Kritiken 2010
nur Ausschnitte/excerpts only
Massenet: Werther, Paris, Opéra Bastille, ab 14. Januar 2010
 
Le Journal du Dimanche: Werther : La plus belle voix au monde
A part quelques huées adressées au metteur en scène, histoire de ne pas perdre les mauvaises habitudes, la première du Werther de Massenet, hier soir, à La Bastille a été un triomphe, celle des voix, de l’orchestre et du chef.
Le héros de la soirée est le ténor allemand Jonas Kaufmann. Bien qu’il sorte épuisé de la fameuse mauvaise grippe au point d’avoir renoncé à chanter lors de la répétition générale, il a, hier soir, ébloui par une voix qui est sans doute la plus belle au monde, fulgurante, puissante avec un timbre rauque, une douceur ardente et poétique. Il a en outre tout pour lui : il est idéalement romantique avec un physique de jeune premier ombrageux, cheveux bouclés, regard langoureux. Sa diction en français, alors qu’il est de langue allemande, est impeccable. On comprend tout ce qu’il chante. Le fameux air "Pourquoi me réveiller, ô souffle du printemps" a été accueilli dans un silence intense.


L'Avant Scène Opéra: Werther à l’Opéra Bastille, 14 janvier 2010
Gageons que si Massenet avait entendu son Werther chanté par Jonas Kaufmann, il n’aurait pas ressenti le besoin de recomposer sa partition dans une version pour baryton par dépit d’entendre une voix de ténor trop stentoriser son anti-héros. D’un raccourci familier, on pourrait dire que Kaufmann est le « deux-en-un » de la voix mâle : aigus projetés et couleur sombrée, exploit du forçage vocal propre à la tessiture de ténor – celui-là même qui dresse l’épiderme quand arrive le contre-Ut – et style suprêmement intérieur – ce qu’on aime chez nos grands barytons, cette noblesse élégante et pudique. A ceux qui préfèrent Philippe à Don Carlos, ou une forêt flamboyante d’été indien au soleil cru d’un port crétois, ou encore Maurice Ronet à Daniel Craig… on recommandera d’entendre une fois, un jour, Kaufmann chanter « Pourquoi me réveiller », enfin en point d’interrogation désolé et non en question vulgairement assenée – lui qui nous offre en outre une leçon de chant définitive. Palette de nuances et de registres en dégradés à faire frémir ses confrères ténors de la planète, diction de mélodiste français, subtilité et ductilité de la couleur et de l’intention : plus qu’un grand Werther ou qu’un grand ténor, un grand, très grand, musicien. Faut-il signaler quelques moments où l’on sentait le chanteur protéger une éventuelle fragilité du soir en n’osant pas tout donner… oui, pour ajouter encore à l’hommage au technicien, puisque même contenus, le style et l’idée étaient là....on aurait rêvé entendre monter de la fosse des pianissimi répondant à ceux de Jonas Kaufmann. C’est bien lui le triomphateur de la production – un titre qui pourtant ne semble pas lui correspondre : disons plutôt l’inventeur, ou le réinventeur, d’un art si souvent perverti. Un ténor ? Un poète lyrique.


Altamusica: La pudeur de Werther
La prise de rôle exceptionnelle de Jonas Kaufmann donne cependant pleine et entière raison à Nicolas Joel....La présence même de Jonas Kaufmann, ténébreuse, presque chétive lors de son apparition durant le prélude, avant que Noël ait pollué l’air de juillet, dit tout cela immédiatement. Jamais son romantisme ne s’hystérise. Il est l’image d’une mélancolie intériorisée qui sitôt que la voix s’élève laisse absolument pantois devant la somptuosité d’un timbre puissamment mâle, dont le cuivre sait se lézarder en pianissimi rêvés. Dans un français toujours altier, le ténor allemand chante tout, absolument tout en poète.


Concertclassic: Carte du tendre - Werther à l’Opéra Bastille
Que Jonas Kaufmann paraisse avec ses lunettes de glacier et vous avez Werther devant vous. On aura beau gloser sur le timbre sombre – mais souvenons-nous que même George Thill mettait beaucoup d’ombre à son Werther – cette voix vous étreint, elle vous prend au plexus solaire, et dès deux paroles dites vous êtes vous aussi un peu Werther, transporté dans les secrets du personnage.


AFP: Jonas Kaufmann, parfait héros romantique pour ses débuts en Werther
Voix idéalement sombre, fine musicalité, français soigné: le célèbre ténor allemand Jonas Kaufmann a fait jeudi soir à Paris des débuts captivants dans le rôle-titre du "Werther" de Massenet, campant avec justesse un jeune héros romantique sous l'oeil du cinéaste Benoît Jacquot...A Londres, le metteur en scène n'était pas pleinement satisfait de la distribution. Le ténor argentin Marcelo Alvarez ne lui convenait pas. "Il a une voix d'or, est adorable mais c'est tout sauf Werther: il a une tête d'Inca et une silhouette de tour", a confié Benoît Jacquot à l'AFP.
Avec Jonas Kaufmann, le cinéaste est comblé: ce beau ténébreux au cheveux bouclés semble sorti de l'esprit de Goethe, dont "Les Souffrances du jeune Werther" inspireront à Jules Massenet son drame lyrique (1892).
Son grain de voix concentré, la richesse de son timbre et sa maîtrise technique font merveille dans cette musique qui préfère le ton de la conversation à l'éclat. Le jeune quadragénaire offre notamment un "Pourquoi me réveiller" (acte III) de toute beauté....
En peu de pas et de gestes, Jonas Kaufmann offre une forte présence. Son Werther esquisse un duo convaincant, où l'on se cherche, se frôle, s'évite ou s'étreint subtilement, avec la Charlotte de la mezzo française Sophie Koch, d'une sensibilité et d'un épanouissement remarquables.


Le Monde: Un grand "Werther" à l'Opéra de Paris
Pour l'heure, Werther est incarné par "le" ténor du moment : l'Allemand Jonas Kaufmann. Timbre sublime (chaud, parfois "barytonant", "musqué"), musicalité exceptionnelle, très large palette de nuances, diction soignée (à quelques rares déviations phonétiques près). Ajoutez à cela des dons de comédien et une allure d'idole des matinées et vous obtenez un cocktail de qualités rarement réunies à l'opéra.
Peut-on oser tout de même l'expression d'une réserve ? S'il donne, grâce à un chuchotement extraordinaire, une crédibilité supplémentaire à la fin de l'ouvrage, le son "couvert" de sa voix, dans certaines nuances très douces, manque un peu de projection dans la grande salle de la Bastille, à laquelle on eût préféré le Palais Garnier. Mais Kaufmann attire les foules et la jauge de Bastille est plus importante que celle de l'opéra Garnier...


ANSA: Werther a Parigi,trionfo delle voci
Applausi in particolare per il tenore tedesco Kaufman
La prima del Werther di Massenet, ieri all'Opera Bastille, e' stata il trionfo delle voci, in particolare del tenore tedesco Jonas Kaufmann. Solo qualche fischio per il regista Benoit Jacquot, un'usanza di vecchia data cara al pubblico francese dell'opera.


Diapason: Orages interieurs
Et au IV, l’agonie du héros, dans une misérable mansarde qui s’avance jusqu’à l’avant-scène en un saisissant effet de zoom, est elle aussi d’une justesse qui doit tout à une direction d’acteurs admirable.
Il faut dire que le plateau offre quelques incarnations époustouflantes de naturel. Pour sa prise de rôle, Jonas Kaufmann montre qu’il a tout du héros goethéen taciturne et dépressif. Le timbre sombre, certes, est à des années lumières d’une certaine tradition française qui, de Thill à Alagna en passant par Vanzo, privilégie la lumière aux ténèbres. Mais la présence pudique, la précision du chant et de la diction, la sensibilité et la maîtrise musicales, sont tout simplement sidérantes.


El Mercurio, Chile: Jonas Kaufmann triunfa como "Werther" en París
El tenor alemán fue ovacionado este jueves en la Ópera de La Bastilla, en un rol muy complejo y exigente del repertorio lírico francés. ..
Pero la ebullición estaba en la mezcla de título y protagonista. "Werther" (1892) es una ópera amada por París y los que se atrevan a interpretarla aquí deben medirse con el recuerdo de nombres como Alfredo Kraus. En esta ocasión era... un alemán: el tenor Jonas Kaufmann, quien viene de triunfar como Don José en La Scala y como Lohengrin en Munich. Toda una apuesta, porque Kaufmann debutaba un rol del que sólo había grabado el "Lied de Ossian", como se conoce al aria "Pourquoi me réveiller" ("Romantic arias", Decca).
Nada parecía fácil, pues el maestro Michel Plasson, garantía de seguridad, estaba recién operado y no se sabía si podría asumir la dirección musical. El propio Kaufmann la semana pasada estuvo enfermo y no pudo asistir a algunos ensayos.
Pero el jueves 14 el panorama cambió. El público repletó la Opéra Bastille, y Plasson y Kaufmann estuvieron en sus puestos.


Libération: Un pur "Werther"
Le ténor allemand Jonas Kaufmann enflamme Bastille dans le rôle-titre du drame romantique de Jules Massenet mis en scène par Benoît Jacquot....
Si le premier air de Jonas Kaufmann électrise de naturel élégiaque, c'est aussi grâce à cette direction d'acteurs économe et affûtée, aux costumes de bon goût d'André Gasc et à l'art subtil des lumières d'André Diot épousant à vue les changements climatiques de la partition.
Mais la sensation de la soirée reste Jonas Kaufmann, conjuguant contention de la ligne et lyrisme inflammatoire avec une intelligence musicale et dramatique qui fait paraître bien vulgaires ses rivaux actuels. Physique ravageur, timbre de soleil noir décanté de tout maniérisme, français d'un raffinement irréel, le ténor allemand, qui règne désormais sur la planète lyrique, du Met new-new-yorkais à Salzbourg, a déposé de nouveaux standards dans Werther et encore laissé Bastille en état de choc.


ClassicToulouse: Un incroyable moment de grâce
Nicolas Joel vient de réussir, pour les présentes reprises de Werther, l’une de ses distributions dont il a le secret et qui sont destinées à s’inscrire immédiatement dans la légende de l’art lyrique....
Bien sûr, tout le monde lyrique attendait LE Werther du ténor allemand, celui-là même qui bouscule en permanence les plus anciennes comme les plus historiques de nos références. Et il fut tel… qu’on n‘osait même pas en rêver. Dans un français stupéfiant de netteté, y compris lors de plus infimes demi teintes que cet interprète maîtrise à la perfection, Jonas Kaufmann chante un Werther tout simplement fabuleux, autant musicalement que dramatiquement. Phrasé, dynamique, style, puissance, élégance, tout chez ce ténor est superlatif et il paraît dorénavant difficile d’imaginer Werther autrement. Le paradigme qu’il vient de créer pour ce rôle était tout simplement inimaginable.


Webthea.de: Aux bonheurs de la musique
Rarement, sinon jamais le héros romantique que Massenet tira des Souffrances du jeune Werther de Goethe n’avait trouvé une incarnation aussi bouleversante que celle de Jonas Kauffman. Beau comme un astre nocturne, le jeu engagé jusqu’aux larmes et la voix de lumière au phrasé précis et aux échappées sublimes, il est celui qu’on attendait depuis longtemps. Et le grand Michel Plasson qui fait des débuts tardifs dans la fosse de Bastille, gourmet fameux de ce répertoire, donne à l’orchestre l’exacte respiration de la passion, démarrant sans emballement puis prenant peu à peu le pouls du désespoir, jusqu’à s’enflammer en totale concentration. Magnifique tout simplement.


Concertonet: En chair et en os
Les chanteurs épousent parfaitement les options du chef, notamment ses tempos. Malade, le très attendu Jonas Kaufmann n’avait pu assurer la générale. Mais il tenait à cette prise de rôle. Sa prestation le jour de la première suscite d’autant plus l’admiration, à tout point de vue. Certes on sent que la voix n’a pas toujours son métal habituel, elle paraît plus sombrée, moins cuivrée, moins aisée dans les aigus – le ténor allemand n’en assume pas moins crânement le si de « Lorsque l’enfant », au deuxième acte ; à la fin, il semble au bord de l’épuisement. Quoi qu’il en soit, la maîtrise totale du souffle, la conduite des phrases les plus longues, la clarté de l’articulation et l’art de la déclamation, le refus du sanglot confondent : on n’avait jamais entendu, depuis Gedda ou Kraus, une telle assimilation du style français. Et Werther, surtout, est là, devant nous, en chair et en os, jeune héros romantique, beau ténébreux suicidaire et dévasté, tout en élans refoulés et en rêves interdits, mais toujours d’une grande économie dans le jeu, d’une grande concentration dans le chant, parfois moins ténor d’opéra que Liedersänger, comme si l’itinéraire de Werther, n’était, au fond, qu’un Voyage d’hiver sans issue : la parfaite antithèse de Rolando Villazón. Le ténor allemand joue même sur son physique, recroqueville progressivement son corps, signe d’une lente descente dans l’autisme.


Les Echos: Le Werther originel à l'Opéra de Paris
Ce fut le triomphe attendu : chanteurs ovationnés, chef applaudi. ...
Cette production, nouvelle à Paris mais déjà présentée à Londres en 2004, bénéficie d'une distribution de rêve. Coqueluche des amateurs d'art lyrique, le ténor allemand Jonas Kaufmann incarne le rôle-titre avec un naturel troublant. Son timbre de velours sombre, sa diction parfaite, la précision aérienne de ses gestes en font un Werther à la fois passionné et triste, jamais geignard. Il doit affronter l'Albert inflexible et fier de Ludovic Tézier, époux satisfait qui a tout deviné.


Le Figaro: « Werther » donne le grand frisson
À l'Opéra Bastille, le chef d'orchestre Michel Plasson tire la musique vers la mélancolie. La distribution est impeccable....
Jonas Kaufmann chante son premier Werther et l'on est d'emblée fasciné. Après quelques minutes d'accoutumance à son timbre sombre, plus germanique que latin, on rend les armes devant cette voix ambrée, légèrement voilée, qu'il colore en fonction des inflexions du texte et de la psychologie. Capable de demi-teintes qui passent parfaitement la rampe de l'immense Opéra Bastille, il sait aussi darder des aigus héroïques, mais toujours contrôlés, sur la ligne et le souffle. Sans parler du français, impeccable, et de la présence scénique, confondante : quel artiste !


Anaclase: "werther", opéra de jules massenet
Apparition. Le terme prend presque ici valeur religieuse tant le ténor fait figure de demi-dieu descendu chez les hommes, comme on put l'écrire autrefois de Gérard Philipe. Du héros romantique, il a la jeunesse et le physique ténébreux, la présence forte et poétique, l'air de ne pas appartenir à ce monde. Cette incarnation parfaite se matérialise jusque dans la voix : là où des ténors italiens ou sud-américains éclairent le rôle de leurs voix solaires, le timbre sombre, presque de baryton, de l'Allemand noircit le personnage d'une couleur tragique hantée par la mort et la tentation du suicide. Jonas Kaufmann chante l'opéra comme des lieder, y véhiculant une richesse expressive, une palette de coloris subtils, une science des nuances qui rendent son interprétation hautement musicale.


Giornale della musica: Jonas è Werther
Un'ovazione saluta Kaufmann diretto da Plasson alla Bastille...
Una nuova produzione che riesce con un colpo solo a sancire il trionfo di Jonas Kaufmann, la presenza applauditissima di Michel Plasson e ormai la definitiva adozione di un'estetica registica post-pizzettiana. ...
Jonas Kaufmann “è” Werther. Sembra quasi che il ruolo gli sia stato predestinato. Ha il fisico per fare apparire più che plausibile l’invaghimento della casta Charlotte e ha la voce per non farci mai dimenticare che non è solo un attore: mai forza neanche nei fortissimi e mai spezza il bel fraseggio. Che bella maestria tecnica e che lezione di musicalità l’ultima scena cantata quasi tutta in un morente pianissimo, prima seduto e poi sdraiato a terra!...
La tavolozza dei colori di Plasson è il degno corrispettivo strumentale di quello di Kaufmann.


Paysud.mag: Quand pour Kaufmann Werther devient un lied...
Notre Werther parisien est Jonas Kaufmann. Il semble que Goethe l'ait écrit pour lui. « Les souffrances du jeune Werther » c'est lui. Il maîtrise notre langue à la perfection. Tous les mots sont décortiqués et les notes posées sur eux avec délicatesse. Tout son chant devient un lied. Aussi, comment ne pas pleurer à l'acte de la chambre ! L'émotion dans ses phrasés et dans son chant Kaufmann est au paroxysme. On a envie de l'aider. Il aime Charlotte, il est aimé d'elle, mais leur amour est impossible. Seul le suicide en effet peut le sauver.
Plasson a de la chance
J'ai entendu et vu des dizaines de Werther mais jamais comme celui de Kaufmann. Son allure et son physique de parfait héros romantique, son regard perdu, son chant en demi-teinte avec toutes ces nuances...Nuances jamais entendues à ce jour par aucun chanteur. Comment ne pas résister et ne pas craquer à l'émotion dégagée ? Les airs les plus connus, les plus héroïques qui font délirer les salles dès l'émission de la dernière note, deviennent ici avec Kaufmann, silence religieux, charme et émotion. Dans la salle, on ne respire plus. On croirait entendre tout le texte de Goethe en forme de lied. Le public est en état de choc. C'est rare !


Artistik Rezo: Werther - Opéra Bastille
Les interprètes sont émouvants et les décors sobres et somptueux avec un jeu de lumières qui transportent dans la campagne du midi....
La magnifique interprétation sensible du couple idéal élève le livret un peu mièvre. Dans ce lyrisme puissant, ni ridicule, ni sourires moqueurs, mais des coeurs mis à nu, bouleversants et généreux. Le personnage de Goethe, Werther, est soumis aux affections de son âme tendre et fière qui l'acheminent au désespoir. Jonas Kaufmann interprète à la perfection ce personnage ardent et exalté, manquant de force et de patience, mélancolique et piqué par le mal du siècle. Le ténor a une présence extraordinaire et chante merveilleusement. Sa métamorphose est saisissante : il aime à la première seconde et tout son corps exprime ce bouleversement. Absorbés l'un par l'autre, il apprivoise la jeune Charlotte (la superbe Sophie Koch), toute maternelle.


Forum Opera: Kaufmann au firmament du romantisme
Dire que la distribution réunie est idéale, est un euphémisme. Attendu comme le Messie, après la prestation controversée de Rolando Villazon, Jonas Kaufmann est un Werther hors du commun, jeune premier idéal d'autant plus séduisant qu'il ne cherche par à séduire. Acteur fin, délicat, sensible, il incarne à lui seul l'âme romantique, vivant ses tourments avec un plaisir masochiste absolument irrésistible. Son timbre sombre, sa diction libre et naturelle du français, la qualité diabolique de ses nuances et sa retenue, sont d'un niveau tel que l'on en vient à se demander si tout cela est bien réel. Si son lied d'Ossian est une réussite absolue, on admire également son exaltation au moment de « J'aurais sur ma poitrine pressé la plus divine », la puissance de ses aigus lors du « Ah c'est moi pour toujours qui me reposerai » et sa déchirante agonie auprès de Charlotte.


Canard Enchaîné: Les souffrances du jeune Werther (Jeu de jonquilles)
Pour les protagonistes, ils sont la perfection....
Jonas Kaufmann en Werther est tout simplement prodigieux. Il possède la morbidesse du personnage. Il chevauche la partition en transe. Il se détruit avec joie. Il est beau, élégant, et possède une des plus belles voix de ténor qu'on puisse entendre.


KulturKompasset: JONAS KAUFMANN GREAT AS WERTHER AT BASTILLE
The tenor Jonas Kaufmann was wonderful and romantic, and to me, perfect as Werther. A very demanding and complicated role with its many sides and aspects. The tenor is nearly all the time present on stage, and it deserve that he can play and sing all the different romantic dramatic tenor specter. He is a good actor too.
Jonas Kaufmann is handsome to look at, and it is understandable to everyone in the audience, that Charlotte is falling in love with this unusual and talented man, and completely are forgetting that she is engaged to Albert, which in the first act is coming home to prepare their marriage, when she is out at a ball, where she meets Werther. - It was a gret pleasure to enjoy Jonas Kaufmann in the titelrole in one of the opera worlds most touching love stories, Werther. The vocal style does not aim at virtuosa effects, preferring as it does dialogue and dramatic interaction.
Werthers famous aria “Porqui vous me reveiller?” was a hit. The interplay between the different motifs and their relationship with the characthers establishes a parllell with Wagner´s Leitmotifs. But Massenet dont copy the idea of Wagner, he distances himself from Wagner by creating a French “fin de siecle” style, characerised by its delicasy, elegance and sensibility.


FAZ: So schön sterben nur Tenöre
Jonas Kaufmann und Sophie Koch setzen Glanzlichter in Benoît Jacquots musealer Inszenierung von Massenets "Werther" an der Pariser Bastille-Oper...
Mit Jonas Kaufmann in der Titelpartie und der französischen Mezzosopranistin Sophie Koch als tragisch-liebender Charlotte bietet die Aufführung tatsächlich zwei zugkräftige, musikalisch überaus vielversprechende Namen auf.
Hier am Schluss gelingen dann auch Kaufmann die intensivsten Momente: Er hält Werthers opernhaftes Sterben durchweg in einem fahlen, fast tonlosen Piano – besonders eindringlich bei seiner direkt von Goethe übernommenen Beschreibung des Sündergrabes am Wegesrand ("Si cela m'etait refusé"). Wie eine Wohltat wirkt diese extreme, völlig uneitle Zurücknahme, nachdem Kaufmann zuvor immer wieder sein Heil in der großen, tenoralen Geste gesucht hatte. Durchaus beeindruckend und erfreulich sicher klingt das, etwa beim Paradestück "Pourquoi me réveiller" oder der bis zum strahlenden Spitzenton gesteigerten Anrufung des Schöpfers ("Appelle-moi!") am Ende des zweiten Aktes – und bleibt doch weit von der kontrollierten Ekstase eines Nicolai Gedda oder der stilistischen Eleganz eines Alfredo Kraus entfernt. Hier gibt es bei Kaufmann hörbar noch Verfeinerungs- und Entwicklungspotential.


DrehpunktKultur: Die sanfte, aber starke Emotion
Jonas Kaufmann in der Titelrolle: Zwar war man anfangs durch seine lethargisch und zurückhaltende, sehr introvertierte Interpretation irritiert. Aber gerade die leisen Töne verhalfen dem sensiblen Charakter zu einer tragischen Größe, die sich besonders am Ende, bei Werthers aushauchendem (Frei-)Tod, aufs genialste offenbarte. Natürlich bewies Kaufmann aber auch Strahlkraft und wunderbar gesetzte Spitzentöne, wie zum Beispiel im berühmten "Pourquoi me réveiller."


Premiere.fr: Werther
Jonas Kaufman a tout du personnage, physique de latin lover ténébreux et voix de ténor caressante et chaude : c’est un Allemand qui chante parfaitement en français, merveilleux comédien, qui fait chavirer les cœurs.


Bloomberg:
Star Tenor Kaufmann Triumphs as Suicidal ‘Werther’ in Paris
Passionate Tenor
Jonas Kaufmann not only looks the part of the romantic, lovelorn hero; he sings it with a wealth of expressive nuances -- from the most delicate piano effect to a passionate outcry. Although his tenor voice sounds almost like that of a baritone, he easily manages the A sharp in his aria “Pourquoi me reveiller,” the score’s climax. His French is impeccable.


Wall Street Journal: Romantic Brilliance at the Bastille Opera
From German star tenor Jonas Kaufmann in the title role to the sweet children's chorus that opens and closes the passionate tragedy, the cast is a nearly faultless ensemble: Mr. Kaufmann is almost typecast as the handsome Werther, hopelessly in love with another man's wife, his dark, brooding, physically charged presence matched by his deep, coppery, nearly baritone timbre, whether at full volume or floating a soft note like a whisper.


Le Figaro Magazine:
Kaufmann à son sommet
Sur scène, c'est un florilège : Ludovic Tézier en Albert, Sophie Koch en Charlotte, Anne-Catherine Gillet en Sophie et surtout Jonas Kaufmann dans le rôle-titre. Ce Munichois de 40 ans, fin et élégant, est un des plus grands ténors. Avec ses cheveux bouclés et son air romantique, il semble sortir tout droit de l'œuvre de Goethe et aborde le rôle avec maîtrise, nuance, justesse et une incroyable musicalité. Avec son timbre d'une richesse inouïe, il privilégie l'expression à l'éclat. A chacun de ses airs, il donne le frisson. Du grand art.


The Sunday Times: Jonas Kaufmann’s Werther is set to be a true original
A few days earlier, I braved Euro­star to catch something London should have experienced four or five years ago: Jonas Kaufmann’s debut as Massenet’s Werther. The Royal Opera had planned it for the first revival of its new staging by Benoît Jacquot, but Kaufmann withdrew to sing a new Carmen production in his home house, Zurich, and the RO wisely — great Werthers being thin on the ground — nixed the revival. London’s loss has been Paris’s gain, ......
Although recovering from a cold that had forced him to cancel the dress rehearsal, Kaufmann’s debut in one of the most coveted and difficult romantic tenor roles must be accounted a personal triumph, especially in Paris and among an all-French-speaking cast. He is the first German I have heard in the role, but he sings clear, only slightly accented French, brings a broad palette of colour, with his dark baritonal timbre and ringing tenorial top, and looks the tormented, suicidal poet to the life, elegant and handsome in Christian Gasc’s period costumes. By his great Ossian solo in Act III, Pourquoi me reveiller?, he had thrown earlier caution to the wings and rightly brought the house down. When he is in full vocal health, his Werther will surely go down as one of the all-time greats....
I haven’t enjoyed the opera as much in decades. Kaufmann’s Werther certainly vaut la visite, if you can lay your hands on a ticket.


La Croix: Werther, « spleen et idéal » à l'Opéra Bastille
Le couple formé par la mezzo-soprano française Sophie Koch et le ténor allemand Jonas Kaufmann incarne à ravir ces amants romantiques, incroyablement beaux, vivants mais hantés par le tragique. Elle possède une voix chaude et charnelle, un peu courte peut-être dans le registre grave mais d’une splendide intensité émotionnelle.
Sa Charlotte est jeune fille et femme à la fois, vibrante. À ses côtés, Jonas Kaufmann justifie une fois encore le triomphe que lui réservent les scènes internationales. Le voir, l’entendre figure une expérience exceptionnelle. Comme un ciel changeant, tantôt brumeux et voilé, son timbre est traversé soudain des rayons d’un brillant soleil.
Sa ligne de chant (quand respire-t-il au juste ?) épouse chaque mot, chaque inflexion avec une grâce et une intelligence sidérantes : écoutez comment, à la fin du deuxième acte, lorsque Werther évoque pour la première fois explicitement le suicide, elle est déjà passée dans l’au-delà… À l’instant suprême, c’est en murmurant qu’il dira adieu à Charlotte éperdue.


Abendzeitung: Die Bastille im Sturm erobert
Nicht jedem aus dem zur Premiere recht leger gekleideten Publikum ist der Münchner schon ein Begriff. Das dürfte nach diesem Abend anders sein: Jonas Kaufmann erobert mit seinem Rollendebüt die Bastille im Sturm. Sein Werther ist kein lebensuntüchtiger Träumer, kein aus Liebeskummer selbstmordgefährdeter Melancholiker. Er versteht die Figur als einen sensiblen, klugen, zugleich virilen und obendrein attraktiven Schwärmer. Kaufmanns baritonal fundierter, mühelos höhensicherer Tenor verfügt über einen enormen Reichtum an Nuancen. Bei den Parisern kann er zudem mit seiner (fast) perfekten Aussprache punkten.


La boite à sorties: Jonas Kaufmann, idéal Werther
Sa reprise cette saison à Paris fait l’évènement grâce à une distribution de luxe : le ténor allemand Jonas Kaufmann chante pour la première fois le rôle titre ....
...Jonas Kaufmann a la jeunesse séduisante et le physique idéal du héros romantique. Dès sa première entrée sur scène, pendant l’ouverture, en costume bleu sombre et lunettes de soleil, il irradie, baigné dans la lumières chaudes d’André Diot. Il est un personnage à la fois solaire et crépusculaire. Nous avions vu l’année dernière l’interprétation bouillonnante de Rolando Villazon, passionné et torturé à Bastille dans la mise en scène de Jürgen Rose, Jonas Kaufmann est ici un Werther beaucoup plus intériorisé. Sa voix étonnamment sombre correspond idéalement aux tourments du personnage. On apprécie la finesse de la musicalité dont il fait preuve. Là où certains ténors exhibent de puissants moyens vocaux, Kaufmann use du mezzavoce, avec une voix d’une douceur caressante, renforcée par une belle projection, des aigus aisés et une très bonne diction du français....


Opera Disc: Editoriale: Le suggestioni del giovane Kaufmann
Quella meritoria istituzione che è OperaShare permette all’utente meno fortunato di godersi la prestazione di quello che – a buon diritto – si può definire “il” Werther dei nostri tempi: Jonas Kaufmann. Sfruttando l'opportunità mediatica, abbiamo scelto di estrarre dalla rete il video di eccellente qualità che documenta uno spettacolo di impostazione gradevole, piuttosto tradizionale, nobilitato dalla presenza di uno stuolo di ottimi cantanti e di un fuoriclasse.
Il fuoriclasse è, ovviamente, Jonas Kaufmann, sempre di più in sella ad un’ipotetica “graduatoria di tenori”, forse inutile per tutti tranne che per coloro che a queste cose ci credono veramente.
Kaufmann ha un’adesione quasi inquietante al personaggio di Werther. Innanzitutto la vocalità, che gli si attaglia come un guanto, e non avrei mai creduto che il suo vocione espressionista potesse incarnare con tanta proprietà i dolori del giovane sfortunato protagonista. Sin dal momento in cui appare in scena e intona il “Je ne sais si je veille” si ha la netta sensazione di trovarsi di fronte se non ad una rivoluzione copernicana del ruolo, quanto meno ad un’impostazione ricca di personalità.
Rispetto ad un altro celebrato Werther de tempi recenti – e cioè Marcelo Alvarez – la prestazione di Kaufmann è molto meno istrionica, meno esagitata, più introversa, ispirata. L’emissione è governata benissimo da un controllo del fiato diabolico che gli permette di impostare quelle meravigliose mezzevoci e smorzature su cui sta costruendo una parte della sua fama. Che un vocione così scuro possa piegarsi a simili delicatezze, è qualcosa che può lasciare stupito solo chi non è abituato ad ascoltarlo e non ne conosce le meraviglie. Da questo punto di vista, il quarto atto non solo è un capolavoro, ma è probabilmente il più intenso e coinvolgente che io abbia mai visto o sentito (grazie anche all’apporto non indifferente della bravissima Sophie Koch), praticamente esalato in un soffio, quello di un uomo morente che canta con pudore e senza platealità. Una lezione magistrale di sobrietà e di stile: per trovare un precedente all’altezza di una simile lezione di canto bisogna risalire probabilmente a George Thill. Il fraseggio è semplicemente strepitoso: sobrio, composto, mai una sbracatura veristeggiante, mai uno singhiozzo, mai un urlaccio di dolore. La recitazione teatrale è la migliore che si possa desiderare: Kaufmann è completamente padrone della scena e, per di più, con un’ottima intesa con la Koch, davvero brava.
.....Per coloro che cercano in Werther una palestra di atletismi vocali, questo non è il protagonista ideale. Di voce Kaufmann ne ha da vendere, ma la introflette, la usa come mezzo espressivo. Contrariamente a cantanti molto più estroversi come il già citato Alvarez, uno che i dolori del giovane Werther preferisce urlarli, Kaufmann punta molto a far percepire allo spettatore la solitudine, la sofferenza di un diverso. Sin dalla prima scena, percepiamo alla perfezione il disallineamento del protagonista rispetto alla realtà ruspante che lo circonda. L’innamoramento per Charlotte è una conseguenza del riconoscimento in lei di un’altra “diversa”: da qui accenti sorridenti, affettuosi, prudenti, ricchi di pudore per una felicità sfiorata per un breve istante. Padrone di tutta questa materia incandescente, Kaufmann la rielabora rendendola di una modernità sconcertante: il disallineamento rispetto alla realtà circostante vissuta come estranea è una delle grandi tematiche dei nostri tempi.
Il punto interessante è che questa non è la prima volta che Kaufmann rivolta come un calzino le convenzioni legate ad un personaggio, che viene così trasformato in qualcosa di completamente nuovo: ricordo che fu la sensazione che provai a Zurigo, nell’Aprile 2009, assistendo a cosa faceva del personaggio di Mario Cavaradossi che mi sembrava di ascoltare per la prima volta. E non è un caso se nella problematica “Carmen” della recente inaugurazione scaligera, l’unico elemento di vera rottura non sia stata la regia didascalica di Emma Dante, ma proprio lui.
Ce n’è abbastanza – credo – per fare due riflessioni che ci sentiamo di proporre al nostro pubblico:
1. Non si può oggettivamente rimanere indifferenti di fronte ad un cantante che si impegna sempre nel cercare di cambiare il percorso interpretativo dei personaggi che affronta, grazie alle sue doti naturali e all’intelligenza raffinata dell’interprete di rango. È questo, in buona sostanza, ciò che fa di lui “il più grande tenore del mondo”, come dicono i critici
2. L’abolizione della brada muscolarità in favore di una fonazione più raccolta, sfumata, meditata, è qualcosa che cambia definitivamente “l’idea di tenore”
Era ora che qualcuno ci pensasse


Opera Plus: Utrpení mladého Kaufmanna aneb Werther v Paříži
Jonas Kaufmann, německá hvězda operního nebe, s absolutně jistým, ve všech polohách vyrovnaným hlasem, se s přehledem vyrovná i s nejtěžšími party svého oboru. A předvedl skvostný výkon. Při závěrečných ovacích mě sice napadlo, zda jeho hlas dlouhodobě snese neuvěřitelně těžké wagnerovské partitury a zda by neměl ohebnost, lehkost a dokonalou vyrovnanost svého hlasu přeci jenom ještě nějakou dobu prezentovat spíše v mozartovském repertoáru a nevrhat se do víru pekelně težkého wagnerovského zpívání. Ale nakonec, proč si jeho hlasu neužít i v takovýchto rolích.


