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Kritiken 2010 |
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Ausschnitte/excerpts only |
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Massenet: Werther, Paris,
Opéra Bastille, ab 14. Januar 2010
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Le
Journal du Dimanche:
Werther : La plus belle voix au monde
A part quelques huées adressées au metteur en scène, histoire de ne pas
perdre les mauvaises habitudes, la première du Werther de Massenet, hier
soir, à La Bastille a été un triomphe, celle des voix, de l’orchestre et
du chef.
Le héros de la soirée est le ténor allemand Jonas Kaufmann. Bien qu’il
sorte épuisé de la fameuse mauvaise grippe au point d’avoir renoncé à
chanter lors de la répétition générale, il a, hier soir, ébloui par une
voix qui est sans doute la plus belle au monde, fulgurante, puissante avec
un timbre rauque, une douceur ardente et poétique. Il a en outre tout pour
lui : il est idéalement romantique avec un physique de jeune premier
ombrageux, cheveux bouclés, regard langoureux. Sa diction en français,
alors qu’il est de langue allemande, est impeccable. On comprend tout ce
qu’il chante. Le fameux air "Pourquoi me réveiller, ô souffle du
printemps" a été accueilli dans un silence intense.
L'Avant Scène Opéra:
Werther à l’Opéra Bastille, 14 janvier 2010
Gageons que si Massenet avait entendu son Werther chanté par Jonas
Kaufmann, il n’aurait pas ressenti le besoin de recomposer sa partition
dans une version pour baryton par dépit d’entendre une voix de ténor trop
stentoriser son anti-héros. D’un raccourci familier, on pourrait dire que
Kaufmann est le « deux-en-un » de la voix mâle : aigus projetés et couleur
sombrée, exploit du forçage vocal propre à la tessiture de ténor –
celui-là même qui dresse l’épiderme quand arrive le contre-Ut – et style
suprêmement intérieur – ce qu’on aime chez nos grands barytons, cette
noblesse élégante et pudique. A ceux qui préfèrent Philippe à Don Carlos,
ou une forêt flamboyante d’été indien au soleil cru d’un port crétois, ou
encore Maurice Ronet à Daniel Craig… on recommandera d’entendre une fois,
un jour, Kaufmann chanter « Pourquoi me réveiller », enfin en point
d’interrogation désolé et non en question vulgairement assenée – lui qui
nous offre en outre une leçon de chant définitive. Palette de nuances et
de registres en dégradés à faire frémir ses confrères ténors de la
planète, diction de mélodiste français, subtilité et ductilité de la
couleur et de l’intention : plus qu’un grand Werther ou qu’un grand ténor,
un grand, très grand, musicien. Faut-il signaler quelques moments où l’on
sentait le chanteur protéger une éventuelle fragilité du soir en n’osant
pas tout donner… oui, pour ajouter encore à l’hommage au technicien,
puisque même contenus, le style et l’idée étaient là....on aurait rêvé
entendre monter de la fosse des pianissimi répondant à ceux de Jonas
Kaufmann. C’est bien lui le triomphateur de la production – un titre qui
pourtant ne semble pas lui correspondre : disons plutôt l’inventeur, ou le
réinventeur, d’un art si souvent perverti. Un ténor ? Un poète lyrique.
Altamusica:
La pudeur de Werther
La prise de rôle exceptionnelle de Jonas Kaufmann donne cependant pleine
et entière raison à Nicolas Joel....La présence même de Jonas Kaufmann,
ténébreuse, presque chétive lors de son apparition durant le prélude,
avant que Noël ait pollué l’air de juillet, dit tout cela immédiatement.
Jamais son romantisme ne s’hystérise. Il est l’image d’une mélancolie
intériorisée qui sitôt que la voix s’élève laisse absolument pantois
devant la somptuosité d’un timbre puissamment mâle, dont le cuivre sait se
lézarder en pianissimi rêvés. Dans un français toujours altier, le ténor
allemand chante tout, absolument tout en poète.
Concertclassic:
Carte du tendre - Werther à l’Opéra Bastille
Que Jonas Kaufmann paraisse avec ses lunettes de glacier et vous avez
Werther devant vous. On aura beau gloser sur le timbre sombre – mais
souvenons-nous que même George Thill mettait beaucoup d’ombre à son
Werther – cette voix vous étreint, elle vous prend au plexus solaire, et
dès deux paroles dites vous êtes vous aussi un peu Werther, transporté
dans les secrets du personnage.
AFP:
Jonas Kaufmann, parfait héros romantique pour ses débuts en Werther
Voix idéalement sombre, fine musicalité, français soigné: le célèbre ténor
allemand Jonas Kaufmann a fait jeudi soir à Paris des débuts captivants
dans le rôle-titre du "Werther" de Massenet, campant avec justesse un
jeune héros romantique sous l'oeil du cinéaste Benoît Jacquot...A Londres,
le metteur en scène n'était pas pleinement satisfait de la distribution.
Le ténor argentin Marcelo Alvarez ne lui convenait pas. "Il a une voix
d'or, est adorable mais c'est tout sauf Werther: il a une tête d'Inca et
une silhouette de tour", a confié Benoît Jacquot à l'AFP.
Avec Jonas Kaufmann, le cinéaste est comblé: ce beau ténébreux au cheveux
bouclés semble sorti de l'esprit de Goethe, dont "Les Souffrances du jeune
Werther" inspireront à Jules Massenet son drame lyrique (1892).
Son grain de voix concentré, la richesse de son timbre et sa maîtrise
technique font merveille dans cette musique qui préfère le ton de la
conversation à l'éclat. Le jeune quadragénaire offre notamment un
"Pourquoi me réveiller" (acte III) de toute beauté....
En peu de pas et de gestes, Jonas Kaufmann offre une forte présence. Son
Werther esquisse un duo convaincant, où l'on se cherche, se frôle, s'évite
ou s'étreint subtilement, avec la Charlotte de la mezzo française Sophie
Koch, d'une sensibilité et d'un épanouissement remarquables.
Le Monde:
Un grand "Werther" à l'Opéra de Paris
Pour l'heure, Werther est incarné par "le" ténor du moment : l'Allemand
Jonas Kaufmann. Timbre sublime (chaud, parfois "barytonant", "musqué"),
musicalité exceptionnelle, très large palette de nuances, diction soignée
(à quelques rares déviations phonétiques près). Ajoutez à cela des dons de
comédien et une allure d'idole des matinées et vous obtenez un cocktail de
qualités rarement réunies à l'opéra.
Peut-on oser tout de même l'expression d'une réserve ? S'il donne, grâce à
un chuchotement extraordinaire, une crédibilité supplémentaire à la fin de
l'ouvrage, le son "couvert" de sa voix, dans certaines nuances très
douces, manque un peu de projection dans la grande salle de la Bastille, à
laquelle on eût préféré le Palais Garnier. Mais Kaufmann attire les foules
et la jauge de Bastille est plus importante que celle de l'opéra
Garnier...
ANSA:
Werther a Parigi,trionfo delle voci
Applausi in particolare per il tenore tedesco Kaufman
La prima del Werther di Massenet, ieri all'Opera Bastille, e' stata il
trionfo delle voci, in particolare del tenore tedesco Jonas Kaufmann. Solo
qualche fischio per il regista Benoit Jacquot, un'usanza di vecchia data
cara al pubblico francese dell'opera.
Diapason:
Orages interieurs
Et au IV, l’agonie du héros, dans une misérable mansarde qui s’avance
jusqu’à l’avant-scène en un saisissant effet de zoom, est elle aussi d’une
justesse qui doit tout à une direction d’acteurs admirable.
Il faut dire que le plateau offre quelques incarnations époustouflantes de
naturel. Pour sa prise de rôle, Jonas Kaufmann montre qu’il a tout du
héros goethéen taciturne et dépressif. Le timbre sombre, certes, est à des
années lumières d’une certaine tradition française qui, de Thill à Alagna
en passant par Vanzo, privilégie la lumière aux ténèbres. Mais la présence
pudique, la précision du chant et de la diction, la sensibilité et la
maîtrise musicales, sont tout simplement sidérantes.
El Mercurio, Chile:
Jonas Kaufmann triunfa como "Werther" en París
El tenor alemán fue ovacionado este jueves en la Ópera de La Bastilla, en
un rol muy complejo y exigente del repertorio lírico francés. ..
Pero la ebullición estaba en la mezcla de título y protagonista. "Werther"
(1892) es una ópera amada por París y los que se atrevan a interpretarla
aquí deben medirse con el recuerdo de nombres como Alfredo Kraus. En esta
ocasión era... un alemán: el tenor Jonas Kaufmann, quien viene de triunfar
como Don José en La Scala y como Lohengrin en Munich. Toda una apuesta,
porque Kaufmann debutaba un rol del que sólo había grabado el "Lied de
Ossian", como se conoce al aria "Pourquoi me réveiller" ("Romantic arias",
Decca).
Nada parecía fácil, pues el maestro Michel Plasson, garantía de seguridad,
estaba recién operado y no se sabía si podría asumir la dirección musical.
El propio Kaufmann la semana pasada estuvo enfermo y no pudo asistir a
algunos ensayos.
Pero el jueves 14 el panorama cambió. El público repletó la Opéra
Bastille, y Plasson y Kaufmann estuvieron en sus puestos.
Libération:
Un pur "Werther"
Le ténor allemand Jonas Kaufmann enflamme Bastille dans le rôle-titre du
drame romantique de Jules Massenet mis en scène par Benoît Jacquot....
Si le premier air de Jonas Kaufmann électrise de naturel élégiaque, c'est
aussi grâce à cette direction d'acteurs économe et affûtée, aux costumes
de bon goût d'André Gasc et à l'art subtil des lumières d'André Diot
épousant à vue les changements climatiques de la partition.
Mais la sensation de la soirée reste Jonas Kaufmann, conjuguant contention
de la ligne et lyrisme inflammatoire avec une intelligence musicale et
dramatique qui fait paraître bien vulgaires ses rivaux actuels. Physique
ravageur, timbre de soleil noir décanté de tout maniérisme, français d'un
raffinement irréel, le ténor allemand, qui règne désormais sur la planète
lyrique, du Met new-new-yorkais à Salzbourg, a déposé de nouveaux
standards dans Werther et encore laissé Bastille en état de choc.
ClassicToulouse:
Un incroyable moment de grâce
Nicolas Joel vient de réussir, pour les présentes reprises de Werther,
l’une de ses distributions dont il a le secret et qui sont destinées à
s’inscrire immédiatement dans la légende de l’art lyrique....
Bien sûr, tout le monde lyrique attendait LE Werther du ténor allemand,
celui-là même qui bouscule en permanence les plus anciennes comme les plus
historiques de nos références. Et il fut tel… qu’on n‘osait même pas en
rêver. Dans un français stupéfiant de netteté, y compris lors de plus
infimes demi teintes que cet interprète maîtrise à la perfection, Jonas
Kaufmann chante un Werther tout simplement fabuleux, autant musicalement
que dramatiquement. Phrasé, dynamique, style, puissance, élégance, tout
chez ce ténor est superlatif et il paraît dorénavant difficile d’imaginer
Werther autrement. Le paradigme qu’il vient de créer pour ce rôle était
tout simplement inimaginable.
Webthea.de:
Aux bonheurs de la musique
Rarement, sinon jamais le héros romantique que Massenet tira des
Souffrances du jeune Werther de Goethe n’avait trouvé une incarnation
aussi bouleversante que celle de Jonas Kauffman. Beau comme un astre
nocturne, le jeu engagé jusqu’aux larmes et la voix de lumière au phrasé
précis et aux échappées sublimes, il est celui qu’on attendait depuis
longtemps. Et le grand Michel Plasson qui fait des débuts tardifs dans la
fosse de Bastille, gourmet fameux de ce répertoire, donne à l’orchestre
l’exacte respiration de la passion, démarrant sans emballement puis
prenant peu à peu le pouls du désespoir, jusqu’à s’enflammer en totale
concentration. Magnifique tout simplement.
Concertonet:
En chair et en os
Les chanteurs épousent parfaitement les options du chef, notamment ses
tempos. Malade, le très attendu Jonas Kaufmann n’avait pu assurer la
générale. Mais il tenait à cette prise de rôle. Sa prestation le jour de
la première suscite d’autant plus l’admiration, à tout point de vue.
Certes on sent que la voix n’a pas toujours son métal habituel, elle
paraît plus sombrée, moins cuivrée, moins aisée dans les aigus – le ténor
allemand n’en assume pas moins crânement le si de « Lorsque l’enfant », au
deuxième acte ; à la fin, il semble au bord de l’épuisement. Quoi qu’il en
soit, la maîtrise totale du souffle, la conduite des phrases les plus
longues, la clarté de l’articulation et l’art de la déclamation, le refus
du sanglot confondent : on n’avait jamais entendu, depuis Gedda ou Kraus,
une telle assimilation du style français. Et Werther, surtout, est là,
devant nous, en chair et en os, jeune héros romantique, beau ténébreux
suicidaire et dévasté, tout en élans refoulés et en rêves interdits, mais
toujours d’une grande économie dans le jeu, d’une grande concentration
dans le chant, parfois moins ténor d’opéra que Liedersänger, comme si
l’itinéraire de Werther, n’était, au fond, qu’un Voyage d’hiver sans issue
: la parfaite antithèse de Rolando Villazón. Le ténor allemand joue même
sur son physique, recroqueville progressivement son corps, signe d’une
lente descente dans l’autisme.
Les Echos:
Le Werther originel à l'Opéra de Paris
Ce fut le triomphe attendu : chanteurs ovationnés, chef applaudi. ...
Cette production, nouvelle à Paris mais déjà présentée à Londres en 2004,
bénéficie d'une distribution de rêve. Coqueluche des amateurs d'art
lyrique, le ténor allemand Jonas Kaufmann incarne le rôle-titre avec un
naturel troublant. Son timbre de velours sombre, sa diction parfaite, la
précision aérienne de ses gestes en font un Werther à la fois passionné et
triste, jamais geignard. Il doit affronter l'Albert inflexible et fier de
Ludovic Tézier, époux satisfait qui a tout deviné.
Le Figaro:
« Werther » donne le grand frisson
À l'Opéra Bastille, le chef d'orchestre Michel Plasson tire la musique
vers la mélancolie. La distribution est impeccable....
Jonas Kaufmann chante son premier Werther et l'on est d'emblée fasciné.
Après quelques minutes d'accoutumance à son timbre sombre, plus germanique
que latin, on rend les armes devant cette voix ambrée, légèrement voilée,
qu'il colore en fonction des inflexions du texte et de la psychologie.
Capable de demi-teintes qui passent parfaitement la rampe de l'immense
Opéra Bastille, il sait aussi darder des aigus héroïques, mais toujours
contrôlés, sur la ligne et le souffle. Sans parler du français,
impeccable, et de la présence scénique, confondante : quel artiste !
Anaclase:
"werther", opéra de jules massenet
Apparition. Le terme prend presque ici valeur religieuse tant le ténor
fait figure de demi-dieu descendu chez les hommes, comme on put l'écrire
autrefois de Gérard Philipe. Du héros romantique, il a la jeunesse et le
physique ténébreux, la présence forte et poétique, l'air de ne pas
appartenir à ce monde. Cette incarnation parfaite se matérialise jusque
dans la voix : là où des ténors italiens ou sud-américains éclairent le
rôle de leurs voix solaires, le timbre sombre, presque de baryton, de
l'Allemand noircit le personnage d'une couleur tragique hantée par la mort
et la tentation du suicide. Jonas Kaufmann chante l'opéra comme des
lieder, y véhiculant une richesse expressive, une palette de coloris
subtils, une science des nuances qui rendent son interprétation hautement
musicale.
Giornale della musica:
Jonas è Werther
Un'ovazione saluta Kaufmann diretto da Plasson alla Bastille...
Una nuova produzione che riesce con un colpo solo a sancire il trionfo di
Jonas Kaufmann, la presenza applauditissima di Michel Plasson e ormai la
definitiva adozione di un'estetica registica post-pizzettiana. ...
Jonas Kaufmann “è” Werther. Sembra quasi che il ruolo gli sia stato
predestinato. Ha il fisico per fare apparire più che plausibile
l’invaghimento della casta Charlotte e ha la voce per non farci mai
dimenticare che non è solo un attore: mai forza neanche nei fortissimi e
mai spezza il bel fraseggio. Che bella maestria tecnica e che lezione di
musicalità l’ultima scena cantata quasi tutta in un morente pianissimo,
prima seduto e poi sdraiato a terra!...
La tavolozza dei colori di Plasson è il degno corrispettivo strumentale di
quello di Kaufmann.
Paysud.mag:
Quand pour Kaufmann Werther devient un lied...
Notre Werther parisien est Jonas Kaufmann. Il semble que Goethe l'ait
écrit pour lui. « Les souffrances du jeune Werther » c'est lui. Il
maîtrise notre langue à la perfection. Tous les mots sont décortiqués et
les notes posées sur eux avec délicatesse. Tout son chant devient un lied.
Aussi, comment ne pas pleurer à l'acte de la chambre ! L'émotion dans ses
phrasés et dans son chant Kaufmann est au paroxysme. On a envie de
l'aider. Il aime Charlotte, il est aimé d'elle, mais leur amour est
impossible. Seul le suicide en effet peut le sauver.
Plasson a de la chance
J'ai entendu et vu des dizaines de Werther mais jamais comme celui de
Kaufmann. Son allure et son physique de parfait héros romantique, son
regard perdu, son chant en demi-teinte avec toutes ces nuances...Nuances
jamais entendues à ce jour par aucun chanteur. Comment ne pas résister et
ne pas craquer à l'émotion dégagée ? Les airs les plus connus, les plus
héroïques qui font délirer les salles dès l'émission de la dernière note,
deviennent ici avec Kaufmann, silence religieux, charme et émotion. Dans
la salle, on ne respire plus. On croirait entendre tout le texte de Goethe
en forme de lied. Le public est en état de choc. C'est rare !
Artistik Rezo:
Werther - Opéra Bastille
Les interprètes sont émouvants et les décors sobres et somptueux avec un
jeu de lumières qui transportent dans la campagne du midi....
La magnifique interprétation sensible du couple idéal élève le livret un
peu mièvre. Dans ce lyrisme puissant, ni ridicule, ni sourires moqueurs,
mais des coeurs mis à nu, bouleversants et généreux. Le personnage de
Goethe, Werther, est soumis aux affections de son âme tendre et fière qui
l'acheminent au désespoir. Jonas Kaufmann interprète à la perfection ce
personnage ardent et exalté, manquant de force et de patience,
mélancolique et piqué par le mal du siècle. Le ténor a une présence
extraordinaire et chante merveilleusement. Sa métamorphose est saisissante
: il aime à la première seconde et tout son corps exprime ce
bouleversement. Absorbés l'un par l'autre, il apprivoise la jeune
Charlotte (la superbe Sophie Koch), toute maternelle.
Forum Opera:
Kaufmann au firmament du romantisme
Dire que la distribution réunie est idéale, est un euphémisme. Attendu
comme le Messie, après la prestation controversée de Rolando Villazon,
Jonas Kaufmann est un Werther hors du commun, jeune premier idéal d'autant
plus séduisant qu'il ne cherche par à séduire. Acteur fin, délicat,
sensible, il incarne à lui seul l'âme romantique, vivant ses tourments
avec un plaisir masochiste absolument irrésistible. Son timbre sombre, sa
diction libre et naturelle du français, la qualité diabolique de ses
nuances et sa retenue, sont d'un niveau tel que l'on en vient à se
demander si tout cela est bien réel. Si son lied d'Ossian est une réussite
absolue, on admire également son exaltation au moment de « J'aurais sur ma
poitrine pressé la plus divine », la puissance de ses aigus lors du « Ah
c'est moi pour toujours qui me reposerai » et sa déchirante agonie auprès
de Charlotte.
Canard Enchaîné:
Les souffrances du jeune Werther (Jeu de jonquilles)
Pour les protagonistes, ils sont la perfection....
Jonas Kaufmann en Werther est tout simplement prodigieux. Il possède la
morbidesse du personnage. Il chevauche la partition en transe. Il se
détruit avec joie. Il est beau, élégant, et possède une des plus belles
voix de ténor qu'on puisse entendre.
KulturKompasset:
JONAS KAUFMANN GREAT AS WERTHER AT BASTILLE
The tenor Jonas Kaufmann was wonderful and romantic, and to me, perfect as
Werther. A very demanding and complicated role with its many sides and
aspects. The tenor is nearly all the time present on stage, and it deserve
that he can play and sing all the different romantic dramatic tenor
specter. He is a good actor too.
Jonas Kaufmann is handsome to look at, and it is understandable to
everyone in the audience, that Charlotte is falling in love with this
unusual and talented man, and completely are forgetting that she is
engaged to Albert, which in the first act is coming home to prepare their
marriage, when she is out at a ball, where she meets Werther. - It was a
gret pleasure to enjoy Jonas Kaufmann in the titelrole in one of the opera
worlds most touching love stories, Werther. The vocal style does not aim
at virtuosa effects, preferring as it does dialogue and dramatic
interaction.
Werthers famous aria “Porqui vous me reveiller?” was a hit. The interplay
between the different motifs and their relationship with the characthers
establishes a parllell with Wagner´s Leitmotifs. But Massenet dont copy
the idea of Wagner, he distances himself from Wagner by creating a French
“fin de siecle” style, characerised by its delicasy, elegance and
sensibility.
FAZ:
So schön
sterben nur Tenöre
Jonas Kaufmann und Sophie Koch setzen Glanzlichter in Benoît Jacquots
musealer Inszenierung von Massenets "Werther" an der Pariser
Bastille-Oper...
Mit Jonas Kaufmann in der Titelpartie und der französischen
Mezzosopranistin Sophie Koch als tragisch-liebender Charlotte bietet die
Aufführung tatsächlich zwei zugkräftige, musikalisch überaus
vielversprechende Namen auf.
Hier am Schluss gelingen dann auch Kaufmann die intensivsten Momente:
Er hält Werthers opernhaftes Sterben durchweg in einem fahlen, fast
tonlosen Piano – besonders eindringlich bei seiner direkt von Goethe
übernommenen Beschreibung des Sündergrabes am Wegesrand ("Si cela m'etait
refusé"). Wie eine Wohltat wirkt diese extreme, völlig uneitle
Zurücknahme, nachdem Kaufmann zuvor immer wieder sein Heil in der großen,
tenoralen Geste gesucht hatte. Durchaus beeindruckend und erfreulich
sicher klingt das, etwa beim Paradestück "Pourquoi me réveiller" oder der
bis zum strahlenden Spitzenton gesteigerten Anrufung des Schöpfers
("Appelle-moi!") am Ende des zweiten Aktes – und bleibt doch weit von der
kontrollierten Ekstase eines Nicolai Gedda oder der stilistischen Eleganz
eines Alfredo Kraus entfernt. Hier gibt es bei Kaufmann hörbar noch
Verfeinerungs- und Entwicklungspotential.
DrehpunktKultur:
Die sanfte,
aber starke Emotion
Jonas Kaufmann in der Titelrolle: Zwar war man anfangs durch seine
lethargisch und zurückhaltende, sehr introvertierte Interpretation
irritiert. Aber gerade die leisen Töne verhalfen dem sensiblen Charakter
zu einer tragischen Größe, die sich besonders am Ende, bei Werthers
aushauchendem (Frei-)Tod, aufs genialste offenbarte. Natürlich bewies
Kaufmann aber auch Strahlkraft und wunderbar gesetzte Spitzentöne, wie zum
Beispiel im berühmten "Pourquoi me réveiller."
Premiere.fr:
Werther
Jonas Kaufman a tout du personnage, physique de latin lover ténébreux
et voix de ténor caressante et chaude : c’est un Allemand qui chante
parfaitement en français, merveilleux comédien, qui fait chavirer les
cœurs.
Bloomberg:
Star Tenor
Kaufmann Triumphs as Suicidal ‘Werther’ in Paris
Passionate Tenor
Jonas Kaufmann not only looks the part of the romantic, lovelorn hero; he
sings it with a wealth of expressive nuances -- from the most delicate
piano effect to a passionate outcry. Although his tenor voice sounds
almost like that of a baritone, he easily manages the A sharp in his aria
“Pourquoi me reveiller,” the score’s climax. His French is impeccable.
Wall Street Journal:
Romantic
Brilliance at the Bastille Opera
From German star tenor Jonas Kaufmann in the title role to the sweet
children's chorus that opens and closes the passionate tragedy, the cast
is a nearly faultless ensemble: Mr. Kaufmann is almost typecast as the
handsome Werther, hopelessly in love with another man's wife, his dark,
brooding, physically charged presence matched by his deep, coppery, nearly
baritone timbre, whether at full volume or floating a soft note like a
whisper.
Le Figaro Magazine:
Kaufmann à son
sommet
Sur scène, c'est un florilège : Ludovic Tézier en Albert, Sophie Koch
en Charlotte, Anne-Catherine Gillet en Sophie et surtout Jonas Kaufmann
dans le rôle-titre. Ce Munichois de 40 ans, fin et élégant, est un des
plus grands ténors. Avec ses cheveux bouclés et son air romantique, il
semble sortir tout droit de l'œuvre de Goethe et aborde le rôle avec
maîtrise, nuance, justesse et une incroyable musicalité. Avec son timbre
d'une richesse inouïe, il privilégie l'expression à l'éclat. A chacun de
ses airs, il donne le frisson. Du grand art.
The Sunday Times:
Jonas
Kaufmann’s Werther is set to be a true original
A few days earlier, I braved Eurostar to catch something London should
have experienced four or five years ago: Jonas Kaufmann’s debut as
Massenet’s Werther. The Royal Opera had planned it for the first revival
of its new staging by Benoît Jacquot, but Kaufmann withdrew to sing a new
Carmen production in his home house, Zurich, and the RO wisely — great
Werthers being thin on the ground — nixed the revival. London’s loss has
been Paris’s gain, ......
Although recovering from a cold that had forced him to cancel the dress
rehearsal, Kaufmann’s debut in one of the most coveted and difficult
romantic tenor roles must be accounted a personal triumph, especially in
Paris and among an all-French-speaking cast. He is the first German I have
heard in the role, but he sings clear, only slightly accented French,
brings a broad palette of colour, with his dark baritonal timbre and
ringing tenorial top, and looks the tormented, suicidal poet to the life,
elegant and handsome in Christian Gasc’s period costumes. By his great
Ossian solo in Act III, Pourquoi me reveiller?, he had thrown earlier
caution to the wings and rightly brought the house down. When he is in
full vocal health, his Werther will surely go down as one of the all-time
greats....
I haven’t enjoyed the opera as much in decades. Kaufmann’s Werther
certainly vaut la visite, if you can lay your hands on a ticket.
La Croix:
Werther, «
spleen et idéal » à l'Opéra Bastille
Le couple formé par la mezzo-soprano française Sophie Koch et le ténor
allemand Jonas Kaufmann incarne à ravir ces amants romantiques,
incroyablement beaux, vivants mais hantés par le tragique. Elle possède
une voix chaude et charnelle, un peu courte peut-être dans le registre
grave mais d’une splendide intensité émotionnelle.
Sa Charlotte est jeune fille et femme à la fois, vibrante. À ses côtés,
Jonas Kaufmann justifie une fois encore le triomphe que lui réservent les
scènes internationales. Le voir, l’entendre figure une expérience
exceptionnelle. Comme un ciel changeant, tantôt brumeux et voilé, son
timbre est traversé soudain des rayons d’un brillant soleil.
Sa ligne de chant (quand respire-t-il au juste ?) épouse chaque mot,
chaque inflexion avec une grâce et une intelligence sidérantes : écoutez
comment, à la fin du deuxième acte, lorsque Werther évoque pour la
première fois explicitement le suicide, elle est déjà passée dans
l’au-delà… À l’instant suprême, c’est en murmurant qu’il dira adieu à
Charlotte éperdue.
Abendzeitung:
Die Bastille
im Sturm erobert
Nicht jedem aus dem zur Premiere recht leger gekleideten Publikum ist der
Münchner schon ein Begriff. Das dürfte nach diesem Abend anders sein:
Jonas Kaufmann erobert mit seinem Rollendebüt die Bastille im Sturm. Sein
Werther ist kein lebensuntüchtiger Träumer, kein aus Liebeskummer
selbstmordgefährdeter Melancholiker. Er versteht die Figur als einen
sensiblen, klugen, zugleich virilen und obendrein attraktiven Schwärmer.
Kaufmanns baritonal fundierter, mühelos höhensicherer Tenor verfügt über
einen enormen Reichtum an Nuancen. Bei den Parisern kann er zudem mit
seiner (fast) perfekten Aussprache punkten.
La boite à sorties:
Jonas Kaufmann,
idéal Werther
Sa reprise cette saison à Paris fait l’évènement grâce à une distribution
de luxe : le ténor allemand Jonas Kaufmann chante pour la première fois le
rôle titre ....
...Jonas Kaufmann a la jeunesse séduisante et le physique idéal du héros
romantique. Dès sa première entrée sur scène, pendant l’ouverture, en
costume bleu sombre et lunettes de soleil, il irradie, baigné dans la
lumières chaudes d’André Diot. Il est un personnage à la fois solaire et
crépusculaire. Nous avions vu l’année dernière l’interprétation
bouillonnante de Rolando Villazon, passionné et torturé à Bastille dans la
mise en scène de Jürgen Rose, Jonas Kaufmann est ici un Werther beaucoup
plus intériorisé. Sa voix étonnamment sombre correspond idéalement aux
tourments du personnage. On apprécie la finesse de la musicalité dont il
fait preuve. Là où certains ténors exhibent de puissants moyens vocaux,
Kaufmann use du mezzavoce, avec une voix d’une douceur caressante,
renforcée par une belle projection, des aigus aisés et une très bonne
diction du français....
Opera Disc:
Editoriale: Le suggestioni del giovane Kaufmann
Quella meritoria istituzione che è OperaShare permette all’utente meno
fortunato di godersi la prestazione di quello che – a buon diritto – si
può definire “il” Werther dei nostri tempi: Jonas Kaufmann. Sfruttando
l'opportunità mediatica, abbiamo scelto di estrarre dalla rete il video di
eccellente qualità che documenta uno spettacolo di impostazione gradevole,
piuttosto tradizionale, nobilitato dalla presenza di uno stuolo di ottimi
cantanti e di un fuoriclasse.
Il fuoriclasse è, ovviamente, Jonas Kaufmann, sempre di più in sella ad
un’ipotetica “graduatoria di tenori”, forse inutile per tutti tranne che
per coloro che a queste cose ci credono veramente.
Kaufmann ha un’adesione quasi inquietante al personaggio di Werther.
Innanzitutto la vocalità, che gli si attaglia come un guanto, e non avrei
mai creduto che il suo vocione espressionista potesse incarnare con tanta
proprietà i dolori del giovane sfortunato protagonista. Sin dal momento in
cui appare in scena e intona il “Je ne sais si je veille” si ha la netta
sensazione di trovarsi di fronte se non ad una rivoluzione copernicana del
ruolo, quanto meno ad un’impostazione ricca di personalità.
Rispetto ad un altro celebrato Werther de tempi recenti – e cioè Marcelo
Alvarez – la prestazione di Kaufmann è molto meno istrionica, meno
esagitata, più introversa, ispirata. L’emissione è governata benissimo da
un controllo del fiato diabolico che gli permette di impostare quelle
meravigliose mezzevoci e smorzature su cui sta costruendo una parte della
sua fama. Che un vocione così scuro possa piegarsi a simili delicatezze, è
qualcosa che può lasciare stupito solo chi non è abituato ad ascoltarlo e
non ne conosce le meraviglie. Da questo punto di vista, il quarto atto non
solo è un capolavoro, ma è probabilmente il più intenso e coinvolgente che
io abbia mai visto o sentito (grazie anche all’apporto non indifferente
della bravissima Sophie Koch), praticamente esalato in un soffio, quello
di un uomo morente che canta con pudore e senza platealità. Una lezione
magistrale di sobrietà e di stile: per trovare un precedente all’altezza
di una simile lezione di canto bisogna risalire probabilmente a George
Thill. Il fraseggio è semplicemente strepitoso: sobrio, composto, mai una
sbracatura veristeggiante, mai uno singhiozzo, mai un urlaccio di dolore.
La recitazione teatrale è la migliore che si possa desiderare: Kaufmann è
completamente padrone della scena e, per di più, con un’ottima intesa con
la Koch, davvero brava.
.....Per coloro che cercano in Werther una palestra di atletismi vocali,
questo non è il protagonista ideale. Di voce Kaufmann ne ha da vendere, ma
la introflette, la usa come mezzo espressivo. Contrariamente a cantanti
molto più estroversi come il già citato Alvarez, uno che i dolori del
giovane Werther preferisce urlarli, Kaufmann punta molto a far percepire
allo spettatore la solitudine, la sofferenza di un diverso. Sin dalla
prima scena, percepiamo alla perfezione il disallineamento del
protagonista rispetto alla realtà ruspante che lo circonda.
L’innamoramento per Charlotte è una conseguenza del riconoscimento in lei
di un’altra “diversa”: da qui accenti sorridenti, affettuosi, prudenti,
ricchi di pudore per una felicità sfiorata per un breve istante. Padrone
di tutta questa materia incandescente, Kaufmann la rielabora rendendola di
una modernità sconcertante: il disallineamento rispetto alla realtà
circostante vissuta come estranea è una delle grandi tematiche dei nostri
tempi.
Il punto interessante è che questa non è la prima volta che Kaufmann
rivolta come un calzino le convenzioni legate ad un personaggio, che viene
così trasformato in qualcosa di completamente nuovo: ricordo che fu la
sensazione che provai a Zurigo, nell’Aprile 2009, assistendo a cosa faceva
del personaggio di Mario Cavaradossi che mi sembrava di ascoltare per la
prima volta. E non è un caso se nella problematica “Carmen” della recente
inaugurazione scaligera, l’unico elemento di vera rottura non sia stata la
regia didascalica di Emma Dante, ma proprio lui.
Ce n’è abbastanza – credo – per fare due riflessioni che ci sentiamo di
proporre al nostro pubblico:
1. Non si può oggettivamente rimanere indifferenti di fronte ad un
cantante che si impegna sempre nel cercare di cambiare il percorso
interpretativo dei personaggi che affronta, grazie alle sue doti naturali
e all’intelligenza raffinata dell’interprete di rango. È questo, in buona
sostanza, ciò che fa di lui “il più grande tenore del mondo”, come dicono
i critici
2. L’abolizione della brada muscolarità in favore di una fonazione più
raccolta, sfumata, meditata, è qualcosa che cambia definitivamente “l’idea
di tenore”
Era ora che qualcuno ci pensasse
Opera Plus:
Utrpení mladého
Kaufmanna aneb Werther v Paříži
Jonas Kaufmann, německá hvězda operního nebe, s absolutně jistým, ve všech
polohách vyrovnaným hlasem, se s přehledem vyrovná i s nejtěžšími party
svého oboru. A předvedl skvostný výkon. Při závěrečných ovacích mě sice
napadlo, zda jeho hlas dlouhodobě snese neuvěřitelně těžké wagnerovské
partitury a zda by neměl ohebnost, lehkost a dokonalou vyrovnanost svého
hlasu přeci jenom ještě nějakou dobu prezentovat spíše v mozartovském
repertoáru a nevrhat se do víru pekelně težkého wagnerovského zpívání. Ale
nakonec, proč si jeho hlasu neužít i v takovýchto rolích.
Resmusica.com:
Enfin Werther !
Enfin un jeune poète beau et élancé ... Qu’ajouter aux guirlandes de
louanges déjà tressées par les confrères si ce n’est nous borner à
confirmer la réussite totale de ce spectacle, due à sa grande cohérence ?
Jonas Kaufmann approche de l’idéal dans une parfaite compréhension du
héros romantique – et quelle diction française, et quelle musicalité
!...Lui non plus ne cherche pas l’éclat, mais délivre avec l’excellent
orchestre de l’Opéra de Paris des couleurs automnales à l’unisson des
décors pastels et d’un ténor à faire pleurer les plus hermétiques au
Romantisme gœthéen.
prestigium.com:
[Natalie Dessay
et ]Jonas Kaufman enchantent Bastille
Il est magistralement incarné pendant les trois heures de l’opéra par
Jonas Kaufman (également très attendu), qui lui non plus ne démérite pas
une seconde en duo avec la très élégante mezzo-soprano française Sophie
Koch. Chanteurs très séduisants tous les deux, Kaufman est un Werther
parfait – silhouette élancée, cheveux bouclés au vent, regard pénétré –,
et Koch une Charlotte sublime – longs cheveux blonds, taille fine,
maintien tout en retenue.
Classiqueinfo.com:
Jonas Kaufmann
est Werther à l’Opéra de Paris
Si un chanteur ne fait pas un spectacle à lui seul, la présence d’un
interprète exceptionnel peut indéniablement relever le niveau d’une
production de grande qualité.....
La distribution est de très haut niveau, dominée par Jonas Kaufmann en
Werther, la voix de plus en plus assombrie, semblant pourtant s’être
encore épanouie et avoir gagné en puissance. Les aigus restent assurés, au
rayonnement irrésistible. L’interprète fait montre d’un sens des nuances
exceptionnel, attentif à l’orchestre, s’accordant à la perfection avec la
direction de Michel Plasson, soucieux de ne jamais outrer un effet,
suggérant la poésie et la mélancolie dans laquelle se complait le héros.
La diction est claire mais pourrait cependant être encore améliorée. Il
est difficile d’isoler tel ou tel moment de la représentation tant
l’incarnation est aboutie. On notera le remarquable monologue du second
acte « Oui ! Ce qu’elle m’ordonne… pour son repos… je le ferai ! », le
chanteur murmurant sa réflexion sur la mort, l’air du troisième acte tant
attendu (« Pourquoi me réveiller ») est superbement phrasé, le legato
magnifique. De même on admire la retenue de la fin du quatrième acte (« Là
bas, au fond du cimetière ») presque murmuré piano.
Forumopera:
Jonas Kaufmann,
Werther rêvé !
Malgré les échos nombreux et unanimement enthousiastes des représentations
de l'Opéra Bastille et malgré la diffusion en léger différé de la soirée
du 26 janvier dernier sur Arte, vous avez peut-être échappé au Werther de
Jonas Kaufmann, soit par inadvertance, soit parce que vous vous méfiez des
dithyrambes trop consensuels qui entourent désormais le ténor munichois.
Mais nous, à Forum Opéra, ne l'entendons pas de cette oreille. Soucieux
d'être toujours à la hauteur de ce que, fort humblement, nous appelons
entre nous "notre mission de service public" (mais oui...), nous
souhaitons tout faire pour que chaque mélomane entende au moins une fois
dans sa vie la fougue ombrageuse et la funeste détermination que Kaufmann
met dans le final de l'acte II. En perspective, une incontournable séance
de rattrapage pour les uns, et une formidable séance supplémentaire pour
les autres !
Opera Nederland:
Hysterische
taferelen bij ‘Werther’ in Parijs
De geruchten in superlatieven over de ‘Werther’ van de Opéra de Paris
waren aanleiding om weer eens te kijken hoe opera buiten ons land gemaakt
wordt. Een gerenommeerde dirigent, een begaafde regisseur én natuurlijk
een superster in de titelrol staan daar in dienst van de componist en zijn
opera....
Jonas Kaufmann zingt de titelrol van Werther. Kaufmann is waarschijnlijk
de meest succesvolle en veelzijdige tenor van dit moment. Zijn stem klinkt
in het borstregister als Jon Vickers, die ook zong met een diep geluid,
dat ruimte geeft voor dynamische invullingen en expressieve kleuren.
Kaufmann is attent voor nuances en zijn lezing van Werther in perfect
Frans is een intieme, introverte en poëtische, die goed past bij de
buitengewoon gevoelige dichter. Zijn overgangen van introspectie naar
verrukking en wanhoop zijn spontaan en oprecht. Er is geen moment van
zwakte in zijn vertolking van de zware partij, die vaak door een groot
orkest begeleid wordt. Kaufmann werd door het Parijse publiek dan ook
beloond met een hysterische ovatie....
Een gerenommeerde dirigent, die samen met een begaafde regisseur én een
superster in de titelrol in dienst staat van de componist en zijn opera.
En de bezoekers verlieten na afloop aangedaan de zaal.
Qobuz/Classica:
Perfection se
dit "Werther"
L’éblouissant Jonas Kaufmann dans son premier Werther à l’Opéra-Bastille
(janvier 2010).
Triomphe mémorable et mérité pour le premier Werther de Jonas Kaufmann,
acteur et musicien incroyable, émouvant, vrai, intérieur, ne libérant qu’à
bon escient des sons à finir d’effondrer la façade de Bastille. Unique,
avec cette élocution qui lui permet de chanter vraiment les mots.
Der Neue Merker:
Im Opernhimmel
Allein die Ankündigung richtete das Augenmerk vieler Opernliebhaber im
Januar auf das Pariser Operngeschehen: jonas kaufmann gibt sein Debut als
Werther in Massenets gleichnamiger Oper. Die Standhaltung des enormen
Erwartungsdrucks in der realen Umsetzung bescherte der Opéra National denn
auch gleich zu Beginn des neuen Jahres ein ultimatives Ereignis, von dem
sich durch die Live-Übertragung einer der Vorstellungen auch ein breiteres
Publikum am Fernsehschirm überzeugen konnte.
Wer die stimmliche Entwicklung des heute wohl gefragtesten deutschen
Tenors seit längerer Zeit mitverfolgt hat und seine besonderen Stärken
kennt, konnte sich in seiner Vermutung einer Ideal-Rolle für diesen
hochbegabten Künstler kaum täuschen. Das dunkel sämige Timbre, die
beispielhafte Verschmelzung dynamischer Feinheiten, die Sensibilität der
Stimmführung, der Glanz und die Strahlkraft der nie als eliminierte Töne
platzierten Forte-Höhen, die delikate und gerade auch von den Franzosen so
gelobte Artikulation ihrer Sprache – dies und noch viel mehr vereinen sich
in dieser durch und durch von romantischer Naturschwärmerei bestimmten
Figur auf vollkommene Weise. Wie eine Kostbarkeit wirkt der Vortrag, als
gelte es gleichermaßen dem Goethe’schen Geist im Textgehalt wie auch der
subtilen musikalischen Dramaturgie Massenets in vollem Umfang gerecht zu
werden. So sehr Kaufmann eine Neuinszenierung verdient hätte, kam ihm die
von der Royal Opera Covent Garden übernommene Produktion des
Filmregisseurs benoit jacquot bei der Erarbeitung dieser Rolle sehr
entgegen. Weil sie ihn in kein Korsett, keine Richtung zwingt, sondern ihm
im authentischen Rahmen der Goethe-Zeit einen unverbogenen und
konzentrierten Zugang auf die Essenz des Stückes ermöglichte. So konnte er
einen introvertierten, in seiner Verletzlichkeit befangenen Charakter
entwickeln, bei dem die vehementen Ausbrüche und Entladungen an den
Höhepunkten dann umso leidenschaftlichere und überrumpelndere Momente
darstellten als dies bei einer unter Dauer-Hochdruck leidenden
Interpretation möglich wäre. Speziell die Sterbeszene spannte sich bei ihm
zu einem großen Bogen des Abgesangs, des Dahinscheidens, in dem das
Aufflackern der verschiedenen musikalischen Motive in berückender
Schönheit versinnbildlicht wurde.
Teatro.org:
All'ultimo respiro
Jonas Kaufmann regala la sua interpretazione migliore, confermando una
perfetta identificazione con il poeta romantico tormentato e fragile, bel
tenebroso dai ricci scomposti, introverso e inibito.
Ma Kaufmann “è” Werther anche vocalmente, per averne assimilato lo stile e
l’intonazione, per i passaggi perfetti e struggenti ed il controllo dei
fiati che depurano il personaggio di Massenet dall’enfasi larmoyante di
facile effetto, rendendolo intenso ed espressivo. Splendido come “A ce
serment restez fidéle, moi j’en mourrai” si spenga sulle labbra come un
soffio per esprimere un dolore talmente improvviso e indicibile da
togliere il fiato per poi esplodere in “Un autre son époux “ potente ed
isterico. “Lorsque l’enfant revient d’un voyage“, interiorizzato come un
Lied, ricorda il malinconico andare incontro alla morte della Winterreise,
come del resto il finale, un canto struggente che si spegne in un mormorio
impalpabile e noi moriamo con lui in una “Werthermania” di ritorno.
Evene.fr:
Werther
Un Werther incarné tout en retenue par le ténor allemand Jonas Kaufmann
qui lui donne ses traits, à la fois ténébreux et fragiles, et son timbre
aussi puissant que nuancé, parfois à peine assez fort dans les moments
d’émotion intense.
Rue du théâtre:
Un "Werther"
idéal à la Bastille
Sophie Koch en Charlotte et Jonas Kaufmann dans le rôle-tire composent un
duo bouleversant.
Les deux protagonistes principaux ont le physique et l'âge de leur
personnage. La mezzo Sophie Koch incarne une Charlotte sensible à la
précision de chant infaillible. Quant au ténor allemand Jonas Kaufmann, il
campe un Werther crédible et bouleversant, dont la diction en français est
impeccable. Il faut aussi et surtout saluer la direction de Michel Plasson
qui tout en lâchant la bride au lyrisme de la partition maintient une
balance parfaite entre l'orchestre et les voix.
Der Neue Merker:
Bastille:
„WERTHER“ 4. 2.
Aber die Opéra hat mit Jonas Kaufmann einen absoluten Haupttreffer
gezogen. Man war überzeugt, der traumverlorene, melancholische,
romantische Held liege seinem Temperament, seinem Charakter und seiner
Stimme ganz besonders gut. Sein Singen war nahezu vollkommen, angefangen
mit „O, nature“ und mit der ersten Verzweiflung (als er hört „Albert, est
de retour“) im „J’en mourrai“ und dann mit dem Aufschrei „Un autre,son
époux“ wenn der Vorhang fällt – da erhebt sich der erste
Begeisterungssturm. So könnte man jeden Akt durchgehen, z. B. der 2., wenn
er mit „Non! Jamais! Adieu“ davonrennt. Im 3. ist es nicht nur das
„Pourquoi“, auch der Ausbruch „C’est impossible“ und dann im 4. das
langsame Sterben. Es seien auch noch seine meisterhafte Phrasierung, sein
Legato und die strahlend aufblühenden Höhen erwähnt.
Es erhob sich ein so gewaltiger Begeisterungssturm, wie ihn die „heiligen
Hallen“ wohl noch nicht oft erlebten. Er eroberte sich das Pariser
Publikum total. Er ist jetzt dort der große Liebling geworden. Es war
einfach großartig und überwältigend. Der Werther dürfte wohl eine
Traumrolle für ihn werden.
Sortir:
Werther de
Massenet à l'Opéra Bastille, le 4 février.
Encore enrhumé lors de la retransmission télévisée nous espérons Jonas
Kaufman remis. Après une ouverture parfaitement interprétée par
l'orchestre fort bien dirigé par Michel Plasson la scène découvre un décor
dépouillé avec un grand portail ouvert qui laisse entrer notre ténor,
superbe comme à son habitude, très timide et contemplatif des lieux comme
le veut la partition. ...Et puis Kaufman chante et c'est l'éblouissement :
la voix au timbre placé très bas est puissante et les aigus sont là sans
peine perceptible. De surcroît c'est dans un français parfait sans accent
et tout à fait compréhensible que s'exprime notre ténor et tout au long de
l'ouvrage son jeu restera d'une grande justesse sans excès pour ce
romantique qui souffre à en mourir mais ne gesticule pas dans tous les
sens comme on a pu le voir.
Opernglas:
Stimm-Fest
Jonas Kaufmann sang einen vorzüglichen Werther. Der Tenor punktete durch
stimmschönen, intimen Gesang und präsentierte dementsprechend einen eher
in sich gekehrten Charakter.
Opéra:
Werther, Opéra
Bastille, 1. Febuar 2010
Jonas Kaufmann, de son côté, possède un talent absolument unique dans le
monde de l’opéra aujourd’hui. Non seulement il est beau (« sexy »dira ma
voisine !) et il joue bien (un atout de poids dans Werther, surtout à
notre époque), mais en plus il chante avec une voix d’une santé à toute
épreuve (oubliés, les tracas de la mi-janvier qui l’avaient conduit à
annuler le 20 !) et un instinct musical capable de transfigurer la moindre
phrase. L’aigu se libère avec un impact dévastateur, l’art des diminuendi
laisse béat d’admiration, et la diction est un modèle de netteté et
d’expressivité.
Pourquoi, dans ces conditions, n’ai-je pas complètement succombé ? Tout
simplement parce que la conception défendue par le chef et son ténor ne
laisse pas, à mon goût, suffisamment de place à l’effusion et à l’émotion,
surtout dans les deux premiers actes. Un Werther introverti et
intellectualisé se conçoit, mais la musique de Massenet appelle
expressément que l’on se «lâche» dans des moments tels que «Rêve ! Extase
! Bonheur !», «J’aurais sur ma poitrine» ou «Non, tu ne saurais pas;
dérobé sous tes voiles». C’est Charlotte qui doit rester en permanence sur
la réserve au I et au II, ce que Sophie Koch fait d’ailleurs admirablement
Ici, Kaufmann et Plasson donnent l’impression de tout garder sous
contrôle, avec des tempi délibérément étirés à l’extrême (« Invocation à
la Nature» en parait figée dans sa perfection formelle), et des gradations
dans la couleur et l’intensité tellement pensées et calibrées, que le
chant perd une part de son indispensable spontanéité.
À partir du III, les choses changent. D’abord parce que Kaufmann se
déboutonne davantage, notamment dans un «Lied d’Ossian» d’un galbe et
d’une sensualité irrésistibles, avant un dernier acte conduit avec
tellement de science qu’on lui pardonne ses curieux effets de détimbrage
dans l’aigu piano, moins gênants dans Werther, c’est vrai, que dans le Duc
de Mantoue (voir son premier récital chez Decca). Ensuite parce que
Plasson fait lui aussi monter la tension, avec une direction plus
fiévreuse, en particulier dans un éblouissant interlude de la «Nuit de
Noél». Enfin, et surtout, parce que Sophie Koch se déchaîne dans un
brûlant «Seigneur Dieu ! Seigneur ! J’ai suivi ta loi», avant de rejoindre
son partenaire sur les cimes dans le duo qui suit «Pourquoi me réveiller»
et la scène finale....
....Créée à Londres en 2004, la production de Benoît Jacquot, «classique»
dans le meilleur sens du terme, a deux avantages. Sa beauté un rien glacée
— reposant sur la prédominance des tons gris (le ciel nuageux des deux
premiers actes, le salon néoclassique du III), le dépouillement du décor
(un mur recouvert de lierre au I, une balustrade basse au II) et la
sobriété des costumes — offre d’abord un écrin idéal à la conception
musicale de Plasson et Kaufmann.
Opera Now:
Sheer Poetry
Benoît Jacquot's production of Werther is transformed in its Paris
incarnation by the arrival of the magnificent Jonas Kaufmann, making his
debut in the title role. What a difference a cast makes. Given the bird by
most critics on its first outing in 2004 at Covent Garden, Benoît
Jacquot's production was transformed by astonishing singing when it
arrived at the Paris Opera.....Jonas Kaufmann in his first Werther smashed
the clapometer at curtain call. He may not make it sound like an easy
sing- only Alfredo Kraus had that flexibility- but the role could have
been written for his enigmatic Caspar David Friedrich pose. Bar one or two
rogue vowels, his French was superb, his use of words dramatically
winning. What really impressed was not the muscular high register, which
in truth sounded at times a little strained like Domingo, but his
concentrated, crepuscular sotto voce.....
Opera News:
PARIS —
/Werther/, Opéra National de Paris, 1/14/10
Kaufmann stepped into this world of sparse melancholia as an ideally
romantic-looking Werther, steeped in tragedy from his opening notes. The
German tenor offered a great assumption of the role, sung in near-perfect
French; phrases were miraculously long and often capped by remarkably
controlled soft singing. Little was missing from this magnificent
performance, although purists might have asked for a dash more heady
brilliance from this rising Wagnerian.
Opera Actual:
La Ópera del
Mes: Jonas Kaufmann debuta como Werther
También los cantantes aportaron su contribución en la logradísima
adaptación de la obra a la sala. Jonas Kaufmann, Werther primerizo, no le
buscó los tres pies al gato; expresivo y pertinente, estuvo muy a gusto en
el registro agudo y si su timbre, de anchísimo espectro, quedó algo velado
en los registros bajo y medio, su prosodia fue perfecta y la utilización
del pianissimo en pasajes clave no tuvo desperdicio.
Kronen Zeitung:
Werther ist
der Renner!
Dass die "schwierigen Charaktere" Charlottes und Werthers dennoch starke
Ausstrahlung zeigen, ist der fulminanten Besetzung zu danken: Jonas
Kaufmann, Star der großen Opernhäuser, ist ein Werther, der seine
neurotischen Qualen minutiös zeichnet und seinen Tenor sinnlich warm
strahlen lässt.
OperaUK:
Paris
The opening night in Paris (January 14) was a somewhat tense occasion
since Kaufmann had been ill and cancelled the dress rehearsal. At ‘Je ne
sais si je veille ou si je rêve encore’ his voice sounded throaty, and he
approached the climax of his opening aria with audible caution. Even so,
his dark, baritonal timbre, excellent French (apart from a slight tendency
to lengthen a concluding ‘e’ into a German ‘ee’ sound) and tousle-haired
romantic persona make him ideally suited to the role. Not since the young
José Carreras at Covent Garden has Werther been more ideally incarnated
physically, and Kaufmann’s jugendlich-heldisch Wagnerian tenor is a
reminder that the role was created by Ernest Van Dyck, a famous Lohengrin
and Parsifal.
By ‘Pourquoi me réveiller?’, Kaufmann had settled down, banishing any
passing frogs in his throat, to deliver the Ossian-Lied with exalted,
ringing fervour. In the absence of a French tenor of comparable vocal and
histrionic qualities, Kaufmann must surely be the optimum casting for
Werther right now, and one can only hope that Covent Garden might muster
at least one more revival of the Jacquot staging so that London can
experience him in the role.
Crescendo Magazine.be:
Werther, Opéra
National de Paris, 26 janvier 2010 A tout seigneur tout honneur,
commençons par le héros du jour, Jonas Kaufmann. Son incarnation de
Werther transcende les souvenirs et l’imagination. Ne met-il pas en
pratique les conseils donnés à un débutant par le plus grand ténor
romantique français, Adolphe Nourrit ? « Soigne bien la qualité de tes
sons, chante librement et sans effort, n’exagère pas l’expression et le
sentiment et, avant tout, pense au charme, qui est la plus grande
puissance de la musique. La musique doit aller jusqu’au cœur… Rappelle toi
bien que pousser la voix n’est pas la faire sortir ; car crier n’est pas
chanter. Tire le meilleur parti possible des moyens que la nature t’a
donnés, mais ne cherche pas à t’en donner d’autres.»*. C’est dans cette
lignée que le ténor, impressionnant de concentration, déploie son timbre
singulier, sombre, d’où surgit la lumière des aigus, une diction
naturelle, un phrasé admirablement maîtrisé, modelé, caressant la note, ne
l’attaquant jamais, avec une incroyable intelligence du texte littéraire
et musical au plus près de l’émotion. La retransmission télévisée du même
jour sur Arte a su capter quelques aspects de l’art de ce très grand
interprète. |
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Humperdinck:
"Königskinder", Zürich, Wiederaufnahme, 7. Februar 2010
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Neue Zürcher Zeitung:
Sternstunde und Ehrenrettung
Und das bis in die kleinste Nebenrolle exzellent besetzte Ensemble sieht
sich nicht nur in keinem Augenblick durch das Instrumentale bedrängt, es
wird vielmehr von ihm getragen und kann sich, darin aufgehoben, voll
entfalten. Wahrhaft herzerwärmend der Königssohn von Jonas Kaufmann und
die Gänsemagd von Isabel Rey, die am Ende – da dringt der Wagnerianer in
Humperdinck vollends durch – einen berührenden Liebestod sterben.