Resmusica.com: Enfin Werther !
Enfin un jeune poète beau et élancé ... Qu’ajouter aux guirlandes de louanges déjà tressées par les confrères si ce n’est nous borner à confirmer la réussite totale de ce spectacle, due à sa grande cohérence ? Jonas Kaufmann approche de l’idéal dans une parfaite compréhension du héros romantique – et quelle diction française, et quelle musicalité !...Lui non plus ne cherche pas l’éclat, mais délivre avec l’excellent orchestre de l’Opéra de Paris des couleurs automnales à l’unisson des décors pastels et d’un ténor à faire pleurer les plus hermétiques au Romantisme gœthéen.


prestigium.com: [Natalie Dessay et ]Jonas Kaufman enchantent Bastille
Il est magistralement incarné pendant les trois heures de l’opéra par Jonas Kaufman (également très attendu), qui lui non plus ne démérite pas une seconde en duo avec la très élégante mezzo-soprano française Sophie Koch. Chanteurs très séduisants tous les deux, Kaufman est un Werther parfait – silhouette élancée, cheveux bouclés au vent, regard pénétré –, et Koch une Charlotte sublime – longs cheveux blonds, taille fine, maintien tout en retenue.


Classiqueinfo.com: Jonas Kaufmann est Werther à l’Opéra de Paris
Si un chanteur ne fait pas un spectacle à lui seul, la présence d’un interprète exceptionnel peut indéniablement relever le niveau d’une production de grande qualité.....
La distribution est de très haut niveau, dominée par Jonas Kaufmann en Werther, la voix de plus en plus assombrie, semblant pourtant s’être encore épanouie et avoir gagné en puissance. Les aigus restent assurés, au rayonnement irrésistible. L’interprète fait montre d’un sens des nuances exceptionnel, attentif à l’orchestre, s’accordant à la perfection avec la direction de Michel Plasson, soucieux de ne jamais outrer un effet, suggérant la poésie et la mélancolie dans laquelle se complait le héros. La diction est claire mais pourrait cependant être encore améliorée. Il est difficile d’isoler tel ou tel moment de la représentation tant l’incarnation est aboutie. On notera le remarquable monologue du second acte « Oui ! Ce qu’elle m’ordonne… pour son repos… je le ferai ! », le chanteur murmurant sa réflexion sur la mort, l’air du troisième acte tant attendu (« Pourquoi me réveiller ») est superbement phrasé, le legato magnifique. De même on admire la retenue de la fin du quatrième acte (« Là bas, au fond du cimetière ») presque murmuré piano.



Forumopera: Jonas Kaufmann, Werther rêvé !
Malgré les échos nombreux et unanimement enthousiastes des représentations de l'Opéra Bastille et malgré la diffusion en léger différé de la soirée du 26 janvier dernier sur Arte, vous avez peut-être échappé au Werther de Jonas Kaufmann, soit par inadvertance, soit parce que vous vous méfiez des dithyrambes trop consensuels qui entourent désormais le ténor munichois. Mais nous, à Forum Opéra, ne l'entendons pas de cette oreille. Soucieux d'être toujours à la hauteur de ce que, fort humblement, nous appelons entre nous "notre mission de service public" (mais oui...), nous souhaitons tout faire pour que chaque mélomane entende au moins une fois dans sa vie la fougue ombrageuse et la funeste détermination que Kaufmann met dans le final de l'acte II. En perspective, une incontournable séance de rattrapage pour les uns, et une formidable séance supplémentaire pour les autres !


Opera Nederland: Hysterische taferelen bij ‘Werther’ in Parijs
De geruchten in superlatieven over de ‘Werther’ van de Opéra de Paris waren aanleiding om weer eens te kijken hoe opera buiten ons land gemaakt wordt. Een gerenommeerde dirigent, een begaafde regisseur én natuurlijk een superster in de titelrol staan daar in dienst van de componist en zijn opera....
Jonas Kaufmann zingt de titelrol van Werther. Kaufmann is waarschijnlijk de meest succesvolle en veelzijdige tenor van dit moment. Zijn stem klinkt in het borstregister als Jon Vickers, die ook zong met een diep geluid, dat ruimte geeft voor dynamische invullingen en expressieve kleuren. Kaufmann is attent voor nuances en zijn lezing van Werther in perfect Frans is een intieme, introverte en poëtische, die goed past bij de buitengewoon gevoelige dichter. Zijn overgangen van introspectie naar verrukking en wanhoop zijn spontaan en oprecht. Er is geen moment van zwakte in zijn vertolking van de zware partij, die vaak door een groot orkest begeleid wordt. Kaufmann werd door het Parijse publiek dan ook beloond met een hysterische ovatie....
Een gerenommeerde dirigent, die samen met een begaafde regisseur én een superster in de titelrol in dienst staat van de componist en zijn opera. En de bezoekers verlieten na afloop aangedaan de zaal.


Qobuz/Classica: Perfection se dit "Werther"
L’éblouissant Jonas Kaufmann dans son premier Werther à l’Opéra-Bastille (janvier 2010).
Triomphe mémorable et mérité pour le premier Werther de Jonas Kaufmann, acteur et musicien incroyable, émouvant, vrai, intérieur, ne libérant qu’à bon escient des sons à finir d’effondrer la façade de Bastille. Unique, avec cette élocution qui lui permet de chanter vraiment les mots.


Der Neue Merker: Im Opernhimmel
Allein die Ankündigung richtete das Augenmerk vieler Opernliebhaber im Januar auf das Pariser Operngeschehen: jonas kaufmann gibt sein Debut als Werther in Massenets gleichnamiger Oper. Die Standhaltung des enormen Erwartungsdrucks in der realen Umsetzung bescherte der Opéra National denn auch gleich zu Beginn des neuen Jahres ein ultimatives Ereignis, von dem sich durch die Live-Übertragung einer der Vorstellungen auch ein breiteres Publikum am Fernsehschirm überzeugen konnte.
Wer die stimmliche Entwicklung des heute wohl gefragtesten deutschen Tenors seit längerer Zeit mitverfolgt hat und seine besonderen Stärken kennt, konnte sich in seiner Vermutung einer Ideal-Rolle für diesen hochbegabten Künstler kaum täuschen. Das dunkel sämige Timbre, die beispielhafte Verschmelzung dynamischer Feinheiten, die Sensibilität der Stimmführung, der Glanz und die Strahlkraft der nie als eliminierte Töne platzierten Forte-Höhen, die delikate und gerade auch von den Franzosen so gelobte Artikulation ihrer Sprache – dies und noch viel mehr vereinen sich in dieser durch und durch von romantischer Naturschwärmerei bestimmten Figur auf vollkommene Weise. Wie eine Kostbarkeit wirkt der Vortrag, als gelte es gleichermaßen dem Goethe’schen Geist im Textgehalt wie auch der subtilen musikalischen Dramaturgie Massenets in vollem Umfang gerecht zu werden. So sehr Kaufmann eine Neuinszenierung verdient hätte, kam ihm die von der Royal Opera Covent Garden übernommene Produktion des Filmregisseurs benoit jacquot bei der Erarbeitung dieser Rolle sehr entgegen. Weil sie ihn in kein Korsett, keine Richtung zwingt, sondern ihm im authentischen Rahmen der Goethe-Zeit einen unverbogenen und konzentrierten Zugang auf die Essenz des Stückes ermöglichte. So konnte er einen introvertierten, in seiner Verletzlichkeit befangenen Charakter entwickeln, bei dem die vehementen Ausbrüche und Entladungen an den Höhepunkten dann umso leidenschaftlichere und überrumpelndere Momente darstellten als dies bei einer unter Dauer-Hochdruck leidenden Interpretation möglich wäre. Speziell die Sterbeszene spannte sich bei ihm zu einem großen Bogen des Abgesangs, des Dahinscheidens, in dem das Aufflackern der verschiedenen musikalischen Motive in berückender Schönheit versinnbildlicht wurde.


Teatro.org: All'ultimo respiro
Jonas Kaufmann regala la sua interpretazione migliore, confermando una perfetta identificazione con il poeta romantico tormentato e fragile, bel tenebroso dai ricci scomposti, introverso e inibito.
Ma Kaufmann “è” Werther anche vocalmente, per averne assimilato lo stile e l’intonazione, per i passaggi perfetti e struggenti ed il controllo dei fiati che depurano il personaggio di Massenet dall’enfasi larmoyante di facile effetto, rendendolo intenso ed espressivo. Splendido come “A ce serment restez fidéle, moi j’en mourrai” si spenga sulle labbra come un soffio per esprimere un dolore talmente improvviso e indicibile da togliere il fiato per poi esplodere in “Un autre son époux “ potente ed isterico. “Lorsque l’enfant revient d’un voyage“, interiorizzato come un Lied, ricorda il malinconico andare incontro alla morte della Winterreise, come del resto il finale, un canto struggente che si spegne in un mormorio impalpabile e noi moriamo con lui in una “Werthermania” di ritorno.


Evene.fr: Werther
Un Werther incarné tout en retenue par le ténor allemand Jonas Kaufmann qui lui donne ses traits, à la fois ténébreux et fragiles, et son timbre aussi puissant que nuancé, parfois à peine assez fort dans les moments d’émotion intense.


Rue du théâtre: Un "Werther" idéal à la Bastille
Sophie Koch en Charlotte et Jonas Kaufmann dans le rôle-tire composent un duo bouleversant.
Les deux protagonistes principaux ont le physique et l'âge de leur personnage. La mezzo Sophie Koch incarne une Charlotte sensible à la précision de chant infaillible. Quant au ténor allemand Jonas Kaufmann, il campe un Werther crédible et bouleversant, dont la diction en français est impeccable. Il faut aussi et surtout saluer la direction de Michel Plasson qui tout en lâchant la bride au lyrisme de la partition maintient une balance parfaite entre l'orchestre et les voix.


Der Neue Merker: Bastille: „WERTHER“ 4. 2.
Aber die Opéra hat mit Jonas Kaufmann einen absoluten Haupttreffer gezogen. Man war überzeugt, der traumverlorene, melancholische, romantische Held liege seinem Temperament, seinem Charakter und seiner Stimme ganz besonders gut. Sein Singen war nahezu vollkommen, angefangen mit „O, nature“ und mit der ersten Verzweiflung (als er hört „Albert, est de retour“) im „J’en mourrai“ und dann mit dem Aufschrei „Un autre,son époux“ wenn der Vorhang fällt – da erhebt sich der erste Begeisterungssturm. So könnte man jeden Akt durchgehen, z. B. der 2., wenn er mit „Non! Jamais! Adieu“ davonrennt. Im 3. ist es nicht nur das „Pourquoi“, auch der Ausbruch „C’est impossible“ und dann im 4. das langsame Sterben. Es seien auch noch seine meisterhafte Phrasierung, sein Legato und die strahlend aufblühenden Höhen erwähnt.
Es erhob sich ein so gewaltiger Begeisterungssturm, wie ihn die „heiligen Hallen“ wohl noch nicht oft erlebten. Er eroberte sich das Pariser Publikum total. Er ist jetzt dort der große Liebling geworden. Es war einfach großartig und überwältigend. Der Werther dürfte wohl eine Traumrolle für ihn werden.


Sortir: Werther de Massenet à l'Opéra Bastille, le 4 février.
Encore enrhumé lors de la retransmission télévisée nous espérons Jonas Kaufman remis. Après une ouverture parfaitement interprétée par l'orchestre fort bien dirigé par Michel Plasson la scène découvre un décor dépouillé avec un grand portail ouvert qui laisse entrer notre ténor, superbe comme à son habitude, très timide et contemplatif des lieux comme le veut la partition. ...Et puis Kaufman chante et c'est l'éblouissement : la voix au timbre placé très bas est puissante et les aigus sont là sans peine perceptible. De surcroît c'est dans un français parfait sans accent et tout à fait compréhensible que s'exprime notre ténor et tout au long de l'ouvrage son jeu restera d'une grande justesse sans excès pour ce romantique qui souffre à en mourir mais ne gesticule pas dans tous les sens comme on a pu le voir.


Opernglas: Stimm-Fest
Jonas Kaufmann sang einen vorzüglichen Werther. Der Tenor punktete durch stimmschönen, intimen Gesang und präsentierte dementsprechend einen eher in sich gekehrten Charakter.


Opéra: Werther, Opéra Bastille, 1. Febuar 2010
Jonas Kaufmann, de son côté, possède un talent absolument unique dans le monde de l’opéra aujourd’hui. Non seulement il est beau (« sexy »dira ma voisine !) et il joue bien (un atout de poids dans Werther, surtout à notre époque), mais en plus il chante avec une voix d’une santé à toute épreuve (oubliés, les tracas de la mi-janvier qui l’avaient conduit à annuler le 20 !) et un instinct musical capable de transfigurer la moindre phrase. L’aigu se libère avec un impact dévastateur, l’art des diminuendi laisse béat d’admiration, et la diction est un modèle de netteté et d’expressivité.

Pourquoi, dans ces conditions, n’ai-je pas complètement succombé ? Tout simplement parce que la conception défendue par le chef et son ténor ne laisse pas, à mon goût, suffisamment de place à l’effusion et à l’émotion, surtout dans les deux premiers actes. Un Werther introverti et intellectualisé se conçoit, mais la musique de Massenet appelle expressément que l’on se «lâche» dans des moments tels que «Rêve ! Extase ! Bonheur !», «J’aurais sur ma poitrine» ou «Non, tu ne saurais pas; dérobé sous tes voiles». C’est Charlotte qui doit rester en permanence sur la réserve au I et au II, ce que Sophie Koch fait d’ailleurs admirablement Ici, Kaufmann et Plasson donnent l’impression de tout garder sous contrôle, avec des tempi délibérément étirés à l’extrême (« Invocation à la Nature» en parait figée dans sa perfection formelle), et des gradations dans la couleur et l’intensité tellement pensées et calibrées, que le chant perd une part de son indispensable spontanéité.

À partir du III, les choses changent. D’abord parce que Kaufmann se déboutonne davantage, notamment dans un «Lied d’Ossian» d’un galbe et d’une sensualité irrésistibles, avant un dernier acte conduit avec tellement de science qu’on lui pardonne ses curieux effets de détimbrage dans l’aigu piano, moins gênants dans Werther, c’est vrai, que dans le Duc de Mantoue (voir son premier récital chez Decca). Ensuite parce que Plasson fait lui aussi monter la tension, avec une direction plus fiévreuse, en particulier dans un éblouissant interlude de la «Nuit de Noél». Enfin, et surtout, parce que Sophie Koch se déchaîne dans un brûlant «Seigneur Dieu ! Seigneur ! J’ai suivi ta loi», avant de rejoindre son partenaire sur les cimes dans le duo qui suit «Pourquoi me réveiller» et la scène finale....
....Créée à Londres en 2004, la production de Benoît Jacquot, «classique» dans le meilleur sens du terme, a deux avantages. Sa beauté un rien glacée — reposant sur la prédominance des tons gris (le ciel nuageux des deux premiers actes, le salon néoclassique du III), le dépouillement du décor (un mur recouvert de lierre au I, une balustrade basse au II) et la sobriété des costumes — offre d’abord un écrin idéal à la conception musicale de Plasson et Kaufmann.


Opera Now: Sheer Poetry
Benoît Jacquot's production of Werther is transformed in its Paris incarnation by the arrival of the magnificent Jonas Kaufmann, making his debut in the title role. What a difference a cast makes. Given the bird by most critics on its first outing in 2004 at Covent Garden, Benoît Jacquot's production was transformed by astonishing singing when it arrived at the Paris Opera.....Jonas Kaufmann in his first Werther smashed the clapometer at curtain call. He may not make it sound like an easy sing- only Alfredo Kraus had that flexibility- but the role could have been written for his enigmatic Caspar David Friedrich pose. Bar one or two rogue vowels, his French was superb, his use of words dramatically winning. What really impressed was not the muscular high register, which in truth sounded at times a little strained like Domingo, but his concentrated, crepuscular sotto voce.....


Opera News: PARIS — /Werther/, Opéra National de Paris, 1/14/10
Kaufmann stepped into this world of sparse melancholia as an ideally romantic-looking Werther, steeped in tragedy from his opening notes. The German tenor offered a great assumption of the role, sung in near-perfect French; phrases were miraculously long and often capped by remarkably controlled soft singing. Little was missing from this magnificent performance, although purists might have asked for a dash more heady brilliance from this rising Wagnerian.


Opera Actual: La Ópera del Mes: Jonas Kaufmann debuta como Werther
También los cantantes aportaron su contribución en la logradísima adaptación de la obra a la sala. Jonas Kaufmann, Werther primerizo, no le buscó los tres pies al gato; expresivo y pertinente, estuvo muy a gusto en el registro agudo y si su timbre, de anchísimo espectro, quedó algo velado en los registros bajo y medio, su prosodia fue perfecta y la utilización del pianissimo en pasajes clave no tuvo desperdicio.


Kronen Zeitung: Werther ist der Renner!
Dass die "schwierigen Charaktere" Charlottes und Werthers dennoch starke Ausstrahlung zeigen, ist der fulminanten Besetzung zu danken: Jonas Kaufmann, Star der großen Opernhäuser, ist ein Werther, der seine neurotischen Qualen minutiös zeichnet und seinen Tenor sinnlich warm strahlen lässt.


OperaUK: Paris
The opening night in Paris (January 14) was a somewhat tense occasion since Kaufmann had been ill and cancelled the dress rehearsal. At ‘Je ne sais si je veille ou si je rêve encore’ his voice sounded throaty, and he approached the climax of his opening aria with audible caution. Even so, his dark, baritonal timbre, excellent French (apart from a slight tendency to lengthen a concluding ‘e’ into a German ‘ee’ sound) and tousle-haired romantic persona make him ideally suited to the role. Not since the young José Carreras at Covent Garden has Werther been more ideally incarnated physically, and Kaufmann’s jugendlich-heldisch Wagnerian tenor is a reminder that the role was created by Ernest Van Dyck, a famous Lohengrin and Parsifal.
By ‘Pourquoi me réveiller?’, Kaufmann had settled down, banishing any passing frogs in his throat, to deliver the Ossian-Lied with exalted, ringing fervour. In the absence of a French tenor of comparable vocal and histrionic qualities, Kaufmann must surely be the optimum casting for Werther right now, and one can only hope that Covent Garden might muster at least one more revival of the Jacquot staging so that London can experience him in the role.


Crescendo Magazine.be: Werther, Opéra National de Paris, 26 janvier 2010
A tout seigneur tout honneur, commençons par le héros du jour, Jonas Kaufmann. Son incarnation de Werther transcende les souvenirs et l’imagination. Ne met-il pas en pratique les conseils donnés à un débutant par le plus grand ténor romantique français, Adolphe Nourrit ? « Soigne bien la qualité de tes sons, chante librement et sans effort, n’exagère pas l’expression et le sentiment et, avant tout, pense au charme, qui est la plus grande puissance de la musique. La musique doit aller jusqu’au cœur… Rappelle toi bien que pousser la voix n’est pas la faire sortir ; car crier n’est pas chanter. Tire le meilleur parti possible des moyens que la nature t’a donnés, mais ne cherche pas à t’en donner d’autres.»*. C’est dans cette lignée que le ténor, impressionnant de concentration, déploie son timbre singulier, sombre, d’où surgit la lumière des aigus, une diction naturelle, un phrasé admirablement maîtrisé, modelé, caressant la note, ne l’attaquant jamais, avec une incroyable intelligence du texte littéraire et musical au plus près de l’émotion. La retransmission télévisée du même jour sur Arte a su capter quelques aspects de l’art de ce très grand interprète.
Humperdinck: "Königskinder", Zürich, Wiederaufnahme, 7. Februar 2010
 
Neue Zürcher Zeitung: Sternstunde und Ehrenrettung
Und das bis in die kleinste Nebenrolle exzellent besetzte Ensemble sieht sich nicht nur in keinem Augenblick durch das Instrumentale bedrängt, es wird vielmehr von ihm getragen und kann sich, darin aufgehoben, voll entfalten. Wahrhaft herzerwärmend der Königssohn von Jonas Kaufmann und die Gänsemagd von Isabel Rey, die am Ende – da dringt der Wagnerianer in Humperdinck vollends durch – einen berührenden Liebestod sterben.


Der Neue Merker: „KÖNIGSKINDER“ 21.2.2010 – mit dem deutschen Tenor-König
Bis heute ist das thematisch und musikalisch wertvolle Werk so unbekannt geblieben, dass selbst der derzeit begehrteste deutsche Tenor jonas kaufmann die 1100 Plätze des Zürcher Hauses an dieser für von auswärts Anreisende besonders praktisch liegenden Sonntag-Nachmittags-Vorstellung nicht ganz zu füllen vermochte. Akustisch und darstellerisch füllt er mit der Partie des Königssohnes, der aus den Fesseln seiner Herkunft ausgebrochen ist, um ein freies Leben führen zu können und in der Gänsemagd Gefährtin und Geliebte findet, indes den letzten Winkel des Opernhauses. In dessen doch intimem Rahmen fällt auf, wie enorm das Volumen und Tiefen-Fundament seines Tenors gewachsen ist, wie sich in heldisch breiten Phasen das für 2010/11 geplante Siegmund-Debut deutlich ankündigt, ohne die Leichtigkeit für lyrisch Kantables und bis ins Pianissimo Verfeinertes verloren zu haben. Für die beide Komponenten verlangende Partie des Königssohnes die idealen Voraussetzungen; und so erweckt Kaufmann den von den Erwachsenen unerkannt verjagten, von den Kindern dagegen als wahrer Königs(nachfolger) erahnten Thronanwärter zu einer gesunden Mischung aus beherzter Unbekümmertheit und seelenvoller Empfindsamkeit, spielt gewohnt locker, voller Natürlichkeit und Herz einen jungen Mann auf der Suche nach seiner Liebe anstatt familiären Zwängen, und stirbt nach dem Vertilgen vergifteten Kuchens zusammen mit der Gänsemagd einen unsentimentalen und gerade deshalb so berührenden Tod....Jubel in erster Linie für den Königssohn.


Operamagazine.nl: Kaufmann is ‘primus inter pares’ in Zürich
Bij het Opernhaus Zürich is momenteel Humperdincks Königskinder te zien. De cast is van een ongelofelijk niveau. Koningszoon Jonas Kaufmann en ganzenhoedstertje Isabel Rey zijn een prachtig koppel, maar het bijzondere is dat de andere, kleinere rollen niet voor hen onderdoen....
Als u mijn enthousiasme wat overdreven vindt, weet dan dat tijdens de ontroerende slotscène waarin de twee hoofdrolspelers sterven een jonge vrouw een paar rijen achter me alle aandacht trok doordat ze begon te snikken. Dat mag toch een indicatie zijn van de intensiteit van de zang die we voorgeschoteld kregen. Koningszoon Jonas Kaufmann en het ganzenhoedstertje Isabel Rey stopten echt hun ziel in deze scène.
Over Kaufmann gesproken: het is geen wonder dat het simpele meisje, dat nog nooit eerder een man had gezien, direct verliefd op hem werd. Zijn mediterrane sex appeal en uitstraling op het toneel zouden van Kaufmann zelfs een ster hebben gemaakt als hij maar een derde van zijn artistieke en vocale kwaliteiten had gehad.
Maar los van dat visuele aspect is de tenor voor mij een nieuwe bladzijde in de operageschiedenis. Diepgang en warmte in zijn stem vult hij aan met een pracht en evenwichtigheid in de hoogte die simpelweg verbazingwekkend is, zeker gezien de intelligentie waarmee hij het gebruikt.


ConcertoNet: Spectacle royal
La distribution est idéale, avec à sa tête un Jonas Kaufmann, qui, après son récent Werther parisien, engrange un nouveau triomphe. Il faut dire que son timbre sombre et corsé est idéal pour le rôle du prince naïf et viril à la fois.


Opera Today: Zürich mal Zwei
Jonas Kaufmann and Isabel Rey must be two of the most thrilling artists to be found on the opera stage today.....
Mr. Kaufmann matches her for youthful demeanor, of course, and is second to none in fully embodying his characters. Jonas is born to the stage, but does not settle for generic comportment. The bewildered, well intentioned King’s Son gives him a chance to plumb depths of personality that results in a well-rounded and fascinating characterization. His burnished, at times brooding tone can smolder one minute, then ring out the next, then scale back to controlled mezza voce singing, and then execute some of the most intense high pianissimi I have heard from any tenor currently active (pace, JDF). At the peril of asking this out loud and jinxing it: Is Jonas Kaufmann the next world class star tenor we have all been waiting for? Time (and endurance) will tell but at this very moment there is no one quite like him.

But as terrific as they are singly, Rey and Kaufmann in tandem are musical magic. As they rode the whole orchestra in full-throated ecstasy my Thrill-and-Chill-Meter went off so many times that the goose bumps threatened to become a permanent condition. Later, their perfectly judged, deeply felt death scene found my eyes welling up with tears, so completely captured was I by their simplicity of purpose and their magnificent artistry. Flawless.

.... and the imaginative director Jens-Daniel Herzog devised richly rewarding character development and stage business. Not the least of his success was in drawing such youthfully believable, charismatic portrayals from his leading couple.

For instance, when it came time for the first kiss, the Girl was seated atop a cart, and the Son gingerly stepped up on the lower shelf causing the cart to roll slightly and break the moment. Both laughed at the mis-fired attempt. Then with locked gaze, and certain purpose, Jonas carefully stepped on again, moved to lock lips, and ‘just’ as he and Isabel tenderly kissed, he pushed off the floor with his other foot and they glided across the stage in perfect coordination with the orchestral effect. I am telling you, it was as unforgettable an image as when ET and Elliott flew across the face of the moon on the bicycle. Wow.


Der Neue Merker: Zürich: „KÖNIGSKINDER“ (Engelbert Humperdinck) 21.2.2010
Ausgezeichnete Solisten waren aufgeboten: Allen voran in der ungemein schwierigen Partie des Königssohnes der großartige Künstler Jonas Kaufmann: Seine Stimme ist in allen Lagen ausgeglichen, herrliches samtiges, fast baritonales Timbre und strahlende Höhen zeichnen sie aus. Kaufmanns makellose Technik erlaubt ihm auch feinste Pianophrasen – höchst selten bei einem so heldischen Organ. Dazu treten hervorragende Wortdeutlichkeit und eine stets tief empfundene Interpretation des Textes. Sein bereits angekündigter Siegmund wird zweifellos spektakulär ausfallen. Kaufmann verfügt auch über glänzendes darstellerisches Talent: Die Wandlung des anfangs draufgängerischen, ja fast kraftmeierischen Prinzen zu einem mitfühlenden Menschen gelang ihm überzeugend. Der 3. Akt, in dem die Königskinder ihren tristanesken Tod durch Hungern und Erfrieren erleiden, spielte er mit seiner Partnerin zusammen ungemein berührend. Auch Heiterkeit vermag er glaubhaft ohne billige Clownerien darzustellen und selbst in seiner tiefsten Erniedrigung, wenn er als Schweinehirt Abfälle einsammeln muss, bleibt er jeder Zoll ein Königssohn. Glaubhaftes, der Rolle entsprechendes Aussehen des Interpreten ist eine angenehme, auf unseren Bühnen selten dargebotene Zutat....
....Nach dem sanften, unsäglich traurigen Verklingen der Oper herrschte eine Zeit lang ergriffenes Schweigen, dann aber folgten tosender Applaus und Bravorufe der sonst so zurückhaltenden Schweizer, vor allem für Kaufmann.
Verdi: Messa da Requiem, Salzburg, 30. März 2010
 
Salzburg24/APA: Salzburger Osterfestspiele: Standing Ovations für Klasse- Verdi
Auch im Dramatischen bis ins letzte Detail kontrolliert und klangschön sang Jonas Kaufmann seinen Tenorpart - der Münchner hat sein Vibrato auch im großen Forte souverän im Griff. Mit typischem, ein wenig rauem Timbre, aber sauber und sprachverständlich in allen Lagen war Kaufmann an diesem Abend nicht zu überbieten.


Merkur: Osterfestspiele - eine Generalprobe der Extraklasse
Und Jonas Kaufmann ist die Freude des Abends. Es gibt kein größeres Podium als diese Osterfestspiele. Da hört die Welt zu. Wie viel kluge Arbeit an seiner Partie er da in Inständigkeit verwandeln kann („Hostias“), wie wenig er auftrumpft, natürlich bleibt und in den Spitzentönen doch italienischen Glanz schimmern lässt, das ist berührend – an diesem Abend der manchmal auch leise einschüchternden „Weltklasse“.


DrehPunktKultur: Verdammt gut erlöst
Klang die Stimme des Tenorsolisten Jonas Kaufmann gelegentlich auch ein wenig belegt und eng: Im Dialog mit den Geigen in diesem wundersamen „Hostias“ blühte die Stimme auf zu voller weicher Größe und facettenreichstem Klang - trotz äußerstem Pianissimo. Auch die weiteren Mitglieder im Solistenquartett - die bis dahin vor allem kräftig, stand- und sattelfest agiert hatten - ließen sich spätestens ab diesem „Hostias“ immer mehr ein auf die Risiken, damit aber auch auf die Sogkraft des Leisen.
...Er wird ebenso in Erinnerung bleiben, wie die verspielten Flötenranken um die Melodien der hervorragenden Solisten Krassimira Stoyanova, Marina Prudenskaja, Jonas Kaufmann und Stephen Milling.


Münchner Abendzeitung: Hier stimmte einfach alles
Der auch an leisen Stellen kernige Klang der Berliner Philharmoniker, der kräftige, aber nie übersteuerte Chor aus München und ein exzellentes, in seiner Stimm-Üppigkeit bestens abgestimmtes Solistenquartett aus Krassimira Stoyanova, Marina Prudenskaja, Stephen Milling und Jonas Kaufmann. "Ingemisco" und "Hostias" hauchte er sehr zart. Bei der Bitte, als Guter beim Jüngsten Gericht rechts stehen zu dürfen, drehte der Tenor schneidig auf, als sei dies eine Drohung - die einzige nicht völlig gelungene Stelle. Ovationen.


Kronen Zeitung: Mariss, der Meister
Bisher dachte ich, das Mozart-Requiem sei das unerreicht "Vollendete". Wiewohl schon oft Verdis "Requiem" hörend, auch unter Karajan. Doch so, wie es Mariss Jansons mit den "Berlinern", dem grandiosen Bayerischen Rundfunk-Chor und dem genialen Solisten-Quartett mit Krassimira Stoyanova, Marina Prudenskaja, Jonas Kaufmann und Stephen Milling belebt hat, habe ich es noch nie gehört.


La Razón: Misa de Réquiem
Kaufman está ahora de moda aunque, a pesar de su juventud, lleve muchos años de carrera. Inauguró esta temporada la Scala con «Carmen» y acaba de protagonizar en París un aclamado «Werther». Es obvio que le ayuda una presencia física muy «corelliana». En este Verdi no acabó de responder a todas las muy altas expectativas. Canta con mucho gusto, proyecta muy bien los agudos, pero una zona de su registro cae en la guturalidad. Logra un color oscuro muy atractivo, pero falta ductilidad para el «Hostias» e incluso el «Imgemisco».


Klassik.com: Atemberaubend
Dass diese humane Perspektive so überwältigend gelang, verdankte sich einem exzellenten Solistenquartett, das sich aufs schönste ergänzte....und Jonas Kaufmann als Tenor, der nicht nur über ein berückend schön kultiviertes Piano verfügt, sondern zudem über italienischen Schmelz und enorme Strahlkraft in den Höhen. Stimmliche Möglichkeiten, die ihm es erlauben, das 'Ingemisco' äußerst differenziert auszugestalten.


Salzburger Nachrichten: Majestätisch und spirituell
Die einzelnen solistischen „Nummern“ vornehmlich innerhalb der Sequenz werden nicht ausgestellt, sondern klar und logisch eingebettet in das weite Panorama des sakralen Ausdrucks. Hier zeigt sich dann auch die Qualität des Solistenquartetts, das in Jonas Kaufmanns außerordentlichem Tenor mit seinen unglaublichen dynamischen und technischen Finessen seine Spitzenkraft hat.


Sunday Times: Highs and lows of the Salzburg Easter festival
The concert highlight for me, though, was Mariss Jansons’s super-refined, but thrilling, account of Verdi’s great mass for the dead. If there is redemption from the apocalypse, it was suggested in the matchlessly musical singing of Krassimira Stoyanova’s plangent soprano in the Libera me, and Jonas Kaufmann’s spellbindingly half-voiced words of penitence in the Ingemisco. Such sensitive and self-effacing artistry in this usually too operatic work is both rare and revelatory.
Puccini: Tosca, New York, Metropolitan Opera, 14. April 2010
New York Times: Boos become Bravos at the Met
What a difference a cast can make....
Yet Wednesday’s “Tosca” was one of the most exciting performances of the Met season to date, thanks to three exceptional singers, all performing their roles for the first time at the Met....Jonas Kaufmann, currently the hottest tenor in opera, was an impetuous and vocally smoldering Mario Cavaradossi, singing with vulnerable tenderness one moment and burnished power the next....Despite the lack of rehearsal this “Tosca” was riveting. Mr. Kaufmann, Ms. Racette and Mr. Terfel are gifted, compelling and intuitive actors. Their interplay — the romantic banter between Tosca and Cavaradossi, the dangerous dance of wits between Scarpia and Tosca — was so nuanced you would have thought the singers had been rehearsing for weeks....Mr. Kaufmann received frenzied bravos from the audience. His russet-colored voice has body and charisma. You could sense amazement throughout the house at his thrilling top notes during Cavaradossi’s defiant cries of “Vittoria!” Yet his plaintive pianissimo phrases were equally impressive. That the youthful, curly-haired Mr. Kaufmann is also heartthrob-handsome did not hurt.


New York Times: What You Won't See in 'Tosca' This Time Around
But the cast is new, and utterly fabulous....the German tenor Jonas Kaufmann triumphs as Cavaradossi, singing by turns with smoldering intensity, burnished power and poignant pianissimo phrasing...In any event, this leap-less “Tosca” featured three exciting singers who are also skilled and instinctive actors.


Associated Press: New cast enlivens Met's reviled 'Tosca'
New cast enlivens Met's reviled 'Tosca'....Credit for that goes chiefly to German tenor Jonas Kaufmann as the idealistic painter Mario Cavaradossi....Kaufmann has blossomed from a fine lyric tenor into something more. With his dark-hued voice and formidable technique he now apparently can sing Wagner, Verdi, Puccini and French opera with equal flair.