Der Neue Merker:
„KÖNIGSKINDER“ 21.2.2010 – mit dem deutschen Tenor-König
Bis heute ist das thematisch und musikalisch wertvolle Werk so unbekannt
geblieben, dass selbst der derzeit begehrteste deutsche Tenor jonas
kaufmann die 1100 Plätze des Zürcher Hauses an dieser für von auswärts
Anreisende besonders praktisch liegenden Sonntag-Nachmittags-Vorstellung
nicht ganz zu füllen vermochte. Akustisch und darstellerisch füllt er mit
der Partie des Königssohnes, der aus den Fesseln seiner Herkunft
ausgebrochen ist, um ein freies Leben führen zu können und in der
Gänsemagd Gefährtin und Geliebte findet, indes den letzten Winkel des
Opernhauses. In dessen doch intimem Rahmen fällt auf, wie enorm das
Volumen und Tiefen-Fundament seines Tenors gewachsen ist, wie sich in
heldisch breiten Phasen das für 2010/11 geplante Siegmund-Debut deutlich
ankündigt, ohne die Leichtigkeit für lyrisch Kantables und bis ins
Pianissimo Verfeinertes verloren zu haben. Für die beide Komponenten
verlangende Partie des Königssohnes die idealen Voraussetzungen; und so
erweckt Kaufmann den von den Erwachsenen unerkannt verjagten, von den
Kindern dagegen als wahrer Königs(nachfolger) erahnten Thronanwärter zu
einer gesunden Mischung aus beherzter Unbekümmertheit und seelenvoller
Empfindsamkeit, spielt gewohnt locker, voller Natürlichkeit und Herz einen
jungen Mann auf der Suche nach seiner Liebe anstatt familiären Zwängen,
und stirbt nach dem Vertilgen vergifteten Kuchens zusammen mit der
Gänsemagd einen unsentimentalen und gerade deshalb so berührenden
Tod....Jubel in erster Linie für den Königssohn.
Operamagazine.nl:
Kaufmann
is ‘primus inter pares’ in Zürich
Bij het Opernhaus Zürich is momenteel Humperdincks Königskinder te zien.
De cast is van een ongelofelijk niveau. Koningszoon Jonas Kaufmann en
ganzenhoedstertje Isabel Rey zijn een prachtig koppel, maar het bijzondere
is dat de andere, kleinere rollen niet voor hen onderdoen....
Als u mijn enthousiasme wat overdreven vindt, weet dan dat tijdens de
ontroerende slotscène waarin de twee hoofdrolspelers sterven een jonge
vrouw een paar rijen achter me alle aandacht trok doordat ze begon te
snikken. Dat mag toch een indicatie zijn van de intensiteit van de zang
die we voorgeschoteld kregen. Koningszoon Jonas Kaufmann en het
ganzenhoedstertje Isabel Rey stopten echt hun ziel in deze scène.
Over Kaufmann gesproken: het is geen wonder dat het simpele meisje, dat
nog nooit eerder een man had gezien, direct verliefd op hem werd. Zijn
mediterrane sex appeal en uitstraling op het toneel zouden van Kaufmann
zelfs een ster hebben gemaakt als hij maar een derde van zijn artistieke
en vocale kwaliteiten had gehad.
Maar los van dat visuele aspect is de tenor voor mij een nieuwe bladzijde
in de operageschiedenis. Diepgang en warmte in zijn stem vult hij aan met
een pracht en evenwichtigheid in de hoogte die simpelweg verbazingwekkend
is, zeker gezien de intelligentie waarmee hij het gebruikt.
ConcertoNet:
Spectacle royal
La distribution est idéale, avec à sa tête un Jonas Kaufmann, qui, après
son récent Werther parisien, engrange un nouveau triomphe. Il faut dire
que son timbre sombre et corsé est idéal pour le rôle du prince naïf et
viril à la fois.
Opera Today:
Zürich mal Zwei
Jonas Kaufmann and Isabel Rey must be two of the most thrilling artists
to be found on the opera stage today.....
Mr. Kaufmann matches her for youthful demeanor, of course, and is second
to none in fully embodying his characters. Jonas is born to the stage,
but does not settle for generic comportment. The bewildered, well
intentioned King’s Son gives him a chance to plumb depths of personality
that results in a well-rounded and fascinating characterization. His
burnished, at times brooding tone can smolder one minute, then ring out
the next, then scale back to controlled mezza voce singing, and then
execute some of the most intense high pianissimi I have heard from any
tenor currently active (pace, JDF). At the peril of asking this out loud
and jinxing it: Is Jonas Kaufmann the next world class star tenor we
have all been waiting for? Time (and endurance) will tell but at this
very moment there is no one quite like him.
But as terrific as they are singly, Rey and Kaufmann in tandem are
musical magic. As they rode the whole orchestra in full-throated ecstasy
my Thrill-and-Chill-Meter went off so many times that the goose bumps
threatened to become a permanent condition. Later, their perfectly
judged, deeply felt death scene found my eyes welling up with tears, so
completely captured was I by their simplicity of purpose and their
magnificent artistry. Flawless.
.... and the imaginative director Jens-Daniel Herzog devised richly
rewarding character development and stage business. Not the least of his
success was in drawing such youthfully believable, charismatic
portrayals from his leading couple.
For instance, when it came time for the first kiss, the Girl was seated
atop a cart, and the Son gingerly stepped up on the lower shelf causing
the cart to roll slightly and break the moment. Both laughed at the
mis-fired attempt. Then with locked gaze, and certain purpose, Jonas
carefully stepped on again, moved to lock lips, and ‘just’ as he and
Isabel tenderly kissed, he pushed off the floor with his other foot and
they glided across the stage in perfect coordination with the orchestral
effect. I am telling you, it was as unforgettable an image as when ET
and Elliott flew across the face of the moon on the bicycle. Wow.
Der Neue Merker:
Zürich: „KÖNIGSKINDER“ (Engelbert Humperdinck) 21.2.2010
Ausgezeichnete Solisten waren aufgeboten: Allen voran in der ungemein
schwierigen Partie des Königssohnes der großartige Künstler Jonas
Kaufmann: Seine Stimme ist in allen Lagen ausgeglichen, herrliches
samtiges, fast baritonales Timbre und strahlende Höhen zeichnen sie aus.
Kaufmanns makellose Technik erlaubt ihm auch feinste Pianophrasen –
höchst selten bei einem so heldischen Organ. Dazu treten hervorragende
Wortdeutlichkeit und eine stets tief empfundene Interpretation des
Textes. Sein bereits angekündigter Siegmund wird zweifellos spektakulär
ausfallen. Kaufmann verfügt auch über glänzendes darstellerisches
Talent: Die Wandlung des anfangs draufgängerischen, ja fast
kraftmeierischen Prinzen zu einem mitfühlenden Menschen gelang ihm
überzeugend. Der 3. Akt, in dem die Königskinder ihren tristanesken Tod
durch Hungern und Erfrieren erleiden, spielte er mit seiner Partnerin
zusammen ungemein berührend. Auch Heiterkeit vermag er glaubhaft ohne
billige Clownerien darzustellen und selbst in seiner tiefsten
Erniedrigung, wenn er als Schweinehirt Abfälle einsammeln muss, bleibt
er jeder Zoll ein Königssohn. Glaubhaftes, der Rolle entsprechendes
Aussehen des Interpreten ist eine angenehme, auf unseren Bühnen selten
dargebotene Zutat....
....Nach dem sanften, unsäglich traurigen Verklingen der Oper herrschte
eine Zeit lang ergriffenes Schweigen, dann aber folgten tosender Applaus
und Bravorufe der sonst so zurückhaltenden Schweizer, vor allem für
Kaufmann. |
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Verdi: Messa da Requiem,
Salzburg, 30. März 2010
|
Salzburg24/APA:
Salzburger
Osterfestspiele: Standing Ovations für Klasse- Verdi
Auch im Dramatischen bis ins letzte Detail kontrolliert und klangschön
sang Jonas Kaufmann seinen Tenorpart - der Münchner hat sein Vibrato auch
im großen Forte souverän im Griff. Mit typischem, ein wenig rauem Timbre,
aber sauber und sprachverständlich in allen Lagen war Kaufmann an diesem
Abend nicht zu überbieten.
Merkur:
Osterfestspiele - eine Generalprobe der Extraklasse
Und Jonas Kaufmann ist die Freude des Abends. Es gibt kein größeres Podium
als diese Osterfestspiele. Da hört die Welt zu. Wie viel kluge Arbeit an
seiner Partie er da in Inständigkeit verwandeln kann („Hostias“), wie
wenig er auftrumpft, natürlich bleibt und in den Spitzentönen doch
italienischen Glanz schimmern lässt, das ist berührend – an diesem Abend
der manchmal auch leise einschüchternden „Weltklasse“.
DrehPunktKultur:
Verdammt gut
erlöst
Klang die Stimme des Tenorsolisten Jonas Kaufmann gelegentlich auch ein
wenig belegt und eng: Im Dialog mit den Geigen in diesem wundersamen
„Hostias“ blühte die Stimme auf zu voller weicher Größe und
facettenreichstem Klang - trotz äußerstem Pianissimo. Auch die weiteren
Mitglieder im Solistenquartett - die bis dahin vor allem kräftig, stand-
und sattelfest agiert hatten - ließen sich spätestens ab diesem „Hostias“
immer mehr ein auf die Risiken, damit aber auch auf die Sogkraft des
Leisen.
...Er wird ebenso in Erinnerung bleiben, wie die verspielten Flötenranken
um die Melodien der hervorragenden Solisten Krassimira Stoyanova, Marina
Prudenskaja, Jonas Kaufmann und Stephen Milling.
Münchner Abendzeitung:
Hier stimmte
einfach alles Der auch an leisen Stellen kernige Klang der Berliner
Philharmoniker, der kräftige, aber nie übersteuerte Chor aus München und
ein exzellentes, in seiner Stimm-Üppigkeit bestens abgestimmtes
Solistenquartett aus Krassimira Stoyanova, Marina Prudenskaja, Stephen
Milling und Jonas Kaufmann. "Ingemisco" und "Hostias" hauchte er sehr
zart. Bei der Bitte, als Guter beim Jüngsten Gericht rechts stehen zu
dürfen, drehte der Tenor schneidig auf, als sei dies eine Drohung - die
einzige nicht völlig gelungene Stelle. Ovationen.
Kronen Zeitung:
Mariss, der
Meister Bisher dachte ich, das Mozart-Requiem sei das unerreicht
"Vollendete". Wiewohl schon oft Verdis "Requiem" hörend, auch unter
Karajan. Doch so, wie es Mariss Jansons mit den "Berlinern", dem
grandiosen Bayerischen Rundfunk-Chor und dem genialen Solisten-Quartett
mit Krassimira Stoyanova, Marina Prudenskaja, Jonas Kaufmann und Stephen
Milling belebt hat, habe ich es noch nie gehört.
La Razón:
Misa de Réquiem
Kaufman está ahora de moda aunque, a pesar de su juventud, lleve muchos
años de carrera. Inauguró esta temporada la Scala con «Carmen» y acaba de
protagonizar en París un aclamado «Werther». Es obvio que le ayuda una
presencia física muy «corelliana». En este Verdi no acabó de responder a
todas las muy altas expectativas. Canta con mucho gusto, proyecta muy bien
los agudos, pero una zona de su registro cae en la guturalidad. Logra un
color oscuro muy atractivo, pero falta ductilidad para el «Hostias» e
incluso el «Imgemisco».
Klassik.com:
Atemberaubend
Dass diese humane Perspektive so überwältigend gelang, verdankte sich
einem exzellenten Solistenquartett, das sich aufs schönste ergänzte....und
Jonas Kaufmann als Tenor, der nicht nur über ein berückend schön
kultiviertes Piano verfügt, sondern zudem über italienischen Schmelz und
enorme Strahlkraft in den Höhen. Stimmliche Möglichkeiten, die ihm es
erlauben, das 'Ingemisco' äußerst differenziert auszugestalten.
Salzburger Nachrichten:
Majestätisch
und spirituell
Die einzelnen solistischen „Nummern“ vornehmlich innerhalb der Sequenz
werden nicht ausgestellt, sondern klar und logisch eingebettet in das
weite Panorama des sakralen Ausdrucks. Hier zeigt sich dann auch die
Qualität des Solistenquartetts, das in Jonas Kaufmanns außerordentlichem
Tenor mit seinen unglaublichen dynamischen und technischen Finessen seine
Spitzenkraft hat.
Sunday Times:
Highs and lows
of the Salzburg Easter festival
The concert highlight for me, though, was Mariss Jansons’s super-refined,
but thrilling, account of Verdi’s great mass for the dead. If there is
redemption from the apocalypse, it was suggested in the matchlessly
musical singing of Krassimira Stoyanova’s plangent soprano in the Libera
me, and Jonas Kaufmann’s spellbindingly half-voiced words of penitence in
the Ingemisco. Such sensitive and self-effacing artistry in this usually
too operatic work is both rare and revelatory. |
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Puccini: Tosca, New York,
Metropolitan Opera, 14. April 2010 |
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New
York
Times: Boos
become Bravos at the Met
What a difference a cast can make....
Yet Wednesday’s “Tosca” was one of the most exciting performances of the
Met season to date, thanks to three exceptional singers, all performing
their roles for the first time at the Met....Jonas Kaufmann, currently the
hottest tenor in opera, was an impetuous and vocally smoldering Mario
Cavaradossi, singing with vulnerable tenderness one moment and burnished
power the next....Despite the lack of rehearsal this “Tosca” was riveting.
Mr. Kaufmann, Ms. Racette and Mr. Terfel are gifted, compelling and
intuitive actors. Their interplay — the romantic banter between Tosca and
Cavaradossi, the dangerous dance of wits between Scarpia and Tosca — was
so nuanced you would have thought the singers had been rehearsing for
weeks....Mr. Kaufmann received frenzied bravos from the audience. His
russet-colored voice has body and charisma. You could sense amazement
throughout the house at his thrilling top notes during Cavaradossi’s
defiant cries of “Vittoria!” Yet his plaintive pianissimo phrases were
equally impressive. That the youthful, curly-haired Mr. Kaufmann is also
heartthrob-handsome did not hurt.
New York Times:
What
You Won't See in 'Tosca' This Time Around
But the cast is new, and utterly fabulous....the German tenor Jonas
Kaufmann triumphs as Cavaradossi, singing by turns with smoldering
intensity, burnished power and poignant pianissimo phrasing...In any
event, this leap-less “Tosca” featured three exciting singers who are also
skilled and instinctive actors.
Associated Press:
New cast enlivens Met's reviled 'Tosca'
New cast enlivens Met's reviled 'Tosca'....Credit for that goes chiefly to
German tenor Jonas Kaufmann as the idealistic painter Mario
Cavaradossi....Kaufmann has blossomed from a fine lyric tenor into
something more. With his dark-hued voice and formidable technique he now
apparently can sing Wagner, Verdi, Puccini and French opera with equal
flair.
As Cavaradossi, he displayed the heroic top notes required to turn his
defiant cry of "Vittoria!" in Act 2 and his Act 3 aria, "E lucevan le
stelle" ("And the stars were shining") into show-stoppers. Equally
impressive was the ravishing tenderness he brought to many soft phrases,
such as "O dolci mani" ("O sweet hands"), when he sings in wonderment that
his beloved Tosca has stabbed Scarpia to death.
New York Post:
A
tweaked Tosca really sings
Oh, what a difference the details make -- and the right cast and
conductor. This season's biggest bomb, Luc Bondy's production of "Tosca,"
has blossomed into one of the strongest stagings of this opera in
decades....An even happier improvement is the cast, especially Jonas
Kaufmann as Tosca's lover, the artist Cavaradossi. His tenor is dark, even
rough in places, but high notes are huge and meaty. In the love song
"Recondita armonia," he faded the last note to a whisper, winning loud
bravos.
Interview
Magazine: Revenge of the Booed Opera
Jonas Kaufmann is rare for a German tenor–he’s smolderingly handsome. He's
also remarkably fluid as the strong-willed bohemian who sticks to his guns
but can't save himself–and maybe, just maybe will find vindication when
Napoleon defeats Scarpia. His voice soaring over the orchestra in the
first act was particularly remarkable.
Gay City News:
The Jonas Sensation (Tosca)
In opera, sometimes there’s God... so
quickly! The Met brought back the dismal
Luc Bondy “Tosca” staging that opened this
season with a round of boos –– and a new
cast and conductor gave us the most
compelling Met “Tosca” anyone had seen for
several decades (April 17)....
....Jonas Kaufmann ventured his first
spinto role at the Met, proving an
unconventional yet deeply memorable
Cavaradossi. Kaufmann is tall, dark, and
shaggily handsome; unlike many such
apparitions on today’s opera stage, he
also sings exceptionally well, with
musicianship, taste, and a personal timbre
that’s attractive even if not typically
“Italianate.”
Mundoclasico:
Puro buen canto
No costó mucho trabajo comprender por qué
Jonas Kaufmann es considerado como uno de
los más importantes tenores de la
actualidad ya que con solo algunas pocas
frases del aria ‘Recondita armonia’ se
metió al público en el bolsillo y se lo
llevó a las narices a través de toda la
ópera. Y no fue para menos. La voz tiene
una belleza arrolladora, siempre está bien
colocada y perfectamente timbrada, los
agudos son de acero y como si todo esto no
fuese suficiente ya, además en la escena
resulta convincente. ¿Se puede pedir más?
Su ‘Victoria’ enfervorizó la sala a tal
punto que costó reconocer si se estaba en
un teatro lírico o en un estadio de fútbol
y esto fue solo la antesala de un ‘E
lucevan le stelle’ que conmocionó hasta
las lágrimas a buena parte del público.
!Bravo! Bravo! Bravo!
L'opera:
Tosca, New York La serata
apparteneva (e come!) ai due maschi, il
tenore Jonas Kaufmann e il baritono Bryn
Terfel. Quando si sentono cantanti di
livello superiore come questi, la
bruttezza dello spettacolo viene anche
perdonata. Kaufmann è senza dubbio il
tenore del momento. Il suo Cavaradossi era
niente meno che ideale, sia per il
«physique du rôle» che per il suo
atteggiamento e per il suo strumento
vocale che non solo è di attraente timbro
ma che sembra sempre sotto perfetto
controllo. La voce duttile e flessibile
gli permetteva di alternare accenti decisi
(forte) e dolci (piano) passando dell'uno
all'altro in forma impercettibile senza
rompere la linea di canto. L'acuto era
sicuro, le sfumature ammirevoli, la
mezzavoce e il piano perfettamente udibili
e di grande bellezza. L'ovazione dopo le
due arie, cantate con molto sentimento,
era lunga e strepitosa.
Crescendo Magazine.be:
Impressions de New York Mais ce
sont surtout les messieurs qui donnaient le frisson : Jonas Kaufmann comme
Cavaradossi et Bryn Terfel comme Scarpia. Le ténor allemand au physique de
jeune premier faisait rayonner sa voix expressive au timbre sombre mais
combien éclatant tout en présentant un personnage moderne et captivant. |
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Bizét: Carmen, New York,
Metropolitan Opera, 28. April 2010 |
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Associated
Press: Jonas Kaufmann triumphs in Met's "Carmen"
The Metropolitan Opera season still has two and a half weeks to run, but
it's doubtful anything will be heard on that stage to match Jonas Kaufmann
as the tormented soldier Don Jose in Bizet's "Carmen."
Come to think of it, there's been little to equal it during the previous
seven months either.
The German tenor gave the first of only two performances in the role
Wednesday night, and his ardent, effortless singing and skillful acting
combined to make this one of the greatest personal triumphs at the house
in recent memory.
From the moment he fell under the seductive spell of the gypsy Carmen in
Act 1, Kaufmann gave voice to his conflicting emotions in singing that
moved seamlessly between soft, pleading phrases of unearthly beauty and
powerful outbursts of passion.
The "Flower Song," his Act 2 aria, was heart-stopping in its nuanced
control, right up to a climactic top note that diminished gradually until
it all but disappeared. In the final scene, as he failed in his last,
desperate attempt to regain Carmen's love, he turned in an instant with
frightening believability from pathetic suitor to frenzied killer.
Coming on the heels of his splendid Met performances in Puccini's "Tosca,"
this "Carmen" bolsters Kaufmann's reputation as one of the finest operatic
artists of his generation. At age 41, he has matured into a "lirico
spinto" tenor, with a strong baritonal underpinning. His voice can shine
in a wide variety of repertory, remaining smooth and lyrical while
producing impressive volume and cutting through heavy orchestration with
ease. Absent from the Met for the past two seasons, he'll be back next
year in a plum role: Siegmund in "Die Walkuere," one of the operas in
Wagner's "Ring" cycle.
New York Times:
Jonas Kaufmann Takes Carmen, and
Audiences, by Storm
For nearly three weeks the tenor Jonas Kaufmann has been knocking out
audiences at the Metropolitan Opera, first during four sold-out
performances as Cavaradossi in “Tosca,” and then in two appearances as Don
José in “Carmen,” the last of which was on Saturday night. Here’s hoping
that during Mr. Kaufmann’s breaks from rehearsals and performances, Peter
Gelb, the Met’s general manager, was brandishing contracts and talking
future projects with this 41-year-old German tenor, who is at a career
peak....Mr. Kaufmann was the news, however, for this last “Carmen” of the
season in Richard Eyre’s gripping new production. His distinctive sound
had baritonal body in the lower range, and dark, auburn colorings in his
mid-voice. He can bend a plaintive phrase with tender pianissimos and then
stun you with the visceral power of his full-voiced top notes. He has
everything: intelligence, musicianship, and resourceful technique.
As an actor he is both savvy and uninhibited. He and Ms. Aldrich steamed
up the stage in the Act I scene in which Carmen ensnares Don José, the
corporal who has been ordered to arrest her. Sitting on a table in the
soldier’s quarters, Ms. Aldrich pulled Mr. Kaufmann between her open legs
and he dove at her in a frenzy, only to be interrupted by the arrival of
an officer.
After his triumphs as Cavaradossi and Don José, Mr. Kaufmann is slated to
sing Siegmund next season when the Met introduces its new production of
“Die Walküre.” Get your tickets early.
Gay City News:
The Jonas Sensation (Carmen)
Jonas Kaufmann’s José struck many sparks
–– vocally, physically, interpretively ––
and ignited the performance onto a
different plane with a sensational “Flower
Song,” ending with a great demonstration
of messa di voce and diminuendo. His
singing was detailed, polished, and
remarkably beautiful throughout, with
well-sifted echoes of Corelli, Gedda, and
Vickers in the mix.
In addition, Kaufman’s a hell of a tragic
actor, the best José in my experience
since Domingo opposite Crespin when I was
a kid. He alone made the performance truly
memorable, though Maija Kovalevska’s
Micaela did some lovely singing. |
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Opernball, Dortmund 8. Mai
2010 |
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Haltener
Zeitung:
Startenor Jonas Kaufmann im Sternenstaub
DORTMUND Angela Merkel war da, Guido Westerwelle und Edmund Stoiber. Dazu
die Staatspräsidenten aus Italien und Frankreich, EU-Präsident Barroso und
Jonas Kaufmann.
Der Startenor war allerdings der einzig echte Promi beim zwölften
Dortmunder Opernball am Samstag im Opernhaus.
Himmlische Stimmen
Der Tenor von Jonas Kaufmann funkelte leise in dem ganzen Sternenglanz,
aber dafür umso himmlischer. Außerirdisch schön war die Cavaradossi-Arie
des 41-jährigen Münchners mit den zärtlichen, direkt ins Herz gehenden
leisen Tönen in den hohen Lagen und den baritonal-dunkel leuchtenden
Farben in der Tiefe. Überirdisch war auch sein Don José aus Bizets
"Carmen". Weit weg, in der Bühnenkulisse stand Kaufmann da und zeigte in
dieser Arie und auch in seiner fabelhaften Gralserzählung aus Wagners
"Lohengrin", dass man auch ohne kraftstrotzende Herkulesstimmbänder und
ein Feuerwerk an hohen Cs zum besten deutschen Tenor nach Fritz Wunderlich
werden kann. Das ist Jonas Kaufmann zweifellos und ein smarter Verführer
mit der Stimme, wenn er Frauen als Rigoletto-Herzog umgarnt.
Westfälische Rundschau:
Brillanten in der Ballnacht
Sternstaub“ nannten die Veranstalter — die Theater-und Konzertfreunde und
das Opernhaus - ihren Ball-Abend. Und sie holten einen Stern vom Himmel
des Gesangs nach Dortmund: den weltweit gefragten Tenor Jonas Kaufmann,
der die Zuhörer mit seiner weit fließenden, höhensicheren Stimme
verzauberte. Christine Mielitz inszenierte eine Show voller Glitzer, Glanz
und Licht und band den berühmten Gast als leuchtenden Brillanten in eine
Perlenkette ein. Ein Wunder erwarteten Chor und Ensemble - und dann kam er
wirklich als außerirdisches „Wunder“ —mit der Gralserzählung aus Wagners
Lohengnn. (Mit dieser Partie wird er im Sommer in Bayreuth debütieren).
Als Don Jose erklärte er Carmen“ mit leidenschaftlicher Hingabe seine
Liebe, in der Arie des Cavaradossi aus Puccinis „Tosca“ flutete seine
Stimme in höchster Emotion, und in der Arie des Herzogs aus Verdis
„Rigoletto“ gab er sich stolz und leichtfertig. |
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Brahms: Rinaldo-Kantate,
Konzert in der Philharmonie Berlin, 14. Mai 2010 |
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B.Z.:
Philharmonie-Lieblinge Abbado und Kaufmann
Danach die Brahms-Kantate "Rinaldo". Da wurde klar, dass man nicht
bloß wegen Abbado da war. Es sang Deutschlands neuer Wundertenor Jonas
Kaufmann. Und eroberte die Ohren im Beifallssturm. Mit hinreißend
einzigartiger Stimmfärbung und makelloser Musikalität. Bravo!
Der Tagesspiegel:
Ferne Düfte
Auch Jonas Kaufmann mag sich in seiner Rinaldo-Haut nicht richtig
wohlfühlen. Vielleicht ist diese zwischen Reflexion und opernhafter
Outrage schwankende Partie gar nicht zu durchdringen. Trotzdem setzt
Kaufmann ihr ein paar Glanzlichter auf und erfüllt, wo der
biedermeierliche Bilderbogen es gestattet, die Musik mit Seele, mit
Sentiment („Zum zweiten Male“). Und das Bataillon der fulminanten
Männerchöre versichert ihn und uns, spätestens bis zu Abbados nächstem
Gastspiel: Es geht doch nichts über eine eingeschworene Gemeinschaft.
Berliner Morgenpost:
Claudio Abbado dirigiert vereinte
Rundfunkchöre
Rinaldo, den Liebeshelden, den imponierend Jonas Kaufmann singt,
hochgewachsen, schlank und lockenköpfig: ein Tenor wie aus dem Bilderbuch
des Singens.