As Cavaradossi, he displayed the heroic top notes required to turn his defiant cry of "Vittoria!" in Act 2 and his Act 3 aria, "E lucevan le stelle" ("And the stars were shining") into show-stoppers. Equally impressive was the ravishing tenderness he brought to many soft phrases, such as "O dolci mani" ("O sweet hands"), when he sings in wonderment that his beloved Tosca has stabbed Scarpia to death.

New York Post: A tweaked Tosca really sings
Oh, what a difference the details make -- and the right cast and conductor. This season's biggest bomb, Luc Bondy's production of "Tosca," has blossomed into one of the strongest stagings of this opera in decades....An even happier improvement is the cast, especially Jonas Kaufmann as Tosca's lover, the artist Cavaradossi. His tenor is dark, even rough in places, but high notes are huge and meaty. In the love song "Recondita armonia," he faded the last note to a whisper, winning loud bravos.


Interview Magazine: Revenge of the Booed Opera
Jonas Kaufmann is rare for a German tenor–he’s smolderingly handsome. He's also remarkably fluid as the strong-willed bohemian who sticks to his guns but can't save himself–and maybe, just maybe will find vindication when Napoleon defeats Scarpia. His voice soaring over the orchestra in the first act was particularly remarkable.


Gay City News: The Jonas Sensation (Tosca)
In opera, sometimes there’s God... so quickly! The Met brought back the dismal Luc Bondy “Tosca” staging that opened this season with a round of boos –– and a new cast and conductor gave us the most compelling Met “Tosca” anyone had seen for several decades (April 17)....
....Jonas Kaufmann ventured his first spinto role at the Met, proving an unconventional yet deeply memorable Cavaradossi. Kaufmann is tall, dark, and shaggily handsome; unlike many such apparitions on today’s opera stage, he also sings exceptionally well, with musicianship, taste, and a personal timbre that’s attractive even if not typically “Italianate.”


Mundoclasico: Puro buen canto
No costó mucho trabajo comprender por qué Jonas Kaufmann es considerado como uno de los más importantes tenores de la actualidad ya que con solo algunas pocas frases del aria ‘Recondita armonia’ se metió al público en el bolsillo y se lo llevó a las narices a través de toda la ópera. Y no fue para menos. La voz tiene una belleza arrolladora, siempre está bien colocada y perfectamente timbrada, los agudos son de acero y como si todo esto no fuese suficiente ya, además en la escena resulta convincente. ¿Se puede pedir más? Su ‘Victoria’ enfervorizó la sala a tal punto que costó reconocer si se estaba en un teatro lírico o en un estadio de fútbol y esto fue solo la antesala de un ‘E lucevan le stelle’ que conmocionó hasta las lágrimas a buena parte del público. !Bravo! Bravo! Bravo!


L'opera: Tosca, New York
La serata apparteneva (e come!) ai due maschi, il tenore Jonas Kaufmann e il baritono Bryn Terfel. Quando si sentono cantanti di livello superiore come questi, la bruttezza dello spettacolo viene anche perdonata.
Kaufmann è senza dubbio il tenore del momento. Il suo Cavaradossi era niente meno che ideale, sia per il «physique du rôle» che per il suo atteggiamento e per il suo strumento vocale che non solo è di attraente timbro ma che sembra sempre sotto perfetto controllo. La voce duttile e flessibile gli permetteva di alternare accenti decisi (forte) e dolci (piano) passando dell'uno all'altro in forma impercettibile senza rompere la linea di canto. L'acuto era sicuro, le sfumature ammirevoli, la mezzavoce e il piano perfettamente udibili e di grande bellezza. L'ovazione dopo le due arie, cantate con molto sentimento, era lunga e strepitosa.


Crescendo Magazine.be: Impressions de New York
Mais ce sont surtout les messieurs qui donnaient le frisson : Jonas Kaufmann comme Cavaradossi et Bryn Terfel comme Scarpia. Le ténor allemand au physique de jeune premier faisait rayonner sa voix expressive au timbre sombre mais combien éclatant tout en présentant un personnage moderne et captivant.
Bizét: Carmen, New York, Metropolitan Opera, 28. April 2010
Associated Press: Jonas Kaufmann triumphs in Met's "Carmen"
The Metropolitan Opera season still has two and a half weeks to run, but it's doubtful anything will be heard on that stage to match Jonas Kaufmann as the tormented soldier Don Jose in Bizet's "Carmen."
Come to think of it, there's been little to equal it during the previous seven months either.
The German tenor gave the first of only two performances in the role Wednesday night, and his ardent, effortless singing and skillful acting combined to make this one of the greatest personal triumphs at the house in recent memory.
From the moment he fell under the seductive spell of the gypsy Carmen in Act 1, Kaufmann gave voice to his conflicting emotions in singing that moved seamlessly between soft, pleading phrases of unearthly beauty and powerful outbursts of passion.
The "Flower Song," his Act 2 aria, was heart-stopping in its nuanced control, right up to a climactic top note that diminished gradually until it all but disappeared. In the final scene, as he failed in his last, desperate attempt to regain Carmen's love, he turned in an instant with frightening believability from pathetic suitor to frenzied killer.
Coming on the heels of his splendid Met performances in Puccini's "Tosca," this "Carmen" bolsters Kaufmann's reputation as one of the finest operatic artists of his generation. At age 41, he has matured into a "lirico spinto" tenor, with a strong baritonal underpinning. His voice can shine in a wide variety of repertory, remaining smooth and lyrical while producing impressive volume and cutting through heavy orchestration with ease. Absent from the Met for the past two seasons, he'll be back next year in a plum role: Siegmund in "Die Walkuere," one of the operas in Wagner's "Ring" cycle.


New York Times: Jonas Kaufmann Takes Carmen, and Audiences, by Storm
For nearly three weeks the tenor Jonas Kaufmann has been knocking out audiences at the Metropolitan Opera, first during four sold-out performances as Cavaradossi in “Tosca,” and then in two appearances as Don José in “Carmen,” the last of which was on Saturday night. Here’s hoping that during Mr. Kaufmann’s breaks from rehearsals and performances, Peter Gelb, the Met’s general manager, was brandishing contracts and talking future projects with this 41-year-old German tenor, who is at a career peak....Mr. Kaufmann was the news, however, for this last “Carmen” of the season in Richard Eyre’s gripping new production. His distinctive sound had baritonal body in the lower range, and dark, auburn colorings in his mid-voice. He can bend a plaintive phrase with tender pianissimos and then stun you with the visceral power of his full-voiced top notes. He has everything: intelligence, musicianship, and resourceful technique.
As an actor he is both savvy and uninhibited. He and Ms. Aldrich steamed up the stage in the Act I scene in which Carmen ensnares Don José, the corporal who has been ordered to arrest her. Sitting on a table in the soldier’s quarters, Ms. Aldrich pulled Mr. Kaufmann between her open legs and he dove at her in a frenzy, only to be interrupted by the arrival of an officer.
After his triumphs as Cavaradossi and Don José, Mr. Kaufmann is slated to sing Siegmund next season when the Met introduces its new production of “Die Walküre.” Get your tickets early.


Gay City News: The Jonas Sensation (Carmen)
Jonas Kaufmann’s José struck many sparks –– vocally, physically, interpretively –– and ignited the performance onto a different plane with a sensational “Flower Song,” ending with a great demonstration of messa di voce and diminuendo. His singing was detailed, polished, and remarkably beautiful throughout, with well-sifted echoes of Corelli, Gedda, and Vickers in the mix.
In addition, Kaufman’s a hell of a tragic actor, the best José in my experience since Domingo opposite Crespin when I was a kid. He alone made the performance truly memorable, though Maija Kovalevska’s Micaela did some lovely singing.
Opernball, Dortmund 8. Mai 2010
Haltener Zeitung: Startenor Jonas Kaufmann im Sternenstaub
DORTMUND Angela Merkel war da, Guido Westerwelle und Edmund Stoiber. Dazu die Staatspräsidenten aus Italien und Frankreich, EU-Präsident Barroso und Jonas Kaufmann.
Der Startenor war allerdings der einzig echte Promi beim zwölften Dortmunder Opernball am Samstag im Opernhaus.
Himmlische Stimmen
Der Tenor von Jonas Kaufmann funkelte leise in dem ganzen Sternenglanz, aber dafür umso himmlischer. Außerirdisch schön war die Cavaradossi-Arie des 41-jährigen Münchners mit den zärtlichen, direkt ins Herz gehenden leisen Tönen in den hohen Lagen und den baritonal-dunkel leuchtenden Farben in der Tiefe. Überirdisch war auch sein Don José aus Bizets "Carmen". Weit weg, in der Bühnenkulisse stand Kaufmann da und zeigte in dieser Arie und auch in seiner fabelhaften Gralserzählung aus Wagners "Lohengrin", dass man auch ohne kraftstrotzende Herkulesstimmbänder und ein Feuerwerk an hohen Cs zum besten deutschen Tenor nach Fritz Wunderlich werden kann. Das ist Jonas Kaufmann zweifellos und ein smarter Verführer mit der Stimme, wenn er Frauen als Rigoletto-Herzog umgarnt.


Westfälische Rundschau: Brillanten in der Ballnacht
Sternstaub“ nannten die Veranstalter — die Theater-und Konzertfreunde und das Opernhaus - ihren Ball-Abend. Und sie holten einen Stern vom Himmel des Gesangs nach Dortmund: den weltweit gefragten Tenor Jonas Kaufmann, der die Zuhörer mit seiner weit fließenden, höhensicheren Stimme verzauberte. Christine Mielitz inszenierte eine Show voller Glitzer, Glanz und Licht und band den berühmten Gast als leuchtenden Brillanten in eine Perlenkette ein. Ein Wunder erwarteten Chor und Ensemble - und dann kam er wirklich als außerirdisches „Wunder“ —mit der Gralserzählung aus Wagners Lohengnn. (Mit dieser Partie wird er im Sommer in Bayreuth debütieren). Als Don Jose erklärte er Carmen“ mit leidenschaftlicher Hingabe seine Liebe, in der Arie des Cavaradossi aus Puccinis „Tosca“ flutete seine Stimme in höchster Emotion, und in der Arie des Herzogs aus Verdis „Rigoletto“ gab er sich stolz und leichtfertig.
Brahms: Rinaldo-Kantate, Konzert in der Philharmonie Berlin, 14. Mai 2010
B.Z.: Philharmonie-Lieblinge Abbado und Kaufmann
Danach die Brahms-Kantate "Rinaldo". Da wurde klar, dass man nicht bloß wegen Abbado da war. Es sang Deutschlands neuer Wundertenor Jonas Kaufmann. Und eroberte die Ohren im Beifallssturm. Mit hinreißend einzigartiger Stimmfärbung und makelloser Musikalität. Bravo!


Der Tagesspiegel: Ferne Düfte
Auch Jonas Kaufmann mag sich in seiner Rinaldo-Haut nicht richtig wohlfühlen. Vielleicht ist diese zwischen Reflexion und opernhafter Outrage schwankende Partie gar nicht zu durchdringen. Trotzdem setzt Kaufmann ihr ein paar Glanzlichter auf und erfüllt, wo der biedermeierliche Bilderbogen es gestattet, die Musik mit Seele, mit Sentiment („Zum zweiten Male“). Und das Bataillon der fulminanten Männerchöre versichert ihn und uns, spätestens bis zu Abbados nächstem Gastspiel: Es geht doch nichts über eine eingeschworene Gemeinschaft.


Berliner Morgenpost: Claudio Abbado dirigiert vereinte Rundfunkchöre
Rinaldo, den Liebeshelden, den imponierend Jonas Kaufmann singt, hochgewachsen, schlank und lockenköpfig: ein Tenor wie aus dem Bilderbuch des Singens.

Der Neue Merker: Berlin: Claudio Abbado und Jonas Kaufmann triumphieren
Am Schluss, um einmal damit anzufangen, ist der Jubel in der Berliner Philharmonie riesengroß. Gefeiert wird insbesondere der im Vorjahr von der Fachzeitschrift Opernwelt zum Sänger des Jahres gekürte Tenor Jonas Kaufmann. Unter der exquisiten Leitung von Claudio Abbado ersingt er dem „Rinaldo“ von Johannes Brahms einen großartigen Erfolg....
Trotz aller Bravos gibt sich der Held des Abends als engagierter und uneitler Star, der dem großen Claudio Abbado und dem vielfach prämierten Simon Halsey, Leiter des Rundfunkchors Berlin, keineswegs den Rang ablaufen will.


Berliner Zeitung: Was Gretchens Spinnrad antreibt
Aber der Tenor Jonas Kaufmann hat sich die Partie nicht unbedingt zu eigen gemacht, er hängt am Klavierauszug, präsentiert seine bis ins höchste Register beeindruckend männliche Stimme; wenig vermittelt er von der Melancholie des Abschieds.


KlassikInfo.de: Kreuzritters Liebesklage
Claudio Abbado, Jonas Kaufmann, Christianne Stotijn und die Berliner Philharmoniker mit Männerchor boten in der Berliner Philharmonie ein ebenso ausgefallenes wie bemerkenswertes Programm...
Doch klingt "Rinaldo" viel opernhafter, romantischer. Die heldische Tenorpartie des Rinaldos lässt mitunter an Wagner denken. Hier passte denn auch Jonas Kaufmann ideal als Interpret. Er gibt der Partie den nötigen Schmelz, ohne dabei pathetisch zu sein....
So war denn dieser "Rinaldo" durchweg eine musikalische Entdeckung der Sonderklasse.


FAZ: Waldtaube unter Falken
...mit dem glänzenden Jonas Kaufmann als Tenor...


Giornale della Musica: A Berlino il raro "Rinaldo" di Brahms con Kaufmann
In primo piano un Jonas Kaufmann in buona forma vocale in una parte di grandissimo impegno, col suo ben noto colore brunito che tratteggiava al meglio le tinte eroiche o gli abbandoni lirici, e le altrettanto note sfocature nella zona del passaggio di registro ricondotte a effetti espressivi....
Al termine del concerto, lunghe e trionfali ovazioni che più volte hanno richiamato alla ribalta i protagonisti ben oltre l´uscita di scena dell´orchestra.


rbb Kulturradio: Philharmonie Berlin: Die Berliner Philharmoniker unter Claudio Abbado
Tenor Jonas Kaufmann ist dort stark, wo mit Strahlkraft und Schmelz, kurz: mit Herz und Seele seine Partie erfüllen kann, auch wenn man sich mitunter des Eindrucks nicht erwehren konnte, dass er diese noch nicht ganz verinnerlicht hatte.


dradio, Deutschlandfunk: Stellenweise etwas bräsig
Auch wenn sich Rinaldo, gesungen von Jonas Kaufmann, der volltönenden Masse moralisch geschlagen geben musste - stimmlich hielt er erfolgreich dagegen, mit ebenso viel Geschmeidigkeit wie Kraft und der für ihn so typischen dunklen Innigkeit. Doch so recht wohl war ihm bei der Sache nicht, so wie er an der Partitur Halt suchte....
Zum Schluss - großer, über alle Maßen verdienter Applaus für Dirigent, Orchester, Chor und Solisten.


Süddeutsche Zeitung: Aus der Kantate in die Operette
Abbado hat sich den "Rinaldo"ausgesucht, weil er seinen Brahms liebt und den brünstigen Rezitativen und Arien, die Tenor Jonas Kaufmann mit dunklem Glanz versieht, nachspüren kann.


Gießener Allgemeine: Maestro Abbado dirigiert die Berliner Philharmoniker
Auch Star-Tenor Jonas Kaufmann setzt der Aufführung ein paar Glanzlichter in der Titelpartie auf, wenngleich dem Münchner die deutsche Romantik weniger zu liegen scheint als die italienische oder französische Oper. Er, der als Cavaradossi, José oder Werther ein so herrliches Belcanto in der Höhe hören lässt wie derzeit kein anderer Tenor, forciert diesmal mitunter in den Spitzen, klingt fast etwas angestrengt.


Mundoclasico: Abbado: un celebrado regreso a Berlín
Otro tanto ocurre con el tenor Jonas Kaufmann, quien no da muestras de encontrarse muy cómodo encarnando a Rinaldo. Tal vez sea muy difícil compenetrarse en este personaje cuya interpretación oscila entre la actitud reflexiva y la manifestación operística.
Pero, pese a todo, tiene algunos momentos brillantes, de mucho sentimiento, hasta donde se lo permite esta obra, como en su intervención al promediar la pieza: "Por segunda vez / veo aparecer / y lamentar, llorar / en este valle / a la Señora de las señoras / Esto es lo que tengo que mirar / por segunda vez? / Esto tengo que oír / y no tengo que defender / y no tengo que salvar?", antes de que la música alcance tonalidades excelsas.
Operngala, Hamburg, 19. Mai 2010
Hamburger Abendblatt: Deutsche Wertarbeit und italienische Sahnehäubchen
Lockenkopf-Charmebolzen Jonas Kaufmann wurde für seine Arien-Gala in der Laeiszhalle gefeiert. Besonders Wagner gelang ihm als wahre Wonne.
Hamburg. Am Ende, nach fast gut zwei Stunden, wurde es dann doch noch sehr italienisch: Mit seiner vierten, heftig bejubelten Zugabe – „E la solita storia“ aus Cileas „L’Arlesiana“ – rückte Jonas Kaufmann bei seinem Konzert in der Laeiszhalle endgültig von der Maxime ab, sich einen Abend lang ausschließlich im deutschen Fach zu profilieren.


Die Welt: Mancher Gipfel lag zu hoch
Richtig in Fahrt kam Kaufmann erst im Rezitativ und der Arie des Max aus Webers "Freischütz". Die entfesselte Dramatik dieser Szene forderte ihn zu entschlossener Gestik und kraftvoller Deklamation nur so heraus. Auch der Ausschnitt "Amfortas! Die Wunde" aus Wagners Bühnenweihfestspiel "Parsifal" hatte beachtliches Niveau, weil sie ihm längere Strecken zum Aussingen und Aufbauen gewährte.
Operngala, München, 25. Mai 2010
Passauer Neue Presse: Jonas Kaufmann als Tenor und Popstar
Die sechs Partien von Beethoven, Mozart, Weber und Wagner sind in dieser Konzentration schwer zu stemmen und verlangen ohne das Drumherum einer Opernausstattung auch noch ein besonderes Maß an Gestaltung. Kaufmann muss nicht lange den Mund aufmachen, um zu unterstreichen, wie großartig er diesen Ansprüchen gerecht wird.
Fast unwirklich weich und luzide klingt der unbequem hohe, leise Einsatz in der Gefängnis-Arie des Florestan aus „Fidelio“. Man versteht jedes Wort dieses Gesangs zwischen Verzweiflung und fiebriger Hoffnung - und man versteht schon hier, weshalb man sich Kaufmanns Gesang kaum entziehen kann: Hier konzentriert sich einer darauf, das zu meinen, was er singt. Eine zaghafte Luftigkeit, ein angedeutetes Vibrieren, ein inniges Legato - es sind Nuancen, die darüber entscheiden, wie ernst man als Zuhörer einen Charakter nehmen kann. Jonas Kaufmann kann sie auf geradezu unheimliche Art und Weise abrufen. Schon im nächsten Moment gibt er nicht weniger überzeugend den Tamino aus der „Zauberflöte“, lässt die Bildnisarie von der schlichten Schönheit ihrer Melodien leben, die so gut zu dem verletzlichen Jungen passt, als den er diesen Helden zeichnet. Am intensivsten gelingen jedoch die Wagner-Arien. Vor allem „Winterstürme wichen dem Wonnemond“ aus der „Walküre“ zeigt, was für ein Gewinn Kaufmanns Stimme für dieses Fach ist: Eine Stimme, die Wucht und Volumen aus ihrer Strahlkraft und ihrer manchmal baritonalen Dunkelheit bezieht. Die deshalb selbst an lauten Stellen niemals laut oder scharf wird, sondern immer nur noch leuchtender.


Süddeutsche Zeitung: Schwarmengesang
Im zweiten Teil des Programms profilierte sich Kaufmann endlich wieder als große Wagner-Hoffnung, auch wenn die Klangbalance nicht immer zu seinen Gunsten gewahrt blieb. Als Parsifal und Siegmund musste er noch ein wenig forcieren; bei der Gralserzählung aus dem 'Lohengrin' aber ließ sich trotz wunderbar nachvollziehen, wie gut er die Kunst beherrscht, Lied- und Operntechnik bruchlos ineinanderfließen zu lassen. Nun war der Damm gebrochen, bei den Zugaben herrschte grenzenlose Tenorseligkeit auf dem Podium wie im tumultuös reagierenden Saal. 'E lucevan le stelle' gab einen Vorgeschmack auf die 'Tosca' des Münchner Opernsommers, und 'E la solita storia' aus Cileas 'L"Arlesiana' zeigte, dass Kaufmann seinem Publikum speziell im italienischen Fach noch viele Glücksmomente schenken wird. Vorausgesetzt, er kann sich dem Gala-Verschleiß beizeiten entziehen.“


Der Neue Merker: JONAS KAUFMANN was here!
So toll Kaufmann alle diese Wagner-Helden mit seinem Ausnahmetenor interpretierte, dachte ich mir doch, wie klug von ihm, sich nicht auf selbigen festlegen zu lassen. Diese Partien liegen doch größtenteils hübsch tief und würden dem oberen Stimmglanz sicherlich auf Dauer schaden können (wie bei anderen Tenören vielfach erlebt).
Seinen besonderen Stimmglanz stellte Kaufmann dann bei den Zugaben prachtvoll zur Schau. Zugaben, von denen er spendablerweise gleich vier ans Auditorium verschenkte: Lehars „Freunde das Leben ist lebenswert!“ (Giuditta) – Bizets „Blumenarie“ (Carmen) – Puccinis „E lucevan le stelle“ (Tosca), beide als Appetitmacher auf die kommenden STO-Aufführungen im Juni und Juli – und zuletzt, absolut zum Niederknien, Cilèas „E la solita storia del pastore“ (L’Arlesiana).


Münchner Abendzeitung: Grüner Tee statt Wälsungenblut
Dass der Sänger im Wagner-Fach viel besser aufgehoben ist, stellte dann der „Freischütz“ klar. Und tatsächlich sorgten die Paradehappen aus „Lohengrin“ und „Parsifal“ für die Erquickungen dieser deutsch-romantischen Folge aus den Tracks der gleichnamigen CD „Sehnsucht“.


KlassikInfo.de: Singen für die Wahrheit und Münchner Merkur
„Mit „E lucevan le stelle" aus Puccinis „Tosca" machte er neugierig auf seinen Cavaradossi. Dabei zeichnete er mit großer Intensität ein feines Psychogramm des Todgeweihten. Auch die Arie Don Joses („Carmen") hatte er zuvor zum innigen Erinnerungsmoment gemacht, in dem es nicht ums Ausstellen der Stimme, um protzige Töne und üppige Schluchzer geht, sondern um die Wahrheit des Gefühls. Dafür riskiert Kaufmann einiges. Er nimmt die Stimme zurück, färbt sie sensibel ein, setzt ganz auf Ausdruck - und gewinnt. Auf diese Erfolgsspur schwenkte der Tenor, der vom Münchner Rundfunkorchester unter Michael Güttier begleitet wurde, allerdings erst beim „Freischütz"-Max ein.
Bizét: Carmen, München, 30. Mai 2010
Münchner Abendzeitung: Der Schöne und das Biest
Kann es eine bessere Besetzung geben? Kaum, findet die AZ
Nicht immer wusste Jonas Kaufmann mit dem Bühnenraum etwas anzufangen. Zumeist stand er ein wenig hölzern herum. Aber er sang hinreißend. Vor allem: Er forcierte nie, wagte leise Momente, etwa zum Schluss der „Blumenarie“, die zwar von Bizet so komponiert sind, aber zumeist um des Effektes wegen oder auch aus Unvermögen ziemlich direkt angegangen werden.
Dass er in dem verliebten Sergeanten eher einen Waschlappen sieht, der sich an Mamas Rockzipfel klammert, ist Geschmacksache.


Der Neue Merker: Bayerische Staatsoper München 30.Mai 2010 : CARMEN
Keinen Wunsch ließ dagegen Jonas Kaufmann als Don José offen: Kostbares und unverkennbares fast baritonales Timbre, triumphale, an Corelli gemahnende Höhen, zarteste Piani im Duett mit Micaela, die vollkommene Beherrschung der Technik des messa di voce, wodurch vor allem die Blumenarie zum bejubelten der Aufführung wurde, glaubhaftes Spiel und Aussehen- da stimmte einfach alles. Man könnte fast sagen, dieser Mann ist ein lebendiges Gesamtkunstwerk. Sein Französisch ist, wie mir auch französische Freunde bestätigten, makellos, was leider nicht von allen Mitwirkenden behauptet werden kann. ....Ovationen für Jonas Kaufmann und viel Applaus am Schluss auch für Elina Garanca, die sich im Schlussduett, offenbar mitgerissen von Kaufmanns leidenschaftlicher Darbietung, sehr steigern konnte.


Klassik.com: 'Carmen' an der Bayerischen Staatsoper
Auch der umjubelte Star des Abends, Jonas Kaufmann, war kaum in der Lage, die innere Aufgewühltheit Don Josés am Ende der Oper glaubhaft auszudrücken. Natürlich hat er, vor allem in den dramatischen und höher gelegenen Passagen, bezaubernden Glanz in seiner kraftvollen, schönen Stimme. Großartig gelangen ihm die zarten wie die dramatischen Passagen in seiner Arie 'La fleur que tu m’avais jetée' im zweiten Akt. Aber über die unschön-gaumige Klangfarbe, die seine Stimme in mittleren Lagen zuweilen annimmt, kann man kaum hinwegsehen. Schmerzlicher ist, dass er eine letzte Intensität doch vermissen ließ, vor allem im finalen Duett mit Carmen (Nr. 27). Dass er dieser Frau mit Haut und Haar verfallen ist, sie anfleht und beschwört, ihn um keinen Preis zu verlassen, schließlich in eine solche Raserei gerät, dass er den geliebten Menschen lieber tötet als bei einem anderen zu wissen, war kaum glaubhaft. So hat Jonas Kaufmann seine Partie zweifellos sehr gut gesungen. Geradezu hinreißend und unvergesslich ist er als José aber nicht.
Vielleicht lag der Mangel letzter Leidenschaftlichkeit auch ein wenig an seiner Partnerin Elina Garanca.


Süddeutsche Zeitung: Neu entfachte Glut
Jonas Kaufmann und Elina Garanca als Traumpaar in Wertmüllers 'Carmen'-Inszenierung
Am Ende herrscht atemlose Spannung: Scheinbar emotionslos nähert sich Don José Carmen, wohl wissend, dass seine letzte Chance in Zurückhaltung besteht. Also wirkt Jonas Kaufmann wie ausgebrannt, bis in ihm und auch in Elina Garanca als Carmen erneut Leidenschaft ausbricht. Seine mörderische Attacke gleicht denn auch einer Vergewaltigung. Bei der zweiten von vier Vorstellungen im Nationaltheater schlagen bei diesem Traumpaar endlich wieder einmal Funken aus der 18Jahre alten, angestaubten Inszenierung von Lina Wertmüller. Und was für welche!
Auch Jonas Kaufmanns Don José dürfte im Moment auf seine Art konkurrenzlos sein. Mit seinem verführerisch dunkel timbrierten Tenor verkörpert er einen Mann, dessen Sinne erst allmählich erwachen und der restlos überfordert ist von einer Frau, die bedingungslos geliebt werden will: Wenn Carmen José verhöhnt, als er rechtzeitig zum Appell in die Kaserne zurück muss, lodert bei den beiden schon die tödliche Intensität des Schlusses auf.


Der Neue Merker: CARMEN als Saison-Höhepunkt mit Elina Garanca und Jonas Kaufmann
München bekam das, was Wien erhofft hatte: Carmen als Sternstunde und Höhepunkt einer ereignisreichen Saison - mit Elina Garanca in der Titelrolle und Jonas Kaufmann als Don José! Die beiden „rising“ Super-Stars zum ersten Mal gemeinsam auf der Bühne. Und wohl nicht zum letzten Mal…die beiden attraktiven Sänger bringen neben ihren bekannten vokalen Fähigkeiten auch so viel schauspielerische Potenz mit, dass man zuletzt fürchten konnte, auf der Bühne könnte es tatsächlich zu Handgreiflichkeiten kommen...Das Schlussduett steigert sich denn konsequenterweise zu einem Todeskampf unter Reptilien – Jonas Kaufmann, spielt alle seine Vorzüge aus, er fleht und winselt, er tobt und schreit, er steigert sich zum großen Tragöden, der seinem Schicksal gar nicht zu entgehen versucht. Und Elina Garanca ist ihm eine gleichwertige Partnerin – ihr Stolz und ihr Freiheitsdrang sind grösser als die Angst vor dem Ende. Und rein stimmlich habe ich das Carmen-Finale noch nie so gehört: eine der schönsten Mezzo-Stimmen geht an die Grenzen ihres Faches, kling wie Amneris oder Eboli und bringt zusammen mit ihrem kongenialen Don José und einem mitfühlenden Dirigenten das Publikum in echte Raserei: am Schluss wird 20 Minuten geklatscht, Bravo-Gerufen und Getrampelt. Und die meisten sind sich im klaren, eine echten Sternstunde der Oper und wohl auch den Höhepunkt der Saison erlebt zu haben.


Der Neue Merker: CARMEN mit Garanca und Kaufmann
Nicht so das für diese Aufführungsserie aufgebotene Paar Elina Garanča – Jonas Kaufmann. Die können spielen, dass einem heiß und kalt abwechselnd wird, sie können sich aneinander entzünden und sich und das Publikum so in die wildesten Stimmungen versetzen....Für diesen hatte man mit Jonas Kaufmann das tenorale Nonplusultra, stimmlich, optisch, darstellerisch – was soll es da noch zu kritisieren geben; so ein Gottesgeschenk sollte man einfach nur genießen!


Münchner Merkur: Carmen, Ausschnitt
Anders Jonas Kaufmann, dem man jede Sekunde des zögernden, irritierten, naiven, schließlich zum tödlichen Wutanfall gereizten Don Jose abnimmt. Und dabei fast überhört, dass er mit verschattetem Tenor meist die Muskeln spielen lässt - statt mit schlanker, ausgeglichener Phrasierung zu gestalten.
Puccini: Tosca, München, 28. Juni 2010
Ad Hoc News: Durchwachsene Tosca-Premiere in München
Eindeutiger Publikumsliebling in Giacomo Puccinis populärer Oper um Liebe, Macht und Verrat war einmal mehr Startenor Jonas Kaufmann, der die Rolle des revolutionär gesinnten Malers Mario Cavaradossi sehr charaktervoll zu Gehör brachte. Er wurde mit Ovationen und begeistertem Fußgetrampel gefeiert. Kaufmann wird in diesem Sommer erstmals bei den Bayreuther Festspielen als «Lohengrin» zu hören sein.


Nürnberger Zeitung (dpa): Neue «Tosca» an der Bayerischen Staatsoper
Startenor Jonas Kaufmann war in der Partie des tragischen Geliebten Mario Cavaradossi zu erleben. Seine zahlreichen Anhänger wurden nicht enttäuscht: Bereits vor der Pause überzeugte der Heldentenor mit den lyrischen Anklängen die Zuschauer.


Süddeutsche Zeitung: Tosca - gegen den Schlächter verliert die Liebe - Die bezaubernde Energie des Jonas Kaufmann
Für die wirklichen Höhepunkte des München-Premierenabends sorgte der gebürtige Münchner Jonas Kaufmann, der im vorigen Sommer in der Rolle des Lohengrin bei den Münchner Opernfestspielen brilliert hat. Der von Opernwelt zum besten Sänger 2009 gekürte Künstler gab den unglücklichen Cavaradossi mit bezaubernder Energie, eine große Stimme, die allein verzückte und über die Rätsel dieser Inszenierung hinwegsang.
Am Ende wird er allein vom Münchner Publikum bejubelt. Der Rest ist: Höflichkeit.


Süddeutsche Zeitung (dpa): Münchener Opernfestspiele mit «Tosca» eröffnet
Den Abend rettet Jonas Kaufmann. Sein Cavaradossi kommt voller Leidenschaft daher, einzig er glüht vor Liebe. Sein geschmeidiger Tenor überstrahlt die Mattheit des Premierenabends, ihm gelingt alles, vor allem die leisen Töne sind ein Genuss zu hören....Neben Jonas Kaufmann als dem Star des Abends überzeugt Fabio Luisi am Pult des Staatsorchesters....Am Schluss Ovationen für Startenor Kaufmann


Kultiversum: Große Namen - kleine Lösung
Doch ihre professionelle Erfahrung reichte dann doch nicht, um bis zum gerade noch erkennbaren Sprung von der Kulissentreppe mit diesem Cavaradossi mitzuhalten. Was bei der mühelosen Strahlkraft des, natürlich, erstklassigen Jonas Kaufmann schon eine Sensation wäre.
Dass selbst dieser Spitzentenor das Unternehmen nicht vom brav abgespulten Opernklassiker in den packenden Reißer hieven kann, liegt aber auch an Fabio Luisi im Graben. ...
Das Publikum bedachte Kaufmann mit dem verdienten Jubel und verteile den restlichen Beifall und die eingestreuten Buhs eher lustlos und ziemlich kenntnisreich.


Münchner Merkur: Puccini ohne Korsett
Aufrichten, Atem holen, Blick ins Parkett, und dann raus damit: „Vittoria“, entfährt es Jonas Kaufmann alias Cavaradossi. Und dann noch einmal „Vittoria“, strahlend, mit Bizeps-Ton, mit kleinem, gerade noch abgefangenen Stimmkratzer und vor allem – Achtung, Guiness-Buch – sehr lang. ...Und trotzdem scheint Bondy mehr Interesse zu haben am Kraftfeld zwischen diesen beiden Figuren – oder sollte doch schon Puccini seinen Cavaradossi mit schönen Nummern für eine Randexistenz entschädigt haben? Jonas Kaufmann, als sympathischer Heißsporn wie immer mit Bella Figura, ist zu allem entschlossen. Schon die erste Arie wird mit viel Dampf genommen, dabei pracht-, macht- und effektvoll aufdrehend. Die Spitzentöne imponieren auch später mit dunkel lodernder Strahlkraft, Lyrismen gelingen viel besser als noch kürzlich beim Don José in der Münchner „Carmen“. Als Quittung für die Lokalmatadoren-Pose schleichen sich nur später kleine Gefährdungen ein. Und wer mehr Feinabstimmung will, muss wohl Kaufmanns Bayreuther Lohengrin in vier Wochen abwarten. Dennoch: „E lucevan le stelle“ (mit einem herrlichen Klarinetten-Solo von Andreas Schablas) wird zum Höhepunkt des Abends, auch dank Dirigent Fabio Luisi, der mit seinem Solisten gemeinsam atmet, zu einer musikalischen Symbiose findet, die selten ist an diesem Haus.