Der Neue Merker:
Berlin: Claudio Abbado und Jonas Kaufmann
triumphieren
Am Schluss, um einmal damit anzufangen, ist der Jubel in der Berliner
Philharmonie riesengroß. Gefeiert wird insbesondere der im Vorjahr von der
Fachzeitschrift Opernwelt zum Sänger des Jahres gekürte Tenor Jonas
Kaufmann. Unter der exquisiten Leitung von Claudio Abbado ersingt er dem
„Rinaldo“ von Johannes Brahms einen großartigen Erfolg....
Trotz aller Bravos gibt sich der Held des Abends als engagierter und
uneitler Star, der dem großen Claudio Abbado und dem vielfach prämierten
Simon Halsey, Leiter des Rundfunkchors Berlin, keineswegs den Rang
ablaufen will.
Berliner Zeitung:
Was Gretchens Spinnrad antreibt
Aber der Tenor Jonas Kaufmann hat sich die Partie nicht unbedingt zu eigen
gemacht, er hängt am Klavierauszug, präsentiert seine bis ins höchste
Register beeindruckend männliche Stimme; wenig vermittelt er von der
Melancholie des Abschieds.
KlassikInfo.de:
Kreuzritters Liebesklage
Claudio Abbado, Jonas Kaufmann, Christianne Stotijn und die Berliner
Philharmoniker mit Männerchor boten in der Berliner Philharmonie ein
ebenso ausgefallenes wie bemerkenswertes Programm...
Doch klingt "Rinaldo" viel opernhafter, romantischer. Die heldische
Tenorpartie des Rinaldos lässt mitunter an Wagner denken. Hier passte denn
auch Jonas Kaufmann ideal als Interpret. Er gibt der Partie den nötigen
Schmelz, ohne dabei pathetisch zu sein....
So war denn dieser "Rinaldo" durchweg eine musikalische Entdeckung der
Sonderklasse.
FAZ:
Waldtaube unter Falken
...mit dem glänzenden Jonas Kaufmann als Tenor...
Giornale della Musica:
A Berlino
il raro "Rinaldo" di Brahms con Kaufmann
In primo piano un Jonas Kaufmann in buona forma vocale in una parte di
grandissimo impegno, col suo ben noto colore brunito che tratteggiava al
meglio le tinte eroiche o gli abbandoni lirici, e le altrettanto note
sfocature nella zona del passaggio di registro ricondotte a effetti
espressivi....
Al termine del concerto, lunghe e trionfali ovazioni che più volte hanno
richiamato alla ribalta i protagonisti ben oltre l´uscita di scena
dell´orchestra.
rbb Kulturradio:
Philharmonie
Berlin: Die Berliner Philharmoniker unter Claudio Abbado
Tenor Jonas Kaufmann ist dort stark, wo mit Strahlkraft und Schmelz, kurz:
mit Herz und Seele seine Partie erfüllen kann, auch wenn man sich mitunter
des Eindrucks nicht erwehren konnte, dass er diese noch nicht ganz
verinnerlicht hatte.
dradio, Deutschlandfunk:
Stellenweise
etwas bräsig
Auch wenn sich Rinaldo, gesungen von Jonas Kaufmann, der volltönenden
Masse moralisch geschlagen geben musste - stimmlich hielt er erfolgreich
dagegen, mit ebenso viel Geschmeidigkeit wie Kraft und der für ihn so
typischen dunklen Innigkeit. Doch so recht wohl war ihm bei der Sache
nicht, so wie er an der Partitur Halt suchte....
Zum Schluss - großer, über alle Maßen verdienter Applaus für Dirigent,
Orchester, Chor und Solisten.
Süddeutsche Zeitung:
Aus der
Kantate in die Operette
Abbado hat sich den "Rinaldo"ausgesucht, weil er seinen Brahms liebt und
den brünstigen Rezitativen und Arien, die Tenor Jonas Kaufmann mit dunklem
Glanz versieht, nachspüren kann.
Gießener Allgemeine:
Maestro Abbado
dirigiert die Berliner Philharmoniker
Auch Star-Tenor Jonas Kaufmann setzt der Aufführung ein paar Glanzlichter
in der Titelpartie auf, wenngleich dem Münchner die deutsche Romantik
weniger zu liegen scheint als die italienische oder französische Oper. Er,
der als Cavaradossi, José oder Werther ein so herrliches Belcanto in der
Höhe hören lässt wie derzeit kein anderer Tenor, forciert diesmal mitunter
in den Spitzen, klingt fast etwas angestrengt.
Mundoclasico:
Abbado: un
celebrado regreso a Berlín
Otro tanto ocurre con el tenor Jonas Kaufmann, quien no da muestras de
encontrarse muy cómodo encarnando a Rinaldo. Tal vez sea muy difícil
compenetrarse en este personaje cuya interpretación oscila entre la
actitud reflexiva y la manifestación operística.
Pero, pese a todo, tiene algunos momentos brillantes, de mucho
sentimiento, hasta donde se lo permite esta obra, como en su intervención
al promediar la pieza: "Por segunda vez / veo aparecer / y lamentar,
llorar / en este valle / a la Señora de las señoras / Esto es lo que tengo
que mirar / por segunda vez? / Esto tengo que oír / y no tengo que
defender / y no tengo que salvar?", antes de que la música alcance
tonalidades excelsas. |
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Operngala, Hamburg, 19. Mai
2010 |
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Hamburger Abendblatt:
Deutsche
Wertarbeit und italienische Sahnehäubchen
Lockenkopf-Charmebolzen Jonas Kaufmann wurde für seine Arien-Gala in der
Laeiszhalle gefeiert. Besonders Wagner gelang ihm als wahre Wonne.
Hamburg. Am Ende, nach fast gut zwei Stunden, wurde es dann doch noch sehr
italienisch: Mit seiner vierten, heftig bejubelten Zugabe – „E la solita
storia“ aus Cileas „L’Arlesiana“ – rückte Jonas Kaufmann bei seinem
Konzert in der Laeiszhalle endgültig von der Maxime ab, sich einen Abend
lang ausschließlich im deutschen Fach zu profilieren.
Die Welt:
Mancher Gipfel lag zu hoch
Richtig in Fahrt kam Kaufmann erst im Rezitativ und der Arie des Max aus
Webers "Freischütz". Die entfesselte Dramatik dieser Szene forderte ihn zu
entschlossener Gestik und kraftvoller Deklamation nur so heraus. Auch der
Ausschnitt "Amfortas! Die Wunde" aus Wagners Bühnenweihfestspiel
"Parsifal" hatte beachtliches Niveau, weil sie ihm längere Strecken zum
Aussingen und Aufbauen gewährte. |
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Operngala, München, 25. Mai
2010 |
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Passauer Neue Presse:
Jonas Kaufmann als Tenor und Popstar
Die sechs Partien von Beethoven, Mozart, Weber und Wagner sind in dieser
Konzentration schwer zu stemmen und verlangen ohne das Drumherum einer
Opernausstattung auch noch ein besonderes Maß an Gestaltung. Kaufmann muss
nicht lange den Mund aufmachen, um zu unterstreichen, wie großartig er
diesen Ansprüchen gerecht wird.
Fast unwirklich weich und luzide klingt der unbequem hohe, leise Einsatz
in der Gefängnis-Arie des Florestan aus „Fidelio“. Man versteht jedes Wort
dieses Gesangs zwischen Verzweiflung und fiebriger Hoffnung - und man
versteht schon hier, weshalb man sich Kaufmanns Gesang kaum entziehen
kann: Hier konzentriert sich einer darauf, das zu meinen, was er singt.
Eine zaghafte Luftigkeit, ein angedeutetes Vibrieren, ein inniges Legato -
es sind Nuancen, die darüber entscheiden, wie ernst man als Zuhörer einen
Charakter nehmen kann. Jonas Kaufmann kann sie auf geradezu unheimliche
Art und Weise abrufen. Schon im nächsten Moment gibt er nicht weniger
überzeugend den Tamino aus der „Zauberflöte“, lässt die Bildnisarie von
der schlichten Schönheit ihrer Melodien leben, die so gut zu dem
verletzlichen Jungen passt, als den er diesen Helden zeichnet. Am
intensivsten gelingen jedoch die Wagner-Arien. Vor allem „Winterstürme
wichen dem Wonnemond“ aus der „Walküre“ zeigt, was für ein Gewinn
Kaufmanns Stimme für dieses Fach ist: Eine Stimme, die Wucht und Volumen
aus ihrer Strahlkraft und ihrer manchmal baritonalen Dunkelheit bezieht.
Die deshalb selbst an lauten Stellen niemals laut oder scharf wird,
sondern immer nur noch leuchtender.
Süddeutsche Zeitung:
Schwarmengesang
Im zweiten Teil des Programms profilierte sich Kaufmann endlich wieder als
große Wagner-Hoffnung, auch wenn die Klangbalance nicht immer zu seinen
Gunsten gewahrt blieb. Als Parsifal und Siegmund musste er noch ein wenig
forcieren; bei der Gralserzählung aus dem 'Lohengrin' aber ließ sich trotz
wunderbar nachvollziehen, wie gut er die Kunst beherrscht, Lied- und
Operntechnik bruchlos ineinanderfließen zu lassen. Nun war der Damm
gebrochen, bei den Zugaben herrschte grenzenlose Tenorseligkeit auf dem
Podium wie im tumultuös reagierenden Saal. 'E lucevan le stelle' gab einen
Vorgeschmack auf die 'Tosca' des Münchner Opernsommers, und 'E la solita
storia' aus Cileas 'L"Arlesiana' zeigte, dass Kaufmann seinem Publikum
speziell im italienischen Fach noch viele Glücksmomente schenken wird.
Vorausgesetzt, er kann sich dem Gala-Verschleiß beizeiten entziehen.“
Der Neue Merker:
JONAS KAUFMANN was here!
So toll Kaufmann alle diese Wagner-Helden mit seinem Ausnahmetenor
interpretierte, dachte ich mir doch, wie klug von ihm, sich nicht auf
selbigen festlegen zu lassen. Diese Partien liegen doch größtenteils
hübsch tief und würden dem oberen Stimmglanz sicherlich auf Dauer schaden
können (wie bei anderen Tenören vielfach erlebt).
Seinen besonderen Stimmglanz stellte Kaufmann dann bei den Zugaben
prachtvoll zur Schau. Zugaben, von denen er spendablerweise gleich vier
ans Auditorium verschenkte: Lehars „Freunde das Leben ist lebenswert!“
(Giuditta) – Bizets „Blumenarie“ (Carmen) – Puccinis „E lucevan le stelle“
(Tosca), beide als Appetitmacher auf die kommenden STO-Aufführungen im
Juni und Juli – und zuletzt, absolut zum Niederknien, Cilèas „E la solita
storia del pastore“ (L’Arlesiana).
Münchner Abendzeitung:
Grüner Tee statt Wälsungenblut
Dass der Sänger im Wagner-Fach viel besser aufgehoben ist, stellte dann
der „Freischütz“ klar. Und tatsächlich sorgten die Paradehappen aus
„Lohengrin“ und „Parsifal“ für die Erquickungen dieser
deutsch-romantischen Folge aus den Tracks der gleichnamigen CD
„Sehnsucht“.
KlassikInfo.de:
Singen für die Wahrheit und Münchner Merkur
„Mit „E lucevan le stelle" aus Puccinis „Tosca" machte er neugierig auf
seinen Cavaradossi. Dabei zeichnete er mit großer Intensität ein feines
Psychogramm des Todgeweihten. Auch die Arie Don Joses („Carmen") hatte er
zuvor zum innigen Erinnerungsmoment gemacht, in dem es nicht ums
Ausstellen der Stimme, um protzige Töne und üppige Schluchzer geht,
sondern um die Wahrheit des Gefühls. Dafür riskiert Kaufmann einiges. Er
nimmt die Stimme zurück, färbt sie sensibel ein, setzt ganz auf Ausdruck -
und gewinnt. Auf diese Erfolgsspur schwenkte der Tenor, der vom Münchner
Rundfunkorchester unter Michael Güttier begleitet wurde, allerdings erst
beim „Freischütz"-Max ein. |
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Bizét: Carmen, München, 30.
Mai 2010 |
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Münchner
Abendzeitung:
Der Schöne und das Biest
Kann es eine bessere Besetzung geben? Kaum, findet die AZ
Nicht immer wusste Jonas Kaufmann mit dem Bühnenraum etwas anzufangen.
Zumeist stand er ein wenig hölzern herum. Aber er sang hinreißend. Vor
allem: Er forcierte nie, wagte leise Momente, etwa zum Schluss der
„Blumenarie“, die zwar von Bizet so komponiert sind, aber zumeist um des
Effektes wegen oder auch aus Unvermögen ziemlich direkt angegangen werden.
Dass er in dem verliebten Sergeanten eher einen Waschlappen sieht, der
sich an Mamas Rockzipfel klammert, ist Geschmacksache.
Der Neue Merker:
Bayerische Staatsoper München 30.Mai 2010 : CARMEN
Keinen Wunsch ließ dagegen Jonas Kaufmann als Don José offen: Kostbares
und unverkennbares fast baritonales Timbre, triumphale, an Corelli
gemahnende Höhen, zarteste Piani im Duett mit Micaela, die vollkommene
Beherrschung der Technik des messa di voce, wodurch vor allem die
Blumenarie zum bejubelten der Aufführung wurde, glaubhaftes Spiel und
Aussehen- da stimmte einfach alles. Man könnte fast sagen, dieser Mann ist
ein lebendiges Gesamtkunstwerk. Sein Französisch ist, wie mir auch
französische Freunde bestätigten, makellos, was leider nicht von allen
Mitwirkenden behauptet werden kann. ....Ovationen für Jonas Kaufmann und
viel Applaus am Schluss auch für Elina Garanca, die sich im Schlussduett,
offenbar mitgerissen von Kaufmanns leidenschaftlicher Darbietung, sehr
steigern konnte.
Klassik.com:
'Carmen' an der Bayerischen Staatsoper
Auch der umjubelte Star des Abends, Jonas Kaufmann, war kaum in der Lage,
die innere Aufgewühltheit Don Josés am Ende der Oper glaubhaft
auszudrücken. Natürlich hat er, vor allem in den dramatischen und höher
gelegenen Passagen, bezaubernden Glanz in seiner kraftvollen, schönen
Stimme. Großartig gelangen ihm die zarten wie die dramatischen Passagen in
seiner Arie 'La fleur que tu m’avais jetée' im zweiten Akt. Aber über die
unschön-gaumige Klangfarbe, die seine Stimme in mittleren Lagen zuweilen
annimmt, kann man kaum hinwegsehen. Schmerzlicher ist, dass er eine letzte
Intensität doch vermissen ließ, vor allem im finalen Duett mit Carmen (Nr.
27). Dass er dieser Frau mit Haut und Haar verfallen ist, sie anfleht und
beschwört, ihn um keinen Preis zu verlassen, schließlich in eine solche
Raserei gerät, dass er den geliebten Menschen lieber tötet als bei einem
anderen zu wissen, war kaum glaubhaft. So hat Jonas Kaufmann seine Partie
zweifellos sehr gut gesungen. Geradezu hinreißend und unvergesslich ist er
als José aber nicht.
Vielleicht lag der Mangel letzter Leidenschaftlichkeit auch ein wenig an
seiner Partnerin Elina Garanca.
Süddeutsche Zeitung:
Neu entfachte Glut
Jonas Kaufmann und Elina Garanca als Traumpaar in Wertmüllers
'Carmen'-Inszenierung
Am Ende herrscht atemlose Spannung: Scheinbar emotionslos nähert sich Don
José Carmen, wohl wissend, dass seine letzte Chance in Zurückhaltung
besteht. Also wirkt Jonas Kaufmann wie ausgebrannt, bis in ihm und auch in
Elina Garanca als Carmen erneut Leidenschaft ausbricht. Seine mörderische
Attacke gleicht denn auch einer Vergewaltigung. Bei der zweiten von vier
Vorstellungen im Nationaltheater schlagen bei diesem Traumpaar endlich
wieder einmal Funken aus der 18Jahre alten, angestaubten Inszenierung von
Lina Wertmüller. Und was für welche!
Auch Jonas Kaufmanns Don José dürfte im Moment auf seine Art konkurrenzlos
sein. Mit seinem verführerisch dunkel timbrierten Tenor verkörpert er
einen Mann, dessen Sinne erst allmählich erwachen und der restlos
überfordert ist von einer Frau, die bedingungslos geliebt werden will:
Wenn Carmen José verhöhnt, als er rechtzeitig zum Appell in die Kaserne
zurück muss, lodert bei den beiden schon die tödliche Intensität des
Schlusses auf.
Der Neue Merker:
CARMEN als Saison-Höhepunkt mit Elina Garanca und Jonas Kaufmann
München bekam das, was Wien erhofft hatte: Carmen als Sternstunde und
Höhepunkt einer ereignisreichen Saison - mit Elina Garanca in der
Titelrolle und Jonas Kaufmann als Don José! Die beiden „rising“
Super-Stars zum ersten Mal gemeinsam auf der Bühne. Und wohl nicht zum
letzten Mal…die beiden attraktiven Sänger bringen neben ihren bekannten
vokalen Fähigkeiten auch so viel schauspielerische Potenz mit, dass man
zuletzt fürchten konnte, auf der Bühne könnte es tatsächlich zu
Handgreiflichkeiten kommen...Das Schlussduett steigert sich denn
konsequenterweise zu einem Todeskampf unter Reptilien – Jonas Kaufmann,
spielt alle seine Vorzüge aus, er fleht und winselt, er tobt und schreit,
er steigert sich zum großen Tragöden, der seinem Schicksal gar nicht zu
entgehen versucht. Und Elina Garanca ist ihm eine gleichwertige Partnerin
– ihr Stolz und ihr Freiheitsdrang sind grösser als die Angst vor dem
Ende. Und rein stimmlich habe ich das Carmen-Finale noch nie so gehört:
eine der schönsten Mezzo-Stimmen geht an die Grenzen ihres Faches, kling
wie Amneris oder Eboli und bringt zusammen mit ihrem kongenialen Don José
und einem mitfühlenden Dirigenten das Publikum in echte Raserei: am
Schluss wird 20 Minuten geklatscht, Bravo-Gerufen und Getrampelt. Und die
meisten sind sich im klaren, eine echten Sternstunde der Oper und wohl
auch den Höhepunkt der Saison erlebt zu haben.
Der Neue Merker:
CARMEN mit Garanca und Kaufmann
Nicht so das für diese Aufführungsserie aufgebotene Paar Elina Garanča –
Jonas Kaufmann. Die können spielen, dass einem heiß und kalt abwechselnd
wird, sie können sich aneinander entzünden und sich und das Publikum so in
die wildesten Stimmungen versetzen....Für diesen hatte man mit Jonas
Kaufmann das tenorale Nonplusultra, stimmlich, optisch, darstellerisch –
was soll es da noch zu kritisieren geben; so ein Gottesgeschenk sollte man
einfach nur genießen!
Münchner Merkur:
Carmen, Ausschnitt
Anders Jonas Kaufmann, dem man jede Sekunde des zögernden, irritierten,
naiven, schließlich zum tödlichen Wutanfall gereizten Don Jose abnimmt.
Und dabei fast überhört, dass er mit verschattetem Tenor meist die Muskeln
spielen lässt - statt mit schlanker, ausgeglichener Phrasierung zu
gestalten. |
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Puccini: Tosca, München, 28.
Juni 2010 |
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Ad
Hoc News:
Durchwachsene Tosca-Premiere in München
Eindeutiger Publikumsliebling in Giacomo Puccinis populärer Oper um Liebe,
Macht und Verrat war einmal mehr Startenor Jonas Kaufmann, der die Rolle
des revolutionär gesinnten Malers Mario Cavaradossi sehr charaktervoll zu
Gehör brachte. Er wurde mit Ovationen und begeistertem Fußgetrampel
gefeiert. Kaufmann wird in diesem Sommer erstmals bei den Bayreuther
Festspielen als «Lohengrin» zu hören sein.
Nürnberger Zeitung (dpa):
Neue «Tosca» an der Bayerischen Staatsoper
Startenor Jonas Kaufmann war in der Partie des tragischen Geliebten Mario
Cavaradossi zu erleben. Seine zahlreichen Anhänger wurden nicht
enttäuscht: Bereits vor der Pause überzeugte der Heldentenor mit den
lyrischen Anklängen die Zuschauer.
Süddeutsche Zeitung:
Tosca - gegen den Schlächter verliert die
Liebe - Die bezaubernde Energie des Jonas
Kaufmann
Für die wirklichen Höhepunkte des München-Premierenabends sorgte der
gebürtige Münchner Jonas Kaufmann, der im vorigen Sommer in der Rolle des
Lohengrin bei den Münchner Opernfestspielen brilliert hat. Der von
Opernwelt zum besten Sänger 2009 gekürte Künstler gab den unglücklichen
Cavaradossi mit bezaubernder Energie, eine große Stimme, die allein
verzückte und über die Rätsel dieser Inszenierung hinwegsang.
Am Ende wird er allein vom Münchner Publikum bejubelt. Der Rest ist:
Höflichkeit.
Süddeutsche Zeitung (dpa):
Münchener Opernfestspiele mit «Tosca»
eröffnet
Den Abend rettet Jonas Kaufmann. Sein Cavaradossi kommt voller
Leidenschaft daher, einzig er glüht vor Liebe. Sein geschmeidiger Tenor
überstrahlt die Mattheit des Premierenabends, ihm gelingt alles, vor allem
die leisen Töne sind ein Genuss zu hören....Neben Jonas Kaufmann als dem
Star des Abends überzeugt Fabio Luisi am Pult des Staatsorchesters....Am
Schluss Ovationen für Startenor Kaufmann
Kultiversum:
Große Namen - kleine Lösung
Doch ihre professionelle Erfahrung reichte dann doch nicht, um bis zum
gerade noch erkennbaren Sprung von der Kulissentreppe mit diesem
Cavaradossi mitzuhalten. Was bei der mühelosen Strahlkraft des, natürlich,
erstklassigen Jonas Kaufmann schon eine Sensation wäre.
Dass selbst dieser Spitzentenor das Unternehmen nicht vom brav abgespulten
Opernklassiker in den packenden Reißer hieven kann, liegt aber auch an
Fabio Luisi im Graben. ...
Das Publikum bedachte Kaufmann mit dem verdienten Jubel und verteile den
restlichen Beifall und die eingestreuten Buhs eher lustlos und ziemlich
kenntnisreich.
Münchner Merkur:
Puccini ohne Korsett
Aufrichten, Atem holen, Blick ins Parkett, und dann raus damit:
„Vittoria“, entfährt es Jonas Kaufmann alias Cavaradossi. Und dann noch
einmal „Vittoria“, strahlend, mit Bizeps-Ton, mit kleinem, gerade noch
abgefangenen Stimmkratzer und vor allem – Achtung, Guiness-Buch – sehr
lang. ...Und trotzdem scheint Bondy mehr Interesse zu haben am Kraftfeld
zwischen diesen beiden Figuren – oder sollte doch schon Puccini seinen
Cavaradossi mit schönen Nummern für eine Randexistenz entschädigt haben?
Jonas Kaufmann, als sympathischer Heißsporn wie immer mit Bella Figura,
ist zu allem entschlossen. Schon die erste Arie wird mit viel Dampf
genommen, dabei pracht-, macht- und effektvoll aufdrehend. Die Spitzentöne
imponieren auch später mit dunkel lodernder Strahlkraft, Lyrismen gelingen
viel besser als noch kürzlich beim Don José in der Münchner „Carmen“. Als
Quittung für die Lokalmatadoren-Pose schleichen sich nur später kleine
Gefährdungen ein. Und wer mehr Feinabstimmung will, muss wohl Kaufmanns
Bayreuther Lohengrin in vier Wochen abwarten. Dennoch: „E lucevan le
stelle“ (mit einem herrlichen Klarinetten-Solo von Andreas Schablas) wird
zum Höhepunkt des Abends, auch dank Dirigent Fabio Luisi, der mit seinem
Solisten gemeinsam atmet, zu einer musikalischen Symbiose findet, die
selten ist an diesem Haus.
Abendzeitung:
Leidenschaft im Leerlauf
Publikumsliebling Jonas Kaufmann ließ denn auch kaum etwas anbrennen.
Geradezu grandios gelangen die „Vittoria“-Rufe im zweiten Akt. Und auch
die Arie „E lucevan le stelle“ gestaltete er mit wunderbarer Melancholie.
Anfangs verließ er sich auf seine heldische Kraft. Wenn er die Stimme
zurücknimmt, klingt sie ein wenig kehlig, was nur geringfügig irritiert.
Das baritonal gefärbte Timbre lullt ein. Trotz bedauernswertem
Bühnenschicksal war Cavaradossi der beste Sänger des Abends.
Deutschlandradio Kultur:
Lärmbrecher in München
Jonas Kaufmann als Cavaradossi schlägt sich tapfer im Orkan.
DrehPunktKultur:
Tosca stirbt vor Langeweile
Ein Puccini-Debakel von Luc Bondy und Fabio Luisi zum Auftakt der Münchner
Opernfestspiele. Ein Lichtblick: Jonas Kaufmann als Cavaradossi. ...Einen
Triumph hatte diese misslungene Tosca-Premiere allerdings doch zu bieten:
Jonas Kaufmann lieferte als Cavaradossi einfühlsame Schmerzenstöne und es
ist beeindruckend, wie mühelos bei ihm die Töne nur so fließen und
flirren.
inFranken.de:
Ein Schurke, dem nichts heilig ist
Münchner Opernfestspiele Als erste Neuinszenierung hatte am Montag im
Nationaltheater Puccinis "Tosca" Premiere. Jonas Kaufmann als Cavaradossi
wurde einhellig gefeiert, für Tosca und Scarpia gab es auch Buhrufe. ...Im
Jubel für Jonas Kaufmann war sich das Premierenpublikum einig: Der aus
München stammende Tenor wurde bei der Eröffnungspremiere der Münchner
Opernfestspiele als Cavaradossi in Giacomo Puccinis "Tosca" stürmisch
gefeiert. Zu Recht. Denn er ist ein Sängerdarsteller, der die seltene Gabe
hat, auch im strahlenden Tenorhimmel aufscheinen zu lassen, dass es Glanz
und Wonne ohne Leid nicht gibt.
Es gibt weltweit nur ein paar Sänger seines Fachs mit einer ähnlich großen
Intensität und einer derart fesselnden und berührenden Präsenz. Kaufmann
spürt der Gebrochenheit seiner Figuren in vielen Nuancen nach, kann aber
auch heldisch auftrumpfen. Und er wagt eine Pianokultur, die an seine
Grenzen geht: Gelingt es, hebt man einfach ab.
Sein Cavaradossi ist ein ganz ungekünstelter Künstler - einer, den die
Liebe der Diva eher zufällig getroffen hat, einer, der geradlinig zu dem
steht, was er tut. Wenn er im 3. Akt noch einmal wehmütig und zart diese
Liebe besingt, wenn er, anders als Tosca, sofort begreift, dass es keine
Scheinhinrichtung geben wird, erlaubt er sich kein Schluchzen, keine
Larmoyanz.
Donaukurier:
Starke Stimmen, laue Regie
Wenn sich Mattila zum Duett mit Cavaradossi alias Jonas Kaufmann im
Schlussakt aufschwingt, ist es der reinste Genuss, wie hier zwei Stimmen
miteinander bruchlos verschmelzen.
Apropos Genuss: Jonas Kaufmanns Stimme ist derzeit auf ihrem Zenit. Sie
hat den tenoralen Strahleffekt, den großen Glanz, setzt ihn aber nicht
plakativ ein. Im Gegenteil: Seine Sternstunden hat Kaufmann immer dann,
wenn er aufs Mezzavoce baut – und damit auf Zwischentöne, die man so noch
nicht gehört hat. Seine musikalischen Gestaltungen sind dabei bis ins
Details klug durchdacht und niemals dem Zufall überlassen. Auch das
zeichnet einen wirklich großen Künstler aus....So füllte die Musik, was
die Regie an Wünschen offen ließ. Neben den drei Hauptpartien mit Jonas
Kaufmann als umjubeltem Star des Abends ...