Abendzeitung: Leidenschaft im Leerlauf
Publikumsliebling Jonas Kaufmann ließ denn auch kaum etwas anbrennen. Geradezu grandios gelangen die „Vittoria“-Rufe im zweiten Akt. Und auch die Arie „E lucevan le stelle“ gestaltete er mit wunderbarer Melancholie. Anfangs verließ er sich auf seine heldische Kraft. Wenn er die Stimme zurücknimmt, klingt sie ein wenig kehlig, was nur geringfügig irritiert. Das baritonal gefärbte Timbre lullt ein. Trotz bedauernswertem Bühnenschicksal war Cavaradossi der beste Sänger des Abends.


Deutschlandradio Kultur: Lärmbrecher in München
Jonas Kaufmann als Cavaradossi schlägt sich tapfer im Orkan.


DrehPunktKultur: Tosca stirbt vor Langeweile
Ein Puccini-Debakel von Luc Bondy und Fabio Luisi zum Auftakt der Münchner Opernfestspiele. Ein Lichtblick: Jonas Kaufmann als Cavaradossi. ...Einen Triumph hatte diese misslungene Tosca-Premiere allerdings doch zu bieten: Jonas Kaufmann lieferte als Cavaradossi einfühlsame Schmerzenstöne und es ist beeindruckend, wie mühelos bei ihm die Töne nur so fließen und flirren.


inFranken.de: Ein Schurke, dem nichts heilig ist
Münchner Opernfestspiele Als erste Neuinszenierung hatte am Montag im Nationaltheater Puccinis "Tosca" Premiere. Jonas Kaufmann als Cavaradossi wurde einhellig gefeiert, für Tosca und Scarpia gab es auch Buhrufe. ...Im Jubel für Jonas Kaufmann war sich das Premierenpublikum einig: Der aus München stammende Tenor wurde bei der Eröffnungspremiere der Münchner Opernfestspiele als Cavaradossi in Giacomo Puccinis "Tosca" stürmisch gefeiert. Zu Recht. Denn er ist ein Sängerdarsteller, der die seltene Gabe hat, auch im strahlenden Tenorhimmel aufscheinen zu lassen, dass es Glanz und Wonne ohne Leid nicht gibt.
Es gibt weltweit nur ein paar Sänger seines Fachs mit einer ähnlich großen Intensität und einer derart fesselnden und berührenden Präsenz. Kaufmann spürt der Gebrochenheit seiner Figuren in vielen Nuancen nach, kann aber auch heldisch auftrumpfen. Und er wagt eine Pianokultur, die an seine Grenzen geht: Gelingt es, hebt man einfach ab.
Sein Cavaradossi ist ein ganz ungekünstelter Künstler - einer, den die Liebe der Diva eher zufällig getroffen hat, einer, der geradlinig zu dem steht, was er tut. Wenn er im 3. Akt noch einmal wehmütig und zart diese Liebe besingt, wenn er, anders als Tosca, sofort begreift, dass es keine Scheinhinrichtung geben wird, erlaubt er sich kein Schluchzen, keine Larmoyanz.


Donaukurier: Starke Stimmen, laue Regie
Wenn sich Mattila zum Duett mit Cavaradossi alias Jonas Kaufmann im Schlussakt aufschwingt, ist es der reinste Genuss, wie hier zwei Stimmen miteinander bruchlos verschmelzen.
Apropos Genuss: Jonas Kaufmanns Stimme ist derzeit auf ihrem Zenit. Sie hat den tenoralen Strahleffekt, den großen Glanz, setzt ihn aber nicht plakativ ein. Im Gegenteil: Seine Sternstunden hat Kaufmann immer dann, wenn er aufs Mezzavoce baut – und damit auf Zwischentöne, die man so noch nicht gehört hat. Seine musikalischen Gestaltungen sind dabei bis ins Details klug durchdacht und niemals dem Zufall überlassen. Auch das zeichnet einen wirklich großen Künstler aus....So füllte die Musik, was die Regie an Wünschen offen ließ. Neben den drei Hauptpartien mit Jonas Kaufmann als umjubeltem Star des Abends ...


KlassikInfo.de: Die Frucade des Teufels
Neben Karita Mattila ist Jonas Kaufmann der Star des Abends auf der Bühne. Denn mit welch sensibler Kraft er den Cavaradossi gibt, mit welcher Fähigkeit zur Modulation seines ebenso baritonal dunkel gefärbten wie zu glanzvollen Spitzentönen fähigen Tenors, das ist immer wieder staunenswert. Sein "E lucevan le stelle" war nicht nur wunderbar im Orchester vorbereitet, sondern nicht minder schön gesungen. Wenn bei Mattila an diesem Premierenabend gewisse Unebenheiten in der Tongebung und Grenzen bei den Spitzentönen hörbar wurden, aber dennoch nicht ins Gewicht fielen, so waren das bei Kaufmann Momente, in denen er im Spiel auf der Bühne etwas privat blieb, um doch sofort wieder in seine Rolle zurückzufinden. Ergreifend gelang den beiden denn auch das Finale als ein intimer Dialog, in dem die knapp bevorstehende Katastrophe in jeder Phrase mitzuhören war.


Die Presse: "Schweinerei": Luc Bondys "Tosca" enttäuscht
Ideal: Kaufmann als Cavaradossi
... Damit standen beide noch mehr im Schatten von Jonas Kaufmanns in jeder Hinsicht ideal und mit packender Emotion gezeichneten Cavaradossi. Mit klarer Artikulation, bis ins Detail überlegter Phrasierung, aber auch gestisch (soweit es Bondys immer wieder zum Frontaltheater neigende Inszenierung zuließ) machte er das Schicksal des gleichermaßen für politische Gerechtigkeit wie seine Liebe zu Tosca brennenden Malers deutlich. Seinetwegen lohnt diese Aufführung. Einen besseren, glaubhafter und präziser die Vorgaben Puccinis realisierenden Interpreten für diese Rolle wird man heute kaum finden.


Nürnberger Zeitung: Neue «Tosca» in München
Trotzdem wurde die Münchner Aufführung zu einem Fest der Stimmen: Jonas Kaufmann bewältigte die heldisch angelegte Cavaradossi-Partie mit seinem dunkel timbrierten Tenor nicht nur fast immer mühelos; er gewann seinen Liebesgefühlen – etwa im Duett »Qual‘ occhio al mondo« - oder der traurig-wehmütigen Lebensbilanz »E lucevan le stelle« dank kluger, facettenreicher Phrasierung große Emotionen ab.


Nürnberger Nachrichten: Jonas Kaufmann rettet »Tosca« fast im Alleingang
Tatsächlich: Wäre nicht ein glänzend disponierter Jonas Kaufmann als Mario Cavaradossi in der Form seines Lebens mit eben jener Träne in der Stimme, die zu dieser Partie einfach dazugehört, mit wunderbaren, verzweifelten Pianissimi und wütend herausgeschleuderten Attacken....


Südwest Presse: Auf Zimmertemperatur
Alles, was gut und teuer ist, hatte die Bayerische Staatsoper für diese Festspielpremiere aufgeboten. Doch diese "Tosca" erhielt nur müden Applaus. Ausnahme: Jonas Kaufmann holte sich Ovationen ab....


Passauer Neue Presse: Psychothriller im gedämpften Licht
Jonas Kaufmann aber, der Superstar, erhielt Ovationen. Sehr verdient. Als Cavaradossi ist er nicht nur tragischer Held mit Wunschkonzert-Stimme, sondern ein Charakter mit immensen lyrischen Qualitäten. Trotzdem: Mit "Recondita armonia" trat er zunächst wie ein Fremdkörper an. Zu großes Format eines Sängers, zu viel leidenschaftliches Feuer in einer Aufführung, die höchstens auf Zimmertemperatur angewärmt ist....Also fiel Jonas Kaufmann heraus, besser gesagt: Er sang herausragend mit einem erstaunlich dunkel getönten Tenor, mit italienischen Schluchzausbrüchen und gestalterischer Kraft. Beeindruckend, wie er in "E lucevan le stelle", der Lebensreflexion des Cavaradossi im Sternenhimmel vor der Hinrichtung, erst piano der Solo-Klarinette das Wort überließ, dann diese geschlagene Seele des Helden zu leidenschaftlichem Ausbruch führt. Cavaradossi hat das Leben in dieser Todesstunde "niemals so sehr geliebt". Man glaubt es sofort.


Süddeutsche Zeitung: Inszenierung für Schwärmer
Freilich, es gibt Bravos, für Jonas Kaufmann, den Welttenor aus Bogenhausen vor allem...


Salzburger Nachrichten: Gescheiterter Brückenschlag in die USA
Jonas Kaufmann ist ein Cavaradossi wie aus dem Bilderbuch, von fescher Gestalt, mit geschmeidiger Bewegung und dunklen Locken. Seine Stimmkraft ist famos, etwa wenn er als Gefolterter vom Sieg der Revolutionstruppen erfährt und mit gigantischer Emphase „Vittoria!“ schmettert.


FAZ: Eine Frau von nebenan
Jonas Kaufmann, neu in das Ensemble eingetreten, setzte sich als Cavaradossi vokal besser und geschmeidiger in Szene, wirkte als dramatis persona aber ebenso schmal wie Mattila. Dass er am Ende im sonst eher verhaltenen Beifall die Jubelstürme im Publikum entfachte, gehört derzeit zu seinem Image.


Stuttgarter Nachrichten: Premiere von heute im Staub von gestern
Bayerische Staatsoper: Beim Auftakt der Münchner Opernfestspiele mit "Tosca" ist Jonas Kaufmann der einzige Aktivposten....
Einen Aktivposten hat die Produktion aber doch: Jonas Kaufmann gibt einen Cavaradossi, der selbst einen so viel gedudelten Tenor-Hit wie das "E lucevan le stelle" zu veredeln und neu zu beleuchten weiß - wie der Sänger diese Arie ganz aus dem Leisen heraus auf seinem sicheren baritonalen Fundament aufbaut und wie er dann mit feinem Farbkontrast die Sphäre des Traums von der Wirklichkeit scheidet: Das ist wirklich höchste Kunst.
So schön wie Jonas Kaufmann stirbt zurzeit kein deutscher Tenor den wohl hinterhältigsten aller Operntode. Retten kann der Sänger in München allerdings weder die Figur, der er seine edle Stimme lieh, noch den Rest des Abends.


Stuttgarter Zeitung: Schockerimport aus New York
So wurde Kaufmann zum einzig Gefeierten des Abends. Ein Tenor, der piano singt, wenn es in den Noten steht, und mit Passion und anscheinend ohne vokale Grenzen loslegt ("Vittoria"-Rufe).


Die Welt: Diese Tosca küsst ziemlich kalt
Jonas Kaufmann hingegen hat den Cavaradossi in diversen Repertoireaufführungen staubiger Uraltinszenierungen schon frisch, pianofein und stilistisch großartig gesungen. Nicht an diesem fatalen Abend. Da regierte Kraft, Angespanntheit, Routine. Man kannte die Stimme kaum.

(aus einem anderen Artikel der gleichen Ausgabe)
Wenn Startenor Jonas Kaufmann (Foto) nicht gewesen wäre - die neue "Tosca" der Staatsoper zum Auftakt der Opernfestspiele am Montagabend wäre komplett baden gegangen. Luc Bondys düstere Inszenierung schleppt sich drei Stunden dahin. Es fehlen lichte Momente. Für die ist Kaufmann zu preisen: Sein geschmeidiger Tenor überstrahlt die Mattheit der Premiere, vor allem seine leisen Töne sind ein Genuss.


Neues Deutschland: Kunst global, Kunst banal
Vielleicht wollte er ja auch nur mal die Folterinstrumente der Langeweile vorzeigen. So wie der Henker auf der hausbacken bebilderten Bühne die für den gefangenen Maler Cavaradossi. Der wenigstens ist bei Jonas Kaufmann in der denkbar besten Tenorkehle. Doch da selbst Karita Mattila als Tosca und Juhu Usitalo als Scarpia nicht an ihn herankommen und auch Fabio Luisi den Orchesterpart allzu gemächlich zelebriert, ist das Publikum am Ende, nach dem Jubel für Kaufmann und höflichem, mit ein paar Buhs gewürzten Beifall für die übrigen Akteure, ziemlich schnell in die Münchner Sommernacht entschwunden.


Klassik.com: Lauer Festspielauftakt
Wenn etwas in diesem farblosen zweiten Akt unter die Haut ging, dann waren es die 'Vittoria'-Rufe des Cavaradossi, die Jonas Kaufmann mit größter Intensität und wirklich 'con grande entusiasmo' (so die Regieanweisung) hervorstieß.
Dass er nicht nur über enorme Strahlkraft und tenoralen Glanz, sondern auch über zarte Innigkeit verfügt, konnte der umjubelte Liebling des Abends eindrücklich in seiner großen Arie 'E lucevan le stelle' zeigen, in der allenfalls die tiefe Verzweiflung darüber, das geliebte Leben lassen zu müssen, noch ein wenig mehr hätte herausgearbeitet werden können. ('L’ora è fuggita e muoio disperato! E non ho amato mai tanto la vita!')


Süddeutsche Zeitung: Wenn Puccinis' Leidenschaft ermattet
An Cavaradossi aber zeigt sich - Jonas Kaufmann singt den Auftrittsmonolog 'Recondita armonia' und später das Tenor-Traumstück 'E lucevan le stelle' mit seiner abgedunkelten Stimme betont kraftvoll aus -, dass mit den Sängern offenbar nur recht schematisch auf der Bühne gearbeitet wurde. Kaufmann bleibt körpersprachlich so blass in seinen Aktionen wie die Tosca der Karita Mattila


Bonner Generalanzeiger: Ein ungleiches Paar
Cavaradossi hingegen lässt sich von seinen Gefühlen hinreißen. Er bewundert und malt die Angelotti, geht — ohne wirklich ein politischer Revolutionär zu sein — für ihren regimefeindlichen Bruder in den Tod und liebt doch nur seine eifersüchtige Tosca. Das hört man ihm deutlich an. Karita Mattila und Jonas Kaufmann sind das ungleiche Paar in Giacomo Puccinis Reißer „Tosca“, der als erste große Premiere der Münchner Opernfestspiele die Bühne des Nationaltheaters eroberte....Kaufmann stürzte sich von Anfang an mit ungeschütztem, offenem Tenor in die Partie, durchlitt sie in vollen Zügen und mit feinem Gespür für Differenzierungen. Er brachte — obwohl ihm gegen Ende manches Piano arg guttural geriet — die Sterne, die Bondy übrigens schuldig blieb, zum Leuchten und war der unbebuhte Star des Abends.


Der Neue Merker: München, Staatsoper: Puccinis TOSCA am 10.7.2010
Gesungen wird von JONAS KAUFMANN der Maler Cavaradossi viril, fast schwarz timbriert und glutvoll, ohne stimmliche Begrenzung. In seiner Arie im dritten Akt riskiert er mutigstes Piano.


Anaclase: "tosca", opéra de giacomo puccini
Enfin, l'emportent l'indicible charisme et la forme olympique de Jonas Kaufmann, parfois moins italien stylistiquement que le souhaiteraient les puristes, mais tellement juste toujours, conjuguant les avantages d'une véritable intelligence musicale, d'un format vocal confortable et d'un engagement scénique qui jamais ne compte.


Resmusica: Kaufmann prophète en son pays
Lors de la première, seul parmi les acteurs principaux du spectacle, Jonas Kaufmann avait pleinement échappé aux huées...
Si la participation de l’Opéra de Munich, peu enclin à accueillir des coproductions, à la création de cette Tosca avait pour but d’accueillir Karita Mattila dans une maison qu’elle n’a guère fréquenté, c’est pourtant à Jonas Kaufmann que va soir après soir la plus grande ovation. Après avoir longuement attendu la reconnaissance dans sa ville natale, Jonas Kaufmann est désormais la pièce maîtresse du succès de la maison, et il triomphe en 2010 en Mario comme il l’avait fait en 2009 en Lohengrin. Les limites de la musique de Puccini ne lui permettent pas un travail aussi profond que pour le chevalier au cygne, mais elle n’en a que plus besoin du trésor de nuances qui font de Kaufmann un interprète unique : le début de » E lucevan le stelle », pianissimo et pourtant parfaitement audible, parce que soutenu par une technique imparable, fait penser à son » In fernem Land » de l’année précédente. Le timbre sombre de Kaufmann est celui du héros, tout à la fois vaillant et blessé – et voilà Puccini revêtu d’une aura de finesse comme il en a rarement eu.


Forumopera: Mario, Mario, Mario !
Le Bayerische Staatsoper a beaucoup misé sur cette nouvelle production de Tosca (en coproduction avec la Scala et le MET où elle a déjà été donnée) : trois banderoles, sur lesquelles sont inscrites des « Mario », ornent la belle façade du Nationaltheater munichois. Et cela est compréhensible lorsque l’on sait que le Mario en question est incarné par le munichois Jonas Kaufmann !
C’est peu dire que le ténor domine le plateau. Ce chanteur est décidément prodigieux et impressionne par la totale maîtrise de son instrument : art des nuances, des mezza voce, longueur du souffle, aigus rayonnants à quoi il faut ajouter une musicalité confondante, un charisme extraordinaire et une puissance dramatique intense. Certes, l’on peut préférer une voix plus latine pour ce répertoire, mais le chanteur a l’intelligence d’éclaircir son timbre et de lui donner plus d’italianita, ce qui est fort bienvenu....
Mario, Mario, Mario ! Heureusement que tu étais là !


Der Neue Merker: TOSCA, die letzte dieser Festspiele am 19.7.2010
Der Verschwender: Jonas Kaufmann geht mit seinen ihm in so reichem Maße geschenkten Gaben so beglückend verschwenderisch um, dass jede besuchte Aufführung mit ihm einem Gottesgeschenk gleich kommt. Das klingt jetzt natürlich einigen Lesern viel zu euphorisch. Aber, bitteschön, warum sollte man nicht seine Euphorie raus- und andere daran teilhaben lassen. Natürlich ist so ein Ausnahmekünstler, bei dem einfach alles absolut perfekt zusammenpasst auch keine Maschine, obwohl man einen „schlechten“ Kaufmann wohl noch niemals erlebt haben dürfte. Aber von den 3 gehörten Aufführungen (Premiere, 10.7. und diese am 19.) erschien mir Münchens Tenorissimo in der letzten besonders gut bei Stimme. Und damit so ein Sänger stimmlich wie darstellerisch die Zeit hat, Emotionen zu entwickeln und entsprechend rüberzubringen, dazu braucht er Dirigenten wie Fabio Luisi (28.6. – 10.7.) und Marco Armiliato (am 15. u. 19.7.), richtige Sängerdirigenten eben, die selbigen diese Zeit auch lassen. Das mag manchem Hörer ungewöhnlich „langsam“ vorkommen, besonders angesichts einiger hochgelobter Maestri, welche für regelrechtes Durchpeitschen italienischer Opern bekannt sind, und die den Sängern eben kaum Luft lassen, irgend etwas zu entwickeln. Bei Armiliato darf Kaufmann sich und die Zuhörer in seinem Höhenglanz baden - La vita mi costasse und ein Vittoria!, dass sich die Balken biegen und welches an diesem Abend den Anschein erweckte: ich kann noch länger... Auch die liebevolle Begleitung der besonders raffiniert vorgetragenen Lyrismen – eine wahres Kunstwerk an Sternenarie und doch so reich an Emotionen..


La Scena Musicale: Red Hot Tosca at the Munich Opera Festival
Mario! Mario! Mario! The three huge banners hanging between the Grecian columns said it all. Puccini's great opera may be called Tosca, but it is as much about Cavaradossi as it's about the Roman prima donna. A great tenor demands equal billing. The Munich Opera certainly has a great Cavaradossi in its native son tenor Jonas Kaufmann. Without a doubt, Kaufmann is the hottest spinto tenor in front of the public today. His ability to excel in German, Italian and French repertoires is remarkable. In this production of Tosca, Kaufmann and the Finnish diva Karita Mattila (Tosca), aided and abetted by Finnish baritone Juha Uusitalo at his sadistic best as Scarpia, generated so much heat that these three figuratively burned up the stage last night. The performance began a little slowly but built to a shattering climax. Kaufmann was in great voice; singing his two arias splendidly, with impeccable Italianate tone and nuanced acting. His full throttled Act 2 cries of "Vittoria, vittoria" was the most exciting I've ever heard. However he did make a small mental error in "Recondita armonia", entering too soon in the second phrase.


Le Figaro: Cet été, les grandes voix d'opéra sont à Munich
Et voilà que Jonas Kaufmann et Karita Mattila font parler la poudre. Couple électrique:elle avec une voix de torche vive constamment incandescente, lui avec l'infinie séduction de sa couleur vocale sombre, légèrement voilée, sonnant comme un violoncelle Stradivarius doublé par un cor. Charme irrésistible d'une voix de bronze, capable de murmurer comme de tonner:dire que Jonas Kaufmann est à quelques jours de sa première de Lohengrin à Bayreuth et ne s'économise en rien! Est-ce bien raisonnable?


Musicweb International:  Münchner Opernfestspiele 2010 - Puccini, Tosca
Munich born tenor Jonas Kaufmann is surely one of the most important singers in the opera world. I find his dark timbre particularly attractive, even if his vocal projection is not always easy. But he is certainly a great singer, one of the very few able to move his audience. As Cavaradossi I found him slightly uneven, with some magnificent moments and others rather less so. I thought that there was a certain coolness in his interpretation and also what it seemed to me as certain lack of chemistry with Tosca. "Recondita Armonia" was good, finishing on an almost endless and beautiful piano but his "Vittora, vittoria" felt slightly cool although always bright and nicely sustained. "E Lucevan le stelle" was also well done, with a first part sung piano, almost whispered, which is not necessarily to everyone's taste, and a second part full of commitment and passion. His "O, dolci mani", one of those delightful pages, to which tenors normally pay insufficient attention, since is not a true aria, was also one of his best moments....
...There was a sold-out out house and plenty of “Suche karte” signs around. There were applause at open stage for Recondita Armonia and Vissi d'Arte, while Mr. Armiliato did not stop the Orchestra after “E lucevan le stelle”. At the final bows there was a warm reception for all the artists, in which the outright winner was Jonas Kaufmann.


Altamusica: Pour Tosca et Mario
.... sauvée par le couple Tosca-Mario d’une Karita Mattila et d’un Jonas Kaufmann aux sommets....
.... Heureusement, Karita Mattila et Jonas Kaufmann sauvent la soirée et nous offrent un III sensationnel. Certes ni l’un ni l’autre n’ont a priori des voix italiennes de timbre et de couleurs. Mais au niveau du style, de la ligne comme du phrasé, leur chant est d’une totale italianità et leur musicalité bien supérieure à bien des voix latines....
Six jours seulement avant la première de Lohengrin marquant ses débuts à Bayreuth, le ténor allemand fait entendre un Cavaradossi exceptionnel, mettant en valeur tous les aspects de son art du chant. Après un Recondita armonia avare de nuances et contrairement à ses habitudes chanté en force, après un Vittoria glorieux, il se permet un E lucevan le stelle entièrement détaillé piano, d’un raffinement et d’une poésie inouïes.


Opernglas: MÜNCHNER OPERNFESTSPIELE - TOSCA
Einzig Jonas Kaufmann, zumindest wenn man den ungebremst aufbrandenden Ovationen vertraute, schien dem erwarteten Ideal zu genügen. Der smarte Münchner genießt längst Kultstatus, scheint derzeit über jeden Einwand erhaben. Die Sympathien fliegen ihm offen entgegen. Eine Mischung aus Beau, betont baritonal männlicher Stimmfärbung und glaubwürdig natürlichem Spiel, die er wie derzeit kein Zweiter bedient, definiert das Geheimnis seines sensationellen Erfolgs. Cavaradossis Auftrittsarie „ Recondita armonia“ gelang mit bemerkenswerter Präsenz, markant im Vortrag und erwartet höhensicher. Kaufmann sang die Kantilenen mit vollem Ton und in der Linie imposant ausgestellter Höhe. Das Publikum zeigte sich ungewohnt rücksichtsvoll, verzichtete überraschend auf störendes Hineinklatschen, feierte seinen neuen Tenor-Liebling erst am Ende ausgiebig und wie einen Helden.


Proopera.mx: Tosca
El que tuvo una noche maravillosa fue Kaufmann como Cavaradossi, un rol que le queda muy bien y que esperamos mantenga en su repertorio por mucho tiempo. Kaufmann empezó con una ‘Recondita armonia’ excelentemente bien cantada, matizando y fraseando bellamente, con agudos seguros y dicción clara. Fue un deleite tener por fin a un tenor que pudo cantar y sostener por largo tiempo los famosos gritos de ‘Vittoria!’ en el segundo acto. Supo aligerar también su timbre abaritonado para cantar un delicado y bello ‘E lucevan le stelle’ y manejó muy bien sus piani en el dueto ‘O dolci mani’.
Wagner: Lohengrin, Bayreuth, 26. Juli 2010
Spiegel: Wie man den Schwan rupft
Jede Menge Ratten und dazwischen ein herausragender Jonas Kaufmann als Titelheld:....
Allen voran hat Titelheld Jonas Kaufmann sein Päckchen zu tragen. Der Bayreuth-Debütant kann die Partie quasi im Schlaf singen und besitzt obendrein eine schauspielerische Bühnenpräsenz, die als einzigartig gelten kann. Wie er gleich zu Beginn mit einem rohen Kraftakt vorausdeutend und kräftig schiebend den Bühnenraum vertieft, das setzt ein sehr plakatives Zeichen.
Kaufmanns Lohengrin ist ein cooler Macher, der sich lässig und sicher bewegt, dessen physische Präsenz die halbe Miete darstellt - ein Retter, wie man ihn sich wünscht. Lohengrins Braut in spe, Elsa, die als Brudermörderin in ihrer Heimat Brabant fälschlich beschuldigt wird, hätte sich keinen effektvolleren Kavalier erträumen können....
Sie passt stimmlich glänzend zu Kaufmanns eher italienisch gefärbtem Lohengrin, bei dem Eleganz vor breiter Heldenkraft geht; doch satt und sicher schmettern konnte Kaufmann an diesem Abend zu jeder Zeit. Überwältigend gelang ihm die finale Gralserzählung ("In fernem Land"); sie wurde ein Wunder an Nuancen und Zwischentönen. Spätestens jetzt war klar, dass Bayreuth zum Triumph für Jonas Kaufmann geworden war.


Kultiversum/Opernwelt: Laborversuch mit Ratten
Dass Jonas Kaufmann die Gralserzählung, wie schon in München, mit einer atemberaubend tiefen Traurigkeit, mit Mut zum Piano und mit Strahlkraft als kleines, rein musikalisches Minidrama auf fast klinisch leerer Bühne unter einem riesigen Fragezeichen im Hintergrund singt, ist dabei allerdings noch treffender, als es vom Regisseur gemeint gewesen sein dürfte....
Am Anfang will der in banalem Hemd-und-Hose-Zivil von heute Gekleidete in einem gleißend hellen Raum mit aller Gewalt eine Tür öffnen. Offensichtlich versucht da jemand, aus erdrückender Einsamkeit zu entfliehen. Durch diesen Mit-dem-Kopf-durch-die-Wand-Versuch, während der silbrig schimmernden Vorspielklänge, schiebt er jedoch die ganze Wand nach hinten und schafft so in einem mehr als nur übertragenen Sinne den Laborraum für eine großangelegte Versuchsreihe.


ddp:
Sängerfest in Bayreuth
Die erste Premiere der Bayreuther Festspiele 2010 endete wie so oft auf dem Grünen Hügel: Es gab tosenden Beifall für die Sänger Jonas Kaufmann und Annette Drasch, während der experimentierfreudige Regisseur Hans Neuenfels ausgebuht wurde....
Tosenden Beifall heimsten dagegen die Sänger ein, allen voran Jonas Kaufmann und Annette Dasch bei ihrem Bayreuth-Debüt. Für einen weiteren Debütanten, den Dirigenten Andris Nelsons, gab es ebenfalls anerkennenden Beifall....
Der Regisseur setzte seine beiden Sängerstars, den 41-jährigen Kaufmann ganz unmystisch als "ganzen Kerl" und die 34-jährige Dasch als zweifelnde Verliebte mit gekonnter Personenführung in Szene. Dafür gab es lang anhaltenden, stehenden Applaus.


AFP: Le ténor Jonas Kaufmann acclamé pour ses débuts à Bayreuth
Le ténor Jonas Kaufmann acclamé pour ses débuts à Bayreuth...
Le ténor vedette allemand Jonas Kaufmann a été ovationné dimanche soir pour ses débuts au Festival de Bayreuth dans une nouvelle production de "Lohengrin" de Wagner, qui a valu à son compatriote metteur en en scène Hans Neuenfels un accueil très mitigé....
Un an après avoir fait ses débuts dans le rôle-titre de "Lohengrin" à Munich, sa ville natale, Jonas Kaufmann, 41 ans, est allé chercher la consécration dans le temple wagnérien. Il l'a conquise haut la main, avec un timbre d'une richesse exceptionnelle et des trésors de musicalité qui lui ont valu une longue ovation du public, debout pour une partie des spectateurs....
L'ovation pour les chanteurs s'est prolongée longtemps, les derniers spectateurs quittant la salle après presque vingt minutes d'applaudissements.


dpa: Buhgewitter und Beifall für Bayreuther "Lohengrin"
Den meisten Beifall gab es für das Sängerpaar Jonas Kaufmann und Annette Dasch als Lohengrin und Elsa sowie für den Chor der Festspiele....


Epoch Times: Leiser Lohengrin in lautem Getümmel
Kaufmanns leiser Lohengrin – ein Antiheld
Nachdem Kaufmann bei seinem gefeierten Rollendebut 2009 in München von der Regie auf den biederen Häuslebauer festgelegt wurde, konzentrierten sich die Erwartungen der Fans auf die Frage, ob er in Bayreuth endlich Schwanenritterglanz entfalten dürfte. Die Antwort lautet: Nein. Lässig hemdsärmelig kommt er im ersten Akt angeschlendert, sein obligater Schwan wird in einem sargartigen Boot förmlich zu Grabe getragen und ebenso spielerisch verfremdet tauchen andere essentielle Requisiten auf: Speer und Schild werden an eine abgenagte deutsche Eiche im Blumentopf gelehnt, denn der Chor ist eigentlich ein Heer von menschengroßen Labor-Ratten. ...
Weil es dem stimmlichen Charakter der beiden Hauptdarsteller und ihrer Gesangskultur so förderlich war, wurde der schicksalhafte Dialog von Lohengrin und Elsa im dritten Akt zum Höhepunkt des Abends - die Musik fand zu gleichmäßigem Atem und endlich konnte sich die natürliche Schönheit der Stimmen entfalten. Auch die Regie konnte der Szene ob ihrer Fokussiertheit nichts anhaben und es entstand ein dramatischer Bogen, der vor allem durch die Musikalität und schauspielerische Größe des Paares Kaufmann und Dasch aufgebaut wurde. Die Unausweichlichkeit, mit der Elsa auf die Frage nach Lohengrins Identität, und die verzweifelte Liebessehnsucht des Helden wurden zum menschlich packendsten Augenblick....
Die ersten Vorhänge galten dem Festspielchor und seinem Leiter Eberhard Friedrich, sowie den Hauptdarstellern, von denen Jonas Kaufmann mit Abstand am stürmischsten gefeiert wurde. Nur er bekam sofortige Standing Ovations.


Der Westen: Lohengrin-„Laborversuch“ eine Enttäuschung
Mancher hatte das geahnt, nicht zuletzt der Star des Abends. Es war Jonas Kaufmann: Starrummel hin oder her, jedenfalls ein deutscher Ausnahme-Tenor, dazu einer mit Laufsteg-Qualitäten, der die Damen im Bayreuther-Parkett seufzen ließ und noch vor der Premiere bekannte: „Wir sind auf alles gefasst!“...
Anders die musikalische Bilanz. Mit einer lange nicht erlebten Euphorie feierte man Jonas Kaufmann, diesen Lohengrin, der so wundersam leise und doch tragend bis in die letzte Reihe vom Gral erzählt. Kaufmanns Stimme hat eine suggestive Kraft, einen männlich-baritonalen Grund, eine straffe Höhe ohne jede Enge. Lange hat man so etwas in Bayreuth nicht gehört.


BZ Berlin: Bayreuth: Wenn die Ratten Schwäne tragen
Jonas Kaufmann ist wundervoll als Lohengrin. Wie er mit dieser filigranen Süße seinen Schwan besingt und sich bis zum herzzerreißenden Belcanto-Schmerz-Schmelz steigert - das ist ganz, ganz herrlich. Und man darf froh sein, den schönen Tenor bei seinem Hügel-Debüt erlebt zu haben.


Münchner Merkur: Totale Symbol-Verirrtheit - "Lohengrin“ mit Jonas Kaufmann
Dass Lohengrin, der machtlose Held, dabei als einziger Normalo diese Wirrnis entert, dass Jonas Kaufmann sich gewissermaßen selbst spielt, zudem mit Erotik in Spiel und Stimme zum Fremdkörper im verkalkulierten Spiel wird, all das mag eine ungewollte Pointe des Abends sein.
Kaufmanns Lohengrin kommt nicht aus Parzivals Gralsrunde, eher aus Tannhäusers Venusberg. Kein ätherischer Ritter, sondern ein geerdeter Typ mit weißem Hemd und Stoffhose ist das. Und wenn man sich an Kaufmanns abgedunkelten Vokale, an sein gaumiges Timbre gewöhnt hat, dann wird sein mal strahlend-kraftvolles, dann wieder hinreißend lyrisches Singen zur Droge.
Viel risikolustiger als in München, extremer in den Emotionsausschlägen gestaltet der Star – ein triumphales Bayreuth-Debüt.


Hamburger Abendblatt: "Lohengrin"-Neuinszenierung: Liebesversuch im Labor
Stattdessen richtet er den Fokus auf den unter genauer Beobachtung der Ratten-Massen stehenden Liebesversuch. Absolvieren sollen ihn die des Brudermords angeklagte Elsa von Brabant (Annette Dasch) und der anonyme Ritter (Tenorsensation Jonas Kaufmann), beide mit extrem klar artikulierender Stimme. Hinreißend Kaufmanns Auftrittsdank an den Schwan im allerfeinsten lyrischen Piano.