KlassikInfo.de:
Die Frucade des Teufels
Neben Karita Mattila ist Jonas Kaufmann der Star des Abends auf der Bühne.
Denn mit welch sensibler Kraft er den Cavaradossi gibt, mit welcher
Fähigkeit zur Modulation seines ebenso baritonal dunkel gefärbten wie zu
glanzvollen Spitzentönen fähigen Tenors, das ist immer wieder
staunenswert. Sein "E lucevan le stelle" war nicht nur wunderbar im
Orchester vorbereitet, sondern nicht minder schön gesungen. Wenn bei
Mattila an diesem Premierenabend gewisse Unebenheiten in der Tongebung und
Grenzen bei den Spitzentönen hörbar wurden, aber dennoch nicht ins Gewicht
fielen, so waren das bei Kaufmann Momente, in denen er im Spiel auf der
Bühne etwas privat blieb, um doch sofort wieder in seine Rolle
zurückzufinden. Ergreifend gelang den beiden denn auch das Finale als ein
intimer Dialog, in dem die knapp bevorstehende Katastrophe in jeder Phrase
mitzuhören war.
Die Presse:
"Schweinerei": Luc Bondys "Tosca"
enttäuscht
Ideal: Kaufmann als Cavaradossi
... Damit standen beide noch mehr im Schatten von Jonas Kaufmanns in jeder
Hinsicht ideal und mit packender Emotion gezeichneten Cavaradossi. Mit
klarer Artikulation, bis ins Detail überlegter Phrasierung, aber auch
gestisch (soweit es Bondys immer wieder zum Frontaltheater neigende
Inszenierung zuließ) machte er das Schicksal des gleichermaßen für
politische Gerechtigkeit wie seine Liebe zu Tosca brennenden Malers
deutlich. Seinetwegen lohnt diese Aufführung. Einen besseren, glaubhafter
und präziser die Vorgaben Puccinis realisierenden Interpreten für diese
Rolle wird man heute kaum finden.
Nürnberger Zeitung:
Neue «Tosca» in München
Trotzdem wurde die Münchner Aufführung zu einem Fest der Stimmen: Jonas
Kaufmann bewältigte die heldisch angelegte Cavaradossi-Partie mit seinem
dunkel timbrierten Tenor nicht nur fast immer mühelos; er gewann seinen
Liebesgefühlen – etwa im Duett »Qual‘ occhio al mondo« - oder der
traurig-wehmütigen Lebensbilanz »E lucevan le stelle« dank kluger,
facettenreicher Phrasierung große Emotionen ab.
Nürnberger Nachrichten:
Jonas Kaufmann
rettet »Tosca« fast im Alleingang
Tatsächlich: Wäre nicht ein glänzend disponierter Jonas Kaufmann als Mario
Cavaradossi in der Form seines Lebens mit eben jener Träne in der Stimme,
die zu dieser Partie einfach dazugehört, mit wunderbaren, verzweifelten
Pianissimi und wütend herausgeschleuderten Attacken....
Südwest Presse:
Auf
Zimmertemperatur
Alles, was gut und teuer ist, hatte die Bayerische Staatsoper für diese
Festspielpremiere aufgeboten. Doch diese "Tosca" erhielt nur müden
Applaus. Ausnahme: Jonas Kaufmann holte sich Ovationen ab....
Passauer Neue Presse:
Psychothriller
im gedämpften Licht
Jonas Kaufmann aber, der Superstar, erhielt Ovationen. Sehr verdient. Als
Cavaradossi ist er nicht nur tragischer Held mit Wunschkonzert-Stimme,
sondern ein Charakter mit immensen lyrischen Qualitäten. Trotzdem: Mit
"Recondita armonia" trat er zunächst wie ein Fremdkörper an. Zu großes
Format eines Sängers, zu viel leidenschaftliches Feuer in einer
Aufführung, die höchstens auf Zimmertemperatur angewärmt ist....Also fiel
Jonas Kaufmann heraus, besser gesagt: Er sang herausragend mit einem
erstaunlich dunkel getönten Tenor, mit italienischen Schluchzausbrüchen
und gestalterischer Kraft. Beeindruckend, wie er in "E lucevan le stelle",
der Lebensreflexion des Cavaradossi im Sternenhimmel vor der Hinrichtung,
erst piano der Solo-Klarinette das Wort überließ, dann diese geschlagene
Seele des Helden zu leidenschaftlichem Ausbruch führt. Cavaradossi hat das
Leben in dieser Todesstunde "niemals so sehr geliebt". Man glaubt es
sofort.
Süddeutsche Zeitung:
Inszenierung für
Schwärmer
Freilich, es gibt Bravos, für Jonas Kaufmann, den Welttenor aus
Bogenhausen vor allem...
Salzburger Nachrichten:
Gescheiterter
Brückenschlag in die USA
Jonas Kaufmann ist ein Cavaradossi wie aus dem Bilderbuch, von fescher
Gestalt, mit geschmeidiger Bewegung und dunklen Locken. Seine Stimmkraft
ist famos, etwa wenn er als Gefolterter vom Sieg der Revolutionstruppen
erfährt und mit gigantischer Emphase „Vittoria!“ schmettert.
FAZ:
Eine Frau von
nebenan
Jonas Kaufmann, neu in das Ensemble eingetreten, setzte sich als
Cavaradossi vokal besser und geschmeidiger in Szene, wirkte als dramatis
persona aber ebenso schmal wie Mattila. Dass er am Ende im sonst eher
verhaltenen Beifall die Jubelstürme im Publikum entfachte, gehört derzeit
zu seinem Image.
Stuttgarter Nachrichten:
Premiere von
heute im Staub von gestern
Bayerische Staatsoper: Beim Auftakt der Münchner Opernfestspiele mit
"Tosca" ist Jonas Kaufmann der einzige Aktivposten....
Einen Aktivposten hat die Produktion aber doch: Jonas Kaufmann gibt einen
Cavaradossi, der selbst einen so viel gedudelten Tenor-Hit wie das "E
lucevan le stelle" zu veredeln und neu zu beleuchten weiß - wie der Sänger
diese Arie ganz aus dem Leisen heraus auf seinem sicheren baritonalen
Fundament aufbaut und wie er dann mit feinem Farbkontrast die Sphäre des
Traums von der Wirklichkeit scheidet: Das ist wirklich höchste Kunst.
So schön wie Jonas Kaufmann stirbt zurzeit kein deutscher Tenor den wohl
hinterhältigsten aller Operntode. Retten kann der Sänger in München
allerdings weder die Figur, der er seine edle Stimme lieh, noch den Rest
des Abends.
Stuttgarter Zeitung:
Schockerimport
aus New York
So wurde Kaufmann zum einzig Gefeierten des Abends. Ein Tenor, der piano
singt, wenn es in den Noten steht, und mit Passion und anscheinend ohne
vokale Grenzen loslegt ("Vittoria"-Rufe).
Die Welt:
Diese Tosca
küsst ziemlich kalt
Jonas Kaufmann hingegen hat den Cavaradossi in diversen
Repertoireaufführungen staubiger Uraltinszenierungen schon frisch,
pianofein und stilistisch großartig gesungen. Nicht an diesem fatalen
Abend. Da regierte Kraft, Angespanntheit, Routine. Man kannte die Stimme
kaum.
(aus einem anderen Artikel der gleichen Ausgabe)
Wenn Startenor Jonas Kaufmann (Foto) nicht gewesen wäre - die neue "Tosca"
der Staatsoper zum Auftakt der Opernfestspiele am Montagabend wäre
komplett baden gegangen. Luc Bondys düstere Inszenierung schleppt sich
drei Stunden dahin. Es fehlen lichte Momente. Für die ist Kaufmann zu
preisen: Sein geschmeidiger Tenor überstrahlt die Mattheit der Premiere,
vor allem seine leisen Töne sind ein Genuss.
Neues Deutschland:
Kunst global, Kunst banal
Vielleicht wollte er ja auch nur mal die
Folterinstrumente der Langeweile
vorzeigen. So wie der Henker auf der
hausbacken bebilderten Bühne die für den
gefangenen Maler Cavaradossi. Der
wenigstens ist bei Jonas Kaufmann in der
denkbar besten Tenorkehle. Doch da selbst
Karita Mattila als Tosca und Juhu Usitalo
als Scarpia nicht an ihn herankommen und
auch Fabio Luisi den Orchesterpart allzu
gemächlich zelebriert, ist das Publikum am
Ende, nach dem Jubel für Kaufmann und
höflichem, mit ein paar Buhs gewürzten
Beifall für die übrigen Akteure, ziemlich
schnell in die Münchner Sommernacht
entschwunden.
Klassik.com:
Lauer Festspielauftakt
Wenn etwas in diesem farblosen zweiten Akt
unter die Haut ging, dann waren es die
'Vittoria'-Rufe des Cavaradossi, die Jonas
Kaufmann mit größter Intensität und
wirklich 'con grande entusiasmo' (so die
Regieanweisung) hervorstieß.
Dass er nicht nur über enorme Strahlkraft
und tenoralen Glanz, sondern auch über
zarte Innigkeit verfügt, konnte der
umjubelte Liebling des Abends eindrücklich
in seiner großen Arie 'E lucevan le
stelle' zeigen, in der allenfalls die
tiefe Verzweiflung darüber, das geliebte
Leben lassen zu müssen, noch ein wenig
mehr hätte herausgearbeitet werden können.
('L’ora è fuggita e muoio disperato! E non
ho amato mai tanto la vita!')
Süddeutsche Zeitung:
Wenn Puccinis' Leidenschaft ermattet
An Cavaradossi aber zeigt sich - Jonas
Kaufmann singt den Auftrittsmonolog
'Recondita armonia' und später das
Tenor-Traumstück 'E lucevan le stelle' mit
seiner abgedunkelten Stimme betont
kraftvoll aus -, dass mit den Sängern
offenbar nur recht schematisch auf der
Bühne gearbeitet wurde. Kaufmann bleibt
körpersprachlich so blass in seinen
Aktionen wie die Tosca der Karita Mattila
Bonner Generalanzeiger:
Ein ungleiches Paar
Cavaradossi hingegen lässt sich von seinen
Gefühlen hinreißen. Er bewundert und malt
die Angelotti, geht — ohne wirklich ein
politischer Revolutionär zu sein — für
ihren regimefeindlichen Bruder in den Tod
und liebt doch nur seine eifersüchtige
Tosca. Das hört man ihm deutlich an.
Karita Mattila und Jonas Kaufmann sind das
ungleiche Paar in Giacomo Puccinis Reißer
„Tosca“, der als erste große Premiere der
Münchner Opernfestspiele die Bühne des
Nationaltheaters eroberte....Kaufmann
stürzte sich von Anfang an mit
ungeschütztem, offenem Tenor in die
Partie, durchlitt sie in vollen Zügen und
mit feinem Gespür für Differenzierungen.
Er brachte — obwohl ihm gegen Ende manches
Piano arg guttural geriet — die Sterne,
die Bondy übrigens schuldig blieb, zum
Leuchten und war der unbebuhte Star des
Abends.
Der Neue Merker:
München, Staatsoper: Puccinis TOSCA am
10.7.2010
Gesungen wird von JONAS KAUFMANN der Maler
Cavaradossi viril, fast schwarz timbriert
und glutvoll, ohne stimmliche Begrenzung.
In seiner Arie im dritten Akt riskiert er
mutigstes Piano.
Anaclase:
"tosca", opéra de giacomo puccini
Enfin, l'emportent l'indicible charisme et
la forme olympique de Jonas Kaufmann,
parfois moins italien stylistiquement que
le souhaiteraient les puristes, mais
tellement juste toujours, conjuguant les
avantages d'une véritable intelligence
musicale, d'un format vocal confortable et
d'un engagement scénique qui jamais ne
compte.
Resmusica:
Kaufmann prophète en son pays
Lors de la première, seul parmi les
acteurs principaux du spectacle, Jonas
Kaufmann avait pleinement échappé aux
huées...
Si la participation de l’Opéra de Munich,
peu enclin à accueillir des coproductions,
à la création de cette Tosca avait pour
but d’accueillir Karita Mattila dans une
maison qu’elle n’a guère fréquenté, c’est
pourtant à Jonas Kaufmann que va soir
après soir la plus grande ovation. Après
avoir longuement attendu la reconnaissance
dans sa ville natale, Jonas Kaufmann est
désormais la pièce maîtresse du succès de
la maison, et il triomphe en 2010 en Mario
comme il l’avait fait en 2009 en
Lohengrin. Les limites de la musique de
Puccini ne lui permettent pas un travail
aussi profond que pour le chevalier au
cygne, mais elle n’en a que plus besoin du
trésor de nuances qui font de Kaufmann un
interprète unique : le début de » E
lucevan le stelle », pianissimo et
pourtant parfaitement audible, parce que
soutenu par une technique imparable, fait
penser à son » In fernem Land » de l’année
précédente. Le timbre sombre de Kaufmann
est celui du héros, tout à la fois
vaillant et blessé – et voilà Puccini
revêtu d’une aura de finesse comme il en a
rarement eu.
Forumopera:
Mario, Mario, Mario !
Le Bayerische Staatsoper a beaucoup misé
sur cette nouvelle production de Tosca (en
coproduction avec la Scala et le MET où
elle a déjà été donnée) : trois
banderoles, sur lesquelles sont inscrites
des « Mario », ornent la belle façade du
Nationaltheater munichois. Et cela est
compréhensible lorsque l’on sait que le
Mario en question est incarné par le
munichois Jonas Kaufmann !
C’est peu dire que le ténor domine le
plateau. Ce chanteur est décidément
prodigieux et impressionne par la totale
maîtrise de son instrument : art des
nuances, des mezza voce, longueur du
souffle, aigus rayonnants à quoi il faut
ajouter une musicalité confondante, un
charisme extraordinaire et une puissance
dramatique intense. Certes, l’on peut
préférer une voix plus latine pour ce
répertoire, mais le chanteur a
l’intelligence d’éclaircir son timbre et
de lui donner plus d’italianita, ce qui
est fort bienvenu....
Mario, Mario, Mario ! Heureusement que tu
étais là !
Der Neue Merker:
TOSCA, die letzte dieser Festspiele am
19.7.2010
Der Verschwender: Jonas Kaufmann geht mit
seinen ihm in so reichem Maße geschenkten
Gaben so beglückend verschwenderisch um,
dass jede besuchte Aufführung mit ihm
einem Gottesgeschenk gleich kommt. Das
klingt jetzt natürlich einigen Lesern viel
zu euphorisch. Aber, bitteschön, warum
sollte man nicht seine Euphorie raus- und
andere daran teilhaben lassen. Natürlich
ist so ein Ausnahmekünstler, bei dem
einfach alles absolut perfekt
zusammenpasst auch keine Maschine, obwohl
man einen „schlechten“ Kaufmann wohl noch
niemals erlebt haben dürfte. Aber von den
3 gehörten Aufführungen (Premiere, 10.7.
und diese am 19.) erschien mir Münchens
Tenorissimo in der letzten besonders gut
bei Stimme. Und damit so ein Sänger
stimmlich wie darstellerisch die Zeit hat,
Emotionen zu entwickeln und entsprechend
rüberzubringen, dazu braucht er Dirigenten
wie Fabio Luisi (28.6. – 10.7.) und Marco
Armiliato (am 15. u. 19.7.), richtige
Sängerdirigenten eben, die selbigen diese
Zeit auch lassen. Das mag manchem Hörer
ungewöhnlich „langsam“ vorkommen,
besonders angesichts einiger hochgelobter
Maestri, welche für regelrechtes
Durchpeitschen italienischer Opern bekannt
sind, und die den Sängern eben kaum Luft
lassen, irgend etwas zu entwickeln. Bei
Armiliato darf Kaufmann sich und die
Zuhörer in seinem Höhenglanz baden - La
vita mi costasse und ein Vittoria!, dass
sich die Balken biegen und welches an
diesem Abend den Anschein erweckte: ich
kann noch länger... Auch die liebevolle
Begleitung der besonders raffiniert
vorgetragenen Lyrismen – eine wahres
Kunstwerk an Sternenarie und doch so reich
an Emotionen..
La Scena Musicale:
Red Hot Tosca at the Munich Opera Festival
Mario! Mario! Mario! The three huge
banners hanging between the Grecian
columns said it all. Puccini's great opera
may be called Tosca, but it is as much
about Cavaradossi as it's about the Roman
prima donna. A great tenor demands equal
billing. The Munich Opera certainly has a
great Cavaradossi in its native son tenor
Jonas Kaufmann. Without a doubt, Kaufmann
is the hottest spinto tenor in front of
the public today. His ability to excel in
German, Italian and French repertoires is
remarkable. In this production of Tosca,
Kaufmann and the Finnish diva Karita
Mattila (Tosca), aided and abetted by
Finnish baritone Juha Uusitalo at his
sadistic best as Scarpia, generated so
much heat that these three figuratively
burned up the stage last night. The
performance began a little slowly but
built to a shattering climax. Kaufmann was
in great voice; singing his two arias
splendidly, with impeccable Italianate
tone and nuanced acting. His full
throttled Act 2 cries of "Vittoria,
vittoria" was the most exciting I've ever
heard. However he did make a small mental
error in "Recondita armonia", entering too
soon in the second phrase.
Le Figaro:
Cet été, les grandes voix d'opéra sont à
Munich
Et voilà que Jonas Kaufmann et Karita
Mattila font parler la poudre. Couple
électrique:elle avec une voix de torche
vive constamment incandescente, lui avec
l'infinie séduction de sa couleur vocale
sombre, légèrement voilée, sonnant comme
un violoncelle Stradivarius doublé par un
cor. Charme irrésistible d'une voix de
bronze, capable de murmurer comme de
tonner:dire que Jonas Kaufmann est à
quelques jours de sa première de Lohengrin
à Bayreuth et ne s'économise en rien!
Est-ce bien raisonnable?
Musicweb International:
Münchner Opernfestspiele 2010 - Puccini,
Tosca
Munich born tenor Jonas Kaufmann is surely
one of the most important singers in the
opera world. I find his dark timbre
particularly attractive, even if his vocal
projection is not always easy. But he is
certainly a great singer, one of the very
few able to move his audience. As
Cavaradossi I found him slightly uneven,
with some magnificent moments and others
rather less so. I thought that there was a
certain coolness in his interpretation and
also what it seemed to me as certain lack
of chemistry with Tosca. "Recondita
Armonia" was good, finishing on an almost
endless and beautiful piano but his
"Vittora, vittoria" felt slightly cool
although always bright and nicely
sustained. "E Lucevan le stelle" was also
well done, with a first part sung piano,
almost whispered, which is not necessarily
to everyone's taste, and a second part
full of commitment and passion. His "O,
dolci mani", one of those delightful
pages, to which tenors normally pay
insufficient attention, since is not a
true aria, was also one of his best
moments....
...There was a sold-out out house and
plenty of “Suche karte” signs around.
There were applause at open stage for
Recondita Armonia and Vissi d'Arte, while
Mr. Armiliato did not stop the Orchestra
after “E lucevan le stelle”. At the final
bows there was a warm reception for all
the artists, in which the outright winner
was Jonas Kaufmann.
Altamusica:
Pour Tosca et Mario
.... sauvée par le couple Tosca-Mario
d’une Karita Mattila et d’un Jonas
Kaufmann aux sommets....
.... Heureusement, Karita Mattila et Jonas
Kaufmann sauvent la soirée et nous offrent
un III sensationnel. Certes ni l’un ni
l’autre n’ont a priori des voix italiennes
de timbre et de couleurs. Mais au niveau
du style, de la ligne comme du phrasé,
leur chant est d’une totale italianità et
leur musicalité bien supérieure à bien des
voix latines....
Six jours seulement avant la première de
Lohengrin marquant ses débuts à Bayreuth,
le ténor allemand fait entendre un
Cavaradossi exceptionnel, mettant en
valeur tous les aspects de son art du
chant. Après un Recondita armonia avare de
nuances et contrairement à ses habitudes
chanté en force, après un Vittoria
glorieux, il se permet un E lucevan le
stelle entièrement détaillé piano, d’un
raffinement et d’une poésie inouïes.
Opernglas:
MÜNCHNER OPERNFESTSPIELE - TOSCA
Einzig Jonas Kaufmann, zumindest wenn man
den ungebremst aufbrandenden Ovationen
vertraute, schien dem erwarteten Ideal zu
genügen. Der smarte Münchner genießt
längst Kultstatus, scheint derzeit über
jeden Einwand erhaben. Die Sympathien
fliegen ihm offen entgegen. Eine Mischung
aus Beau, betont baritonal männlicher
Stimmfärbung und glaubwürdig natürlichem
Spiel, die er wie derzeit kein Zweiter
bedient, definiert das Geheimnis seines
sensationellen Erfolgs. Cavaradossis
Auftrittsarie „ Recondita armonia“ gelang
mit bemerkenswerter Präsenz, markant im
Vortrag und erwartet höhensicher. Kaufmann
sang die Kantilenen mit vollem Ton und in
der Linie imposant ausgestellter Höhe. Das
Publikum zeigte sich ungewohnt
rücksichtsvoll, verzichtete überraschend
auf störendes Hineinklatschen, feierte
seinen neuen Tenor-Liebling erst am Ende
ausgiebig und wie einen Helden.
Proopera.mx:
Tosca
El que tuvo una noche maravillosa fue
Kaufmann como Cavaradossi, un rol que le
queda muy bien y que esperamos mantenga en
su repertorio por mucho tiempo. Kaufmann
empezó con una ‘Recondita armonia’
excelentemente bien cantada, matizando y
fraseando bellamente, con agudos seguros y
dicción clara. Fue un deleite tener por
fin a un tenor que pudo cantar y sostener
por largo tiempo los famosos gritos de
‘Vittoria!’ en el segundo acto. Supo
aligerar también su timbre abaritonado
para cantar un delicado y bello ‘E lucevan
le stelle’ y manejó muy bien sus piani en
el dueto ‘O dolci mani’. |
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Wagner: Lohengrin,
Bayreuth, 26. Juli 2010 |
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Spiegel:
Wie man den Schwan rupft
Jede Menge Ratten und dazwischen ein herausragender Jonas Kaufmann als
Titelheld:....
Allen voran hat Titelheld Jonas Kaufmann sein Päckchen zu tragen. Der
Bayreuth-Debütant kann die Partie quasi im Schlaf singen und besitzt
obendrein eine schauspielerische Bühnenpräsenz, die als einzigartig gelten
kann. Wie er gleich zu Beginn mit einem rohen Kraftakt vorausdeutend und
kräftig schiebend den Bühnenraum vertieft, das setzt ein sehr plakatives
Zeichen.
Kaufmanns Lohengrin ist ein cooler Macher, der sich lässig und sicher
bewegt, dessen physische Präsenz die halbe Miete darstellt - ein Retter,
wie man ihn sich wünscht. Lohengrins Braut in spe, Elsa, die als
Brudermörderin in ihrer Heimat Brabant fälschlich beschuldigt wird, hätte
sich keinen effektvolleren Kavalier erträumen können....
Sie passt stimmlich glänzend zu Kaufmanns eher italienisch gefärbtem
Lohengrin, bei dem Eleganz vor breiter Heldenkraft geht; doch satt und
sicher schmettern konnte Kaufmann an diesem Abend zu jeder Zeit.
Überwältigend gelang ihm die finale Gralserzählung ("In fernem Land"); sie
wurde ein Wunder an Nuancen und Zwischentönen. Spätestens jetzt war klar,
dass Bayreuth zum Triumph für Jonas Kaufmann geworden war.
Kultiversum/Opernwelt:
Laborversuch mit Ratten
Dass Jonas Kaufmann die Gralserzählung, wie schon in München, mit einer
atemberaubend tiefen Traurigkeit, mit Mut zum Piano und mit Strahlkraft
als kleines, rein musikalisches Minidrama auf fast klinisch leerer Bühne
unter einem riesigen Fragezeichen im Hintergrund singt, ist dabei
allerdings noch treffender, als es vom Regisseur gemeint gewesen sein
dürfte....
Am Anfang will der in banalem Hemd-und-Hose-Zivil von heute
Gekleidete in einem gleißend hellen Raum mit aller Gewalt eine Tür öffnen.
Offensichtlich versucht da jemand, aus erdrückender Einsamkeit zu
entfliehen. Durch diesen Mit-dem-Kopf-durch-die-Wand-Versuch, während der
silbrig schimmernden Vorspielklänge, schiebt er jedoch die ganze Wand nach
hinten und schafft so in einem mehr als nur übertragenen Sinne den
Laborraum für eine großangelegte Versuchsreihe.
ddp:
Sängerfest in Bayreuth
Die erste Premiere der Bayreuther Festspiele 2010 endete wie so oft auf
dem Grünen Hügel: Es gab tosenden Beifall für die Sänger Jonas Kaufmann
und Annette Drasch, während der experimentierfreudige Regisseur Hans
Neuenfels ausgebuht wurde....
Tosenden Beifall heimsten dagegen die Sänger ein, allen voran Jonas
Kaufmann und Annette Dasch bei ihrem Bayreuth-Debüt. Für einen weiteren
Debütanten, den Dirigenten Andris Nelsons, gab es ebenfalls anerkennenden
Beifall....
Der Regisseur setzte seine beiden Sängerstars, den 41-jährigen Kaufmann
ganz unmystisch als "ganzen Kerl" und die 34-jährige Dasch als zweifelnde
Verliebte mit gekonnter Personenführung in Szene. Dafür gab es lang
anhaltenden, stehenden Applaus.
AFP:
Le ténor Jonas Kaufmann acclamé pour ses
débuts à Bayreuth
Le ténor Jonas Kaufmann acclamé pour ses débuts à Bayreuth...
Le ténor vedette allemand Jonas Kaufmann a été ovationné dimanche soir
pour ses débuts au Festival de Bayreuth dans une nouvelle production de
"Lohengrin" de Wagner, qui a valu à son compatriote metteur en en scène
Hans Neuenfels un accueil très mitigé....
Un an après avoir fait ses débuts dans le rôle-titre de "Lohengrin" à
Munich, sa ville natale, Jonas Kaufmann, 41 ans, est allé chercher la
consécration dans le temple wagnérien. Il l'a conquise haut la main, avec
un timbre d'une richesse exceptionnelle et des trésors de musicalité qui
lui ont valu une longue ovation du public, debout pour une partie des
spectateurs....
L'ovation pour les chanteurs s'est prolongée longtemps, les derniers
spectateurs quittant la salle après presque vingt minutes
d'applaudissements.
dpa:
Buhgewitter und Beifall für Bayreuther
"Lohengrin"
Den meisten Beifall gab es für das Sängerpaar Jonas Kaufmann und Annette
Dasch als Lohengrin und Elsa sowie für den Chor der Festspiele....
Epoch Times:
Leiser Lohengrin in lautem Getümmel
Kaufmanns leiser Lohengrin – ein Antiheld
Nachdem Kaufmann bei seinem gefeierten Rollendebut 2009 in München von der
Regie auf den biederen Häuslebauer festgelegt wurde, konzentrierten sich
die Erwartungen der Fans auf die Frage, ob er in Bayreuth endlich
Schwanenritterglanz entfalten dürfte. Die Antwort lautet: Nein. Lässig
hemdsärmelig kommt er im ersten Akt angeschlendert, sein obligater Schwan
wird in einem sargartigen Boot förmlich zu Grabe getragen und ebenso
spielerisch verfremdet tauchen andere essentielle Requisiten auf: Speer
und Schild werden an eine abgenagte deutsche Eiche im Blumentopf gelehnt,
denn der Chor ist eigentlich ein Heer von menschengroßen Labor-Ratten. ...