AFP: Kaufmann sacré dans un Lohengrin plein de rats... et d'humanité
Le charismatique ténor allemand Jonas Kaufmann a fait des débuts triomphaux dimanche soir au Festival de Bayreuth, dans un Lohengrin de Richard Wagner riche en idées, peuplé d'étonnants rats mutants mais plein d'humanité....
Ces derniers instants, théâtraux en diable, sont d'autant plus marquants qu'ils sont incarnés par Jonas Kaufmann, artiste au fort potentiel de séduction sur scène, qui vient consacrer à Bayreuth son Lohengrin un an après avoir pris le rôle à Munich, sa ville natale.
Sa voix gorgée d'un soleil noir, sa projection insolente dans l'aigu font merveille et lui autorisent toutes les nuances, jusqu'au murmure à l'entame des célèbres «In fernem Land» et «Mein lieber Schwann»...
Bayreuth s'en moque, qui sait qu'il tient en Jonas Kaufmann l'un des grands chanteurs wagnériens de demain.


Focus: Wagner-trunken bis zur Ernüchterung - Eine Tragödie auf Ratten
So musste Jonas Kaufmann (Lohengrin) alle Last alleine schultern. In raren Augenblicken ließ der Startenor seine Bravour aufleuchten, zuvorderst im Gralsgesang am Ende. Aber das ganz große Feuer konnte auch er nicht durchgängig am Leben erhalten. Am Ende immerhin erntete er stürmischen Applaus,


Der Standard: Opernexperiment mit Menschenmäusen
Neuenfels hat ihn zum modernen, coolen Jüngling stilisiert, der seine Ziele verfehlt und die Konsequenzen zieht. Wobei: Der in allen Ausdruckslagen kultiviert klingende Jonas Kaufmann wirkt bisweilen etwas unterinszeniert und damit als Kontrast zu dem genau ausgestalteten Rest (etwa der souveräne Georg Zappenfeld als Heinrich oder der nicht immer sichere Hans-Joachim Ketelsen als Friedrich).


Wiener Zeitung: In der Scheune des Grauens
Und die Musik? Mit Jonas Kaufmann steht ein Heldentenor zur Verfügung, der manchmal einen gaumigen Anlauf nimmt, jedoch mit seinem vokalen Schmelz und Schmerz vollauf überzeugt.


Die Presse: Wagners gerupfter Schwan im Ratzenstadel
Das Nämliche gilt für die Brautgemach-Szene, wo der bis dorthin unglaublich dezente, ja zaudernde Lohengrin von Jonas Kaufmann mit einem Mal seine tenoralen Säuselgewohnheiten ablegt und baritonal-männlich Stimme gibt, um seine höchst frauliche Elsa, Annette Dasch, zum Vollzug der ehelichen Pflichten zu überreden....
Jonas Kaufmann also als Lohengrin? Das bedeutet viele sehr elegante Tenortöne, namentlich dort, wo sich der Sänger auf seine eigenwillige Mischtechnik zwischen Kopf- und Bruststimme verlässt. Und das sind erschreckend viele Passagen; was für sein Fortkommen nicht nur im heldischen Fach fürchten lässt. Derzeit ist er ein guter Partner der lyrisch-verhaltenen Elsa Annette Daschs


Kurier: Bayreuth: Sinnentleerter Möchtegern-Skandal
Die Bayreuther Festspiele haben für "Lohengrin" den besten Tenor für die Titelpartie. Und scheitern dennoch an Richard Wagners Werk....
Hinreißend agiert Jonas Kaufmann als Lohengrin. Er spielt neben den vielen Ratten den einzigen Normalo dieser Produktion, sieht gut aus und begeistert mit metallischen Spitzentönen, prachtvollen Schattierungen in seinem fast baritonal tönenden Tenor, Wortdeutlichkeit und hoher Phrasierungskunst. Allein seine Gralserzählung ist eine reine Freude. Kaufmann ist es, der eine neue Dimension des Lohengrin präsentiert - und nicht dieser Unsinn an Inszenierung.


Ruhr-Nachrichten: Rattenplage in Bayreuth
Musikalisch brillant wird von Andris Nelsons ein homogenes Sängerensemble frisch und einfühlsam geführt. Jonas Kaufmann spannt als Lohengrin, der um Elsa kämpft, einen bewegenden Bogen bis zum Abschied.


Die Tageszeitung: Laborratten im Sturm der Buhrufe
Doch dieser Schwäche zum Trotz gelingt Neuenfels und den Sängern eine auf der emotionalen Ebene sehr aufgeladene und konzentrierte Interpretation. ...
Der Tenor Jonas Kaufmann und die Sopranistin Annette Dasch sind ein wunderbares Paar: Beide geben ihren Rollen, die mit viel mystifizierendem Ballast beladen sind, ein menschliches Maß und höchste Glaubwürdigkeit zurück, gerade in den Szenen der inneren Zerrissenheit Elsas.


Main Post: Lohengrin unter Ratten
Jonas Kaufmann ist der Star...
Einstimmig war das Publikums-Votum für den Titeldarsteller: Jonas Kaufmann. Der Klassik-Star ist ein Lohengrin, wie man ihn selten erlebt. Der 41-Jährige kann mit seiner Stimme jenseits der Worte feinste Gefühlsregungen transportieren. Die Emotionen kommen noch in der letzten Reihe des Festspielhauses an. Seine Gralserzählung beginnt er unendlich leise und zart, als blicke er voll Wehmut tatsächlich in jedes „ferne Land, unnahbar euren Schritten“. Das hat Gänsehaut-Qualität. Auf der anderen Seite ist da aber auch der strahlende, kraftvolle Tenor, der selbstsichere Gralsritter. Kaufmanns Lohengrin ist auch ein Musterbeispiel dafür, wie wichtig die Körperlichkeit eines Sängers ist: Der durchtrainiert wirkende Bayreuth-Debütant ist auch optisch eine glaubhafte Figur.


Rheinische Post: "Lohengrin" im Rattenlabor
Großen Jubel gab es für Annette Dasch und Jonas Kaufmann....
Über Jonas Kaufmann müssen wir gar nicht diskutieren, er ist derzeit der führende Lohengrin weltweit, und selbst wenn er sich ein paar halsige Töne vor allem im Piano erlaubt, so ist spätestens die Gralserzählung ein Meisterwerk der Sangeskunst.


Stern: Von einem Regisseur, der zu klein dachte
Großen Beifall gab es dagegen für die Sänger, allen voran die beiden deutschen Opernstars Jonas Kaufmann in der Titelpartie und Annette Dasch als Elsa....
Folglich darf die Titelfigur auch kein wirklicher Held sein.
Für diese Rolleninterpretation eignet sich Jonas Kaufmann ausgezeichnet. Äußerlich mehr ein "Latin Lover" als ein blonder Recke wie der einst in Bayreuth so vielgeliebte Peter Hoffmann, verfügt Kaufmann über eine eher dunkle Tenorstimme, die bei aller sängerischen Brillanz keine klassische "Wagner-Stimme" ist. Gleichwohl ist seine Grals-Erzählung im Schlussteil des dritten Aktes berührend dargeboten.


FAZ: Schwarze Schwanenkönigin, wohin führst du uns?
Der neue Startenor Jonas Kaufmann gießt ein Füllhorn an Wohllauten über die Titelpartie aus, schenkt ihr Schmelz, leidenschaftlich strahlende Höhen und zarte Lyrismen. Doch in den extrem zurückgenommenen Pianopassagen klingt Kaufmanns Stimme allzu kehlig. Die italienische „Träne“, mit der er Wagner belcantistisch auffassen möchte, lässt manche Stelle ins Sentimentale abgleiten.


Le Figaro: Un trio gagnant pour «Lohengrin»
Le ténor Jonas Kaufmann, le chef Andris Nelsons et le metteur en scène Hans Neuenfels ont ouvert Bayreuth en beauté. ...
Hors norme aussi, Jonas Kaufmann et son Lohengrin d'anthologie:ténébreux et solitaire, il est d'une présence absolue. Les couleurs de cuivre patiné qu'emprunte son timbre voilé dans la demi-teinte sont magiques. À côté de cette lumière noire....


Tages-Anzeiger: Der Schwanenritter als Rattenfänger
Ein leiser Lohengrin
Ob es daran liegt, dass auch zwischen den Sängern der Hauptpartien wenig passiert? Von Leidenschaft, von Anziehung ist wenig zu spüren, und auch die Enttäuschung über die gescheiterte Liebe stammt aus dem Reagenzglas einer präzisen Rollenanalyse. Trotzdem, gut sind sie beide: Annette Dasch als Elsa, die in ihrem «Es gibt ein Glück» zumindest für einen Moment an das zu glauben scheint, was sie so wunderbar fliessend singt. Und Jonas Kaufmann als auffallend leiser Lohengrin, dessen Tenor etwas kehliger wirkt als auch schon – vielleicht, weil er alles tut, um Heldenpathos zu vermeiden. Bei Wagner-Sängern gebe es oft «zu viel Wobble», sagt er in seiner Biografie; bei ihm gibt es das tatsächlich nicht.


NZZ: Des Kaisers seltsame neue Kleider
Wie aber Jonas Kaufmann mit seinem in der Tiefe verankerten Tenor und seinem Mut zum Pianissimo und wie Annette Dasch mit ihrem sehr gerundeten, vollmundigen Sopran die Titelrollen bewältigen, steht auf hohem Niveau. Lohengrin, scheu auf der Suche nach der Liebe und damit einer Existenz als Mensch, und Elsa, erst entflammt, später erweckt und schliesslich lebendig tot – das berührt in mancher Hinsicht.


Main-Spitze: Ratten im Wagner-Labor
Besonders dankbar dürfte ihm dafür Jonas Kaufmann in der Titelpartie gewesen sein. Erst Nelsons’ Klang-Reduktionen ermöglichten es dem jungen Star-Tenor, mit seiner betörenden Kopfstimme, seiner weichen Tongebung zum Tragen zu kommen. Und umso deutlicher wurde, wie verfehlt Evelyn Herlitzius die Partie der Ortrud anlegte, zu laut, zu gellend, oft zu hoch, zu pauschal.


Berliner Zeitung: Ratten und kleine Noten
Mit Annette Dasch und Jonas Kaufmann, Bayreuth-Debütanten wie er, hat Neuenfels zwei Sänger, die all diese Implikationen fesselnd vermitteln. .....Jonas Kaufmann ist ein Lohengrin, wie man ihn sich immer gewünscht und doch kaum je gehört hat. Ein nachdenklicher, dunkler Tenor, der nie schreit, sondern immer singt, und das auch mit einem so mühelosen wie effektvollen piano: Das erste "Nie sollst du mich befragen" richtet er fast entschuldigend an Elsa; erst beim zweiten wird er dringlicher. Und wie Kaufmann die Gralserzählung im dritten Aufzug über die wortreiche Deklamation hinweg als großen dynamischen Zug bis zur Preisgabe seines Namens aufbaut - das war eine Sternstunde, wie sie die Annalen des Bayreuther Festspielhauses wohl seit Jahrzehnten nicht mehr verzeichnen konnten.


Fränkischer Tag: Wo das Erhabene aufs Lächerliche trifft
In dem klinisch reinen und bis in den letzten Winkel von Franck Evin virtuos ausgeleuchteten, sehr sängerfreundlich angelegten Laborraum steht Lohengrin (bravourös: Jonas Kaufmann) als Erster auf dem Plan, schiebt mühevoll eine Breitwand nach hinten und hat doch die Sisyphusarbeit erst vor sich, wenn er eintritt in das Experiment, in dem es um Liebe, Vertrauen und existenzielle Sehnsüchte, um Selbst- und Fremdbestimmung geht.


Badische Zeitung: Die „Lohengrin“-Inszenierung von Hans Neuenfels
Alle Sympathie der Regie dagegen gilt der scheiternden Titelfigur. Neuenfels’ Lohengrin wirkt irdischer, sympathischer als die anderen, womit die Inszenierung die Wagner’sche Dramaturgie nur scheinbar auf den Kopf stellt. Ihr lässt er besonders intensive Gestaltungsfreiräume – und Jonas Kaufmann weiß die zu nutzen. Das gestalterische Potenzial seines virilen Tenors, seine Phrasierungskunst und Diktion etwa in der Gralserzählung machen diesen Lohengrin in summa zum Erlebnis. Womit Kaufmann das gesamte Ensemble auch überstrahlt.


Nürnberger Nachrichten: "Lohengrin" oder die Ratten in Bayreuth
Der umjubelste Star des Abends, Jonas Kaufmann in der Titelpartie, verfeinerte seine auf vokale Ökonomie bedachte Rollenanlage, wie er sie letztes Jahr in München erstmals wagte. Er singt vorwiegend im Pianissimo, springt bei den Höhen sofort in die Kopfstimme und dreht nur in ganz entscheidenden Momenten auf: Etwa bei »Nie sollst Du mich befragen!«, in der Münster-Szene oder in der »Grals-Erzählung«.


Hamburger Abendblatt:  "Lohengrin": Neues Spiel, ordentlich gelüftet
Es ist dieser Kampf um den Bestand der Liebe zwischen Lohengrin und Elsa, der ganz im Zentrum von Neuenfels' Interpretation steht. Der Retter Elsas vor ungerechter Anklage kommt ungerüstet daher, mit offenem Hemdkragen. Jonas Kaufmann gibt den Ritter mit fast kammermusikalischem Angang, mit so viel sensationellem Piano und Pianissimo, dass er fast vergisst, mal stimmlich auf den Tisch zu hauen. Seinen Dank an den Schwan und die Gralserzählung singt er mit leichtgängiger Höhe und unfassbarer Kontrolle. Das setzt Maßstäbe für lange Zeit.


Augsburger Allgemeine: Lohengrin: Es ist was faul im Rattenstaat
Das war der Abend von Jonas Kaufmann
Und doch gilt, dass Neuenfels/von der Thannen mit erkennbar großer Ernsthaftigkeit und Bildmacht an ihre Auslegung des „Lohengrin“ herangingen und diese Produktion in ihren spannungsvollen Wechselbädern von hoher Suggestivkraft lebt. Diese Aufführung ist so wunderlich wie wundervoll, so tragisch wie drollig, so unverbrämt wie überhöht, so eigentümlich wie grundsätzlich. Diese Aufführung ist voll. Auch animierte sie die Sänger zu starken Entäußerungen; allen voran Jonas Kaufmann in der Titelrolle, der seine Partie kunstvoll durchgestaltete, das Innige mit von oben angesetztem Tenor seelenvoll sang, das Machtgebietende voller Durchschlagskraft. Es wurde sein Abend.


Stuttgarter Zeitung: Nie sollst du mich befragen!
Bleibt Jonas Kaufmanns Latin-Lover-Lohengrin, der den Beifall abräumt: Seine gaumig-kloßige Pianofarbe ist nicht jedermanns Geschmack - den dramatischen Momenten bleibt er nichts schuldig.


Südwest Presse: Erlösungsversuche im Labor
Zu Recht gefeiert vom Publikum: Superstar Jonas Kaufmann, der es sich als Lohengrin nicht leicht machte, der nicht nur mit seinem dunklen Heldentenor wucherte und durchsang, sondern gestaltete, mit Klangfarben und Piano arbeitete - und zuweilen etwas gaumig, verschlossen tönte.


Passauer Neue Presse: Die Rattenplage von Bayreuth
während Jonas Kaufmann in seinem baritonal gefärbten, balsamisch wohltönenden Tenor die Aura des Erlösers Lohengrin hinreißend verströmte. Ovationen für die Sänger samt dem markig singenden Chor


Frankfurter Neue Presse: Ratten sind auch nur Menschen
Jonas Kaufmann verfügt über enorme Spielräume in den Mezzavoce- und Pianissimo-Bereichen, die er mutig und intelligent dosiert. Der strahlende Tenor ist Mittel zu erregtem Ausdruck.


Mannheimer Morgen: Liebe auf dem Planet der Ratten
Jonas Kaufmanns Lohengrin ist dort betörend, wo er sich oberhalb des Pianos bewegt. Sein strahlendes Forte, dem er immer eine Nuance Italianità beimischt, geht unter die Haut, im Pianissimo ist die Stimme aber kehlig und mulmig. Trotzdem: Die Gestaltung des gesamten 3. Akts, seine Gralserzählung sind hinreißend beseelt. In dieser Emotionalisierungsgabe bleibt er derzeit auf dem Grünen Hügel eine Ausnahmeerscheinung.


Südkurier: Wir alle sind ein bisschen Ratte
Neben Neuenfels und Nelson gab es zwei weitere mit Spannung erwartete Debütanten: Annette Dasch als Elsa und Jonas Kaufmann als Lohengrin. Ihre Stimmen harmonieren gut miteinander, schon weil sie nicht kraftmeierisch auftrumpfen. Besonders der dritte Akt wurde so zum musikalischen Höhepunkt, den nur Daschs kehlige, wenig textverständliche Artikulation ein wenig schmälerte.
Jonas Kaufmann hat im Vergleich zu seinem Münchner „Lohengrin“ noch einmal als Schmelz zugelegt und wird sicherlich zu Recht als deutscher Vorzeigetenor gefeiert.


Kölner Stadtanzeiger: Der Mensch im Reich der Ratten
Und Lohengrin selbst, der vermeintliche Drahtzieher der Versuchsanordnung? Vielleicht wäre er zur Liebe fähig gewesen, wenn Elsa seine Bedingungen erfüllt hätte. Wir wissen es nicht so genau - auch weil sich Jonas Kaufmann nicht die Mühe macht, seine Rolle als Darsteller mit Sinn und Intensität zu füllen. Der Mann scheint einfach zu sehr mit sich selbst und seiner Präsenz beschäftigt, um wirklich einen Charakter formen zu können. Und es wirkte schon ein wenig ungerecht, dass er am Ende mit tosenden Bravos empfangen wurde, während über Neuenfels ein Buhsturm niederging. Den Vergleich mit den Heroen des Fachs kann Kaufmanns leicht gequetschter, in der Mitte reizloser, ungleichmäßig registrierter und nur bei einigen wunderbaren Pianos und Spitzentönen überzeugender Tenor jedenfalls nicht aushalten.


Neue Osnabrücker Zeitung: Hier wird Lohengrins Schwan gerupft
Jonas Kaufmann aber, der Publikumsliebling und neuer Stern am Tenorhimmel, glänzt, wenn er laut singen darf, und schmeichelt im zarten Piano. Sein „Elsa, ich liebe Dich“ im ersten Akt ist ein Moment von hohem Gänsehautfaktor, doch in der Mittellage, im Mezzoforte, mangelt es dem sonst so fülligen Tenor an Substanz. Und doch: Die Gralserzählung taucht er in vollendeten Wohlklang, ganz ohne Neuenfels’sche Karikatur. Vor allem hat sich hier auch Nelsons eingepegelt, stimmt die Balance zwischen Graben und Bühne.


Hessische/Niedersächsische Allgemeine Zeitung: Kaufmann ist kein Kraftprotz
Kaufmann ist kein Kraftprotz
Ein fulminanter Auftritt des Star-Tenors
Bayreuth. Ein neuer Bayreuth-Star ist geboren: Jonas Kaufmann. Sein Debüt auf dem Grünen Hügel als Lohengrin wurde zum Triumph. In zartestem Piano setzt die Partie ein: „Nun sei bedankt, mein lieber Schwan!“ So locker und sicher, wie Kaufmann diese ersten Töne setzte, so souverän bewältigte er die ganze Partie. Nicht als Kraftprotz, sondern mit elegantem, fast italienisch anmutendem Wagner-Gesang.
Ein strahlend heller Tenor, offen bis in höchste Lagen – und eine charismatische Bühnenerscheinung.


Financial Times: Lohengrin, Bayreuth Festival, Germany
No less notable was Jonas Kaufmann’s Bayreuth debut – the Lohengrin of one’s dreams, a fusion of Mozartian sensitivity, Italianate fluency and Germanic intelligence.


Bloomberg: Merkel Applauds Giant Rats, Big Egg in Swan Opera at Bayreuth
The cast, starring tenor Jonas Kaufmann, won enthusiastic applause....In the title role, Jonas Kaufmann remained consummately human throughout, in a performance that was both throatily heroic and emotional.


Braunschweiger Zeitung: Der Menschheitstraum im Rattenstall
Jonas Kaufmann zeigte als Lohengrin kraftvoll strahlende Höhen, aber auch ein merkwürdig mulmig klingendes Piano.


Neues Deutschland: Lohengrin und Laborratten
Den Verdacht, dass der Gral nicht ganz so mit Glanz und Wonne durchflutet ist, wie es in der entsprechenden Erzählung am Ende heißt, hatte man ja schon immer. Und Jonas Kaufmann bestätigt diesen Verdacht. Sowohl in der ergreifenden, von Traurigkeit und Verzweiflung gebrochenen, gleichwohl strahlenden Art, davon zu singen, als auch in seinem Spiel.


Nürnberger Zeitung: Lohengrin in Bayreuth: Die Ratten erobern den Grünen Hügel
Jonas Kaufmann in der Titelrolle gab, ganz schlicht, einen flehenden, nach Liebe dürstenden Mann. Sein Tenor imponierte mit der bei ihm gewohnten Strahlkraft und dunklem Schmelz, doch in den leisen Passagen klang er oft brüchiger als sonst.


Kreiszeitung.de: Telramund endet als Ratte Nr. 82
Mit Neuenfels‘ „Lohengrin“-Inszenierung ist ein neuer Bayreuth-Star geboren: Jonas Kaufmann. Sein Debüt auf dem Grünen Hügel in der Hauptrolle wurde zum Triumph. In zartestem Piano setzt die Partie ein: „Nun sei bedankt, mein lieber Schwan!“ So locker und sicher, wie Kaufmann diese ersten Töne setzte, so souverän bewältigte er die ganze Partie. Nicht als Kraftprotz, sondern mit elegantem, fast italienisch anmutendem Wagner-Gesang. Ein strahlend heller Tenor, offen bis in höchste Lagen – und eine charismatische Bühnenerscheinung.


Deutschlandfunk: Tierversuch "Lohengrin"
Jonas Kaufmann in der Rolle des Titelhelden hatte noch zu viel Cavaradossi-Schmelz aus seiner Münchener "Tosca" mitgebracht. Außerdem hatte seine Stimme etwas buttriges, was die Melodielinien verwischte.


Epoch Times: 'Lohengrin' at the Bayreuth Festival +  Cheers for Tenor at Bayreuth’s ‘Lohengrin’
Jonas Kaufmann as Lohengrin appears more as the nice guy that, by chance, happens to unfold supernatural abilities, rather than as the radiant hero Wagner had in mind—no wonder, as he is in casual wear with his sleeves wrapped up. Yet he convinces us with the great dynamic range of his multifaceted voice and makes thrilling and frequent use of his enormously subtle pianissimos....
The Softest Lohengrin Ever
After Jonas Kaufmann’s first Lohengrin in Munich 2009, in which he had to act prosaic as a family man and do-it-yourselfer, fans wondered if he would have the chance to unleash some swan knight-splendor in his Bayreuth appearance. The answer? No.
In Act 1 Kaufmann enters, apparently a dreamer, walking along, casually dressed, with sleeves rolled up. His swan was carried in on a little boat that looked like a coffin—to be buried like all the other essential requisites of traditional Wagner staging.
The other elements showed up playfully surrealistic: a sword and shield stick in a flowerpot, and the German oak stands as a miserable small plant with its leaves gnawed off; the choir is a crowd of human-size rats kept in a laboratory; the strong King Heinrich collapses several times. These are typical of director Neuenfels’s upside-down view of Wagner’s original intentions.
Yet Kaufmann’s interpretation could not be smothered. In an enchanting performance, he sings half of the role in hushed tones. The thrilling gentleness of all the pianos and pianissimos that the handsome Jonas Kaufmann delivered in the swan knight role, his beautiful multifaceted voice, remained and created an astonishing experience.
He can be called the softest Lohengrin of all times, as he seems to sing with a head voice that no one else possesses....
For Jonas Kaufmann, the audience rose spontaneously from their seats for standing ovations.


Abendzeitung: Ausgebrannte Nagetiere
Davor erscheint Lohengrin im weißen Hemd und umgehängter schwarzer Krawatte wie der inszenierte Jonas Kaufmann auf seinen PR-Fotos. Der Münchner erwies sich wiederum als einzig kompletter Lohengrin unserer Tage, weil er die heroischen Passagen ebenso mühelos bewältigt wie die lyrischen und auch noch gut aussieht.


Hannoversche Allgemeine: „Lohengrin“ in Bayreuth überzeugt vor allem musikalisch
Gesanglich ist der Titelheld auch der Held des Abends – und wird entsprechend gefeiert. Startenor Jonas Kaufmann sieht nicht nur blendend aus, er singt auch so – zumindest, wenn er strahlend fokussiert. Das hat Glanz. Doch dass sein Piano wie ein – noch dazu leicht gaumiges – Mezza Voce klingt, mit halber Stimme (oder noch weniger), das ist Geschmackssache. Trotzdem bleibt die Gralserzählung, die er zunächst ganz leise intoniert, ein Kunststück.


Der Neue Merker: BAYREUTHER FESTSPIELE: LOHENGRIN - Premiere am 25.7.2010
Jonas Kaufmann sang den Schwanenritter mit nahezu unglaublicher emotionaler Intensität und vokaler Strahlkraft. Schon optisch eine Idealfigur für die Rolle, wirkte sich sein starkes Charisma äußerst positiv auf die Glaubhaftigkeit seiner Mission in diesem desolaten und mit Tretminen gespickten Umfeld aus. Immer wieder ging Kaufmann mit einem einfühlsamen Legato an die Gesangslinie heran, ließ auch viel Italianitá hören, um dann ohne Mühe tenoral kernig leuchtende Höhen zu singen, die jedoch immer viril baritonal unterlegt sind. Allein, manchmal wurde es mit seiner ganz offenbar vornehmlich im italienischen und französischen Fach verankerten Phrasierungs- und Pianokultur doch ein wenig zu viel, und eine intensivere Tongebung wäre wünschenswert gewesen.


Der Neue Tag: Laborratten und ein gerupftes Schwänchen
Doch tatsächlich geboren wird an diesem Premierenabend ein neues Sängerpaar: Der Begriff "Traumpaar" ist strapaziert und abgegriffen. Aber was soll man machen, wenn er schlicht und ergreifend zutrifft - auf Annette Dasch und Jonas Kaufmann.


Saarbrücker Zeitung: Lohengrin in Käfighaltung
Für Tenor Jonas Kaufmann war es der erwartete Triumph als Lohengrin bei den jetzt eröffneten Bayreuther Festspielen. ...
Auch Jonas Kaufmann tritt wie maßgeschneidert für diese Produktion auf. Der dunkel gelockte Beau bewegt sich fern jedes Lohengrin-Klischees. Er braucht keine strahlende Rüstung, er erledigt, was zu tun ist, im Anzug, leger mit offenem Schlips. Eher ein Manager mit unbegrenzter (Geld-)Macht als hehrer Recke und dabei auch unangenehm irdisch, wenn er Elsa im Brautzimmer bedrängt.
Und stimmlich? Die Vorschusslorbeeren für Kaufmann, der seine Sänger-Karriere in Saarbrücken begann (wer ahnte das, als er ihn etwa im Musical "Cyrano" hörte!), gab's völlig zu Recht. Er versteht es zu nuancieren, aber punktet auch mit Strahlkraft. Ein Heldentenor neuen Formats, der auch Unheiliges zum Klingen bringt.


ABC.es: Las ratas invaden Bayreuth
La magnífica acústica más el carácter lírico de ciertos pasajes, cantados casi como lieder, favorecieron la interpretación de J. Kaufmann, sensiblemente superior a su versión muniquesa en 2009: agudos esplendorosos, aunque algo engolada la emisión en los registros medios. No pocos —por ejemplo, una vivaracha dama de 96 años que de niña fue compañera de clase del difunto Wolfgang, el nieto de Wagner— vinieron expresamente para oír al nuevo astro canoro mediático. Fue el triunfador de la noche.


Frankenpost: Liebes-Labor im Reich der Ratten
Das Festival hat seinen Star: Das Publikum bejubelt den Lohengrin-Sänger Jonas Kaufmann....
Jonas Kaufmann, ein Sänger mit so viel Affront wie Ausdruck in der Stimme, einer, der durchaus zu strahlen versteht; gleichwohl nutzt er seinen eigen- und einzigartig dunklen Tenor dazu, tief ins Menschliche, in Hoffnung, Täuschung und Enttäuschung zu loten. Das Publikum feiert ihn: kein Held, ein Star.
Wenn er ganz leise singt und dennoch vernehmlich bleibt, zieht das Orchester unter Andris Nelsons mit: Wann spielte es zuletzt so greifbar-unhörbar wie zu Beginn der Gralserzählung?


Thüringer Allgemeine: Rattenplage in Bayreuth: Der "Lohengrin" von Hans Neuenfels
Dass Jonas Kaufmann die Gralserzählung mit einer atemberaubenden tiefen Traurigkeit, mit Mut zum Piano und mit Strahlkraft als rein musikalisches Minidrama singt, ist dabei treffender, als es vom Regisseur gemeint gewesen sein dürfte.


neue musikzeitung: Lohengrin, ein Rattenmärchen: Hans Neuenfels’ Inszenierung eröffnete die Bayreuther Festspiele
Kaufmanns schlankes Heldenidol gewinnt mit dramatischer Stimmfärbung und gestemmten Piani.


Süddeutsche Zeitung: Rattendämmerung - Hitler kehrt zurück
Aus dieser Konstellation des Liebespaars wird erklärbar, warum Jonas Kaufmann bei Neuenfels als jener Jonas Kaufmann erscheinen darf, als den ihn die Klassikindustrie aufbaut. Als ein gut aussehend gelockter Apoll, als Verkörperung reinster Italianità, als Sehnsuchtstöner. Doch das alles ist nicht Natur, sondern Mache, die in erster Linie die Bedürfnisse des Sängermarkts wunderbar bedient. Worüber Kaufmanns Stimme Auskunft gibt. Um das männlich dunkle Timbre in allen Lagen zu halten, scheint er die Bruststimme in die Höhe zu pressen. Das hat Sexappeal, aber die höheren Töne klingen immer angestrengt, sie lassen Glanz, Durchschlagkraft, Kern und Helligkeit vermissen.
Kaufmann wirkt in Bayreuth sicherer und ausgeglichener als bei seinem Münchner Lohengrin-Debüt vor einem Jahr. Nun aber kommt auch der Manierismus seiner Rollenanlage viel ungenierter zur Wirkung, gerade in Gralserzählung und Schwanenabschied. Da singt Kaufmann ein gekünstelt übertriebenes Piano in grenzwertig langsamen Tempi, die auffällig kontrastieren zu der Vitalität des Dirigenten.
Kaufmann scheint sich bewusst zu sein, dass er die riesigen Sehnsuchtserwartungen von Elsa und seinem Publikum nur dann erfüllen kann, wenn er eine Rolle spielt, wenn er allen eine Natürlichkeit vormacht. Die er allerdings unter hörbarem Kraftaufwand herstellen muss, weil sie ihm nicht natürlich gegeben ist. Ein gewagtes Spiel, eine große Künstelei. Vielleicht erklärt sich daraus, warum dieser Lohengrin seine Elsa besonders kalt und unnachgiebig abblitzen lässt, als die sich nicht mehr an die von ihm aufgestellten Spielregeln halten will. Liebe war von Lohengrins Seite hier nie im Spiel.


Die Welt: Neuenfels' tierischer "Lohengrin" begeistert Bayreuth
Dieser ganz ohne Verklärungsglanz und Übergröße auskommende Lohengrin, dem Jonas Kaufmann zudem jeden Tenorstrahl nimmt, der weit hinten im Hals singt, sich seine Piani abpresst, um die Musik wie um emotionales Manna ringt, er will nur eines: Elsa helfen, ihr nah sein, die sich im Mantel in den Stuhl krümmt, wie der Heilige Sebastian von Pfeilen durchbohrt. Sie ist eine passive Schmerzensfrau, die blind folgt, nichts versteht, alles falsch macht, wirklich an ein „Glück, das ohne Reu’“ glaubt.
Beide Bayreuth-Debütanten, Kaufmann und Annette Dasch, singen merkwürdig verklemmt, unfrei, sie kommen auch stimmlich nicht zueinander.


Tagesspiegel: Wer nagt, gewinnt
Eine Auffassung, der sich Regie und Dirigent gleichermaßen verschrieben haben.
Und die doch einer bricht, der Star. Jonas Kaufmann vermittelt bei seinem Bayreuth-Debüt eine große Abwesenheit. Drückt sein Spiel in jedem Augenblick modische Distanz zum Geschehen aus, bleibt seine Stimme eine einzige Projektionsfläche. Wo kommt sie her, wer singt da überhaupt? Wie aus einem Bauchredner dringt sein Schwanen-Dank, ein auf Effekt gedimmter breit im Rachen sitzender Klang, körperlos, unbelebt und unverbunden mit seinem ebenso kalkulierten Ausfahren heldischer Vokalkraft. Kaufmanns Organ gleicht Edelmetallen, die je perfekter, desto weniger mit ihrer Umgebung reagieren wollen. Dieser Lohengrin ist aus Eitelkeit musikalisch unberührbar und droht Neuenfels’ Regie zu entwaffnen.


Aachener Nachrichten: Unter Ratten: Lohengrin im Versuchslabor
Ob Jonas Kaufmann und Annette Dasch das Bayreuther Traumpaar der Zukunft werden, wird sich zeigen. Den Lohengrin wird Kaufmann im nächsten Jahr nicht singen. Jetzt empfahl er sich als Tenor der ganz leisen Töne, ging mit der strahlenden Brillanz seiner schönen Höhe sparsam um und verkörperte einen blendend aussehenden Anti-Helden.


Salzburger Nachrichten: „Lohengrin“, ein „Ratte“-Spiel im Labor
Und Jonas Kaufmann, dieser unverschämt gut aussehende (Helden-)Tenor mit seinem einfach unverschämt guten Tenor, ein Retter, den die Liebe straft, weil sein Wunsch nicht übermenschlich stark und der Wille der anderen viel zu schwach sind – aber doch mit welcher Ausstrahlung und vor allem welchem Niveau der Stimmkunst!


Kleine Zeitung: Laborversuch mit Wagners Rattenbande  (nur Ausschnitt)
Der umjubelte Retter des Abends heißt Jonas Kaufmann. Vom gehauchten Pianissimo bis zur gleißenden Höhe hat er alles, was ein Lohengrin braucht. Konkurrenz unter lebenden Konkurrenten muss der junge Münchner nicht fürchten.


Basler Zeitung: Die Ratten sind da"Lohengrin"-Premiere in Bayreuth (nur Ausschnitt)
In der Titelpartie ein überragender Jonas Kaufmann, eine Stimme voller lyrischer Farben und doch kraftvoll genug, um Chor und Orchester  zu übertönen.


El Pais: Bayreuth se pone las pilas
Era una doble apuesta valiente, por mucho que se tuviese en la chistera al tenor de moda, Jonas Kaufmann, una especie de Plácido Domingo a la alemana, para hacerse cargo del personaje que da título a la obra....
El triunfador de la noche fue el tenor Jonas Kaufmann. Su actuación fue de principio a fin soberbia, con un fraseo admirable y un fabuloso dominio de las medias voces.


Frankfurter Rundschau: Planet der Ratten
Andererseits hört man auch, wie sehr es sich lohnt, Annette Dasch (Elsa) und Jonas Kaufmann (Lohengrin) miteinander und mit der Musik allein sein zu lassen. Ihre Auftritte und Begegnungen sind feinsinnig ausgearbeitete Höhe- und Wendepunkte. .... Jonas Kaufmanns Lohengrin findet eine große Fülle von Nuancen und viel mehr Fragen als forsche Thesen, und selten sah man einen Lohengrin, der so sehr mit sich selbst konfrontiert ist: Seine Geschichte wollen am Schluss die Ratten schon gar nicht mehr hören.


Die Zeit: Bayreuths Tierleben
In solcher Entideologisierung ist freilich auch Lohengrin keine Überfigur. Der ihn singt, Jonas Kaufmann, betritt die Bayreuther Festspielbühne als Jonas Kaufmann. Von allen Verpflichtungen, so scheint es, hat sich der Startenor gerade frei gemacht. Die Ärmel seines weißen Hemds sind aufgekrempelt, die offene Fliege hängt leger vom Kragen herab. Dieser Lohengrin ist nicht in höherer Mission unterwegs, er will nur Mensch, nur er selbst sein. Für das Staatsmännische, das man ihm immerzu anträgt, interessiert er sich nicht. Schützer von Brabant, Heerführer, Kriegsheld will er nicht werden. Wenn es überhaupt eine Utopie gibt, für die Lohengrin in der Interpretation von Neuenfels einsteht, dann ist es die Vision vom freien, selbstbestimmten Einzelnen, der es schafft, alle ideologischen Bürden und gesellschaftlichen Zwänge hinter sich zu lassen. Deshalb hat er nur Augen für sein privates Glück mit Elsa, deshalb träumt er von einer unbedingten Liebe und verbittet sich die Frage nach seiner Herkunft: »Nie sollst du mich befragen, woher ich kam der Fahrt, noch wie mein Nam' und Art.«
Dass Jonas Kaufmann als Lohengrin kein Wundermann ist, der höhere Prinzipien verkörpert, kommt ihm stimmlich sehr entgegen. Er muss keinen heldentenoralen Glanz verströmen und kein visionäres Leuchten über die Rampe bringen. Er singt die Partie innig, von Wärme durchflutet, mit mattiertem Timbre und demonstrativ ausgekosteten Pianissimostellen. Vielleicht klingt manches Schlichte in seinen Phrasierungen zu hergestellt, aber musikalisch wie darstellerisch verleiht er der Aufführung auf einnehmende Weise Format und Charakter.
Kaufmann greift den Ton auf, den der Dirigent Andris Nelsons schon im Vorspiel vorgibt: Die magisch orchestrierte Vision vom näherkommenden Gralslicht und dem »unertötbaren Liebesverlangen des menschlichen Herzens«, die Wagner darin auskomponiert hat, ist bei ihm kein die Sinne überwältigendes Strahlen, sondern ein samtweiches Schimmern von ferne her.


Westfälische Allgemeine Zeitung: Von Ratten und Rittern
Als Jonas Kaufmanns wundergleich pianoseliger und vokal so machtvoll sendungsbewusster Lohengrin "Weh! Nun ist all unser Glück dahin!" singt, da klingelt im Festspielhaus ein Mobiltelefon....
Gefeiert wird er dennoch, dieser Lohengrin mit Laufsteg-Charme: Jonas Kaufmann, dessen rührend intime Gralserzählung zu den Bayreuther Sternstunden der letzten zehn Jahre gehört.


The Guardian: Bayreuth festival 2010
The cheers and foot stamps, almost as inevitable as the boos, were saved for the singers, led by the charismatic star tenor and local Munich boy Jonas Kaufmann


Crescendo: Bayreuth: Von Ratten und Menschen im Versuchslabor
Aber auch das junge „Lohengrin“-Team leistet Großartiges: Allen voran Jonas Kaufmann, der mit viel Ausdruck spielt und mit seiner leicht baritonalen Färbung dem Lohengrin Tiefe und Wärme verleiht. Mit Feinheiten, die er im Mezzavoce und in den Pianostellen herausarbeitet, gewinnt er der Partie Facetten ab, die neu und stimmig sind.


Avui: Rates a Bayreuth
El debut de Jonas Kaufmann a Bayreuth podria fer pensar que les estrelles tornen al festival, si no fos perquè l'any vinent no vindrà. Kaufmann va encisar amb uns pianissimi eteris, un legato plusquamperfet i una declamació enèrgica.


Klassikinfo.de: Startenor im Rattenkäfig
Schon der silbern tönende Anfang gehört ihm ganz allein und natürlich auch der Schluss: Denn bereits während des Vorspiel versucht Lohengrin alias Jonas Kaufmann (der im weißen Hemd mit schwarzer, ungebundener Fliege um den Hals exakt wie auf seinen Promofotos aussieht) Raum zu schaffen. Mit aller Kraft stemmt er sich gegen eine weiße Wand, die schließlich bis fast an die Hinterbühne gedrückt wird. Dann öffnet sich für einen Moment die Doppel-Türe wie von Zauberhand und Lohengrin verschwindet. Am Ende aber steht er, jetzt ganz in Schwarz, im hellen Spot auf leerer Bühne, an deren schwarze Rückwand ein großes Fragezeigen projiziert ist. Alle haben sich von ihm abgewandt und er singt herzzerreißend schön und ergreifend seine Gralserzählung, mit dem Festspielorchester unter Andris Nelsons am Ende in die höchste Emphase getrieben...
...während Jonas Kaufmann noch menschlicher erscheint, noch physischer um seine Braut kämpft, als er das schon vor einem Jahr in München getan hat. Er tut es auch mit dem Reichtum seiner Stimme, seines wunderbar dunklen Timbres, das Spitzentönen einen tiefen Glanz gibt und dem Piano Fülle und Farbigkeit.


The New York Times: Avant-Garde Director Gathers Rats Into a Wagnerian Maze
Still, fine music making drove this rich evening of Wagner. Mr. Kaufmann earned many fans at the Metropolitan Opera this spring with a one-two punch triumph: singing Cavaradossi in the new production of “Tosca” and Don José in the new production of “Carmen.” On Tuesday in Bayreuth he did not sound in his very best voice. Some pianissimo phrases were breathy, and he lacked a little of his trademark burnished power. Overall, though, he sang splendidly, with soaring phrases and earthy vocal colorings. His singing is an ideal balance of keen intelligence and vocal charisma.


El Mercurio: El Wagner de las ratas que impulsa el gran debate
Lohengrin es Kaufmann
Jonas Kaufmann (41) es un tenor que se ubica en otra dimensión. No es un cantante. Es un artista. Siempre ha habido pocos. Su Lohengrin está construido sobre un edificio de matices y mil colores, pianísimos que mantienen la sala en silencio absoluto. Él reclama para su héroe la posesión del misterio más silencioso: el de Dios, presente-ausente, insondable, sufriente. Encarna al Dios-hombre que ama, que calla, que duda, que inunda con su belleza el mundo y las almas. El hombre que abandona una vez que ha sido herido con el descubrimiento del amor. Su Lohengrin es una poción terrible y dulce en su voz, a la que conduce por Wagner con la línea del belcanto italiano. Los aplausos para él fueron atronadores e interminables.


Diapason: Lohengrin à Bayreuth
On venait aussi pour d’autres débuts à Bayreuth, ceux de Jonas Kaufmann. Deux jours après son Florestan de Lucerne, il nous faut encore déposer notre couronne de superlatifs sur le front de ce Lohengrin. Immédiate séduction vocale et physique, précision du mot et de la note, « In fernem Land » et « Mein lieber Schwann » en apesanteur, le Festspielhaus en orbite autour de la terre à six mille kilomètres d’altitude...


Opernglas: Bayreuth Lohengrin
Sein Lohengrin war technisch wie stilistisch über jeden Zweifel erhaben. Kaufmann wusste einmal mehr seinen in der Mittellage unverwechselbar markanten, charakterstarken Tenor stets souverän zu führen und eine große Farbpallette abzurufen. Der dramatische Glanz seiner Forte-Höhen (Brautgemach) begeisterte; im wunderbaren Kontrast dazu geriet die verinnerlichte Gralserzählung zu einem Moment höchster Konzentration — auch im Publikum. Bemerkenswert, wie der Sänger die Piani setzte und aus diesen, crescendierend, weitere Spannungsbögen gestaltete. Einzig im befreiten Aussingen, im Loslassen des zuweilen etwas artifiziell wirkenden Gesangs liegen Möglichkeiten zur Optimierung. Hier fehlten dem Sänger spürbar die vokal gleichwertigen Partner.


Mundoclasico: ¡¡¡Basta, basta, basta, por favor!!!
De inmediato entra Lohengrin (vestido como al comienzo) seguido de ratas negras. Kaufmann canta como susurrando a su cisne, una voz dulcísima y dicción clarísima....
Al fondo aparece un enorme signo de interrogación. Lohengrin entona “In fernem Land” (En tierras distantes), de paso Kaufmann cantó casi toda su aria a piano, un maestro de la dosificación vocal, pues cuando hubo de dar volumen sonó muy bien y sin pérdida alguna de color o de fraseo, sabe cuando debe dar más y qué efecto desea lograr, y estuvo muy bien acompañado por Nelsons. Al concluir el aria cambia el signo de interrogación a admiración....
A Kaufmann hay que admirarlo porque su Lohengrin fue nada convencional, no sólo por la producción que lo obligó a encasillarse, sino porque arriesgó cantando piano y fraseando con dulzura.


The Sunday Times: Spellbinding teutonic nights (Auszug)
...there was nothing but acclaim for the principal artists. Jonas Kaufmann is the benchmark Lohengrin of our time, but quite unlike any of recent memory: darkly Italianate in timbre, but capable of an almost Mozartian sensibility in his mezza voce, he sang his self-revealing narration as if in a religious trance, rapt, ethereal, rising thrillingly to his description of the Grail. A matchless performance.


Der Neue Merker: Bayreuther Festspiele 2010 - Der Gral lebt
In diesen musikalische „Konzept" sind die Sänger optimal integriert. JONAS KAUFMANN ist, auch in weißem Hemd und schwarzer Hose, ohne ritterliches Zubehör, der „Wundermann" von Anbeginn. Wie aus einer anderen Welt klingt sein Dank an den Schwan, in einem mystischen Piano, das seinem dunkel timbrierten Tenor besonders gut ansteht, in ruhigem Gleichmaß durchgehalten. Umso überwältigender sein Eintritt in die Wirklichkeit: „Heil König Heinrich!" hat eine derartige männlich-tenorale Strahlkraft, dass nicht nur Elsa angesichts von so viel vokalem Heldentum ausflippt! Aber Kaufmann bleibt ein tragischer Held. Das ganz verhalten ausgesprochene Frageverbot, auch bei der laut stärkeren Wiederholung, enthält großes Bedauern über diese Notwendigkeit. Bezwingend singt er „Komm, lass in Freude dort diese Tränen fließen!", aber dann „In deiner Hand, in deiner Treu" mit weichem, unsäglich traurigem Ton, wissend, was kommen wird. Alle möglichen stimmlichen Nuancen kommen im Brautgemach zum Einsatz. Er agiert da ganz menschlich als ein Liebender, der - leider psychologisch ungeschickt - alle Mittel einsetzt, um die Frau seiner Wahl fraglos für sich zu gewinnen bzw. sich zu erhalten. „Oh Elsa, was hast du mir angetan" bringt allen Schmerz dieser Welt zum Ausdruck. Der nach dem abermals entrückten, aber nun noch viel traurigeren Schwanenlied in gedämpftem blauem Licht einsam auf der Bühne zurückbleibende Held berührt uns gerade dadurch menschlich ganz besonders. Eine großartige Leistung des hochintelligenten Sängers!


Opera News: Lohengrin
Jonas Kaufmann is surely today's best Lohengrin. His vocalism was so secure that he was free to interpret at will. His top notes were stunning, his singing of soft passages was ravishing, his phrasing exemplary.


Opera.uk: Bayreuth, Lohengrin
Kaufmann's Lohengrin-his first appearance at Bayreuth and possibly his only one (he will be replaced by Klaus Florian Vogt next year)-was of course the other talking point. He, too, divides opinion in Germany where the airy, flutey crooning of Vogt is mystifyingly regarded as the benchmark for this role today. Kaufmann is his diametric opposite, a dark-toned tenor with a heroic, burnished, Italianate ring, yet one capable of singing the sweetest of pianissimos (his 'Mein lieber Schwan' was exquisite, a rare vocal 'hold-your-breath' moment at Bayreuth in recent years). This was a golden-age Lohengrin, and I doubt if Bayreuth has heard its like since Sandor Konya in the 1950s and '60s.


Giornale della musica: Uomini e topi
La nuova era si apre con un “Lohengrin” affidato a nomi sicuri ma quasi tutti alla prima esperienza sulla collina verde, a cominciare dalla coppia protagonista, Jonas Kaufmann e Annette Dasch. Kaufmann torna allo stesso ruolo a un anno dal debutto a Monaco e trionfa, laureandosi come miglior Lohengrin di questi anni: bel timbro brunito, fraseggio impeccabile, interpretazione matura e moderna nel rigetto di una tradizione di canto sclerotizzata. “In fernem Land” e “Mein lieber Schwan” sono un continuo variare fra espressione eroica e lancinante senso di mancanza, cifra di inquietudini esistenziali profonde.


L'Opera: Tutto ciò l'ho solo sognato?
Bayreuth: Lohengrin con un magnifico Jonas Kaufmann e un allestimento troppo cervellotico e grottesco di Hans Neuenfels ...
Nel ruolo del titolo, brillante ed at traente, Jonas Kaufmann riesce ad entusiasmarci con la sua voce tenori le tenorile dal retrogusto baritonale, scura e dagli acuti sicuri, capace però anche di pianissimi raffinati, quasi impalpabili.


Opera Now: Festival Reviews 2010 - Lohengrin, Bayreuth
Opera's current sex symbol Jonas Kaufmann used his beautiful and dark hued voice to glorious effect especially in the final duet.


Crescendo Magazine.be: Lohengrin et Parsifal
Heureusement il disposait d’une distribution de chanteurs-acteurs remarquables qui se sont investis dans cette mise en scène et l’ont aidée considérablement. En premier lieu naturellement Jonas Kaufman, le ténor-jeune premier allemand, la coqueluche du moment, qui débutait à Bayreuth. Jeune et beau avec une présence scénique plus que convaincante il est le Lohengrin rêvé. Sa voix au timbre chaud et assez dramatique s’est plié sans problèmes aux exigences de la partition qu’il a interprétée avec beaucoup de sensibilité, un beau legato, des nuances subtiles, combinant des piani impalpables avec des accents héroïques et des fortissimi dramatiques, le tout au service d’un interprétation intelligente et d’un style parfait.


Pro Ópera: El Festival de Bayreuth 2010
Jonas Kaufmann cantó un sensacional Lohengrin, usando mezza voce y fraseando con cuidado y con delicadeza, una proeza digna de un soberbio cantante en su mejor momento.
Liederabend, München, 30. Juli 2010
Abendzeitung: Zwischen den weiten Welten
Tenor Jonas Kaufmann wird für seinen Liederabend frenetisch gefeiert ...
Dieses Terrain beherrscht Kaufmann dramaturgisch, er phrasiert klug, singt wunderbar textverständlich. Nur scheint die Stimme auf jeden Forteausbruch zu warten, gerade auch in den Höhen. Das passt beim „Belsazar“, der zum Krimi mutiert. Doch bis die „Märzveilchen“ dezent zu duften beginnen, sich die Flügel der „Sehnsucht“ (eher angestrengt) weiten, dauert’s. Und für die Farben, die feinen Stimmungsnuancen ist vor allem der famose Helmut Deutsch zuständig.
Gustav Mahler mundet da schon besser. In den düster bitteren „Kindertotenliedern“ darf Kaufmanns Timbre endlich changieren – das hat Reiz –, soll die dunkle Stimme ruhig giften „In diesem Wetter, in diesem Braus“. Und in aufregendem Kontrast machen sich wohlig wärmende Tiefen „Im Lenz“ neben strahlenden Gipfeln („Und freu dich“) breit.
Sicher, die allseits bekannten Liedgurus haben oft Eindringlicheres, auch Raffinierteres zu bieten. Nur singen die eher keinen Wagner und erst recht keinen Puccini. Also gab’s Ovationen für Jonas, den Multi-Mann.


Mittelbayerische Zeitung: Umjubelt auch im Liedfach
Tenor Jonas Kaufmann bewies bei den Münchener Opernfestspielen erneut seine Brillanz....
Jonas liest die Texte sehr genau und interpretiert ihre Gehalte mit den ihm in reichem Maß zur Verfügung stehenden sängerischen Mitteln. Seine baritonal grundierte farbreiche Stimme schafft im Verein mit der exzellenten Beherrschung auch der schwierigsten Gesangstechniken (vor allem mezza voce) atmosphärische Stimmungen, die das Publikum tief in die dichterischen wie musikalischen Intentionen der Schumann-Lieder eintauchen lassen. Besonders hervorzuheben ist die Heine-Ballade „Belsazar“ op. 57, die Kaufmann zu einem spannenden Minidrama macht. H.C. Andersens „Der Soldat“, die Geschichte des zum Erschießungskommando Abkommandierten, der seine Kugel im Herzen des besten Freundes glaubt, lebte vom Kontrast des vorwärtstreibenden, trommelbegleiteten Marschs zur Hinrichtungsstätte (Klavier) und wehmütigen Gedanken an die Freundschaft (Gesang). In Geibel-Liedern präsentierte Kaufmann tenoralen Glanz und Schmelz, immer wieder fast gehauchte dreifache Piani, schwärmte in Operntönen und wehmütiger Klage.
Betörend schöne „Mondnacht“
Nach der Pause wurde der zweite Jahres-Jubilar, Gustav Mahler, mit der eindringlichen Wiedergabe der „Kindertotenlieder“ (Rückert), zwei eigenen und zwei aus „Des Knaben Wunderhorn“ geehrt. Hier gingen Kaufmann und Deutsch bis an die Grenzen musikalischer Ausdeutung: Im Spannungsfeld zwischen Lebens-Leuchtkraft, flammendem Schmerz und resignierender Todes- und -Erlösungssehnsucht fanden sie Räume für natürliche Schlichtheit im Volksliedton, vom Tenor einerseits dicht-linear, andererseits mit Fortissimo-Durchschlagskraft gesungen, vom Pianisten trotz manch verstörender Harmonik Mahlers stets verständlich mitgestaltet.


Klassik.com: Unverdiente Lorbeeren
Darum sei hier mit Nachdruck und Deutlichkeit gesagt: Der Liederabend, den Jonas Kaufmann jetzt bei den Münchner Opernfestspielen gab, war schwach und belanglos; der Jubel, der dem Sänger nach seinem Auftritt dargebracht wurde, in keiner Weise gerechtfertigt.


Süddeutsche Zeitung: O selige Stunde
Mahlers hochkomplexe „Kindertotenlieder“ für Alt- oder Baritonstimme und Orchester komponiert, setzen einen Tenor, zumal wenn er auf die Farben des Orchesters verzichten muss – das Klavier kann nur ein Skelett des Orchestersatzes bieten – unter höchsten Druck. Wie sich Kaufmann und Deutsch diesen Extremen gestellt haben, nötigt höchste Bewunderung ab. Freilich wurde dabei auch klar, wo derzeit die Grenzen von Kaufmanns Stimme liegen: Er, der so traumhaft sicher in die Kopfstimme überwechseln kann, war hier zu einigen Ausflüchten ins Kehlige gezwungen – und auch die heldisch klingenden Spitzen waren in diesen Trauerelegien fehl am Platz. Helmut Deutsch machte, wie immer, kompositorische Strukturen in makelloser Transparenz sichtbar, doch an manchen Stellen wünschte man sich zur prägnanten Zeichnung Farben hinzu.
Reine Freude bescherten die beiden mit Mahlers wenig bekannten frühen Klavierliedern nach eigenen Texten und vor allem mit dem rhythmisch animierenden Bravourstück „Scheiden und Meiden“ aus „Des Knaben Wunderhorn“: Schon das Schmettern eines einzigen der in den Text gestreuten sechs „Ade“-Rufe hätte genügt, um das Publikum zu elektrisieren.


Münchner Merkur: Kaufmann brillierte mit Liedern
Jonas Kaufmann stellte als empfindsamer Liedsänger seine Stimme nie aus, selbst in der Siegerpose des "Hidalgo". Vielmehr beschwor er, vom Klavier bis in dynamische wie gestalterische Grenzbereiche begleitet, Stimmungen und Gefühle herauf und nahm das Publikum mit in die abgrundtiefe Trauer Gustav Mahlers. Kaufmann und Deutsch drangen vor bis in existenzielle Bereiche, gaben dem Nichtfassbaren Gestalt, trafen die Herzens-Leere der "Kindertotenlieder". Da "Scheiden und Meiden" wehtut (erklang nach "Im Lenz", "Urlicht", "Winterlied"), versüßten beide dem jubelnden Publikum noch einmal mit Schumann den Abschied.


Proopera: Jonas Kaufmann
En cada lied Kaufmann cuenta una historia, no sólo con la voz, sino también con su cuerpo, con la expresión sutil de sus manos y hasta con la simple mirada. Los lieder de Schumann fueron de carácter variado, yendo desde los melancólicos “Entflieh mit mir” (Tragödie I) y “Es fiel ein Reif” (Tragödie II) hasta aquellos de añoranza como “Muttertraum”, “Der Soldat” o “Verretene Liebe”. Puede también darle picardía a algunos lieder más chispeantes, como es el caso de “Der Hidalgo”, con el cual cerró la primera parte del concierto.
Las cinco canciones que interpretó de los Kindertotenlieder y las dos de Des Knaben Wunderhorn de Mahler mostraron su conocimiento del estilo liederista y en cada canción, Kaufmann puso también énfasis a la importancia de los textos que canta. Recordemos que muchos de estos textos son obras de poetas y escritores alemanes de gran trascendencia en el mundo de la literatura. Esto lo sabe bien Kaufmann y he de alabar también su excelente dicción. Fue bordando cada frase con buen gusto y dándole la intención necesaria para ser coronado al final con una ovación ensordecedora.
Beethoven, Fidelio, Luzern, 12. August 2010
Frankfurter Rundschau: Fünf Minuten für einen Ton
Wann und wo hat je einer so flehentlich Gott angerufen? Wenn Startenor Jonas Kaufmann, soeben noch als balsamischer Lohengrin in Bayreuth umjubelt, den ersten Ton seiner großen Kerkerszene auf einem Atemzug crescendiert, wird einem schwindlig. Gefühlte fünf Minuten hält er diesen Ton, meistert er eine der gefürchtetsten Partien seines Fachs.
Endlich hat Claudio Abbado seinen Wunsch-Florestan für seinen „Fidelio“ gewinnen können. ...
Kaufmann gelingt der Kraftakt mühelos
Der einzige Schwachpunkt der Koproduktion von 2008, eine unzureichende Besetzung des Gattenpaares Florestan und Leonore, ist auch behoben. Jonas Kaufmann, der nur mit seinen vielen Reisen von einem Festival zum nächsten die Sorge nährt, sich zu sehr zu verausgaben, und Nina Stemme bewältigen die ihnen abverlangten Kraftakte mühelos.


NZZ: Gegen Gewalt, für Liebe und Menschlichkeit
An der Seite von Jonas Kaufmann erwies sie sich jedoch als die genau richtige Wahl, denn der Münchner Tenor bringt ebenfalls viel dunkle Färbung ein. Und das insofern zum Vorteil, als die grosse Arie des Florestan am Anfang des zweiten Akts für einmal kein hinausgeschleuderter Schmerzenslaut war, sondern in jedem Moment höchststehende Kunst blieb....So stand dieser «Fidelio» musikalisch auf jenem Niveau, das in der Oper selten erreicht wird


Le Temps: «Fidelio», une symphonie vocale à Lucerne
L’unique opéra de Beethoven ouvre le plus grand festival de Suisse, avec un Jonas Kaufmann magnifié par la baguette de Claudio Abbado...
Un mot suffit. Une note, née comme de rien au coin de la voix. Elle grandit, elle prend par surprise, immense en moins de deux, comme ivre d’emplir si fort l’espace. Ce n’est pas seulement l’ampleur du crescendo, ni l’essor vibratoire, ni la puissance sonore qui impressionnent. Ce qui subjugue, c’est combien le timbre est multiple, capable de s’iriser à l’infini, depuis le cuir feutré d’un baryton très haut placé jusqu’au vif-argent du ténor dramatique – la tessiture de Jonas Kaufmann est immense.
Au KKL de Lucerne, il faut attendre la seconde partie du Fidelio de Beethoven pour apprécier le talent du chanteur munichois, qui fait également fureur à Bayreuth cet été dans Lohengrin. Jeudi, il parachevait le très beau casting d’interprètes dépêchés par le chef Claudio Abbado en ouverture du Lucerne Festival.


Il Giornale della Musica: Il suono sontuoso di Abbado
A loro si unisce il Florestano di Jonas Kaufmann, la cui aria del secondo atto fa venire i brividi per intensità.


Neue Luzerner Zeitung: Eröffnung mit einem Theatercoup
...in dem sich der Sopran von Nina Stemme und der Tenor von Jonas Kaufmann zu verschwenderischem Wohlklang verbanden.


Basler Zeitung: Die teuersten Lumpen der Welt
Gewinnend auch die Sängerbesetzung, angefangen mit der dunkel timbrierten Leonore von Nina Stemme über den höchst differenzierten, mit einem starken Crescendo ansetzenden Florestan von Jonas Kaufmann (dem Bayreuther Lohengrin) bis ...


Tagesanzeiger: Das nackte Menschenschicksal
Ausgesprochen bemerkenswert war eine Kleinigkeit mit grosser Wirkung: dass nämlich Jonas Kaufmann als Florestan die berüchtigte Kerkerarie «Gott, welch Dunkel hier» ganz leise anfängt - und dann anschwellen lässt. So muss das sein, so leidet man mit.


Badische Zeitung: Schönste Erregungszustände
Jonas Kaufmanns Florestan wiederum wirkt fast schon unantastbar in seiner stimmlichen Potenz, in der Kunst der Tonentwicklung und Phrasierung: Im großen Duett "O, namenlose Freude" singen sich die beiden in einen Erregungszustand, der auch beim Rezensenten zu erhöhter Hormonausschüttung führt.


Liechtensteiner Vaterland: Eros trifft Fidelio
Jonas Kaufmanns gedecktes Timbre ist etwas gewöhnungsbedürftig, aber immerhin füllte er die schwierige Partie des Florestans aus...


Salzburger Nachrichten: Kein Pathos soll sich zeigen
Und anders als vor ein paar Jahren in Reggio Emilia stand ihm diesmal ein ausgewogenes Sängerensemble zur Verfügung, das von Jonas Kaufmann in der Rolle des Florestan angeführt wurde....
Die Stimmen, die man dafür braucht, waren sorgfältig ausgewählt: Jonas Kaufmanns noch nicht von heldentenoralen Ausflügen angegriffene Stimme ist für den Florestan schlichtweg ideal. Allein, wie er das erste „Gott, welch Dunkel hier!“ aus dem Pianissimo-Nichts zum Forte heranstrahlen lässt, rechtfertigt solches Lob.


Ft.com: Fidelio, Lucerne Festival, KKL, Lucerne
If there is sensual gratification to be found in this piece, this was the cast to find it. And indeed, when Jonas Kaufmann began Florestan’s first cry of despair with crooning softness in the darkness of the KKL concert hall, you could feel the hairs stand up on the audience’s skin. Kaufmann let the note blossom into virile fullness, and hurled himself at his opening aria’s rows of tonsil-tangling top notes with suicidal abandon. Not even he could make this aria sound effortless, but at least it was thrilling.


FAZ: Am Nabel der Musikwelt
Sängerisch war dieser „Fidelio“, neben dem hervorragend intonationssicher und nuanciert agierenden Arnold-Schönberg-Chor, nahezu ideal besetzt mit einem klug aufeinander abgestimmten Ensemble. Rachel Harnisch fand als Marzelline zu betörend warmem, biegsamem, vollem Soprantimbre. Christoph Fischesser war ein geschmeidig und klar artikulierender Rocco; Falk Struckmann ein Pizzaro, dem die Bosheit glaubhaft, aber ohne Aufgesetztheiten aus jeder Note klang. Und Nina Stemmes luxurierender Wagner-Sopran als Leonore harmonierte perfekt mit der dunklen Leidenschaft, die Jonas Kaufmann seinem Florestan angedeihen ließ.


Diapason: Fidelio à Lucerne
Surtout, le Florestan de Jonas Kaufmann fait son entrée, avec son « Gott » venu du tréfonds de l’âme. Fabuleuse cuirasse, tout en muscle et en pleur rentré, maîtrise absolue, justesse de chaque instant : la perfection, point.


The Guardian: Lucerne festival
Fringed by dozens of tiny flickering night-lights, the stage of Lucerne's sleek white lakeside concert hall was transformed last weekend into a grey, shambolic dungeon for a semi-staging of Fidelio, conducted by Claudio Abbado with his elite Lucerne Festival Orchestra and a dream line-up of soloists led by Nina Stemme and that most serious of star tenors, Jonas Kaufmann....
Kaufmann's Act 2 opening utterance, from the depths of Pizarro's dungeon, was extraordinary: a black, guttural groan which grew into pure fortissimo gold. He moved through his aria, from despair, to imagined joy, to grief once more, with absolute control and emotional conviction. This German repertoire, which features on his disc of arias conducted by Abbado, is his natural aesthetic terrain.


ConcertoNet: Un Fidelio pétri d’humanité
Un murmure, au départ quasiment imperceptible, qui se transforme en cri lancinant, à donner des frissons, dans un crescendo époustouflant. L’entrée en scène de Jonas Kaufmann dans le Fidelio d’ouverture du Festival de Lucerne 2010 restera longtemps gravée dans les esprits. Le ténor allemand a ébloui le public non seulement par sa technique, mais aussi par son chant raffiné et son sens des nuances. Visiblement très à l’aise, il n’a pas semblé souffrir de son été plutôt chargé, entre Munich, Bayreuth, Lucerne et Salzbourg.


Le Figaro: Abbado, le retour d'un géant
Distribution festivalière, avec la passe de trois pour Jouas Kaufmann, décidément l’homme de l’année trois semaines après Tosca à Munich, en même temps que Lohengrin à Bayreuth, le ténor allemand réussit un Florestan d’anthologie, dès ce cri initial ce « Gott » commencé pianissimo puis enflé jusqu’à emplir la glorieuse acoustique de la salle de Jean Nouvel. À cette cadence infernale, il n’aura peut-être plus de voix dans un an, mais pour l’heure il est tout simplement imbattable.


Mundoclasico: Abbado, el educador
Como excepcional, su mejor actuación para mí hasta ahora en todo lo que le he visto, fue el Florestan de Kaufmann, capaz de iniciar su difícil 'Gott!' inicial en piano e irlo ensanchando sin perder fiato ni color. El resto del aria -que también se las trae- lo encontró en el mismo estado de gracia y así continuó hasta el final. La protagonista de la Stemme, tras alguna vacilación y aspereza en el acto primero (lo que no le impidió momentos magníficos en su también terrible aria y otros pasajes), fue a por todas en el segundo acto, y cómo dijo y cantó toda la parte, con qué soltura emitía sus agudos, era como para restregarse los ojos. El gran dúo que reúne a los esposos fue algo único por ambas partes.


Resmusica: [Lucerne] Fidelio, Abbado, Kaufmann, Stemme…
L’intervention de Jonas Kaufmann/Florestan au début du deuxième acte sur un crescendo risqué autant que spectaculaire (« Gott, welch Dunkel ist ») concentre immédiatement l’attention sur cette personnalité hors-norme, au timbre fragile – chantant parfois en sourdine, comme l’una corda d’un piano - autant que vaillant, qui lui permet de développer une gamme de couleurs toujours à fleur d’émotion.


The Times: Lucerne Festival
That was especially irritating, because Jonas Kaufmann's thrillingly anguished delivery was the best singing of the night.


Opéra: Lucerne - Fidelio
Jonas Kaufmann impressionne dès son entrée : son cri désespéré semble surgir du néant, se mêler insensi­blement aux voix de l'orchestre pour gagner en puis­sance et triompher finalement par son intense rayonnement. La couleur plutôt sombre de son ténor s'allie idéalement à celle de sa partenaire, et traduit, avec une ivresse croissante, le long chemin de Florestan vers la lumière libératrice.


Classic Voice: Fidelio, Lucerna
Così la tenuta e gli stacchi d'orchestra compongono un discorso dalla punteggiatura rifinita ma meno urticante, da cui germina il miracolo della voce: quella sensibilissima di Jonas Kaufmann, l'altra svettante, ma più avara per timbro e "peso" emotivo, di Nina Stemme.