Weil es dem stimmlichen Charakter der beiden Hauptdarsteller und ihrer
Gesangskultur so förderlich war, wurde der schicksalhafte Dialog von
Lohengrin und Elsa im dritten Akt zum Höhepunkt des Abends - die Musik
fand zu gleichmäßigem Atem und endlich konnte sich die natürliche
Schönheit der Stimmen entfalten. Auch die Regie konnte der Szene ob ihrer
Fokussiertheit nichts anhaben und es entstand ein dramatischer Bogen, der
vor allem durch die Musikalität und schauspielerische Größe des Paares
Kaufmann und Dasch aufgebaut wurde. Die Unausweichlichkeit, mit der Elsa
auf die Frage nach Lohengrins Identität, und die verzweifelte
Liebessehnsucht des Helden wurden zum menschlich packendsten
Augenblick....
Die ersten Vorhänge galten dem Festspielchor und seinem Leiter Eberhard
Friedrich, sowie den Hauptdarstellern, von denen Jonas Kaufmann mit
Abstand am stürmischsten gefeiert wurde. Nur er bekam sofortige Standing
Ovations.
Der Westen:
Lohengrin-„Laborversuch“ eine Enttäuschung
Mancher hatte das geahnt, nicht zuletzt der Star des Abends. Es war Jonas
Kaufmann: Starrummel hin oder her, jedenfalls ein deutscher
Ausnahme-Tenor, dazu einer mit Laufsteg-Qualitäten, der die Damen im
Bayreuther-Parkett seufzen ließ und noch vor der Premiere bekannte: „Wir
sind auf alles gefasst!“...
Anders die musikalische Bilanz. Mit einer lange nicht erlebten Euphorie
feierte man Jonas Kaufmann, diesen Lohengrin, der so wundersam leise und
doch tragend bis in die letzte Reihe vom Gral erzählt. Kaufmanns Stimme
hat eine suggestive Kraft, einen männlich-baritonalen Grund, eine straffe
Höhe ohne jede Enge. Lange hat man so etwas in Bayreuth nicht gehört.
BZ Berlin:
Bayreuth: Wenn die Ratten Schwäne tragen
Jonas Kaufmann ist wundervoll als Lohengrin. Wie er mit dieser filigranen
Süße seinen Schwan besingt und sich bis zum herzzerreißenden
Belcanto-Schmerz-Schmelz steigert - das ist ganz, ganz herrlich. Und man
darf froh sein, den schönen Tenor bei seinem Hügel-Debüt erlebt zu haben.
Münchner Merkur:
Totale Symbol-Verirrtheit - "Lohengrin“
mit Jonas Kaufmann
Dass Lohengrin, der machtlose Held, dabei als einziger Normalo diese
Wirrnis entert, dass Jonas Kaufmann sich gewissermaßen selbst spielt,
zudem mit Erotik in Spiel und Stimme zum Fremdkörper im verkalkulierten
Spiel wird, all das mag eine ungewollte Pointe des Abends sein.
Kaufmanns Lohengrin kommt nicht aus Parzivals Gralsrunde, eher aus
Tannhäusers Venusberg. Kein ätherischer Ritter, sondern ein geerdeter Typ
mit weißem Hemd und Stoffhose ist das. Und wenn man sich an Kaufmanns
abgedunkelten Vokale, an sein gaumiges Timbre gewöhnt hat, dann wird sein
mal strahlend-kraftvolles, dann wieder hinreißend lyrisches Singen zur
Droge.
Viel risikolustiger als in München, extremer in den Emotionsausschlägen
gestaltet der Star – ein triumphales Bayreuth-Debüt.
Hamburger Abendblatt:
"Lohengrin"-Neuinszenierung: Liebesversuch
im Labor
Stattdessen richtet er den Fokus auf den unter genauer Beobachtung der
Ratten-Massen stehenden Liebesversuch. Absolvieren sollen ihn die des
Brudermords angeklagte Elsa von Brabant (Annette Dasch) und der anonyme
Ritter (Tenorsensation Jonas Kaufmann), beide mit extrem klar
artikulierender Stimme. Hinreißend Kaufmanns Auftrittsdank an den Schwan
im allerfeinsten lyrischen Piano.
AFP:
Kaufmann sacré dans un Lohengrin plein de
rats... et d'humanité
Le charismatique ténor allemand Jonas Kaufmann a fait des débuts
triomphaux dimanche soir au Festival de Bayreuth, dans un Lohengrin de
Richard Wagner riche en idées, peuplé d'étonnants rats mutants mais plein
d'humanité....
Ces derniers instants, théâtraux en diable, sont d'autant plus marquants
qu'ils sont incarnés par Jonas Kaufmann, artiste au fort potentiel de
séduction sur scène, qui vient consacrer à Bayreuth son Lohengrin un an
après avoir pris le rôle à Munich, sa ville natale.
Sa voix gorgée d'un soleil noir, sa projection insolente dans l'aigu font
merveille et lui autorisent toutes les nuances, jusqu'au murmure à
l'entame des célèbres «In fernem Land» et «Mein lieber Schwann»...
Bayreuth s'en moque, qui sait qu'il tient en Jonas Kaufmann l'un des
grands chanteurs wagnériens de demain.
Focus:
Wagner-trunken bis zur Ernüchterung - Eine
Tragödie auf Ratten
So musste Jonas Kaufmann (Lohengrin) alle Last alleine schultern. In raren
Augenblicken ließ der Startenor seine Bravour aufleuchten, zuvorderst im
Gralsgesang am Ende. Aber das ganz große Feuer konnte auch er nicht
durchgängig am Leben erhalten. Am Ende immerhin erntete er stürmischen
Applaus,
Der Standard:
Opernexperiment mit Menschenmäusen
Neuenfels hat ihn zum modernen, coolen Jüngling stilisiert, der seine
Ziele verfehlt und die Konsequenzen zieht. Wobei: Der in allen
Ausdruckslagen kultiviert klingende Jonas Kaufmann wirkt bisweilen etwas
unterinszeniert und damit als Kontrast zu dem genau ausgestalteten Rest
(etwa der souveräne Georg Zappenfeld als Heinrich oder der nicht immer
sichere Hans-Joachim Ketelsen als Friedrich).
Wiener Zeitung:
In der Scheune des Grauens
Und die Musik? Mit Jonas Kaufmann steht ein Heldentenor zur Verfügung, der
manchmal einen gaumigen Anlauf nimmt, jedoch mit seinem vokalen Schmelz
und Schmerz vollauf überzeugt.
Die Presse:
Wagners gerupfter Schwan im Ratzenstadel
Das Nämliche gilt für die Brautgemach-Szene, wo der bis dorthin
unglaublich dezente, ja zaudernde Lohengrin von Jonas Kaufmann mit einem
Mal seine tenoralen Säuselgewohnheiten ablegt und baritonal-männlich
Stimme gibt, um seine höchst frauliche Elsa, Annette Dasch, zum Vollzug
der ehelichen Pflichten zu überreden....
Jonas Kaufmann also als Lohengrin? Das bedeutet viele sehr elegante
Tenortöne, namentlich dort, wo sich der Sänger auf seine eigenwillige
Mischtechnik zwischen Kopf- und Bruststimme verlässt. Und das sind
erschreckend viele Passagen; was für sein Fortkommen nicht nur im
heldischen Fach fürchten lässt. Derzeit ist er ein guter Partner der
lyrisch-verhaltenen Elsa Annette Daschs
Kurier:
Bayreuth: Sinnentleerter
Möchtegern-Skandal
Die Bayreuther Festspiele haben für "Lohengrin" den besten Tenor für die
Titelpartie. Und scheitern dennoch an Richard Wagners Werk....
Hinreißend agiert Jonas Kaufmann als Lohengrin. Er spielt neben den vielen
Ratten den einzigen Normalo dieser Produktion, sieht gut aus und
begeistert mit metallischen Spitzentönen, prachtvollen Schattierungen in
seinem fast baritonal tönenden Tenor, Wortdeutlichkeit und hoher
Phrasierungskunst. Allein seine Gralserzählung ist eine reine Freude.
Kaufmann ist es, der eine neue Dimension des Lohengrin präsentiert - und
nicht dieser Unsinn an Inszenierung.
Ruhr-Nachrichten:
Rattenplage in Bayreuth
Musikalisch brillant wird von Andris Nelsons ein homogenes Sängerensemble
frisch und einfühlsam geführt. Jonas Kaufmann spannt als Lohengrin, der um
Elsa kämpft, einen bewegenden Bogen bis zum Abschied.
Die Tageszeitung:
Laborratten im Sturm der Buhrufe
Doch dieser Schwäche zum Trotz gelingt Neuenfels und den Sängern eine auf
der emotionalen Ebene sehr aufgeladene und konzentrierte Interpretation.
...
Der Tenor Jonas Kaufmann und die Sopranistin Annette Dasch sind ein
wunderbares Paar: Beide geben ihren Rollen, die mit viel mystifizierendem
Ballast beladen sind, ein menschliches Maß und höchste Glaubwürdigkeit
zurück, gerade in den Szenen der inneren Zerrissenheit Elsas.
Main Post:
Lohengrin unter Ratten
Jonas Kaufmann ist der Star...
Einstimmig war das Publikums-Votum für den Titeldarsteller: Jonas
Kaufmann. Der Klassik-Star ist ein Lohengrin, wie man ihn selten erlebt.
Der 41-Jährige kann mit seiner Stimme jenseits der Worte feinste
Gefühlsregungen transportieren. Die Emotionen kommen noch in der letzten
Reihe des Festspielhauses an. Seine Gralserzählung beginnt er unendlich
leise und zart, als blicke er voll Wehmut tatsächlich in jedes „ferne
Land, unnahbar euren Schritten“. Das hat Gänsehaut-Qualität. Auf der
anderen Seite ist da aber auch der strahlende, kraftvolle Tenor, der
selbstsichere Gralsritter. Kaufmanns Lohengrin ist auch ein Musterbeispiel
dafür, wie wichtig die Körperlichkeit eines Sängers ist: Der
durchtrainiert wirkende Bayreuth-Debütant ist auch optisch eine glaubhafte
Figur.
Rheinische Post:
"Lohengrin" im Rattenlabor
Großen Jubel gab es für Annette Dasch und Jonas Kaufmann....
Über Jonas Kaufmann müssen wir gar nicht diskutieren, er ist derzeit der
führende Lohengrin weltweit, und selbst wenn er sich ein paar halsige Töne
vor allem im Piano erlaubt, so ist spätestens die Gralserzählung ein
Meisterwerk der Sangeskunst.
Stern:
Von einem Regisseur, der zu klein dachte
Großen Beifall gab es dagegen für die Sänger, allen voran die beiden
deutschen Opernstars Jonas Kaufmann in der Titelpartie und Annette Dasch
als Elsa....
Folglich darf die Titelfigur auch kein wirklicher Held sein.
Für diese Rolleninterpretation eignet sich Jonas Kaufmann ausgezeichnet.
Äußerlich mehr ein "Latin Lover" als ein blonder Recke wie der einst in
Bayreuth so vielgeliebte Peter Hoffmann, verfügt Kaufmann über eine eher
dunkle Tenorstimme, die bei aller sängerischen Brillanz keine klassische
"Wagner-Stimme" ist. Gleichwohl ist seine Grals-Erzählung im Schlussteil
des dritten Aktes berührend dargeboten.
FAZ:
Schwarze Schwanenkönigin, wohin führst du
uns?
Der neue Startenor Jonas Kaufmann gießt ein Füllhorn an Wohllauten über
die Titelpartie aus, schenkt ihr Schmelz, leidenschaftlich strahlende
Höhen und zarte Lyrismen. Doch in den extrem zurückgenommenen
Pianopassagen klingt Kaufmanns Stimme allzu kehlig. Die italienische
„Träne“, mit der er Wagner belcantistisch auffassen möchte, lässt manche
Stelle ins Sentimentale abgleiten.
Le Figaro:
Un trio gagnant pour «Lohengrin»
Le ténor Jonas Kaufmann, le chef Andris Nelsons et le metteur en scène
Hans Neuenfels ont ouvert Bayreuth en beauté. ...
Hors norme aussi, Jonas Kaufmann et son Lohengrin d'anthologie:ténébreux
et solitaire, il est d'une présence absolue. Les couleurs de cuivre patiné
qu'emprunte son timbre voilé dans la demi-teinte sont magiques. À côté de
cette lumière noire....
Tages-Anzeiger:
Der Schwanenritter als Rattenfänger
Ein leiser Lohengrin
Ob es daran liegt, dass auch zwischen den Sängern der Hauptpartien wenig
passiert? Von Leidenschaft, von Anziehung ist wenig zu spüren, und auch
die Enttäuschung über die gescheiterte Liebe stammt aus dem Reagenzglas
einer präzisen Rollenanalyse. Trotzdem, gut sind sie beide: Annette Dasch
als Elsa, die in ihrem «Es gibt ein Glück» zumindest für einen Moment an
das zu glauben scheint, was sie so wunderbar fliessend singt. Und Jonas
Kaufmann als auffallend leiser Lohengrin, dessen Tenor etwas kehliger
wirkt als auch schon – vielleicht, weil er alles tut, um Heldenpathos zu
vermeiden. Bei Wagner-Sängern gebe es oft «zu viel Wobble», sagt er in
seiner Biografie; bei ihm gibt es das tatsächlich nicht.
NZZ:
Des Kaisers seltsame neue Kleider
Wie aber Jonas Kaufmann mit seinem in der Tiefe verankerten Tenor und
seinem Mut zum Pianissimo und wie Annette Dasch mit ihrem sehr gerundeten,
vollmundigen Sopran die Titelrollen bewältigen, steht auf hohem Niveau.
Lohengrin, scheu auf der Suche nach der Liebe und damit einer Existenz als
Mensch, und Elsa, erst entflammt, später erweckt und schliesslich lebendig
tot – das berührt in mancher Hinsicht.
Main-Spitze:
Ratten im Wagner-Labor
Besonders dankbar dürfte ihm dafür Jonas Kaufmann in der Titelpartie
gewesen sein. Erst Nelsons’ Klang-Reduktionen ermöglichten es dem jungen
Star-Tenor, mit seiner betörenden Kopfstimme, seiner weichen Tongebung zum
Tragen zu kommen. Und umso deutlicher wurde, wie verfehlt Evelyn
Herlitzius die Partie der Ortrud anlegte, zu laut, zu gellend, oft zu
hoch, zu pauschal.
Berliner Zeitung:
Ratten und kleine Noten
Mit Annette Dasch und Jonas Kaufmann, Bayreuth-Debütanten wie er, hat
Neuenfels zwei Sänger, die all diese Implikationen fesselnd vermitteln.
.....Jonas Kaufmann ist ein Lohengrin, wie man ihn sich immer gewünscht
und doch kaum je gehört hat. Ein nachdenklicher, dunkler Tenor, der nie
schreit, sondern immer singt, und das auch mit einem so mühelosen wie
effektvollen piano: Das erste "Nie sollst du mich befragen" richtet er
fast entschuldigend an Elsa; erst beim zweiten wird er dringlicher. Und
wie Kaufmann die Gralserzählung im dritten Aufzug über die wortreiche
Deklamation hinweg als großen dynamischen Zug bis zur Preisgabe seines
Namens aufbaut - das war eine Sternstunde, wie sie die Annalen des
Bayreuther Festspielhauses wohl seit Jahrzehnten nicht mehr verzeichnen
konnten.
Fränkischer Tag:
Wo das Erhabene aufs Lächerliche trifft
In dem klinisch reinen und bis in den letzten Winkel von Franck Evin
virtuos ausgeleuchteten, sehr sängerfreundlich angelegten Laborraum steht
Lohengrin (bravourös: Jonas Kaufmann) als Erster auf dem Plan, schiebt
mühevoll eine Breitwand nach hinten und hat doch die Sisyphusarbeit erst
vor sich, wenn er eintritt in das Experiment, in dem es um Liebe,
Vertrauen und existenzielle Sehnsüchte, um Selbst- und Fremdbestimmung
geht.
Badische Zeitung:
Die „Lohengrin“-Inszenierung von Hans
Neuenfels
Alle Sympathie der Regie dagegen gilt der scheiternden Titelfigur.
Neuenfels’ Lohengrin wirkt irdischer, sympathischer als die anderen, womit
die Inszenierung die Wagner’sche Dramaturgie nur scheinbar auf den Kopf
stellt. Ihr lässt er besonders intensive Gestaltungsfreiräume – und Jonas
Kaufmann weiß die zu nutzen. Das gestalterische Potenzial seines virilen
Tenors, seine Phrasierungskunst und Diktion etwa in der Gralserzählung
machen diesen Lohengrin in summa zum Erlebnis. Womit Kaufmann das gesamte
Ensemble auch überstrahlt.
Nürnberger Nachrichten:
"Lohengrin" oder die Ratten in Bayreuth
Der umjubelste Star des Abends, Jonas Kaufmann in der Titelpartie,
verfeinerte seine auf vokale Ökonomie bedachte Rollenanlage, wie er sie
letztes Jahr in München erstmals wagte. Er singt vorwiegend im Pianissimo,
springt bei den Höhen sofort in die Kopfstimme und dreht nur in ganz
entscheidenden Momenten auf: Etwa bei »Nie sollst Du mich befragen!«, in
der Münster-Szene oder in der »Grals-Erzählung«.
Hamburger Abendblatt:
"Lohengrin": Neues Spiel, ordentlich
gelüftet
Es ist dieser Kampf um den Bestand der Liebe zwischen Lohengrin und Elsa,
der ganz im Zentrum von Neuenfels' Interpretation steht. Der Retter Elsas
vor ungerechter Anklage kommt ungerüstet daher, mit offenem Hemdkragen.
Jonas Kaufmann gibt den Ritter mit fast kammermusikalischem Angang, mit so
viel sensationellem Piano und Pianissimo, dass er fast vergisst, mal
stimmlich auf den Tisch zu hauen. Seinen Dank an den Schwan und die
Gralserzählung singt er mit leichtgängiger Höhe und unfassbarer Kontrolle.
Das setzt Maßstäbe für lange Zeit.
Augsburger Allgemeine:
Lohengrin: Es ist was faul im Rattenstaat
Das war der Abend von Jonas Kaufmann
Und doch gilt, dass Neuenfels/von der Thannen mit erkennbar großer
Ernsthaftigkeit und Bildmacht an ihre Auslegung des „Lohengrin“
herangingen und diese Produktion in ihren spannungsvollen Wechselbädern
von hoher Suggestivkraft lebt. Diese Aufführung ist so wunderlich wie
wundervoll, so tragisch wie drollig, so unverbrämt wie überhöht, so
eigentümlich wie grundsätzlich. Diese Aufführung ist voll. Auch animierte
sie die Sänger zu starken Entäußerungen; allen voran Jonas Kaufmann in der
Titelrolle, der seine Partie kunstvoll durchgestaltete, das Innige mit von
oben angesetztem Tenor seelenvoll sang, das Machtgebietende voller
Durchschlagskraft. Es wurde sein Abend.
Stuttgarter Zeitung:
Nie sollst du mich befragen!
Bleibt Jonas Kaufmanns Latin-Lover-Lohengrin, der den Beifall abräumt:
Seine gaumig-kloßige Pianofarbe ist nicht jedermanns Geschmack - den
dramatischen Momenten bleibt er nichts schuldig.
Südwest Presse:
Erlösungsversuche im Labor
Zu Recht gefeiert vom Publikum: Superstar Jonas Kaufmann, der es sich als
Lohengrin nicht leicht machte, der nicht nur mit seinem dunklen
Heldentenor wucherte und durchsang, sondern gestaltete, mit Klangfarben
und Piano arbeitete - und zuweilen etwas gaumig, verschlossen tönte.
Passauer Neue Presse:
Die Rattenplage von Bayreuth
während Jonas Kaufmann in seinem baritonal gefärbten, balsamisch
wohltönenden Tenor die Aura des Erlösers Lohengrin hinreißend verströmte.
Ovationen für die Sänger samt dem markig singenden Chor
Frankfurter Neue Presse:
Ratten sind auch nur Menschen
Jonas Kaufmann verfügt über enorme Spielräume in den Mezzavoce- und
Pianissimo-Bereichen, die er mutig und intelligent dosiert. Der strahlende
Tenor ist Mittel zu erregtem Ausdruck.
Mannheimer Morgen:
Liebe auf dem Planet der Ratten
Jonas Kaufmanns Lohengrin ist dort betörend, wo er sich oberhalb des
Pianos bewegt. Sein strahlendes Forte, dem er immer eine Nuance Italianità
beimischt, geht unter die Haut, im Pianissimo ist die Stimme aber kehlig
und mulmig. Trotzdem: Die Gestaltung des gesamten 3. Akts, seine
Gralserzählung sind hinreißend beseelt. In dieser Emotionalisierungsgabe
bleibt er derzeit auf dem Grünen Hügel eine Ausnahmeerscheinung.
Südkurier:
Wir alle sind ein bisschen Ratte
Neben Neuenfels und Nelson gab es zwei weitere mit Spannung erwartete
Debütanten: Annette Dasch als Elsa und Jonas Kaufmann als Lohengrin. Ihre
Stimmen harmonieren gut miteinander, schon weil sie nicht kraftmeierisch
auftrumpfen. Besonders der dritte Akt wurde so zum musikalischen
Höhepunkt, den nur Daschs kehlige, wenig textverständliche Artikulation
ein wenig schmälerte.
Jonas Kaufmann hat im Vergleich zu seinem Münchner „Lohengrin“ noch einmal
als Schmelz zugelegt und wird sicherlich zu Recht als deutscher
Vorzeigetenor gefeiert.
Kölner Stadtanzeiger:
Der Mensch im Reich der Ratten
Und Lohengrin selbst, der vermeintliche Drahtzieher der Versuchsanordnung?
Vielleicht wäre er zur Liebe fähig gewesen, wenn Elsa seine Bedingungen
erfüllt hätte. Wir wissen es nicht so genau - auch weil sich Jonas
Kaufmann nicht die Mühe macht, seine Rolle als Darsteller mit Sinn und
Intensität zu füllen. Der Mann scheint einfach zu sehr mit sich selbst und
seiner Präsenz beschäftigt, um wirklich einen Charakter formen zu können.
Und es wirkte schon ein wenig ungerecht, dass er am Ende mit tosenden
Bravos empfangen wurde, während über Neuenfels ein Buhsturm niederging.
Den Vergleich mit den Heroen des Fachs kann Kaufmanns leicht gequetschter,
in der Mitte reizloser, ungleichmäßig registrierter und nur bei einigen
wunderbaren Pianos und Spitzentönen überzeugender Tenor jedenfalls nicht
aushalten.
Neue Osnabrücker Zeitung:
Hier wird Lohengrins Schwan gerupft
Jonas Kaufmann aber, der Publikumsliebling und neuer Stern am Tenorhimmel,
glänzt, wenn er laut singen darf, und schmeichelt im zarten Piano. Sein
„Elsa, ich liebe Dich“ im ersten Akt ist ein Moment von hohem
Gänsehautfaktor, doch in der Mittellage, im Mezzoforte, mangelt es dem
sonst so fülligen Tenor an Substanz. Und doch: Die Gralserzählung taucht
er in vollendeten Wohlklang, ganz ohne Neuenfels’sche Karikatur. Vor allem
hat sich hier auch Nelsons eingepegelt, stimmt die Balance zwischen Graben
und Bühne.
Hessische/Niedersächsische
Allgemeine Zeitung:
Kaufmann ist kein Kraftprotz
Kaufmann ist kein Kraftprotz
Ein fulminanter Auftritt des Star-Tenors
Bayreuth. Ein neuer Bayreuth-Star ist geboren: Jonas Kaufmann. Sein Debüt
auf dem Grünen Hügel als Lohengrin wurde zum Triumph. In zartestem Piano
setzt die Partie ein: „Nun sei bedankt, mein lieber Schwan!“ So locker und
sicher, wie Kaufmann diese ersten Töne setzte, so souverän bewältigte er
die ganze Partie. Nicht als Kraftprotz, sondern mit elegantem, fast
italienisch anmutendem Wagner-Gesang.
Ein strahlend heller Tenor, offen bis in höchste Lagen – und eine
charismatische Bühnenerscheinung.
Financial Times:
Lohengrin, Bayreuth Festival, Germany
No less notable was Jonas Kaufmann’s Bayreuth debut – the Lohengrin of
one’s dreams, a fusion of Mozartian sensitivity, Italianate fluency and
Germanic intelligence.
Bloomberg:
Merkel Applauds Giant Rats, Big Egg in
Swan Opera at Bayreuth
The cast, starring tenor Jonas Kaufmann, won enthusiastic applause....In
the title role, Jonas Kaufmann remained consummately human throughout, in
a performance that was both throatily heroic and emotional.
Braunschweiger Zeitung:
Der Menschheitstraum im Rattenstall
Jonas Kaufmann zeigte als Lohengrin kraftvoll strahlende Höhen, aber auch
ein merkwürdig mulmig klingendes Piano.
Neues Deutschland:
Lohengrin und Laborratten
Den Verdacht, dass der Gral nicht ganz so mit Glanz und Wonne durchflutet
ist, wie es in der entsprechenden Erzählung am Ende heißt, hatte man ja
schon immer. Und Jonas Kaufmann bestätigt diesen Verdacht. Sowohl in der
ergreifenden, von Traurigkeit und Verzweiflung gebrochenen, gleichwohl
strahlenden Art, davon zu singen, als auch in seinem Spiel.
Nürnberger Zeitung:
Lohengrin in Bayreuth: Die Ratten erobern
den Grünen Hügel
Jonas Kaufmann in der Titelrolle gab, ganz schlicht, einen flehenden, nach
Liebe dürstenden Mann. Sein Tenor imponierte mit der bei ihm gewohnten
Strahlkraft und dunklem Schmelz, doch in den leisen Passagen klang er oft
brüchiger als sonst.
Kreiszeitung.de:
Telramund endet als Ratte Nr. 82
Mit Neuenfels‘ „Lohengrin“-Inszenierung ist ein neuer Bayreuth-Star
geboren: Jonas Kaufmann. Sein Debüt auf dem Grünen Hügel in der Hauptrolle
wurde zum Triumph. In zartestem Piano setzt die Partie ein: „Nun sei
bedankt, mein lieber Schwan!“ So locker und sicher, wie Kaufmann diese
ersten Töne setzte, so souverän bewältigte er die ganze Partie. Nicht als
Kraftprotz, sondern mit elegantem, fast italienisch anmutendem
Wagner-Gesang. Ein strahlend heller Tenor, offen bis in höchste Lagen –
und eine charismatische Bühnenerscheinung.
Deutschlandfunk:
Tierversuch "Lohengrin"
Jonas Kaufmann in der Rolle des Titelhelden hatte noch zu viel
Cavaradossi-Schmelz aus seiner Münchener "Tosca" mitgebracht. Außerdem
hatte seine Stimme etwas buttriges, was die Melodielinien verwischte.
Epoch Times:
'Lohengrin' at the Bayreuth Festival +
Cheers for Tenor at Bayreuth’s ‘Lohengrin’
Jonas Kaufmann as Lohengrin appears more as the nice guy that, by chance,
happens to unfold supernatural abilities, rather than as the radiant hero
Wagner had in mind—no wonder, as he is in casual wear with his sleeves
wrapped up. Yet he convinces us with the great dynamic range of his
multifaceted voice and makes thrilling and frequent use of his enormously
subtle pianissimos....
The Softest Lohengrin Ever
After Jonas Kaufmann’s first Lohengrin in Munich 2009, in which he had to
act prosaic as a family man and do-it-yourselfer, fans wondered if he
would have the chance to unleash some swan knight-splendor in his Bayreuth
appearance. The answer? No.