L'Opera: Fare il proprio dovere
Lucerna: indimenticabile Fidelio con la grande bacchetta di Claudio Abbado, un favoloso Jonas Kaufmann e una bravissima Nina Stemme...
...ed ecco il magnifico «Gott» iniziale emesso da Jonas Kaufmann in un pianissimo che andava prendendo forza senza mai arrivare al grido; anzi, la frase di cui sopra «meine Pflicht hab'ich getan» veniva quasi enunciata come la conclusione logica di un filosofo alla Kant e da lì si andava verso l'anima e l'emozione)...
Tra i cantanti spiccavano i protagonisti. Nina Stemme, alquanto prudente nel primo atto (ma qualche acuto dell'aria veniva asprigno) dava una lezione di canto e di dizione e si scatenava nel secondo, con la complicità di un Kaufmann che meglio di così non l'ho mai visto né udito: due così te li sogni (nel grande duetto «O namenlose Freude» mi è venuta proprio voglia di pizzicarmi, ma era chiaro che non sognavo).
Kopenhagen, Festkonzert, 31. August 2010
Berlinske: Klassisk: Førsteelskeren
Politiken: Stjernetenor kørte på reservehjulet
Kristeligt Dagblad: Livsglad tenortrold
 
Ciléa: Adriana Lecouvreur, Berlin, Deutsche Oper, 2. Oktober 2010
BZ, Berlin: Jonas Kaufmann zum Niederknien
Star-Tenor Jonas Kaufmann (41) ist nicht nur ein stimmliches Kraftwerk, er hat auch schauspielerische Qualitäten. Schade daher, dass Francesco Cileas "Adriana Lecouvreur" in der Deutschen Oper nur konzertant aufgeführt wird. Nur einmal kniet er vor Sopranistin Angela Gheorghiu nieder. Aber ungeplant, denn ihr ist das Armband (es war ein Ohrring) zu Boden gefallen. Gentleman ist er also auch noch. Und macht durch sein stimmliches Farbspektrum wett, was optisch fehlt.


Epoch Times: Großer Jubel für konzertante Premiere mit Jonas Kaufmann
Der Münchner Tenor Jonas Kaufmann und die rumänische Sopranistin Angela Gheorghiu als tragisches Liebespaar boten gesanglich harmonisch stimmige Höchstleistungen....
Den Maurizio in „Adriana Lecouvreuer„ sang der 41-Jährige mit großem lyrischem Furor, aber auch mit ein paar leichten Unsicherheiten in den leisen Passagen und einem Hang ins Kehlige.


Der Tagesspiegel: Vergiftete Veilchen
Hier stimmt alles: „Adriana Lecouvreur“ konzertant an der Deutschen Oper Berlin...
Objekt beider Begierde, und Anlass für die allermeisten im Saal, Ticketpreise bis zu 120 Euro zu bezahlen, ist Jonas Kaufmann. Gefragter ist derzeit kein Tenor auf dem Musiktheatermarkt, und vielseitiger wohl auch nicht. Ebenso stilsicher, wie er sich im deutschen und französischen Repertoire bewegt, geht der Münchner das italienische Fach an, lässt die Kantilenen erblühen, strotzt vor viriler Stimmkraft, streut raffiniert sentimentale Schluchzer ein ohne ins Plump-Kitschige abzugleiten. Am schönsten, weil am musikalischsten, aber sind die leisen Passagen, wenn Kaufmann sich bewusst zurücknimmt, feine Linien nachzeichnet, gekonnt Diminuendi gestaltet.

Berliner Zeitung: Ein Lustspiel mit qualvollem Gifttod
Tatsächlich wurde das auch ein voller Erfolg, dank der hervorragenden Disposition namentlich Kaufmanns, der sich - ungeachtet sonstiger Empfindlichkeiten seines eher tief gelagerten Tenors und dunklen Timbres - an diesem Abend mit Höhenglanz und bestens ausgeführter Phrasierung als der Ausnahmesänger erwies, als der er gehandelt wird....
Cilea fügt für die Auftritte seiner Stars jeweils wirkungsvolle lyrische Ruhepunkte ein, in denen sich Kaufmanns Spitzentöne wie auch Gheorghius ganzkörperlich ausgreifendes Singen voll entfalten können.


Märkische Zeitung: Eine Sternstunde der Oper
Am 6. November 1902 hob Enrico Caruso in der Rolle des „Maurizio“ Francesco Cileas Opernhit „Adriana Lecouvreur“ im Teatro Lirico in Mailand aus der Taufe. Seitdem haben sämtliche Tenöre, die auf sich halten, diese Partie verkörpert. Und auch in der konzertanten, ersten Premiere der neuen Spielzeit stand am Samstagabend mit dem Deutschen Jonas Kaufmann ein ganz großer, wenn nicht derzeit der Größte seiner Zunft auf der Bühne in Charlottenburg. Er ließ absolut keinen Wunsch offen und bestätigte seine Ausnahmestellung mühelos und schönstimmig. ...
Am Ende stehen Angela Gheorghiu und der nicht minder attraktiv, teils mit Kopfstimme singende, virile Jonas Kaufmann im tosenden Applaus und Bravotaumel eines begeisterten Publikums....
Ein denkwürdiger, großer Abend in der Deutschen Oper Berlin, der die Rückkehr in den normalen Opernalltag schwer fallen lässt.


Morgenpost: Divenkrieg an der Deutschen Oper
In den Liebesszenen gab er alles, schluchzte herzergreifend in druckvollen Höhen, schmiegte sich leidenschaftlich an Gheorghius Luxussopran. Obwohl seine Stimme in so manch innigen Momenten empfindliche Verbrauchsspuren aufwies - die unaufhörlich knisternde Spannung zwischen der Gheorghiu und Kaufmann machte es mehr als wett.


rbb Kulturradio: Deutsche Oper Berlin: "Adriana Lecouvreur"
Sängerisch bewegt sich
die Produktion auf höchstem Niveau. Beide Protagonisten agieren sehr kontrolliert, fast berechnend und setzen die erforderlichen Stilmittel höchst überlegt ein. Das passt auch ganz gut – als etwas gereiftes Liebespaar; schließlich sind sie auch schon Anfang bzw. Mitte vierzig. Jonas Kaufmann legt viel Wert auf Zwischentöne. Den Heldentenor kann er genauso bedienen wie einfühlsame leise Momente bis hin zum erstickten Schrei am Ende. Er ist im Moment auf der Höhe seines Könnens.
Während Kaufmann in Sachen Ausstrahlung eher wie der liebe Junge von nebenan wirkte, zelebrierte Angela Gheorghiu ihre Auftritte bis in die letzte Handbewegung.


Operamagazine.nl: Kaufmann en Gheorghiu: als sterren zo mooi
Het publiek van de Deutsche Oper Berlin kon dit weekend wegdromen met een Adriana Lecouvreur met Jonas Kaufmann en Angela Gheorghiu. Staande ovaties en lang applaus kreeg ook ‘spelbreker’ Anna Smirnova, die nu officieel haar plekje in de ‘hall of the greats’ heeft ingenomen....
Dat is precies wat er gebeurde tijdens deze uitvoering bij de Deutsche Oper: even had je met je ogen geluisterd en direct wilde je je overgeven aan deze dromerige schoonheid. Want Jonas Kaufmann en Angela Gheorghiu waren meer dan een droompaar, ze waren een dromend paar van sterren, dat ergens aan de operahemel stond en wonderschone klanken produceerde, ook al stonden die niet altijd in dienst van de inhoud en de strekking van het werk. Het was als die reclameslogan die overal in Duitsland te pas en te onpas gebruikt wordt: ‘Genuss Pur’.....
Mooier en compacter dan Jonas Kaufmann kan een tenor niet klinken: het unieke, baritonale, aardse timbre van zijn stem heeft op mij een onvergelijkelijk magische uitwerking. Zijn vermogen om in de hoogte niets aan kleur en volheid te verliezen en daarbij geen enkele harde of schelle noot te laten horen, maakt van hem de wereldster die hij is. Aan het einde van de eerste romanze van Maurizio, ‘La dolcissima effige’, liet hij een kunstig ‘crescentino’ horen op het woord ‘poeta’, dat op zichzelf al de waarde van een toegangskaartje overtrof.


Gießener Allgemeine: Berlin: Staatsoper und Deutsche Oper feiern Premieren
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann sangen nicht nur herzbewegend, sie unterstrichen ihre unter einem unglücklichen Stern stehende Liebe, ihre großen, überschäumenden Gefühle auch mimisch und gestisch, wie sie ein Regisseur hätte kaum besser anleiten können. Einfach wunderbar, wie diese beiden vortrefflichen Sänger miteinander harmonieren, wie sie gemeinsam schwelgen, bangen und leiden. So bewegt verließ man lange kein Berliner Opernhaus mehr.


Die Welt: Heul doch!
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann sangen. Die Stars konnten die Rollen unter Live-Bedingungen testen, die Deutsche Oper hatte eine Premiere mehr und das Publikum durfte zu den Ergüssen dieses Vokaltraumpaars kontrolliert ausrasten: eine Win-Win-Situation für alle. Bitte mehr davon! ...
Doch auch die glamourösen Protagonisten machten - nach etwas verhalten flachem Beginn - ihre Sache großartig. Die zweimal Kleid, Schmuck und Frisur wechselnde Gheorghiu war das Innbild einer eitel emotionalen Primadonna, nach der dieses Stück unbedingt verlangt. Und Kaufmann ließ es dunkel leuchten und klar glitzern. Schöner wurde in Berlin lange nicht operngeschluchzt.


Der Neue Merker: Goldener Oktober mit „ADRIANA LECOUVREUR“ 05.10. 2010
Doch glücklicherweise singen die Protagonisten nicht stocksteif in den Saal, sondern verdeutlichen das Geschehen mit Gesten und Blicken. Und die beiden Superstars in den Hauptrollen machen ohnehin alles wett....
Doch zunächst Erschrecken im ausverkauften Haus: Jonas Kaufmann leide unter einer fiebrigen Erkältung, so die Ansage. Er singt trotzdem, bravo! Doch hoffentlich schadet er damit nicht seiner fabelhaften Stimme, die mehr und mehr alle Stilrichtungen beherrscht und unterschiedliche Werke gleichermaßen eindringlich gestaltet...

Krankheitsbedingt setzt er nun die ersten hohen Töne vorsichtig an, doch alsbald weicht seine Zurückhaltung dem temperamentvollen Aussingen, wie es diese dramatisch-tragische Oper erfordert. Mit Phrasierungskunst und wohl kalkuliertem Forte nimmt er den großen Saal sofort für sich ein. Immer wieder rauscht zwischenzeitlich kräftiger, wohlverdienter Beifall für ihn auf...
Eine Sternstunde für Berlin und die Deutsche Oper.


Opernglas: Berlin, Adriana Lecouvreur
Auf halbem Weg nach London, wo am 18. November eine szenische Neuproduktion von Cileas »Adriana Lecouvreur« ansteht, legten Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann mit eben dieser vergleichsweise selten gespielten Oper eine Zwischenstation an der Bismarckstraße ein, zur großen Begeisterung all derjenigen Glücklichen, denen es gelungen war, sich für eine der beiden konzertanten Aufführungen rechtzeitig Karten zu sichern. Nicht allein, dass mit den beiden Sängerstars ein oft vermisster Glamour einzog, es waren noch viel mehr die phänomenalen gesanglichen Leistungen, die den Abend in den Rang des Außergewöhnlichen erhoben und das Publikum zu Jubelstürmen hinrissen....
Kostüme hat deshalb wohl niemand im Zuschauerraum ernsthaft vermisst, zumal auch Jonas Kaufmann sich darauf einließ, die Handlung mit seiner Bühnenpartnerin leicht anzuspielen. Nicht nur in seinem lyrisch-schlicht dargebotenen „Lanima ho stanca" nahm man ihm mühelos ab, wie strapaziös es sein kann, zwischen die Fronten von zwei um seine Gunst rivalisierenden Frauen zu geraten. Dank seiner natürlichen Ausstrahlung gelang es Kaufmann überdies, mehr Sympathiepunkte als gewöhnlich für den wankelmütigen Moritz von Sachsen zu sammeln. Zeigte sich die Stimme des Strahletenors am Anfang noch etwas belegt, sang er sich zusehends frei. Und einmal mehr erregte Bewunderung, wie Kaufmann die Strahlkraft des Wagnertenors mit einer dezenten Verismo-Träne in der Stimme und der Sensibilität des Liedsängers vereint. Wenn er zusammen mit Gheorghiu Pianissimo-Phrasen spann, schlug das Herz jedes Opernliebhabers höher.


Klassik.com: Die große Angela Gheorghiu-Show in Berlin
Und um das gleich zu sagen: So schön wie Jonas Kaufmann schluchzt derzeit wohl kein anderer deutscher Tenor!...
Sympathisches Rollendebüt
Ich habe Kaufmann zuletzt vor einem Jahr an der Deutschen Oper als Cavaradossi in einer Repertoirevorstellung der 'Tosca' gehört und war verblüfft, wie extrem seine Stimme in so kurzer Zeit gedunkelt ist, als wäre seine Kehle zwischenzeitlich mit baritonaler Bronze ausgeschlagen worden, aus der nur mehr mächtig imponierende, fast brünstige Töne hervor dringen, die mit viel spürbarer Kraft heraus gestemmt werden - was Eindruck macht, keine Frage. Besonders in einer Partie wie der des Maurizio, die vergleichsweise tief liegt und somit Kaufmanns nachgedunkelter Stimme entgegen kommt.
Auch hatte ich Kaufmann vor einem Jahr nicht als besonders durchschlagkräftigen Heldentenor erlebt, sondern eher als lyrischen Sänger mit schlanker Stimmführung und mittlerer Strahlkraft. Ob seine in 'Adriana' gehörten Power-Laute einer veränderten Stimmproduktion geschuldet sind, ob die Stimme seither gewachsen ist in Bayreuth oder ob vielleicht die vielen an der Rampe installierten Mikros dafür da waren, Kaufmanns Stimme zu verstärken (am Bühnenrand hingen vier unauffällige Lautsprecher), kann ich nicht beurteilen. Jedenfalls klang Kaufmann am Premierenabend wie ein wiedergeborener Mario del Monaco, der den Grafen von Sachsen in den 1960er Jahren ebenfalls als kraftstrotzenden Heroen interpretiert hat. Kaufmann überzeugte im konzertanten Kontext mit natürlicher Ausstrahlung und ebensolchem Spiel und wirkte – wie immer – sympathisch. Er gab eine ausgeglichene Interpretation der Rolle, die mehr Nuancen und Feinheiten vertragen würde, die aber vermutlich bei einem Rollendebütanten nicht zu erwarten sind. Man darf gespannt sein, wie sich sein Maurizio in London weiterentwickelt und ob Kaufmann demnächst ins Bass-Fach wechselt, wenn die Stimme weiter so rasant nachdunkelt.


Klassik in Berlin: Falsche Schlangen, echte Stiefmütterchen
Besser geht's nicht: Eine konzertante Adriana Lecouvreur an der Deutschen Oper Berlin...
Jonas Kaufmann, als angeschlagen angesagt, benötigt ein paar Minuten bis sein Tenor warm gelaufen ist, aber dann legt der Münchner mit seinem Maurizio richtig los: Sein dunkles Timbre, die lang gehaltenen, groß aufflammenden, geschmeidigen Höhen, ja selbst die Schluchzer passen perfekt zu dieser Spinto-Partie.


Kultura extra: ADRIANA LECOUVREUR
Kaufmann: souverän und über alle Eitelkeit hinaus erhaben!


Opernwelt: Herzschmerz
Doch weil ihr Maurizio Jonas Kaufmann hieß und in der hier besprochenen Aufführung obendrein gegen eine Erkältung ansingen musste, legte sie ihren Ego-Panzer in den letzten vier Nummern für den klangschön und nuanciert, doch mit einigem Druck singenden Startenor endlich ab.
Schubert: "Die schöne Müllerin", Frankfurt, Alte Oper, 12. Oktober 2010
Gießener Allgemeine: Jonas Kaufmann fasziniert in der Alten Oper
Echo online: Liebe tönt nicht immer laut
Frankfurter Rundschau: Romantische Oper für einen Mann
Frankfurter Neue Presse: Liebespein bis in den Tod
FAZ: Diese Müllerin ist treulos
 
Schubert: "Die schöne Müllerin", Paris, Theatre des Champs-Elysees, 14. Oktober 2010
Le Monde: Jonas Kaufmann, une voix en or toute au service de Schubert
Operachroniques: Jonas Kaufmann, Champs-Elysées, 14/10/2010
Qobuz: Doublé vocal au Théâtre des Champs-Elysées
JDD: Le ténor des ténors ennuie...
Altamusica: Un demi-Kaufmann
Resmusica: Schubert en a rêvé, Kaufmann l’a fait
Forumopera: Le beau meunier
ConcertClassic: Jonas Kaufmann chante Die Schöne Müllerin - L’ensorceleur
Opéra Magazine: En récital - JONAS KAUFMANN Helmut Deutsch (p)
Liederabend, Konzerthaus Wien, 20. Oktober 2010
Der Neue Merker: Wien/Konzerthaus: Liederabend Jonas Kaufmann am 20.10.2010
Tiroler Tageszeitung: Auf Jonas Kaufmann steht man eben: Liederabend im Konzerthaus
Kurier: Der Klassik-Strahlemann glänzt mit leisen Tönen
Kronen-Zeitung: Ein-Personen Oper der Vokalkunst
Die Presse: Jonas Kaufmanns tragische Lied-Dramatik
Salzburger Nachrichten: Ein Kaufladen mit verdüsterten Seelen
Der Standard: Unter dem Mikroskop
Österreich: „Echo Klassik“- Gewinner Jonas Kaufmann im Konzerthaus
Schubert: Die Schöne Müllerin, Sevilla, 22. Oktober 2010
El Correo de Andalucia: Viaje de primavera al corazón de Schubert
La Razon: El deseado Kaufmann
Mundoclasico: Apasionada Molinera
Liedmatinée, Zürich, Opernhaus, 24. Oktober 2010
Tages-Anzeiger: Strahlend düsterer Kaufmann
Neue Zürcher Zeitung: Sternstunde
Schubert: Die schöne Müllerin, London, Wigmore Hall, 31. Oktober 2010
The Independent: Jonas Kaufmann / Helmut Deutsch, Wigmore Hall, London
Standpoint magazine: At the feet of Jonas Kaufmann
The Telegraph: Jonas Kaufmann sings Die schöne Müllerin, Wigmore Hall, review
The Times: Kaufmann/Deutsch - Concert - Wigmore Hall
The Guardian: Kaufmann/Deutsch – review
Financial Times: Jonas Kaufmann, Wigmore Hall, London
The Observer: Jonas Kaufmann - Wigmore Hall
The Independent: Jonas Kaufmann, Wigmore Hall, London
The Sunday Times: Jonas Kaufmann - Wigmore Hall
The Spectator: Spellbound
Ciléa: Adriana Lecouvreur, London, ROH, 18. November 2010
The Independent: First Night: Adriana Lecouvreur, Royal Opera House, London
Two titanic talents bring star quality to a tale about dangers of fame...
And when these singers first meet amid Charles Edwards's charmingly naturalistic evocation of backstage life at the Comédie-Française, they do seem made for each other. .... Kaufmann's answering aria finds him muting his characteristically burnished tone with a lovely tenderness....
The last thing we hear is Maurizio's grief-stricken cry which – as Kaufmann delivers it, over the sound of a consoling harp – wrings the hearts of all who have stayed the emotional course with this sorely underrated drama.


The Independent: Adriana sensitively exhumed
But the evening’s rarest pleasure was in hearing Jonas Kaufmann do what few of today’s tenors can do – finesse the sound and produce wonderful colour mixes around the passaggio to produce full bodied pianissimi, not some weedy falsetto which is so often masquerades as an excuse for mezza voce. He has it all: he looks dashing, he sounds dashing, and his abundant musicality puts him into an entirely “other” league.
His extraordinary diminuendo from the cry of “Morte!” at Adriana’s passing was one such instance. How many tenors today would even attempt it?


The Telegraph: Adriana Lecouvreur, Royal Opera House, London, review
A glamorous piece of old-fashioned romantic escapism, beautifully staged and eloquently sung....
Maurizio was the marvellous Jonas Kaufmann, who sailed through, giving an object lesson in legato en route.


Musicomh: Adriana Lecouvreur
The Gheorgians and the Kauffmaniacs were out in force on this first night, and their idols did not disappoint. Angela Gheorghiu is often presented in superficial interviews as a daunting diva, and Jonas Kauffman as a knee-tremble-inducing tenorhunk, but little else; in both cases, these personae are far from the real story, and this opera revealed them both to be exactly what they are, which is genuine stars of the stage, masters of their art and artifice down to the smallest detail....
Kaufmann is the singer Domingo always wanted to be – Walther von Stolzing with italianità – and he presents a compelling no-good-boyo Maurizio, his magisterial tones subtly scaled down for a tender ‘La dolcissima effigie’ and pared to a shimmering thread for the final cry. As with all truly great singers, it’s not the big bow-wow moments which impress, but the subtlety of the pianissimi and the ability to draw the eye without hogging it.


Evening Standard: Drama on and off stage for Adriana Lecouvreur
The dashing, heroic-voiced Jonas Kaufmann is everybody’s favourite tenor at the moment and his command of the role of the much-lusted-after Maurizio is supreme, combining ringing top notes and wonderfully delicate half-tones.


La Vanguardia: Gheorghiou y Kaufmann, dos voces exquisitas para Adriana Lecouvreur
Difícilmente podría encontrarse entre las estrellas actuales del mundo de la ópera una pareja tan idónea para "Adriana Lecouvreur" como la que componen la soprano rumana Anghela Gheorghiou y el tenor alemán Jonas Kaufmann....
A todos esos nombres famosos hay que añadir ahora la gran pareja Gheorghiou-Kaufmann, que, como demuestran en esta nueva producción, suman a un dominio completo del registro vocal, una gran intensidad dramática. ...
Jonas Kaufmann parece a su vez hecho para el papel de ese oficial y aristócrata capaz de volver locas a las mujeres. Su gran potencia vocal de tenor dramático con cierto tinte de barítono no le impide llegar cuando es preciso al más delicado lirismo.


Bachtrack: Cilea's Adriana Lecouvreur at the Royal Opera
As Adriana's lover Maurizio, Jonas Kaufmann showed why he is one of the hottest properties currently on the operatic circuit: he has matinée idol looks and stage presence by the bucketload, combined with a voice that is powerful and mellifluous.


The Arts Desk:
Adriana Lecouvreur, Royal Opera House
Fans of tenor Jonas Kaufmann, and they are growing with good reason by the day, will no doubt tell you that he stole the show. Not exactly. His character, Maurizio, Count of Saxony - in reality a bit of an opportunistic shit, who'd already given up on his actress by the time he wooed the French aristocracy for further promotion - is a soldier and a lover, nothing more. Ideally that needs the honeyed tones of a true Italianate tenor rather than what Kaufmann has to offer in the middle range, a sometimes bottled baritonal timbre. In short, something between this and veteran Bonaventura Bottone's still-focused cameo of a slimy Abbé would be ideal. But Kaufmann's undoubtedly tenorial top register is infallibly strong and ardent, suiting the set-pieces of the second and third acts better than the gorgeous early lovesong "La dolcissima effigie". I can't wait to hear his Florestan, Lohengrin and Siegmund.


The Times: Adriana Lecouvreur at Covent Garden
He was tremendous at full power, a bit fuzzy when quieter.


The Stage: Adriana Lecouvreur
She is vividly partnered as her lover, the politically ambitious Maurizio, by Jonas Kaufmann, one of today’s greatest tenors, in ringing voice and fully engaged dramatically, though the rich Latin tone ideally required is arguably not his to command.


Classicalsource: The Royal Opera – Adriana Lecouvreur [Angela Gheorghiu & Jonas Kaufmann]
Jonas Kaufmann was not as swashbuckling a Maurizio as one might have expected, but he too sang with generosity of rich tone and subtle use of volume. The character is a bit of a cad and weak. Kaufmann captured that side well, largely by dint of not resorting to ‘stand and deliver singing’. ‘La dolcissima effigie’ was nicely impassioned – but best of all was the martial ‘Il russo Mèncikoff’, which was superlatively accompanied by Elder.


WhatsOnStage: Adriana Lecouvreur
The star-studded line up of principals delivers strong performances, with the finest coming from Jonas Kaufmann, who yet again proves that he is peerless in this repertoire. He has the big guns for the role of Maurizio but it’s his delicately spun mezza-voce phrases that really strike home and needless to say, he looks the part to perfection.


MusicalCriticism: Cilea: Adriana Lecouvreur
The undoubted star of the show, however, is Jonas Kaufmann as the heart-throb Maurizio. His sweeping entrance in Act One, dashing and handsome, was exciting and strangely relaxing by turns: we know we're in safe hands and can sit back and enjoy the darkly baritonal strains of his remarkable voice. And the rare mixture of intelligence, vocal power and refinement mean there's indeed a great deal to enjoy, but once again it all seems a little peripheral to the action, with some of the vocalism sounding calculated when the music to call for no-holds-barred heroics. McVicar's direction dictates much canoodling and kissing with Gheoghiu, but at no stage does one believe in their love, or, it has to be said, particularly care about it.


El Mercurio: Londres hace un gran homenaje al teatro en “Adriana Lecouvreur”
Caruso fue el primer Maurizio de la historia. Tras él, importantes tenores asumieron el rol: Bergonzi, Corelli, Del Monaco, Carreras, Domingo. Se diría que Jonas Kaufmann pone a los demás en entredicho. Consigue emocionar con un papel ingrato: el de un amante que compara la belleza de su amada con la de su bandera, y que para pedirle matrimonio y perdón le ofrece “il glorioso mio nome”. Como Kaufmann es un actor fuera de la norma, no actúa las palabras del texto sino la música, dotándola de un alma que no existe en otras interpretaciones. A la vez, prolonga en los gestos el sentido que quiere dar a una frase, de manera que el espectador se convence de que aquello que él dice escénicamente está en la obra. Es un gran artista, como acaban de confirmar el martes un doble Diapason d’Or (por “La bella molinera”, de Schubert, para Decca, y como Artista del Año).


Der Neue Merker: London /Covent Garden: ADRIANA LECOUVREUR: Première mit Gheorghiu und Kaufmann am 18.11. 2010
Eine völlig makellose Leistung bot Jonas Kaufmann. Er gab den Maurizio nicht als eindimensionalen Verismo-Helden, sondern arbeitete prägnant die negativen Charakterzüge des mit der Liebe Adrianas und der Fürstin spielenden, durchaus opportunistischen Mannes heraus. Bei Adriana sucht er offenbar sexuelle Erfüllung und Kaufmann machte sein Interesse an Adriana schon bei seinem ersten Auftritt sehr handgreiflich deutlich. Von der Fürstin Bouillon erwartet er Protektion und Unterstützung bei der Wiedererlangung seines Landes, aus dem er vertrieben wurde. Dabei ist er kein gewöhnlicher Betrüger denn in der Arie l` anima ho stanca gesteht er der Fürstin in einem Moment der Ehrlichkeit, dass seine Liebe zu ihr erloschen ist. Erst im letzten Akt, beim Tod Adrianas, präsentiert er sich so edel wie man es von einem ordentlichen Operntenor eigentlich gewohnt ist. Ob er allerdings Adriana die Heirat nicht nur verspricht, weil er sicher ist, dass sie stirbt ? Wer weiß es? Nach einem Wort Voltaires erzeugt man Langeweile am besten dadurch, dass man alles ausspricht. Diesen Fehler vermeidet das Stück und das spricht für seine Qualität. Stimmlich bot der Künstler alles, war man vom derzeit weltbesten Tenor erwartet: Herrlich samtiges, ungemein charakteristisches Timbre, strahlende Spitzentöne, wunderbar tragende Piani, prachtvolles Legato, messa di di voce …das alles im Dienste dramatischer Wahrheit. Wie er mit einem technisch meisterhaft bewältigten Decrescendo Stimmung erzeugen kann- das macht ihm derzeit kein anderer Tenor nach. Ovationen nach seinen Arien. In der Uraufführung sang Caruso, der bekanntlich ebenfalls ein baritonales Timbre hatte- er kann als Maurizio kaum besser gewesen sein.


The Independent: Adriana Lecouvreur, Royal Opera House
Kaufmann's prime-cut Maurizio is a slippery, complex, political figure. His acting is refined, his singing idiomatically phrased if not idiomatic of tone. That Latin darkness still has a fake-tan tang, too covered, too self-conciously burnished, but when he opens his Alpine top register (in "Il russo Mencikoff") or croons into Gheorghiu's hair it is mesmerising.


The Observer: Adriana Lecouvreur
A cloudy-voiced start made me fear for tenor-of-the-moment Jonas Kaufmann as Maurizio but he was soon up in the stratosphere, declaring his love for Adriana and in thrilling form in "Il russo Mencikoff".


Financial Times: Adriana Lecouvreur, Royal Opera House, London
Although Caruso sang at the 1902 premiere, it’s not usually the tenor who dominates. Kaufmann does. Everything is right – the heroic timbre, the musicianly refinements, the subtleties of his acting, not to mention gorgeous looks. He and Gheorghiu radiate a sexiness that would have been unthinkable when Joan Sutherland, Renata Tebaldi and Mirella Freni used this opera as a vehicle for their ageing powers.


Bloomberg: Diva Gheorghiu Whips It Up as `Adriana' at Covent Garden
With its great arias and extravagant plot culminating in death by violets, “Adriana Lecouvreur” is the perfect work for stars like Angela Gheorghiu and Jonas Kaufmann, who thrilled the packed house as a fabled 18th-century actress and her martial cavalier, Maurizio.


Express: REVIEW: ADRIANA LECOUVREUR, ROYAL OPERA HOUSE
Yet to judge from the ecstatic applause at the end of the first night, the audience vote went not to Gheorghiu but to the German tenor Jonas Kaufmann who took the role of Maurizio, Count of Saxony and sang it absolutely beautifully.
Kaufmann is, in the opinion of many, the world's greatest currently performing tenor and on the basis of this performance, it is difficult to disagree. The clarity and power of his voice are awe-inspiring, and the quality of his singing seemed to get better and better as he increased the volume. His is a truly stunning voice. Gheorghiu and Kaufmann together, as a pair of lovers, looked the part and sounded divine. When the opera ended with his heart-rending aria as she died in his arms, the whole audience must have felt mesmerised and emotionally drained.


Variety: Adriana Lecouvreur
The same can also largely be said for Jonas Kaufmann, whose ardent ringing top is catapulting him to the top of every major's house wish. The lower reaches of his voice, as shown up by Maurizio, don't have the same focus but it's a small price to pay, particularly his handling of high-lying pianissimo phrases. His quietly intense duets with Gheorghiu were among the night's highlights.


Opera Britannia: Adriana Lecouvreur: The Royal Opera, 18th November 2010
Which brings us on nicely to the evening’s true vocal honours, Jonas Kaufmann, albeit in my opinion, it was more of a qualified success than anything else. His voice, despite its ringing qualities, is rather cold in timbre. It is seemingly quite large, but it is not a heavyweight – well not yet at least. The diminuendo he performed near the end of the performance was proof enough of his tremendous vocal skill, but there is one fault in his voice, which to my ears, blights his performance, and it is one which is steadily getting worse. I am of course speaking of his tendency to cover and bottle up anything remotely approaching piano. The result is an unattractive sound akin to someone taking an extremely long yawn. It detracts enormously from what is often truly exceptional singing, which makes one wish he would learn to sing quietly, without ending up sounding like a frustrated cow!


Opera Today: Adriana Lecouvreur, Royal Opera
Jonas Kaufmann always seemed on the edge of something spectacular, and the contained restraint with which he treats his large, dark-coloured voice would have been massively exciting had it been part of a broad palette. As it was, he seemed to be trying to demonstrate that a hot-blooded verismo hero can be sung with subtlety and intelligence, while also showing off some of his remarkable technical skill (particularly in his legato, and once, memorably, his impeccable ability to diminuendo on a top note). It was very, very impressive — but all too careful, too measured. It seemed a studied effort in avoiding stereotype (or perhaps he was reining himself in to avoid overpowering Gheorghiu) but I longed for him to let rip.


Die Welt: So baut man einen sicheren Welterfolg - Wahres Weib im falschen Opernleben
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann brillieren in London in "Adriana Lecouvreur"
Zumal der Rahmen um die glamouröse Protagonistin maßgeschreinert ist. Jonas Kaufmann ist als Maurizio mit Dreitagebart ein Tenortraum mit feinen Piani und viriler Attacke. Ein klein wenig ungekünstelter könnte freilich seine Stimmführung sein.


The Spectator: Conflicting passions
In ensembles, especially the several love duets with Maurizio, she sang out more fully, presumably thanks to the confidence that Jonas Kaufmann, her Maurizio, radiates. He seems to ignite her whenever they perform together, and he is indeed an incandescent artist, in this case making a role which wouldn't seem to offer much room for development into something interestingly complicated, Maurizio trying to find his way through the tangle of conflicting passions and political


Wall Street Journal: The Royal Opera's 'Adriana Lecouvreur' Is a Bonne Spectacle
The opera's première took place in Milan in 1902, with Enrico Caruso (1873-1921) as the tenor lead, Maurizio. No one now living ever heard Caruso in his prime, but I'd be surprised if his rendition of the role was better than Jonas Kaufmann on this opening night. He moves with grace and acts with the winning economy of a fine film actor. This handsome, young (and curiously unshaven) German tenor simply soared. His dynamic control ranged from full-on, open-throated loud to a whispered ppp, which could still be heard over the conductor Sir Mark Elder's superb orchestra. Mr. Kaufmann excels at beginning a phrase in a booming chest voice and finishing on a delicately tender, quiet, floated note in his head voice—his performance was a master-class in portamento.


The Telegraph: Fury in the Covent Garden stalls as Angela Gheorghiu cancels. Again.
That left a clear field, though, for tenor Jonas Kaufmann to claim the show, which he did convincingly. As tenors go, it’s a dark (and of course Germanic) voice for Italian repertory that never quite opens out as far you’d like. But goodness knows, he delivers in every other way, with strength, security, intelligence, and lady-killing presence.


Islington Tribune: Classical and Jazz: Latest News
German tenor Jonas Kaufmann as aristocrat Maurizio, complete with designer stubble, lived up to his burgeoning reputation as the opera world’s new Placido Domingo.


The Sunday Times: It’s good to be back
Even so, this is a glamorous night at Covent Garden. Kaufmann still attracts carpers who find his dark, gritty tenor insufficiently Italianate, but it’s hard to think of a real Italian today who could sing and play this kind of role with more visceral passion and personal charisma. He looks as good as he sounds — a gift to opera directors of the DVD/HD cinecast age.


The Jewish Chronicle: Adriana Lecouvreur
Rare pefection - pity it's rarely seen - Angela Gheorghiu and Jonas Kaufman: meriting the highest praise...
As her lover, the Count of Saxony, Jonas Kaufman soars with power and subtlety. His final whispered cry of despair as Lecouvreur succumbs to poisoning from her rival is haunting. The chemistry between these two star singers fills the theatre.


Associated Press: "Adriana" a treat at Covent Garden
Kaufmann had a few hints of hoarseness in his delivery, but for the most part he used his supple tenor to thrilling effect, whether on his commanding high notes or his ravishing, extended soft phrases.
Together, they made for such a glorious trio — visually as well as vocally — that it was easy to overlook a few shortcomings: Gheorghiu's lower register is barely audible; Borodina sometimes hits her notes slightly under pitch; and Kaufmann's dark, baritonal coloring won't please those who want a brighter sound from their tenors.


Daily Mail: This romantic masterpiece is restored and back to stay
Kaufmann is a dramatic powerhouse, finding all the Italianate passion in her lover, Maurizio. He is surely the most charismatic, magnetic, dark-toned tenor since Domingo and he held the house by the throat.


Concertonet: Christmas Only Comes Once a Century
A class act as she still is, it does not help that she is partnered by Jonas Kaufmann as Maurizio, a superb choice individually, as his powerful Jon Vickers-style tenor is rather overwhelming to her soft-focus timbre....
The sheer size and baritonal darkness of Kaufmann's instrument tends to blend in and drown her out. Still, what a pretty picture they make and both made the most of what the lurid libretto asks of them.


Classicalsource: Adriana Lecouvreur [Ángeles Blancas Gulín & Jonas Kaufmann]
Jonas Kaufmann, as Maurizio, Count of Saxony, is the tenor of the moment, and has impressed greatly in recent years: his opening utterance – ‘La dolcissima effigie sorridente’ (What sweetness in your smiling face!) – was a triumphant start, and though his character is one in which events rule him rather than vice versa he grew in stature and his most impassioned and arresting singing came at the end, entering at the moment when all hope is lost (in the greatest of operatic traditions!) and then caressing the dying Adriana.


MusicWeb International: Cilea, Adriana Lecouvreur
Maurizio, Count of Saxony, is an unsympathetic part and his character will woo anyone who will be of advantage to him. The role was first sung by Enrico Caruso who would have undoubtedly had just the right Italianate timbre Jonas Kaufmann’s tenor voice now lacks. For me his career is at a crossroads; he was so interesting as Walther at the Edinburgh Festival, unforgettable as Don José at Covent Garden, yet disappointing recently at Bayreuth as Lohengrin. Perhaps he is buying into all the hype that he is the opera world’s successor to Domingo? There are wonderfully exciting top notes and some immaculate phrasing but there is also an occluded baritonal quality to the voice, a tendency to scoop up to and croon the quieter notes, and his diction was not that great either. It just was not the right sound for this opera. Hopefully his forthcoming role debut as Siegmund may show more clearly what the future holds for this German tenor.


MusiciansWho: Adriana Lecouvreur a Covent Garden Operaházban
A másik sztár attrakció Jonas Kaufmann. Valóban jó énekes, szép és erős tenor hanggal. Magas, jóképű és teljesen hihető, hogy Adriana és szerelmi riválisa szerelmesek a Kaufmann alakította Maurizioba. Én nem találtam hangját sokrétűnek. Szépek a felhangjai, teljes hangja lenyűgöző, de nincs másféle szín hangképzésében. És színészi teljesítménye sem győzött meg arról, hogy Maurizio szerelmes Adrianaba. A londoni kritikusok kivétel nélkül magasztalták Kaufmannt hangilag is és színészként is, de Gheorghiuról megoszlottak a vélemények.


Forumopera: Poveri Castafiore
J’avoue que j’avais des craintes du même ordre concernant le Maurizio de Jonas Kaufmann, un chanteur dont la puissance n’est pas la principale qualité. Mais ces inquiétudes sont vite dissipées tant cet artiste utilise avec intelligence les forces et les faiblesses de son instrument. Le ténor allemand est tour à tour charmeur dans « La dolcissima effigie », pitoyable dans « L’anima ho stanca » ou héroïque dans « Il russo Mencikoff ». A l’occasion de ce dernier air (entre autres), Kaufmann montre d’ailleurs qu’il dispose de réserves suffisantes en termes de décibels pour être audible quand l’orchestre est plus présent. Le chanteur ne cherche pas non plus à surjouer le texte (ce qui arrive chez certains spécialistes du lied). Finalement, il nous offre, un habile cocktail d’italianité spontané et de musicalité plus germanique. On pourra sans doute regretter un timbre un peu engorgé, mais les aigus, dépourvus de nasalité, ont plutôt gagné en « métal ». Après des débuts exceptionnels en Werther à Paris, cette nouvelle prise de rôle conclue par un nouveau sans-faute nous démontre à quel magnifique artiste nous avons affaire.


Diapason: Adrienne recouvrée
Jonas Kaufmann met évidemment la salle à ses pieds en Maurice de Saxe: guère solaire de timbre (et quelques notes de passage bien sourdes), mais l'intensité d'un médium barytonnant, des aigus dardés, l'alliage idéal entre subtilité et énergie de la ligne s'accordent au charisme sidérant de l'acteur.


Opera UK: Adriana Lecouvreur
The star turned out to be Jonas Kaufmann. Blessed with a tireless publicist and backed by an aggressive recording company, he seems to be everywhere these days, in the shops, on every new DVD, all over the blogs. Apparently he can do no wrong. What is surprising is that on this occasion he could do no wrong, contributing the most thrilling singing of the night, opening up gloriously in the expansive moments (not as big as Corelli, perhaps, but big enough), and filing the voice down to a genuine, honest-to-God pianissimo in tender passages. 'L'anima ho stanca' sounded appropriately world-weary, and he added muscle to the duets: if only the soprano had matched him throughout. It is a refreshing change not to have to wish you were hearing another tenor.


Opernglas: Adriana Lecouvreur
Diesem magischen Ereignis erfolgreich zu stellen wusste sich auch in London wieder Jonas Kaufmann als der sich im wahrsten Sinne des Wortes in sie verbeißende Verliebte, der ewig turtelnde, aber wenig zuverlässige Moritz von Sachsen. Schloss man die Augen, glaubte man stimmlich fast eine imposante Eins-zu-eins-Kopie von Plácido Domingo mit noch freierer Höhe zu hören. Und vielleicht nicht zufällig hat Kaufmanns Stimme gelegentlich mit einem ähnlichen Problem zu kämpfen: So eindrucksvoll das in der Mittellage breit und cremig geführte Organ im Ariosen auch klingen mochte, ein wohl fokussierter Sopranton in dezenter Lautstärke konnte dieser Stimmwucht mühelos Klangfarbe rauben und sie von einer Sekunde auf die andere wie heruntergedimmt erscheinen lassen.


Timeout London: Best of the year 2010: classical concerts in London
The term ‘stellar cast’ is often bandied about, but in this case it is definitely justified, with soprano Angela Gheorghiu and tenor Jonas Kaufmann in the lead roles (as Adriana, the lovestruck diva, and Maurizio, her dazzling though insincere lover),


Opéra Magazine: Adriana Lecouvreur, Londres
Jonas Kaufmann et Olga Borodina se montrent aussi des partenaires attentifs, mais on ne peut quand même pas leur demander de murmurer pour épargner une Adriana manifestement sous-dimensionnée! Le ténor allemand campe un Maurizio de bout en bout irrésistible. L'angoisse dont il chargeait inutilement «La dolcissima effigie», dans son récent récital Verismo chez Decca (voir O. M. n° 55,b. 78 d'octobre 2010), est cette fois complètement absente. Le chant se déploie avec la séduction et l'ardeur sans complexe que le personnage appelle, sans prise de tête, ni intellectualisation superflue.


Altamusica: Un couple charismatique
Aux côtés de la soprano roumaine trouvant ici un rôle idéalement adapté à sa personnalité et à ses moyens, Jonas Kaufmann, qui passe allègrement de Werther à Lohengrin et de Florestan à Cavaradossi avec un idiomatisme confondant, est un Comte de Saxe d’une séduction vocale et physique superlative ; mieux que crédible, le couple est d’un irrésistible charisme....
Quant à Kaufmann, qui s’impose comme le meilleur Maurizio depuis Domingo, on est médusé par le raffinement de son chant, par ses incroyables pianissimi contrastant avec des aigus insolents. Son portrait très ambigu de Maurice de Saxe rend perceptible le double jeu politique et amoureux d’un personnage pas très net.


Opera News: Adriana Lecouvreur
In a starry cast, Jonas Kaufmann was considerably more engaged as Adriana's politically ambitious lover, Maurizio. His ardent singing was as impressive as his bold acting, even if the ideal Latin timbre for the role (created by Caruso and subsequently most successfully sung by a string of Italian tenors) is not really where the essential center of his voice lies, wide-ranging and hugely impressive though his instrument is. Often, a distinctively baritonal quality was evident.


Classica: Glamour - ANGELA, JONAS ET ADRIENNE
C 'est l'événement lyrique de la saison. Voir et entendre Angela Gheorghiu et Jonas Kaufmann, le couple le plus glamour du moment, a fait courir le monde entier au Covent Garden, et les six représentations d'Adrienne Lecouvreur affichent complet. ...
Face à elles, Jonas Kaufmann offre un rayonnement vocal incomparable à Maurice de Saxe : la musique prime chez ce ténor princier qui phrase et nuance à s'en délecter et lance des aigus claironnants. Triomphe. Et puis le comédien est engagé : Kaufmann est de ceux qui jouent «juste », emportant de sa fougue les pudeurs naturelles de sa partenaire.


Opernwelt: Kitsch as Kitsch can
Anders Jonas Kaufmann, der als wankelmütiger Schurke Maurizio überzeugte, seine Rolle mit gebührendem Schneid ausstattete und wie gewohnt durch sängerischen Scharfsinn und tadellose Stimmbeherrschung bestach.


Crescendo Magazine.be: Adriana Lecouvreur
C'est dommage car elle était très bien entourée, en premier lieu par Jonas Kaufmann, un Maurizio de rêve, beau garçon et acteur engagé chantant de sa voix riche au timbre de bronze à laquelle il manque parfois un peu de soleil italien. Mais il la conduit avec style, musicalité et beaucoup de nuances, des éclats héroïques aussi bien que des pianissimi de rêve.


Pro Ópera: Adriana Lecouvreur en Londres
Jonas Kaufmann demostró que es el tenor del momento: su voz siempre en foco, sumada a una caracterización ardiente con una mezza voce perfecta.
Beethoven: Fidelio, Bayerische Staatsoper, 21. Dezember 2010
KlassikInfo: Freiheit mit bitteren Nachgeschmack
Ein einziger Ton und alles ist anders an diesem Abend. Wenn Jonas Kaufmann als Florestan sein "Gott" zu Beginn des zweiten Teils aus der Tiefe des Herzens und der Unhörbarkeit heraus ins leuchtende Fortissimo steigert, bekommt man bei der Premiere von Beethovens "Fidelio" in der Bayerischen Staatsoper das erste Mal eine Gänsehaut. Kaufmann ist es, der mit der Wandelbarkeit und Ausdruckskraft seines ebenso kernigen, in der Höhe strahlenden und im Piano der Mittellage und der Tiefe wunderbar verschatteten Tenors, vor allem aber auch durch sein faszinierendes Spiel den Abend zum Ereignis werden lässt.
Wie er traumatisiert nach seiner Arie zusammengekauert den Kopf mehrfach auf den Boden schlägt; wie er sich widerstrebend an Beinen oder den gefesselten Armen immer wieder singend über die Bühne zerren lässt; wie er sich zwanghaft wie ein Tier, das sich putzt, die Haare hektisch aus dem Gesicht kämmt; wie er am Ende scheinbar leblos zusammenbricht, als ein Schuss fällt - all das ist große Sing-Schauspiel-Kunst.


Westfälische Nachrichten:
Gefängnis im Hirn - Neuer Münchner «Fidelio»
In der seit langem ausverkauften Premiere sang der weltweit gefeierte Tenor Jonas Kaufmann die Partie des Gefangenen Florestan - und begeisterte die verwöhnten Staatsopern-Besucher.


dapd: Buhs für den Dirigenten
Uneingeschränkten Jubel gab es für das Sängerteam, allen voran Startenor Jonas Kaufmann, der die Rolle des Florestan innig und klangschön gestaltete,


nmz: Im Labyrinth der Gefühle: Calixto Bieito und Daniele Gatti versuchen sich in München an Beethovens „Fidelio“
Und dann das Licht im Dunkel. Jonas Kaufmann ließ Ort und Zeit vergessen. Er stellte sich den enormen Herausforderungen seiner Florestan-Partie und überwältigte emotional und intellektuell. Sein Verzweiflungsschrei „Gott! welch’ Dunkel hier!“ dauert ein unendlich langes Crescendo und sein baritonal gefärbter Tenor verleiht dem gequälten Opfer existentielle Realität.


Epoch Times: Calixto Bietos verrücktes Labyrinth in der Bayerischen Staatsoper
Und dann kam endlich er: Jonas Kaufmann als Florestan. barfuß, in hellblauem Pyjama. Sein „Gott! Welch Dunkel hier“ begann er als Hilferuf aus dem Nichts seines Pianissimo heraus. Hüstelte und ächzte zwischendurch besorgniserregend, aber das war wohl eine Regieanweisung.Dank seiner Leidenschaft markierte seine Arie einen Höhepunkt des Abends. Er berührte wie so oft durch künstlerische Selbstbeherrschung und seine Fähigkeit buchstäblich alles zu geben: Anstelle des besungenen schweren „Steins“ wurde der Ärmste von Rocco und Leonore an den Füßen über die Bühne geschleift....


Abendzeitung: Ein Joker zum Schießen
Jonas Kaufmann irrte bereits früher per Double durch das Labyrinth. Das Original ließ am Beginn seiner Arie den existenziellen Aufschrei aus dem Nichts aufsteigen und wieder versinken. Selten hat ein Sänger Gesangskultur und Gottverlassenheit so perfekt versöhnt. Kaufmann traf auch die von Beethoven geforderte „an Wahnsinn grenzende, jedoch ruhige Begeisterung“ erstaunlich unforciert.


Deutschlandradio Kultur: Viele Nebensachen, kein Zentrum
...alle überstrahlt von Jonas Kaufmann, der zunächst im Pyjama und mit Hospitalismus-Körpersprache alle Piani, aber am Ende in Anzug und Krawatte auch alle emphatischen Aufschwünge mit etwas gutturalem, aber kernig-männlichem klingendem Tenor meisterte.


Fränkischer Tag: Verloren im mentalen Gefängnis
Die Maschinerie, in die Florestan (überragend: Jonas Kaufmann)...
Jonas Kaufmann ist auch als Florestan ein Glücksfall. Darstellerisch kein Held, sondern ein heillos gebrochener Mann, setzt er mit seinen berückenden stimmdynamischen Ausdrucksfinessen unerhörte Akzente: ein Tenor mit viel Strahlkraft, Farbe und Glanz, der endlich den Fokus auch auf die vielsagenden leisen, delikaten Stellen legt.


FAZ: Durch das Labyrinth der Brust
Zwar sind die treuliebenden Gatten mit Jonas Kaufmann als Florestan spektakulär und mit Anja Kampe als Leonore sehr glaubwürdig besetzt, ...


Der Tagesspiegel: Im Seelengefängnis
Der größte Kranke in der Inszenierung ist Jonas Kaufmann als Florestan, ein Männlein nur noch im Pyjama, verloren wie Anthony Perkins in der Verfilmung von Kafkas „Prozess“. Selbst als Leonore ihm in den Anzug hilft, klammert er sich an Ticks und Zwangshandlungen. Kaufmann wirkt wie eine verkümmerte Pflanze, nur die anfangs bewusst und gekonnt verschattete Stimme sprießt noch, ein großer, intelligenter Tenor, auch am Ende in den Höhen der fast unsingbaren Auftrittsarie.


Kultur Vollzug: Wir sind Gefangene
Was die Sänger, allen voran Anja Kampe als Leonore, Wolfgang Koch als Don Pizarro, Franz-Josef Selig als Rocco und der vielbestaunte Jonas Kaufmann als Florestan leisten, macht den Abend zu einem Erlebnis. Im grandiosen Bild beweist vor allem Kaufmann die raumbeherrschende Qualität eines echten Opernstars, die allerdings die leisen, intimen Passagen deutlich zurücktreten lässt.


Financial Times: Fidelio, Bavarian State Opera, Munich
Jonas Kaufmann as Florestan is the main drawcard. He does not disappoint, scaling the main aria’s terrifying heights.


Donaukurier: Im mentalen Gefängnis
Die Sängerriege wurde eindeutig dominiert durch Jonas Kaufmann, der nach Lohengrin und Cavaradossi nun seine dritte Partie an der Münchner Staatsoper singt: Die Höhen in der Florestan-Arie kommen einwandfrei, wenngleich sein sehr baritonal gefärbter, manchmal etwas eng klingender Tenor in punkto Timbre Geschmackssache ist. Seine Spezialität – die Nuancen im Piano auszuloten und sein warmes Mezzavoce – sind allerdings betörend.


Neue Zürcher Zeitung: Bitte anschnallen
Das Glanzlicht des Abends bildet indes Jonas Kaufmann als Florestan, der «Gott», das erste Wort seiner Auftrittsarie, auf dem hohen G in wunderbarem Piano ansetzt und unter einer eigenwilligen Fermate zu einem gewaltigen Aufschrei steigert. Der aus München stammende Tenor mit seiner eigenartig in der Tiefe verankerten Stimme hat hier einen grossen Auftritt. Nicht nur bei dieser geradezu idealen Auslegung der heimlichen Titelrolle denkt man an die halbszenische Aufführung anlässlich der Eröffnung des Lucerne Festival im Sommer 2010 zurück. Sie stand ganz und gar im Zeichen der Musik.


Passauer Neue Presse: Liebe im Labyrinth
... brilliert das unschlagbare Opern-Traumpaar Anja Kampe und Jonas Kaufmann als Leonore und Florestan. Zwei Stimmen, die betören.


Schwäbisches Tagblatt: Verloren im Leben
...und Jonas Kaufmann, der mit kräftig italienisch gefärbten Tenorausbrüchen gefiel, aber auch zuweilen schlurig grummelte.


Bayern 2: Calixto Bieito inszeniert Beethovens Oper
Doch bei aller überwältigend strahlenden Wärme, die hier Jonas Kaufmann dem Florestan in seiner großen Arie mitgibt, der Blick, den Regisseur Calixto Bieito mit seiner Inszenierung in die Tiefe dieser Figur wagt ist ein Blick in den Abgrund. Denn nicht Leonore steht im Mittelpunkt dieser Aufführung, sondern dieser Florestan. Ein Florestan, der die ganze Zeit über im Schlafanzug herumirren wird, den er auch noch dann an sich presst, als er längst gerettet ist und wieder Anzug und Schlips trägt. Ein Florestan, der sich manisch immer wieder die Haare kämmt und der nach dem vereitelten Mordanschlag auf ihn selbst zum Dolch greift um sich zu entleiben und nur an der eigenen Schwäche scheitert. Auf der Folie seines Unterbewusstseins spielt sich das ganze Geschehen ab.


Mannheimer Morgen: Wenn Regisseure Wirkung in der Ausstattung suchen
Und dass sich Bieito im zweiten Akt endlich zu seinen Figuren hinunterbeugt, sichert dem Abend starke Minuten: Wenn der panische Florestan, bekleidet nur mit einem Pyjama, über den Boden geschleift wird, erzählt das mehr über seine Situation als jede Blut-Schweiß-Tränen-Dosis. Jonas Kaufmann liefert ein Rollenporträt, wie man es derzeit nicht besser bekommen kann. Markig in den Ausbrüchen, fast mühelos in der höllischen Arie, nie manieriert im Lyrischen.


Tiroler Tageszeitung/Wiener Zeitung: Hinter tausend Stäben keine Welt
Jonas Kaufmann wirkt als Florestan über weite Strecken schlicht überfordert. Ähnlich wie bei seinen inzwischen zahlreichen Auftritten als Lohengrin klingt die Mittellage wunderbar, wohlig warm, zum Dahinschmelzen. Aber der Weg dorthin muss mit gepressten Kantilenen und viel Kehligkeit bezahlt werden.


Die Welt: Beethoven, zu Tode gedacht
Der Lichtblick leuchtet im allerdunkelsten Kerker. Wie ein Pfeil schießt immer heller strahlend und immer lauter Jonas Kaufmanns "Gott", aus tiefster Tenorkehle bis zur Gaumendecke emporsteigend, ins Münchner Nationaltheater. Und dann weiter: "Welch Dunkel hier! O grauenvolle Stille!" Das zieht sich gewaltig, der sehr merkwürdige Dirigent will es so. Doch der Star ist ein vorbildlicher, atemsatter Florestan mit einem nicht zu verleugnenden Hang zum Knödeln. Eine gesunde Stimme in einem theatralisch geschundenen Körper. Die Jahre im Staatsgefängnis liegen ihm ausdrucksstark im Hals, aber das heldische Aufbegehren hat er sich standhaft bewahrt. Ansonsten krümmt er sich schön bildhaft im blauen Pyjama, kämmt als tickhafte Übersprungshaltung die sonst von vielen Damen wegen ihrer schönen Locken verehrten Haare, zieht sich selbst - "zur Freiheit ins himmlische Reich" - an einer Stange empor und wird viel herumgeschleift. In "Fidelio" macht man als männliche Hauptrolle eine Menge mit.
Jonas Kaufmann singt zwar etwa nur 25 Minuten, aber die immerhin waren es wert, gehört zu werden, trotz der Torpedos aus dem Orchestergraben.


Rheinische Post: Jonas Kaufmann in mörderischem "Fidelio"
Als der Regisseur Hans Neuenfels in Bayreuth mit Jonas Kaufmann seinen rattenfängerischen "Lohengrin" erarbeitete, gab es keine einzige Regie-Idee, die der Begehrteste aller deutschen Star-Tenöre als Zumutung hätte empfinden können. Jetzt, fünf Monate später beim neuen Münchner "Fidelio", gerät Kaufmann an einen anderen für Erregungswellen zuständigen Inszenator: den Spanier Calixto Bieito, der bisweilen als "Erst ab 18"-Regisseur gehandelt wird.
Im gesangstechnisch heiklen Duett "O namenlose Freude" zum Beispiel muss der Autist Florestan seinen Fetisch Kamm zur Seite legen, in Windeseile den Schlafanzug ab- und Abendrobe anlegen, während ihm seine Retterin und Gemahlin, die warmherzige Anja Kampe, gerade ihre schwarze Unterwäsche zeigt. Worauf konzentriert man sich da als Sänger? Deutschlands Liebling Kaufmann begegnet der Herausforderung bravourös.


Frankfurter Rundschau: Verloren im Labyrinth
Jonas Kaufmann liefert nach einem etwas kehligen Anlauf das erwartete Florestan-Strahlen.


Verschiedene Zeitungen, dpa: Verstörender «Fidelio» von Calixto Bieito
Star des Abends sollte in der seit Monaten ausverkauften Münchner Neuproduktion Jonas Kaufmann werden, doch er hat einen schlechten Tag erwischt. Sein Tenor bleibt in der «mezza voce» seltsam blass, als beschwere ein Belag seine Stimmbänder. Nur die dramatischen Forti gelingen kraftvoll.


Avui: Bieito, al laberint de Beethoven
Important perquè Bieito ha debutat en un dels grans coliseus mundials, un teatre de primeríssima línia, amb una obra de gran càrrega filosòfica com és l'única òpera de Beethoven i treballant amb una de les grans estrelles del cant actual, el tenor alemany Jonas Kaufmann....
Jonas Kaufmann va ser un Florestan d'una salut vocal insultant i una força expressiva fora del comú,


El Pais: Beethoven en el laberinto de Calixto Bieito
...por la que sube y baja el espléndido reparto de cantantes que encabezan la soprano Anja Kempe -muy creíble en el personaje de Leonora/Fidelio-, y el mediático tenor Jonas Kaufmann -un deprimido Florestán deambulando en pijama de hermoso timbre y perfecto estilo-, tratando de encontrarse o liberarse del laberinto mental en el que están encerrados.


Stuttgarter Nachrichten: Kerker im Kopf
Ja, und dann ist da noch Jonas Kaufmann. Leider muss dieser - halb verhungert, wie man zuvor erfuhr - ausgerechnet mit einem unendlich langen und lautem Einsilber die akustische Bühne betreten (oder ist er beim "Gott! Welch Dunkel hier!" gar kein Gefangener der musikalischen Dramaturgie, sondern nur seiner eigenen Ideen.) Doch dann singt er selbst das Zerdehnte so schön, mit so viel Strahlkraft, Kern und Glanz, dass man dem Augenblick heimlich sogar ein längeres Verweilen wünscht.


Klassik.com: Trostlos
Jonas Kaufmann ist in dieser Rolle darstellerisch wie stimmlich überzeugend, auch wenn seine Idee, den Einsatz zur großen Arie 'Gott, welch dunkel hier' (Nr. 11) im Piano zu gestalten und dann zum Forte anschwellen zu lassen, mehr wie die Demonstration technischen Könnens wirkt (das überdies nicht ganz bruchlos gelingt) und weniger wie der glaubhafte Ausdruck eines zutiefst Verzweifelten. Mit beeindruckender Präsenz und tenoraler Strahlkraft singt Kaufmann dann aber seine Vision von Leonore, die ihn "zur Freiheit ins himmlischen Reich" führen möge.


Neues Deutschland/und OMM: Gegen die Wand
Besondere Erwartungen richteten sich an Startenor Jonas Kaufmann, die er vor allem da, wo er sich in strahlenden Höhen seines Tenors aufschwingt, auch erfüllte.


Sunday Times: Opera’s bad boy bored them silly
Kampe and Kaufmann are probably optimum casting for Leonore and Florestan today, but both sounded stretched in the Nationaltheater (of comparable size to Covent Garden).


Stuttgarter Zeitung: Drama der Obsessionen und Alpträume
Jonas Kaufmanns Rollenstudie kann man nicht besser bekommen....
Jonas Kaufmann, der das eröffnende, überlange „Gott!" aus tiefer Stille und noch tieferem Stimmsitz holt, liefert hier eine Rollenstudie ab, wie man sie derzeit nicht besser bekommen kann. Markig und imponierend in den Ausbrüchen, schier mühelos im fast unsingbaren Schluss der Arie, nie manieriert-schattierend im Lyrischen


Kurier: Packender Münchner "Fidelio" der anderen Art
Uneingeschränkten Jubel gab es für die Sänger. Mit Anja Kampe (Leonore/Fidelio) und Jonas (Florestan) steht ein überzeugendes Opern-Paar auf der Bühne....
Jonas Kaufmanns Florestan fasziniert und erschüttert. Schier unfassbar bäumt sich seine Stimme bei "Gott! Welch Dunkel hier!" aus dem Nichts zu einem gewaltigen Fortissimo auf. Was der Mensch aus einem Menschen machen kann, vermittelt Kaufmann als gedemütigter, geschundener und von Ängsten Gefangener, gleichermaßen großartig als Sänger und Darsteller. Florestan bewahrt seine menschliche Würde mit Gesten voll Verzweiflung und dem unbezwingbaren Glanz seiner Stimme.


Salzburger Nachrichten: Herbe Enttäuschung über „Fidelio“ in München (gleicher Autor wie Wiener Zeitung und Tiroler Tageszeitung)
Die vielleicht größte Enttäuschung aber ist Jonas Kaufmann. Er wirkt als Florestan über weite Strecken überfordert. Die Mittellage klingt wunderbar, wohlig warm, zum Dahinschmelzen. Aber der Weg dorthin muss mit gepressten Kantilenen und viel Kehligkeit bezahlt werden.


Der Opernfreund: Gefangen in eigenen Befindlichkeiten
Zu Recht einen großen Erfolg konnte Jonas Kaufmann in der Rolle des Florestan für sich verbuchen. Unter die Haut ging bereits zu Beginn das auf dem hohen ‚g’ zu singende „Gott“, welches er von einem feinsten, kaum hörbaren Pianissimo zu einem ausgesprochen starken Verzweiflungsschrei zu steigern vermochte. Auch im Folgenden konnte sein viriler, sehr baritonal eingefärbter Tenor durch immense Stimmkraft und Ausdrucksintensität überzeugen. Nur bei den leisen Tönen sollte er ein wenig aufpassen, dass seine Stimme im Körper verankert bleibt.


Der Opernfreund: Fidelio in intellektueller Deutung durch Calixto Bieito
Jonas Kaufmann als Florestan beeindruckte mit strahlender Höhe und einer ekstatischen Vision von Rettung und Befreiung.


Der Standard: Verloren im Labyrinth (gleicher Autor wie Frankfurter Rundschau)
Sogar Startenor Jonas Kaufmann überzeugte nur in den Höhen Florestans.


Resmusica: Fidelio sans chef
C’est pourtant sans conteste du côté masculin que viennent les bonheurs de la soirée : on pouvait s’y attendre avec le Florestan de Jonas Kaufmann, que les Parisiens avaient déjà pu applaudir en 2008 dans le spectacle de Johan Simons, présent ce soir dans la salle ; même si une toux discrète au milieu de son air confirme qu’il n’était peut-être pas au mieux de sa forme en cette soirée si attendue, l’intelligence de l’interprète, sa maîtrise technique compensent amplement un petit manque de souplesse qui ne l’empêche pas de réussir à merveille sa note d’entrée, long crescendo vibrant d’émotion.


Der Neue Merker: MÜNCHEN: Bayerische Staatsoper – Der neue „FIDELIO“ – 8.1.11
Da haben wir mit Jonas Kaufmann das Glück einer Florestan-Idealbesetzung in absolut jeder Beziehung. Er macht alles und lässt alles mit sich machen in dieser „Spezialregie“, und liefert so ein höchst ergreifendes Rollenportrait. Seine strahlende Höhe war nach den erkältungsbedingten zwei Absagen wieder da.


Süddeutsche Zeitung: Nie hat dein Käfig eine Tür
Kaufmann bildet seine Töne mit viel Druck, aber gleichmäßig dunkel. Auch, weil die Höhe hier nicht so wichtig ist wie die Mittellage. Unüberhörbar arbeitet sich Kaufmann derzeit in Richtung Heldentenor vor. Doch die Partie verlangt auch enorme Agilität, der der heldentenorale Ansatz im Weg steht. Vor allem am Schluss seiner Arie, diesem Liebesdelirium im Hungerrausch, den Kaufmann, wie die ganze Partie, zu diesseitig einfarbig, zu wenig visionär anlegt.


The Times: Fidelio
Strong contributions from Kaufmann, Wolfgang Koch's black-voiced Don Pizarro and Franz-Josef Selig's Rocco go on the credit sheet, while Kampe's Leonore had an unsteady first half but rallied in the second.


Bayernkurier: Kletterpartie im Abgrund
Für Begeisterung sorgt Jonas Kaufmann....
Für musikalische Streicheleinheiten sorgten auch Chor und Sänger, allen voran Jonas Kaufmann als in aller Verletzlichkeit raumbeherrschender Florestan, ...


Bonner Generalanzeiger: Gefangen im Labyrinth
Irritierend, wenn er die Pistole auf Freund Florestan richtet, ihn "erschießt"... Ein Schreck-Schuss, der reicht, um diesen gefolterten, malträtierten Gefangenen niederzustrecken. Jonas Kaufmann gibt ihm eine schmerzliche Intensität. Das ganz langsam aus dem Nichts anschwellende "Gott" zu Beginn seiner Arie erschüttert.


Forumopera: Jonas Kaufmann et les échafaudages
Comme souvent dans ce cas de figure – et c’est le plus rageant – la distribution n’appelle quasiment que des éloges. Le Florestan de Jonas Kaufmann est, comme attendu, époustouflant. Déjà remarquable dans le disque qu’il consacrait en 2009 au répertoire allemand, son « Gott ! welch Dunkel hier ! » est ici de l’ordre de l’ahurissement : a-t-on souvent vu un crescendo comme un tsunami, une telle maitrise technique, un tel engagement au service de la langue ? Il forme avec la Léonore d’Anja Kampe un couple musical idéal, dans un même souci de compréhension et d’incarnation du texte.


Opernglas: Fidelio
Der aktuelle Medien-Darling Jonas Kaufmann erhielt für seinen soliden Florestan zwar begeisterte, aber nicht überschäumende Anerkennung. Möglicherweise war sein Tenor am Premierenabend nicht optimal disponiert. Zeichnete sich eventuell bereits eine Verkühlung ab, die ihn zum Jahreswechsel schließlich zu Absagen zwang? Die große Kerkerarie gelang zum Auftakt weitgehend überzeugend. Auch das geheimnisvoll wie aus dem Nichts anschwellende „Gott" muss ihm in dieser Form erst einmal jemand nachsingen und schließlich brillierte er im „himmlischen Reich" scheinbar mühelos mit blendend fokussierten Spitzentönen, wie man sie von ihm erwartet. Im Passaggio blieben dagegen Wünsche offen. Oft verfärbte sich das markant baritonale Timbre des Münchners auf eigenartige und befremdliche Weise, bevor es die erlösende Strahlkraft zu entfalten vermochte.


Opernwelt: Rampentheater, auseinandergezogen
Jonas Kaufmann spielt Florestan als schwer Traumatisierten: ein schutzloses Häufchen Rest-Mann, ein Kranker, der sich ständig mit dem Kamm durch die fettigen Locken fährt, sich in die Embryonalhaltung flüchtet und beim Jubel-Duett abwesend neben der Gattin sitzt. Vokal ist derzeit kein besserer Florestan denkbar. Den Ruf «Gott» am Beginn seiner Szene pegelt er aus dem Nichts ins Fortissimo, die markige Dramatik, die Mühelosigkeit im fast unsingbaren Arien-Schluss, das nie manierierte Nuancieren - all das sichert dem Star die Krone des Abends.


Opéra: Munich: Fidelio
Jonas Kaufmann, qui possède l'exacte couleur de timbre et la vaillance requises pour Florestan, chante aussi parfaitement qu'en concert, Bieito ne lui faisant, de toute façon, rien accomplir de bien intéressant.


Opera News: Fidelio - MUNICH, Bavarian State Opera, 1/8/11
Jonas Kaufmann, costumed in blue pajamas, sang perhaps the best Florestan I have ever heard. His monologue, "Gott! Welch Dunkel hier!" was an object lesson in magnificent singing. Unexplainably, he was asked to climb during the treacherous poco allegro climax of the scene, and this stupid stage demand took its vocal toll on the tenor.

 
 
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