In Act 1 Kaufmann enters, apparently a dreamer, walking along, casually
dressed, with sleeves rolled up. His swan was carried in on a little boat
that looked like a coffin—to be buried like all the other essential
requisites of traditional Wagner staging.
The other elements showed up playfully surrealistic: a sword and shield
stick in a flowerpot, and the German oak stands as a miserable small plant
with its leaves gnawed off; the choir is a crowd of human-size rats kept
in a laboratory; the strong King Heinrich collapses several times. These
are typical of director Neuenfels’s upside-down view of Wagner’s original
intentions.
Yet Kaufmann’s interpretation could not be smothered. In an enchanting
performance, he sings half of the role in hushed tones. The thrilling
gentleness of all the pianos and pianissimos that the handsome Jonas
Kaufmann delivered in the swan knight role, his beautiful multifaceted
voice, remained and created an astonishing experience.
He can be called the softest Lohengrin of all times, as he seems to sing
with a head voice that no one else possesses....
For Jonas Kaufmann, the audience rose spontaneously from their seats for
standing ovations.
Abendzeitung:
Ausgebrannte Nagetiere
Davor erscheint Lohengrin im weißen Hemd und umgehängter schwarzer
Krawatte wie der inszenierte Jonas Kaufmann auf seinen PR-Fotos. Der
Münchner erwies sich wiederum als einzig kompletter Lohengrin unserer
Tage, weil er die heroischen Passagen ebenso mühelos bewältigt wie die
lyrischen und auch noch gut aussieht.
Hannoversche Allgemeine:
„Lohengrin“ in Bayreuth überzeugt vor
allem musikalisch
Gesanglich ist der Titelheld auch der Held des Abends – und wird
entsprechend gefeiert. Startenor Jonas Kaufmann sieht nicht nur blendend
aus, er singt auch so – zumindest, wenn er strahlend fokussiert. Das hat
Glanz. Doch dass sein Piano wie ein – noch dazu leicht gaumiges – Mezza
Voce klingt, mit halber Stimme (oder noch weniger), das ist
Geschmackssache. Trotzdem bleibt die Gralserzählung, die er zunächst ganz
leise intoniert, ein Kunststück.
Der Neue Merker:
BAYREUTHER FESTSPIELE: LOHENGRIN -
Premiere am 25.7.2010
Jonas Kaufmann sang den Schwanenritter mit nahezu unglaublicher
emotionaler Intensität und vokaler Strahlkraft. Schon optisch eine
Idealfigur für die Rolle, wirkte sich sein starkes Charisma äußerst
positiv auf die Glaubhaftigkeit seiner Mission in diesem desolaten und mit
Tretminen gespickten Umfeld aus. Immer wieder ging Kaufmann mit einem
einfühlsamen Legato an die Gesangslinie heran, ließ auch viel Italianitá
hören, um dann ohne Mühe tenoral kernig leuchtende Höhen zu singen, die
jedoch immer viril baritonal unterlegt sind. Allein, manchmal wurde es mit
seiner ganz offenbar vornehmlich im italienischen und französischen Fach
verankerten Phrasierungs- und Pianokultur doch ein wenig zu viel, und eine
intensivere Tongebung wäre wünschenswert gewesen.
Der Neue Tag:
Laborratten und ein gerupftes Schwänchen
Doch tatsächlich geboren wird an diesem Premierenabend ein neues
Sängerpaar: Der Begriff "Traumpaar" ist strapaziert und abgegriffen. Aber
was soll man machen, wenn er schlicht und ergreifend zutrifft - auf
Annette Dasch und Jonas Kaufmann.
Saarbrücker Zeitung:
Lohengrin in Käfighaltung
Für Tenor Jonas Kaufmann war es der erwartete Triumph als Lohengrin bei
den jetzt eröffneten Bayreuther Festspielen. ...
Auch Jonas Kaufmann tritt wie maßgeschneidert für diese Produktion auf.
Der dunkel gelockte Beau bewegt sich fern jedes Lohengrin-Klischees. Er
braucht keine strahlende Rüstung, er erledigt, was zu tun ist, im Anzug,
leger mit offenem Schlips. Eher ein Manager mit unbegrenzter (Geld-)Macht
als hehrer Recke und dabei auch unangenehm irdisch, wenn er Elsa im
Brautzimmer bedrängt.
Und stimmlich? Die Vorschusslorbeeren für Kaufmann, der seine
Sänger-Karriere in Saarbrücken begann (wer ahnte das, als er ihn etwa im
Musical "Cyrano" hörte!), gab's völlig zu Recht. Er versteht es zu
nuancieren, aber punktet auch mit Strahlkraft. Ein Heldentenor neuen
Formats, der auch Unheiliges zum Klingen bringt.
ABC.es:
Las ratas invaden Bayreuth
La magnífica acústica más el carácter lírico de ciertos pasajes, cantados
casi como lieder, favorecieron la interpretación de J. Kaufmann,
sensiblemente superior a su versión muniquesa en 2009: agudos
esplendorosos, aunque algo engolada la emisión en los registros medios. No
pocos —por ejemplo, una vivaracha dama de 96 años que de niña fue
compañera de clase del difunto Wolfgang, el nieto de Wagner— vinieron
expresamente para oír al nuevo astro canoro mediático. Fue el triunfador
de la noche.
Frankenpost:
Liebes-Labor im Reich der Ratten
Das Festival hat seinen Star: Das Publikum bejubelt den Lohengrin-Sänger
Jonas Kaufmann....
Jonas Kaufmann, ein Sänger mit so viel Affront wie Ausdruck in der Stimme,
einer, der durchaus zu strahlen versteht; gleichwohl nutzt er seinen
eigen- und einzigartig dunklen Tenor dazu, tief ins Menschliche, in
Hoffnung, Täuschung und Enttäuschung zu loten. Das Publikum feiert ihn:
kein Held, ein Star.
Wenn er ganz leise singt und dennoch vernehmlich bleibt, zieht das
Orchester unter Andris Nelsons mit: Wann spielte es zuletzt so
greifbar-unhörbar wie zu Beginn der Gralserzählung?
Thüringer Allgemeine:
Rattenplage in Bayreuth: Der "Lohengrin"
von Hans Neuenfels
Dass Jonas Kaufmann die Gralserzählung mit einer atemberaubenden tiefen
Traurigkeit, mit Mut zum Piano und mit Strahlkraft als rein musikalisches
Minidrama singt, ist dabei treffender, als es vom Regisseur gemeint
gewesen sein dürfte.
neue musikzeitung:
Lohengrin, ein Rattenmärchen: Hans
Neuenfels’ Inszenierung eröffnete die
Bayreuther Festspiele
Kaufmanns schlankes Heldenidol gewinnt mit dramatischer Stimmfärbung und
gestemmten Piani.
Süddeutsche Zeitung:
Rattendämmerung - Hitler kehrt zurück
Aus dieser Konstellation des Liebespaars wird erklärbar, warum Jonas
Kaufmann bei Neuenfels als jener Jonas Kaufmann erscheinen darf, als den
ihn die Klassikindustrie aufbaut. Als ein gut aussehend gelockter Apoll,
als Verkörperung reinster Italianità, als Sehnsuchtstöner. Doch das alles
ist nicht Natur, sondern Mache, die in erster Linie die Bedürfnisse des
Sängermarkts wunderbar bedient. Worüber Kaufmanns Stimme Auskunft gibt. Um
das männlich dunkle Timbre in allen Lagen zu halten, scheint er die
Bruststimme in die Höhe zu pressen. Das hat Sexappeal, aber die höheren
Töne klingen immer angestrengt, sie lassen Glanz, Durchschlagkraft, Kern
und Helligkeit vermissen.
Kaufmann wirkt in Bayreuth sicherer und ausgeglichener als bei seinem
Münchner Lohengrin-Debüt vor einem Jahr. Nun aber kommt auch der
Manierismus seiner Rollenanlage viel ungenierter zur Wirkung, gerade in
Gralserzählung und Schwanenabschied. Da singt Kaufmann ein gekünstelt
übertriebenes Piano in grenzwertig langsamen Tempi, die auffällig
kontrastieren zu der Vitalität des Dirigenten.
Kaufmann scheint sich bewusst zu sein, dass er die riesigen
Sehnsuchtserwartungen von Elsa und seinem Publikum nur dann erfüllen kann,
wenn er eine Rolle spielt, wenn er allen eine Natürlichkeit vormacht. Die
er allerdings unter hörbarem Kraftaufwand herstellen muss, weil sie ihm
nicht natürlich gegeben ist. Ein gewagtes Spiel, eine große Künstelei.
Vielleicht erklärt sich daraus, warum dieser Lohengrin seine Elsa
besonders kalt und unnachgiebig abblitzen lässt, als die sich nicht mehr
an die von ihm aufgestellten Spielregeln halten will. Liebe war von
Lohengrins Seite hier nie im Spiel.
Die Welt:
Neuenfels' tierischer "Lohengrin"
begeistert Bayreuth
Dieser ganz ohne Verklärungsglanz und Übergröße auskommende Lohengrin, dem
Jonas Kaufmann zudem jeden Tenorstrahl nimmt, der weit hinten im Hals
singt, sich seine Piani abpresst, um die Musik wie um emotionales Manna
ringt, er will nur eines: Elsa helfen, ihr nah sein, die sich im Mantel in
den Stuhl krümmt, wie der Heilige Sebastian von Pfeilen durchbohrt. Sie
ist eine passive Schmerzensfrau, die blind folgt, nichts versteht, alles
falsch macht, wirklich an ein „Glück, das ohne Reu’“ glaubt.
Beide Bayreuth-Debütanten, Kaufmann und Annette Dasch, singen merkwürdig
verklemmt, unfrei, sie kommen auch stimmlich nicht zueinander.
Tagesspiegel:
Wer nagt, gewinnt
Eine Auffassung, der sich Regie und Dirigent gleichermaßen verschrieben
haben.
Und die doch einer bricht, der Star. Jonas Kaufmann vermittelt bei seinem
Bayreuth-Debüt eine große Abwesenheit. Drückt sein Spiel in jedem
Augenblick modische Distanz zum Geschehen aus, bleibt seine Stimme eine
einzige Projektionsfläche. Wo kommt sie her, wer singt da überhaupt? Wie
aus einem Bauchredner dringt sein Schwanen-Dank, ein auf Effekt gedimmter
breit im Rachen sitzender Klang, körperlos, unbelebt und unverbunden mit
seinem ebenso kalkulierten Ausfahren heldischer Vokalkraft. Kaufmanns
Organ gleicht Edelmetallen, die je perfekter, desto weniger mit ihrer
Umgebung reagieren wollen. Dieser Lohengrin ist aus Eitelkeit musikalisch
unberührbar und droht Neuenfels’ Regie zu entwaffnen.
Aachener Nachrichten:
Unter Ratten: Lohengrin im Versuchslabor
Ob Jonas Kaufmann und Annette Dasch das Bayreuther Traumpaar der Zukunft
werden, wird sich zeigen. Den Lohengrin wird Kaufmann im nächsten Jahr
nicht singen. Jetzt empfahl er sich als Tenor der ganz leisen Töne, ging
mit der strahlenden Brillanz seiner schönen Höhe sparsam um und
verkörperte einen blendend aussehenden Anti-Helden.
Salzburger Nachrichten:
„Lohengrin“, ein „Ratte“-Spiel im Labor
Und Jonas Kaufmann, dieser unverschämt gut aussehende (Helden-)Tenor mit
seinem einfach unverschämt guten Tenor, ein Retter, den die Liebe straft,
weil sein Wunsch nicht übermenschlich stark und der Wille der anderen viel
zu schwach sind – aber doch mit welcher Ausstrahlung und vor allem welchem
Niveau der Stimmkunst!
Kleine Zeitung:
Laborversuch mit Wagners Rattenbande
(nur Ausschnitt)
Der umjubelte Retter des Abends heißt Jonas Kaufmann. Vom gehauchten
Pianissimo bis zur gleißenden Höhe hat er alles, was ein Lohengrin
braucht. Konkurrenz unter lebenden Konkurrenten muss der junge Münchner
nicht fürchten.
Basler Zeitung:
Die Ratten sind da"Lohengrin"-Premiere in
Bayreuth (nur Ausschnitt)
In der Titelpartie ein überragender Jonas Kaufmann, eine Stimme voller
lyrischer Farben und doch kraftvoll genug, um Chor und Orchester zu
übertönen.
El Pais:
Bayreuth se pone las pilas
Era una doble apuesta valiente, por mucho que se tuviese en la chistera al
tenor de moda, Jonas Kaufmann, una especie de Plácido Domingo a la
alemana, para hacerse cargo del personaje que da título a la obra....
El triunfador de la noche fue el tenor Jonas Kaufmann. Su actuación fue de
principio a fin soberbia, con un fraseo admirable y un fabuloso dominio de
las medias voces.
Frankfurter Rundschau:
Planet der Ratten
Andererseits hört man auch, wie sehr es sich lohnt, Annette Dasch (Elsa)
und Jonas Kaufmann (Lohengrin) miteinander und mit der Musik allein sein
zu lassen. Ihre Auftritte und Begegnungen sind feinsinnig ausgearbeitete
Höhe- und Wendepunkte. .... Jonas Kaufmanns Lohengrin findet eine große
Fülle von Nuancen und viel mehr Fragen als forsche Thesen, und selten sah
man einen Lohengrin, der so sehr mit sich selbst konfrontiert ist: Seine
Geschichte wollen am Schluss die Ratten schon gar nicht mehr hören.
Die Zeit:
Bayreuths Tierleben
In solcher Entideologisierung ist freilich auch Lohengrin keine Überfigur.
Der ihn singt, Jonas Kaufmann, betritt die Bayreuther Festspielbühne als
Jonas Kaufmann. Von allen Verpflichtungen, so scheint es, hat sich der
Startenor gerade frei gemacht. Die Ärmel seines weißen Hemds sind
aufgekrempelt, die offene Fliege hängt leger vom Kragen herab. Dieser
Lohengrin ist nicht in höherer Mission unterwegs, er will nur Mensch, nur
er selbst sein. Für das Staatsmännische, das man ihm immerzu anträgt,
interessiert er sich nicht. Schützer von Brabant, Heerführer, Kriegsheld
will er nicht werden. Wenn es überhaupt eine Utopie gibt, für die
Lohengrin in der Interpretation von Neuenfels einsteht, dann ist es die
Vision vom freien, selbstbestimmten Einzelnen, der es schafft, alle
ideologischen Bürden und gesellschaftlichen Zwänge hinter sich zu lassen.
Deshalb hat er nur Augen für sein privates Glück mit Elsa, deshalb träumt
er von einer unbedingten Liebe und verbittet sich die Frage nach seiner
Herkunft: »Nie sollst du mich befragen, woher ich kam der Fahrt, noch wie
mein Nam' und Art.«
Dass Jonas Kaufmann als Lohengrin kein Wundermann ist, der höhere
Prinzipien verkörpert, kommt ihm stimmlich sehr entgegen. Er muss keinen
heldentenoralen Glanz verströmen und kein visionäres Leuchten über die
Rampe bringen. Er singt die Partie innig, von Wärme durchflutet, mit
mattiertem Timbre und demonstrativ ausgekosteten Pianissimostellen.
Vielleicht klingt manches Schlichte in seinen Phrasierungen zu
hergestellt, aber musikalisch wie darstellerisch verleiht er der
Aufführung auf einnehmende Weise Format und Charakter.
Kaufmann greift den Ton auf, den der Dirigent Andris Nelsons schon im
Vorspiel vorgibt: Die magisch orchestrierte Vision vom näherkommenden
Gralslicht und dem »unertötbaren Liebesverlangen des menschlichen
Herzens«, die Wagner darin auskomponiert hat, ist bei ihm kein die Sinne
überwältigendes Strahlen, sondern ein samtweiches Schimmern von ferne her.
Westfälische Allgemeine Zeitung:
Von Ratten und Rittern
Als Jonas Kaufmanns wundergleich pianoseliger und vokal so machtvoll
sendungsbewusster Lohengrin "Weh! Nun ist all unser Glück dahin!" singt,
da klingelt im Festspielhaus ein Mobiltelefon....
Gefeiert wird er dennoch, dieser Lohengrin mit Laufsteg-Charme: Jonas
Kaufmann, dessen rührend intime Gralserzählung zu den Bayreuther
Sternstunden der letzten zehn Jahre gehört.
The Guardian:
Bayreuth festival 2010
The cheers and foot stamps, almost as inevitable as the boos, were saved
for the singers, led by the charismatic star tenor and local Munich boy
Jonas Kaufmann
Crescendo:
Bayreuth: Von Ratten und Menschen im
Versuchslabor
Aber auch das junge „Lohengrin“-Team leistet Großartiges: Allen voran
Jonas Kaufmann, der mit viel Ausdruck spielt und mit seiner leicht
baritonalen Färbung dem Lohengrin Tiefe und Wärme verleiht. Mit
Feinheiten, die er im Mezzavoce und in den Pianostellen herausarbeitet,
gewinnt er der Partie Facetten ab, die neu und stimmig sind.
Avui:
Rates a Bayreuth
El debut de Jonas Kaufmann a Bayreuth podria fer pensar que les estrelles
tornen al festival, si no fos perquè l'any vinent no vindrà. Kaufmann va
encisar amb uns pianissimi eteris, un legato plusquamperfet i una
declamació enèrgica.
Klassikinfo.de:
Startenor im Rattenkäfig
Schon der silbern tönende Anfang gehört ihm ganz allein und natürlich auch
der Schluss: Denn bereits während des Vorspiel versucht Lohengrin alias
Jonas Kaufmann (der im weißen Hemd mit schwarzer, ungebundener Fliege um
den Hals exakt wie auf seinen Promofotos aussieht) Raum zu schaffen. Mit
aller Kraft stemmt er sich gegen eine weiße Wand, die schließlich bis fast
an die Hinterbühne gedrückt wird. Dann öffnet sich für einen Moment die
Doppel-Türe wie von Zauberhand und Lohengrin verschwindet. Am Ende aber
steht er, jetzt ganz in Schwarz, im hellen Spot auf leerer Bühne, an deren
schwarze Rückwand ein großes Fragezeigen projiziert ist. Alle haben sich
von ihm abgewandt und er singt herzzerreißend schön und ergreifend seine
Gralserzählung, mit dem Festspielorchester unter Andris Nelsons am Ende in
die höchste Emphase getrieben...
...während Jonas Kaufmann noch menschlicher erscheint, noch physischer um
seine Braut kämpft, als er das schon vor einem Jahr in München getan hat.
Er tut es auch mit dem Reichtum seiner Stimme, seines wunderbar dunklen
Timbres, das Spitzentönen einen tiefen Glanz gibt und dem Piano Fülle und
Farbigkeit.
The New York Times:
Avant-Garde Director Gathers Rats Into a
Wagnerian Maze
Still, fine music making drove this rich evening of Wagner. Mr. Kaufmann
earned many fans at the Metropolitan Opera this spring with a one-two
punch triumph: singing Cavaradossi in the new production of “Tosca” and
Don José in the new production of “Carmen.” On Tuesday in Bayreuth he did
not sound in his very best voice. Some pianissimo phrases were breathy,
and he lacked a little of his trademark burnished power. Overall, though,
he sang splendidly, with soaring phrases and earthy vocal colorings. His
singing is an ideal balance of keen intelligence and vocal charisma.
El Mercurio:
El Wagner de las ratas que impulsa el gran
debate
Lohengrin es Kaufmann
Jonas Kaufmann (41) es un tenor que se ubica en otra dimensión. No es un
cantante. Es un artista. Siempre ha habido pocos. Su Lohengrin está
construido sobre un edificio de matices y mil colores, pianísimos que
mantienen la sala en silencio absoluto. Él reclama para su héroe la
posesión del misterio más silencioso: el de Dios, presente-ausente,
insondable, sufriente. Encarna al Dios-hombre que ama, que calla, que
duda, que inunda con su belleza el mundo y las almas. El hombre que
abandona una vez que ha sido herido con el descubrimiento del amor. Su
Lohengrin es una poción terrible y dulce en su voz, a la que conduce por
Wagner con la línea del belcanto italiano. Los aplausos para él fueron
atronadores e interminables.
Diapason:
Lohengrin à Bayreuth
On venait aussi pour d’autres débuts à Bayreuth, ceux de Jonas Kaufmann.
Deux jours après son Florestan de Lucerne, il nous faut encore déposer
notre couronne de superlatifs sur le front de ce Lohengrin. Immédiate
séduction vocale et physique, précision du mot et de la note, « In fernem
Land » et « Mein lieber Schwann » en apesanteur, le Festspielhaus en
orbite autour de la terre à six mille kilomètres d’altitude...
Opernglas:
Bayreuth Lohengrin
Sein Lohengrin war technisch wie stilistisch über jeden Zweifel erhaben.
Kaufmann wusste einmal mehr seinen in der Mittellage unverwechselbar
markanten, charakterstarken Tenor stets souverän zu führen und eine große
Farbpallette abzurufen. Der dramatische Glanz seiner Forte-Höhen
(Brautgemach) begeisterte; im wunderbaren Kontrast dazu geriet die
verinnerlichte Gralserzählung zu einem Moment höchster Konzentration —
auch im Publikum. Bemerkenswert, wie der Sänger die Piani setzte und aus
diesen, crescendierend, weitere Spannungsbögen gestaltete. Einzig im
befreiten Aussingen, im Loslassen des zuweilen etwas artifiziell wirkenden
Gesangs liegen Möglichkeiten zur Optimierung. Hier fehlten dem Sänger
spürbar die vokal gleichwertigen Partner.
Mundoclasico:
¡¡¡Basta, basta, basta, por favor!!!
De inmediato entra Lohengrin (vestido como al comienzo) seguido de ratas
negras. Kaufmann canta como susurrando a su cisne, una voz dulcísima y
dicción clarísima....
Al fondo aparece un enorme signo de interrogación. Lohengrin entona “In
fernem Land” (En tierras distantes), de paso Kaufmann cantó casi toda su
aria a piano, un maestro de la dosificación vocal, pues cuando hubo de dar
volumen sonó muy bien y sin pérdida alguna de color o de fraseo, sabe
cuando debe dar más y qué efecto desea lograr, y estuvo muy bien
acompañado por Nelsons. Al concluir el aria cambia el signo de
interrogación a admiración....
A Kaufmann hay que admirarlo porque su Lohengrin fue nada convencional, no
sólo por la producción que lo obligó a encasillarse, sino porque arriesgó
cantando piano y fraseando con dulzura.
The Sunday Times:
Spellbinding teutonic nights (Auszug)
...there was nothing but acclaim for the principal artists. Jonas Kaufmann
is the benchmark Lohengrin of our time, but quite unlike any of recent
memory: darkly Italianate in timbre, but capable of an almost Mozartian
sensibility in his mezza voce, he sang his self-revealing narration as if
in a religious trance, rapt, ethereal, rising thrillingly to his
description of the Grail. A matchless performance.
Der Neue Merker:
Bayreuther Festspiele 2010 - Der Gral lebt
In diesen musikalische „Konzept" sind die Sänger optimal integriert. JONAS
KAUFMANN ist, auch in weißem Hemd und schwarzer Hose, ohne ritterliches
Zubehör, der „Wundermann" von Anbeginn. Wie aus einer anderen Welt klingt
sein Dank an den Schwan, in einem mystischen Piano, das seinem dunkel
timbrierten Tenor besonders gut ansteht, in ruhigem Gleichmaß
durchgehalten. Umso überwältigender sein Eintritt in die Wirklichkeit:
„Heil König Heinrich!" hat eine derartige männlich-tenorale Strahlkraft,
dass nicht nur Elsa angesichts von so viel vokalem Heldentum ausflippt!
Aber Kaufmann bleibt ein tragischer Held. Das ganz verhalten
ausgesprochene Frageverbot, auch bei der laut stärkeren Wiederholung,
enthält großes Bedauern über diese Notwendigkeit. Bezwingend singt er
„Komm, lass in Freude dort diese Tränen fließen!", aber dann „In deiner
Hand, in deiner Treu" mit weichem, unsäglich traurigem Ton, wissend, was
kommen wird. Alle möglichen stimmlichen Nuancen kommen im Brautgemach zum
Einsatz. Er agiert da ganz menschlich als ein Liebender, der - leider
psychologisch ungeschickt - alle Mittel einsetzt, um die Frau seiner Wahl
fraglos für sich zu gewinnen bzw. sich zu erhalten. „Oh Elsa, was hast du
mir angetan" bringt allen Schmerz dieser Welt zum Ausdruck. Der nach dem
abermals entrückten, aber nun noch viel traurigeren Schwanenlied in
gedämpftem blauem Licht einsam auf der Bühne zurückbleibende Held berührt
uns gerade dadurch menschlich ganz besonders. Eine großartige Leistung des
hochintelligenten Sängers!
Opera News:
Lohengrin
Jonas Kaufmann is surely today's best Lohengrin. His vocalism was so
secure that he was free to interpret at will. His top notes were stunning,
his singing of soft passages was ravishing, his phrasing exemplary.
Opera.uk:
Bayreuth, Lohengrin
Kaufmann's Lohengrin-his first appearance at Bayreuth and possibly his
only one (he will be replaced by Klaus Florian Vogt next year)-was of
course the other talking point. He, too, divides opinion in Germany where
the airy, flutey crooning of Vogt is mystifyingly regarded as the
benchmark for this role today. Kaufmann is his diametric opposite, a
dark-toned tenor with a heroic, burnished, Italianate ring, yet one
capable of singing the sweetest of pianissimos (his 'Mein lieber Schwan'
was exquisite, a rare vocal 'hold-your-breath' moment at Bayreuth in
recent years). This was a golden-age Lohengrin, and I doubt if Bayreuth
has heard its like since Sandor Konya in the 1950s and '60s.
Giornale della musica:
Uomini e topi
La nuova era si apre con un “Lohengrin” affidato a nomi sicuri ma quasi
tutti alla prima esperienza sulla collina verde, a cominciare dalla coppia
protagonista, Jonas Kaufmann e Annette Dasch. Kaufmann torna allo stesso
ruolo a un anno dal debutto a Monaco e trionfa, laureandosi come miglior
Lohengrin di questi anni: bel timbro brunito, fraseggio impeccabile,
interpretazione matura e moderna nel rigetto di una tradizione di canto
sclerotizzata. “In fernem Land” e “Mein lieber Schwan” sono un continuo
variare fra espressione eroica e lancinante senso di mancanza, cifra di
inquietudini esistenziali profonde.
L'Opera:
Tutto ciò l'ho solo sognato?
Bayreuth: Lohengrin con un magnifico Jonas Kaufmann e un allestimento
troppo cervellotico e grottesco di Hans Neuenfels ...
Nel ruolo del titolo, brillante ed at traente, Jonas Kaufmann riesce ad
entusiasmarci con la sua voce tenori le tenorile dal retrogusto
baritonale, scura e dagli acuti sicuri, capace però anche di pianissimi
raffinati, quasi impalpabili.
Opera Now:
Festival Reviews 2010 - Lohengrin,
Bayreuth
Opera's current sex symbol Jonas Kaufmann used his beautiful and dark hued
voice to glorious effect especially in the final duet.
Crescendo Magazine.be:
Lohengrin et
Parsifal Heureusement il disposait d’une distribution de
chanteurs-acteurs remarquables qui se sont investis dans cette mise en
scène et l’ont aidée considérablement. En premier lieu naturellement Jonas
Kaufman, le ténor-jeune premier allemand, la coqueluche du moment, qui
débutait à Bayreuth. Jeune et beau avec une présence scénique plus que
convaincante il est le Lohengrin rêvé. Sa voix au timbre chaud et assez
dramatique s’est plié sans problèmes aux exigences de la partition qu’il a
interprétée avec beaucoup de sensibilité, un beau legato, des nuances
subtiles, combinant des piani impalpables avec des accents héroïques et
des fortissimi dramatiques, le tout au service d’un interprétation
intelligente et d’un style parfait.
Pro
Ópera:
El Festival
de Bayreuth 2010 Jonas Kaufmann cantó un sensacional Lohengrin,
usando mezza voce y fraseando con cuidado y con delicadeza, una proeza
digna de un soberbio cantante en su mejor momento. |
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Liederabend, München, 30.
Juli 2010 |
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Abendzeitung:
Zwischen den weiten Welten
Tenor Jonas Kaufmann wird für seinen Liederabend frenetisch gefeiert ...
Dieses Terrain beherrscht Kaufmann dramaturgisch, er phrasiert klug, singt
wunderbar textverständlich. Nur scheint die Stimme auf jeden Forteausbruch
zu warten, gerade auch in den Höhen. Das passt beim „Belsazar“, der zum
Krimi mutiert. Doch bis die „Märzveilchen“ dezent zu duften beginnen, sich
die Flügel der „Sehnsucht“ (eher angestrengt) weiten, dauert’s. Und für
die Farben, die feinen Stimmungsnuancen ist vor allem der famose Helmut
Deutsch zuständig.
Gustav Mahler mundet da schon besser. In den düster bitteren
„Kindertotenliedern“ darf Kaufmanns Timbre endlich changieren – das hat
Reiz –, soll die dunkle Stimme ruhig giften „In diesem Wetter, in diesem
Braus“. Und in aufregendem Kontrast machen sich wohlig wärmende Tiefen „Im
Lenz“ neben strahlenden Gipfeln („Und freu dich“) breit.
Sicher, die allseits bekannten Liedgurus haben oft Eindringlicheres, auch
Raffinierteres zu bieten. Nur singen die eher keinen Wagner und erst recht
keinen Puccini. Also gab’s Ovationen für Jonas, den Multi-Mann.
Mittelbayerische Zeitung:
Umjubelt auch im Liedfach
Tenor Jonas Kaufmann bewies bei den Münchener Opernfestspielen erneut
seine Brillanz....
Jonas liest die Texte sehr genau und interpretiert ihre Gehalte mit den
ihm in reichem Maß zur Verfügung stehenden sängerischen Mitteln. Seine
baritonal grundierte farbreiche Stimme schafft im Verein mit der
exzellenten Beherrschung auch der schwierigsten Gesangstechniken (vor
allem mezza voce) atmosphärische Stimmungen, die das Publikum tief in die
dichterischen wie musikalischen Intentionen der Schumann-Lieder eintauchen
lassen. Besonders hervorzuheben ist die Heine-Ballade „Belsazar“ op. 57,
die Kaufmann zu einem spannenden Minidrama macht. H.C. Andersens „Der
Soldat“, die Geschichte des zum Erschießungskommando Abkommandierten, der
seine Kugel im Herzen des besten Freundes glaubt, lebte vom Kontrast des
vorwärtstreibenden, trommelbegleiteten Marschs zur Hinrichtungsstätte
(Klavier) und wehmütigen Gedanken an die Freundschaft (Gesang). In
Geibel-Liedern präsentierte Kaufmann tenoralen Glanz und Schmelz, immer
wieder fast gehauchte dreifache Piani, schwärmte in Operntönen und
wehmütiger Klage.
Betörend schöne „Mondnacht“
Nach der Pause wurde der zweite Jahres-Jubilar, Gustav Mahler, mit der
eindringlichen Wiedergabe der „Kindertotenlieder“ (Rückert), zwei eigenen
und zwei aus „Des Knaben Wunderhorn“ geehrt. Hier gingen Kaufmann und
Deutsch bis an die Grenzen musikalischer Ausdeutung: Im Spannungsfeld
zwischen Lebens-Leuchtkraft, flammendem Schmerz und resignierender Todes-
und -Erlösungssehnsucht fanden sie Räume für natürliche Schlichtheit im
Volksliedton, vom Tenor einerseits dicht-linear, andererseits mit
Fortissimo-Durchschlagskraft gesungen, vom Pianisten trotz manch
verstörender Harmonik Mahlers stets verständlich mitgestaltet.
Klassik.com:
Unverdiente Lorbeeren
Darum sei hier mit Nachdruck und Deutlichkeit gesagt: Der Liederabend, den
Jonas Kaufmann jetzt bei den Münchner Opernfestspielen gab, war schwach
und belanglos; der Jubel, der dem Sänger nach seinem Auftritt dargebracht
wurde, in keiner Weise gerechtfertigt.
Süddeutsche Zeitung:
O selige Stunde
Mahlers hochkomplexe „Kindertotenlieder“ für Alt- oder Baritonstimme und
Orchester komponiert, setzen einen Tenor, zumal wenn er auf die Farben des
Orchesters verzichten muss – das Klavier kann nur ein Skelett des
Orchestersatzes bieten – unter höchsten Druck. Wie sich Kaufmann und
Deutsch diesen Extremen gestellt haben, nötigt höchste Bewunderung ab.
Freilich wurde dabei auch klar, wo derzeit die Grenzen von Kaufmanns
Stimme liegen: Er, der so traumhaft sicher in die Kopfstimme überwechseln
kann, war hier zu einigen Ausflüchten ins Kehlige gezwungen – und auch die
heldisch klingenden Spitzen waren in diesen Trauerelegien fehl am Platz.
Helmut Deutsch machte, wie immer, kompositorische Strukturen in makelloser
Transparenz sichtbar, doch an manchen Stellen wünschte man sich zur
prägnanten Zeichnung Farben hinzu.
Reine Freude bescherten die beiden mit Mahlers wenig bekannten frühen
Klavierliedern nach eigenen Texten und vor allem mit dem rhythmisch
animierenden Bravourstück „Scheiden und Meiden“ aus „Des Knaben
Wunderhorn“: Schon das Schmettern eines einzigen der in den Text
gestreuten sechs „Ade“-Rufe hätte genügt, um das Publikum zu
elektrisieren.
Münchner Merkur:
Kaufmann brillierte mit Liedern
Jonas Kaufmann stellte als empfindsamer Liedsänger seine Stimme nie aus,
selbst in der Siegerpose des "Hidalgo". Vielmehr beschwor er, vom Klavier
bis in dynamische wie gestalterische Grenzbereiche begleitet, Stimmungen
und Gefühle herauf und nahm das Publikum mit in die abgrundtiefe Trauer
Gustav Mahlers. Kaufmann und Deutsch drangen vor bis in existenzielle
Bereiche, gaben dem Nichtfassbaren Gestalt, trafen die Herzens-Leere der
"Kindertotenlieder". Da "Scheiden und Meiden" wehtut (erklang nach "Im
Lenz", "Urlicht", "Winterlied"), versüßten beide dem jubelnden Publikum
noch einmal mit Schumann den Abschied.
Proopera:
Jonas Kaufmann
En cada lied Kaufmann cuenta una historia, no
sólo con la voz, sino también con su cuerpo, con la expresión sutil de sus
manos y hasta con la simple mirada. Los lieder de Schumann fueron de
carácter variado, yendo desde los melancólicos “Entflieh mit mir” (Tragödie
I) y “Es fiel ein Reif” (Tragödie II) hasta aquellos de añoranza como
“Muttertraum”, “Der Soldat” o “Verretene Liebe”. Puede también darle
picardía a algunos lieder más chispeantes, como es el caso de “Der Hidalgo”,
con el cual cerró la primera parte del concierto. Las cinco
canciones que interpretó de los Kindertotenlieder y las dos de Des Knaben
Wunderhorn de Mahler mostraron su conocimiento del estilo liederista y en
cada canción, Kaufmann puso también énfasis a la importancia de los textos
que canta. Recordemos que muchos de estos textos son obras de poetas y
escritores alemanes de gran trascendencia en el mundo de la literatura. Esto
lo sabe bien Kaufmann y he de alabar también su excelente dicción. Fue
bordando cada frase con buen gusto y dándole la intención necesaria para ser
coronado al final con una ovación ensordecedora. |
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Beethoven, Fidelio, Luzern,
12. August 2010 |
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Frankfurter
Rundschau:
Fünf Minuten für einen Ton
Wann und wo hat je einer so flehentlich Gott angerufen? Wenn Startenor
Jonas Kaufmann, soeben noch als balsamischer Lohengrin in Bayreuth
umjubelt, den ersten Ton seiner großen Kerkerszene auf einem Atemzug
crescendiert, wird einem schwindlig. Gefühlte fünf Minuten hält er diesen
Ton, meistert er eine der gefürchtetsten Partien seines Fachs.
Endlich hat Claudio Abbado seinen Wunsch-Florestan für seinen „Fidelio“
gewinnen können. ...
Kaufmann gelingt der Kraftakt mühelos
Der einzige Schwachpunkt der Koproduktion von 2008, eine unzureichende
Besetzung des Gattenpaares Florestan und Leonore, ist auch behoben. Jonas
Kaufmann, der nur mit seinen vielen Reisen von einem Festival zum nächsten
die Sorge nährt, sich zu sehr zu verausgaben, und Nina Stemme bewältigen
die ihnen abverlangten Kraftakte mühelos.
NZZ:
Gegen Gewalt, für Liebe und Menschlichkeit
An der Seite von Jonas Kaufmann erwies sie sich jedoch als die genau
richtige Wahl, denn der Münchner Tenor bringt ebenfalls viel dunkle
Färbung ein. Und das insofern zum Vorteil, als die grosse Arie des
Florestan am Anfang des zweiten Akts für einmal kein hinausgeschleuderter
Schmerzenslaut war, sondern in jedem Moment höchststehende Kunst
blieb....So stand dieser «Fidelio» musikalisch auf jenem Niveau, das in
der Oper selten erreicht wird
Le Temps:
«Fidelio», une symphonie vocale à Lucerne
L’unique opéra de Beethoven ouvre le plus grand festival de Suisse, avec
un Jonas Kaufmann magnifié par la baguette de Claudio Abbado...
Un mot suffit. Une note, née comme de rien au coin de la voix. Elle
grandit, elle prend par surprise, immense en moins de deux, comme ivre
d’emplir si fort l’espace. Ce n’est pas seulement l’ampleur du crescendo,
ni l’essor vibratoire, ni la puissance sonore qui impressionnent. Ce qui
subjugue, c’est combien le timbre est multiple, capable de s’iriser à
l’infini, depuis le cuir feutré d’un baryton très haut placé jusqu’au
vif-argent du ténor dramatique – la tessiture de Jonas Kaufmann est
immense.
Au KKL de Lucerne, il faut attendre la seconde partie du Fidelio de
Beethoven pour apprécier le talent du chanteur munichois, qui fait
également fureur à Bayreuth cet été dans Lohengrin. Jeudi, il parachevait
le très beau casting d’interprètes dépêchés par le chef Claudio Abbado en
ouverture du Lucerne Festival.
Il Giornale della Musica:
Il suono sontuoso di Abbado
A loro si unisce il Florestano di Jonas Kaufmann, la cui aria del secondo
atto fa venire i brividi per intensità.
Neue Luzerner Zeitung:
Eröffnung mit einem Theatercoup
...in dem sich der Sopran von Nina Stemme und der Tenor von Jonas Kaufmann
zu verschwenderischem Wohlklang verbanden.
Basler Zeitung:
Die teuersten Lumpen der Welt
Gewinnend auch die Sängerbesetzung, angefangen mit der dunkel timbrierten
Leonore von Nina Stemme über den höchst differenzierten, mit einem starken
Crescendo ansetzenden Florestan von Jonas Kaufmann (dem Bayreuther
Lohengrin) bis ...
Tagesanzeiger:
Das nackte Menschenschicksal
Ausgesprochen bemerkenswert war eine Kleinigkeit mit grosser Wirkung: dass
nämlich Jonas Kaufmann als Florestan die berüchtigte Kerkerarie «Gott,
welch Dunkel hier» ganz leise anfängt - und dann anschwellen lässt. So
muss das sein, so leidet man mit.
Badische Zeitung:
Schönste Erregungszustände
Jonas Kaufmanns Florestan wiederum wirkt fast schon unantastbar in seiner
stimmlichen Potenz, in der Kunst der Tonentwicklung und Phrasierung: Im
großen Duett "O, namenlose Freude" singen sich die beiden in einen
Erregungszustand, der auch beim Rezensenten zu erhöhter Hormonausschüttung
führt.
Liechtensteiner Vaterland:
Eros trifft Fidelio
Jonas Kaufmanns gedecktes Timbre ist etwas gewöhnungsbedürftig, aber
immerhin füllte er die schwierige Partie des Florestans aus...
Salzburger Nachrichten:
Kein Pathos soll sich zeigen
Und anders als vor ein paar Jahren in Reggio Emilia stand ihm diesmal ein
ausgewogenes Sängerensemble zur Verfügung, das von Jonas Kaufmann in der
Rolle des Florestan angeführt wurde....
Die Stimmen, die man dafür braucht, waren sorgfältig ausgewählt: Jonas
Kaufmanns noch nicht von heldentenoralen Ausflügen angegriffene Stimme ist
für den Florestan schlichtweg ideal. Allein, wie er das erste „Gott, welch
Dunkel hier!“ aus dem Pianissimo-Nichts zum Forte heranstrahlen lässt,
rechtfertigt solches Lob.
Ft.com:
Fidelio, Lucerne Festival, KKL, Lucerne
If there is sensual gratification to be found in this piece, this was the
cast to find it. And indeed, when Jonas Kaufmann began Florestan’s first
cry of despair with crooning softness in the darkness of the KKL concert
hall, you could feel the hairs stand up on the audience’s skin. Kaufmann
let the note blossom into virile fullness, and hurled himself at his
opening aria’s rows of tonsil-tangling top notes with suicidal abandon.
Not even he could make this aria sound effortless, but at least it was
thrilling.
FAZ:
Am Nabel der Musikwelt
Sängerisch war dieser „Fidelio“, neben dem hervorragend intonationssicher
und nuanciert agierenden Arnold-Schönberg-Chor, nahezu ideal besetzt mit
einem klug aufeinander abgestimmten Ensemble. Rachel Harnisch fand als
Marzelline zu betörend warmem, biegsamem, vollem Soprantimbre. Christoph
Fischesser war ein geschmeidig und klar artikulierender Rocco; Falk
Struckmann ein Pizzaro, dem die Bosheit glaubhaft, aber ohne
Aufgesetztheiten aus jeder Note klang. Und Nina Stemmes luxurierender
Wagner-Sopran als Leonore harmonierte perfekt mit der dunklen
Leidenschaft, die Jonas Kaufmann seinem Florestan angedeihen ließ.
Diapason:
Fidelio à Lucerne
Surtout, le Florestan de Jonas Kaufmann fait son entrée, avec son « Gott »
venu du tréfonds de l’âme. Fabuleuse cuirasse, tout en muscle et en pleur
rentré, maîtrise absolue, justesse de chaque instant : la perfection,
point.
The Guardian:
Lucerne festival
Fringed by dozens of tiny flickering night-lights, the stage of Lucerne's
sleek white lakeside concert hall was transformed last weekend into a
grey, shambolic dungeon for a semi-staging of Fidelio, conducted by
Claudio Abbado with his elite Lucerne Festival Orchestra and a dream
line-up of soloists led by Nina Stemme and that most serious of star
tenors, Jonas Kaufmann....
Kaufmann's Act 2 opening utterance, from the depths of Pizarro's dungeon,
was extraordinary: a black, guttural groan which grew into pure fortissimo
gold. He moved through his aria, from despair, to imagined joy, to grief
once more, with absolute control and emotional conviction. This German
repertoire, which features on his disc of arias conducted by Abbado, is
his natural aesthetic terrain.
ConcertoNet:
Un Fidelio pétri d’humanité
Un murmure, au départ quasiment imperceptible, qui se transforme en cri
lancinant, à donner des frissons, dans un crescendo époustouflant.
L’entrée en scène de Jonas Kaufmann dans le Fidelio d’ouverture du
Festival de Lucerne 2010 restera longtemps gravée dans les esprits. Le
ténor allemand a ébloui le public non seulement par sa technique, mais
aussi par son chant raffiné et son sens des nuances. Visiblement très à
l’aise, il n’a pas semblé souffrir de son été plutôt chargé, entre Munich,
Bayreuth, Lucerne et Salzbourg.
Le Figaro:
Abbado, le retour d'un géant
Distribution festivalière, avec la passe de trois pour Jouas Kaufmann,
décidément l’homme de l’année trois semaines après Tosca à Munich, en même
temps que Lohengrin à Bayreuth, le ténor allemand réussit un Florestan
d’anthologie, dès ce cri initial ce « Gott » commencé pianissimo puis
enflé jusqu’à emplir la glorieuse acoustique de la salle de Jean Nouvel. À
cette cadence infernale, il n’aura peut-être plus de voix dans un an, mais
pour l’heure il est tout simplement imbattable.
Mundoclasico:
Abbado, el educador
Como excepcional, su mejor actuación para mí hasta ahora en todo lo que le
he visto, fue el Florestan de Kaufmann, capaz de iniciar su difícil
'Gott!' inicial en piano e irlo ensanchando sin perder fiato ni color. El
resto del aria -que también se las trae- lo encontró en el mismo estado de
gracia y así continuó hasta el final. La protagonista de la Stemme, tras
alguna vacilación y aspereza en el acto primero (lo que no le impidió
momentos magníficos en su también terrible aria y otros pasajes), fue a
por todas en el segundo acto, y cómo dijo y cantó toda la parte, con qué
soltura emitía sus agudos, era como para restregarse los ojos. El gran dúo
que reúne a los esposos fue algo único por ambas partes.
Resmusica:
[Lucerne] Fidelio, Abbado, Kaufmann,
Stemme…
L’intervention de Jonas Kaufmann/Florestan au début du deuxième acte sur
un crescendo risqué autant que spectaculaire (« Gott, welch Dunkel ist »)
concentre immédiatement l’attention sur cette personnalité hors-norme, au
timbre fragile – chantant parfois en sourdine, comme l’una corda d’un
piano - autant que vaillant, qui lui permet de développer une gamme de
couleurs toujours à fleur d’émotion.
The Times:
Lucerne Festival
That was especially irritating, because Jonas Kaufmann's thrillingly
anguished delivery was the best singing of the night.
Opéra:
Lucerne - Fidelio
Jonas Kaufmann impressionne dès son entrée : son cri désespéré semble
surgir du néant, se mêler insensiblement aux voix de l'orchestre pour
gagner en puissance et triompher finalement par son intense rayonnement.
La couleur plutôt sombre de son ténor s'allie idéalement à celle de sa
partenaire, et traduit, avec une ivresse croissante, le long chemin de
Florestan vers la lumière libératrice.
Classic Voice:
Fidelio, Lucerna
Così la tenuta e gli stacchi d'orchestra compongono un discorso dalla
punteggiatura rifinita ma meno urticante, da cui germina il miracolo della
voce: quella sensibilissima di Jonas Kaufmann, l'altra svettante, ma più
avara per timbro e "peso" emotivo, di Nina Stemme.
L'Opera:
Fare il proprio dovere
Lucerna: indimenticabile Fidelio con la grande bacchetta di Claudio
Abbado, un favoloso Jonas Kaufmann e una bravissima Nina Stemme...
...ed ecco il magnifico «Gott» iniziale emesso da Jonas Kaufmann in un
pianissimo che andava prendendo forza senza mai arrivare al grido; anzi,
la frase di cui sopra «meine Pflicht hab'ich getan» veniva quasi enunciata
come la conclusione logica di un filosofo alla Kant e da lì si andava
verso l'anima e l'emozione)...
Tra i cantanti spiccavano i protagonisti. Nina Stemme, alquanto prudente
nel primo atto (ma qualche acuto dell'aria veniva asprigno) dava una
lezione di canto e di dizione e si scatenava nel secondo, con la
complicità di un Kaufmann che meglio di così non l'ho mai visto né udito:
due così te li sogni (nel grande duetto «O namenlose Freude» mi è venuta
proprio voglia di pizzicarmi, ma era chiaro che non sognavo). |
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Kopenhagen, Festkonzert, 31.
August 2010 |
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Berlinske:
Klassisk: Førsteelskeren
Politiken:
Stjernetenor kørte på reservehjulet
Kristeligt Dagblad:
Livsglad tenortrold
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Ciléa: Adriana Lecouvreur,
Berlin, Deutsche Oper, 2. Oktober 2010 |
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BZ,
Berlin:
Jonas Kaufmann zum Niederknien
Star-Tenor Jonas Kaufmann (41) ist nicht nur ein stimmliches Kraftwerk, er
hat auch schauspielerische Qualitäten. Schade daher, dass Francesco Cileas
"Adriana Lecouvreur" in der Deutschen Oper nur konzertant aufgeführt wird.
Nur einmal kniet er vor Sopranistin Angela Gheorghiu nieder. Aber
ungeplant, denn ihr ist das Armband (es war ein Ohrring) zu Boden
gefallen. Gentleman ist er also auch noch. Und macht durch sein
stimmliches Farbspektrum wett, was optisch fehlt.
Epoch Times:
Großer Jubel für konzertante Premiere mit
Jonas Kaufmann
Der Münchner Tenor Jonas Kaufmann und die rumänische Sopranistin Angela
Gheorghiu als tragisches Liebespaar boten gesanglich harmonisch stimmige
Höchstleistungen....
Den Maurizio in „Adriana Lecouvreuer„ sang der 41-Jährige mit großem
lyrischem Furor, aber auch mit ein paar leichten Unsicherheiten in den
leisen Passagen und einem Hang ins Kehlige.
Der
Tagesspiegel:
Vergiftete Veilchen
Hier stimmt alles: „Adriana Lecouvreur“ konzertant an der Deutschen Oper
Berlin...
Objekt beider Begierde, und Anlass für die allermeisten im Saal,
Ticketpreise bis zu 120 Euro zu bezahlen, ist Jonas Kaufmann. Gefragter
ist derzeit kein Tenor auf dem Musiktheatermarkt, und vielseitiger wohl
auch nicht. Ebenso stilsicher, wie er sich im deutschen und französischen
Repertoire bewegt, geht der Münchner das italienische Fach an, lässt die
Kantilenen erblühen, strotzt vor viriler Stimmkraft, streut raffiniert
sentimentale Schluchzer ein ohne ins Plump-Kitschige abzugleiten. Am
schönsten, weil am musikalischsten, aber sind die leisen Passagen, wenn
Kaufmann sich bewusst zurücknimmt, feine Linien nachzeichnet, gekonnt
Diminuendi gestaltet.
Berliner Zeitung:
Ein Lustspiel mit qualvollem Gifttod
Tatsächlich wurde das auch ein voller Erfolg, dank der hervorragenden
Disposition namentlich Kaufmanns, der sich - ungeachtet sonstiger
Empfindlichkeiten seines eher tief gelagerten Tenors und dunklen Timbres -
an diesem Abend mit Höhenglanz und bestens ausgeführter Phrasierung als
der Ausnahmesänger erwies, als der er gehandelt wird....
Cilea fügt für die Auftritte seiner Stars jeweils wirkungsvolle lyrische
Ruhepunkte ein, in denen sich Kaufmanns Spitzentöne wie auch Gheorghius
ganzkörperlich ausgreifendes Singen voll entfalten können.
Märkische Zeitung:
Eine Sternstunde der Oper
Am 6. November 1902 hob Enrico Caruso in der Rolle des „Maurizio“
Francesco Cileas Opernhit „Adriana Lecouvreur“ im Teatro Lirico in Mailand
aus der Taufe. Seitdem haben sämtliche Tenöre, die auf sich halten, diese
Partie verkörpert. Und auch in der konzertanten, ersten Premiere der neuen
Spielzeit stand am Samstagabend mit dem Deutschen Jonas Kaufmann ein ganz
großer, wenn nicht derzeit der Größte seiner Zunft auf der Bühne in
Charlottenburg. Er ließ absolut keinen Wunsch offen und bestätigte seine
Ausnahmestellung mühelos und schönstimmig. ...
Am Ende stehen Angela Gheorghiu und der nicht minder attraktiv, teils mit
Kopfstimme singende, virile Jonas Kaufmann im tosenden Applaus und
Bravotaumel eines begeisterten Publikums....
Ein denkwürdiger, großer Abend in der Deutschen Oper Berlin, der die
Rückkehr in den normalen Opernalltag schwer fallen lässt.
Morgenpost:
Divenkrieg an der Deutschen Oper
In den Liebesszenen gab er alles, schluchzte
herzergreifend in druckvollen Höhen, schmiegte sich leidenschaftlich an
Gheorghius Luxussopran. Obwohl seine Stimme in so manch innigen Momenten
empfindliche Verbrauchsspuren aufwies - die unaufhörlich knisternde
Spannung zwischen der Gheorghiu und Kaufmann machte es mehr als wett.
rbb Kulturradio:
Deutsche Oper Berlin: "Adriana Lecouvreur"
Sängerisch bewegt sich
die Produktion auf höchstem Niveau. Beide Protagonisten agieren sehr
kontrolliert, fast berechnend und setzen die erforderlichen Stilmittel
höchst überlegt ein. Das passt auch ganz gut – als etwas gereiftes
Liebespaar; schließlich sind sie auch schon Anfang bzw. Mitte vierzig.
Jonas Kaufmann legt viel Wert auf Zwischentöne. Den Heldentenor kann er
genauso bedienen wie einfühlsame leise Momente bis hin zum erstickten
Schrei am Ende. Er ist im Moment auf der Höhe seines Könnens.
Während Kaufmann in Sachen Ausstrahlung eher wie der liebe Junge von
nebenan wirkte, zelebrierte Angela Gheorghiu ihre Auftritte bis in die
letzte Handbewegung.
Operamagazine.nl:
Kaufmann en Gheorghiu: als sterren zo mooi
Het publiek van de Deutsche Oper Berlin kon dit weekend wegdromen met een
Adriana Lecouvreur met Jonas Kaufmann en Angela Gheorghiu. Staande ovaties
en lang applaus kreeg ook ‘spelbreker’ Anna Smirnova, die nu officieel
haar plekje in de ‘hall of the greats’ heeft ingenomen....
Dat is precies wat er gebeurde tijdens deze uitvoering bij de Deutsche
Oper: even had je met je ogen geluisterd en direct wilde je je overgeven
aan deze dromerige schoonheid. Want Jonas Kaufmann en Angela Gheorghiu
waren meer dan een droompaar, ze waren een dromend paar van sterren, dat
ergens aan de operahemel stond en wonderschone klanken produceerde, ook al
stonden die niet altijd in dienst van de inhoud en de strekking van het
werk. Het was als die reclameslogan die overal in Duitsland te pas en te
onpas gebruikt wordt: ‘Genuss Pur’.....
Mooier en compacter dan Jonas Kaufmann kan een tenor niet klinken: het
unieke, baritonale, aardse timbre van zijn stem heeft op mij een
onvergelijkelijk magische uitwerking. Zijn vermogen om in de hoogte niets
aan kleur en volheid te verliezen en daarbij geen enkele harde of schelle
noot te laten horen, maakt van hem de wereldster die hij is. Aan het einde
van de eerste romanze van Maurizio, ‘La dolcissima effige’, liet hij een
kunstig ‘crescentino’ horen op het woord ‘poeta’, dat op zichzelf al de
waarde van een toegangskaartje overtrof.
Gießener Allgemeine:
Berlin: Staatsoper und Deutsche Oper
feiern Premieren
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann sangen
nicht nur herzbewegend, sie unterstrichen ihre unter einem unglücklichen
Stern stehende Liebe, ihre großen, überschäumenden Gefühle auch mimisch
und gestisch, wie sie ein Regisseur hätte kaum besser anleiten können.
Einfach wunderbar, wie diese beiden vortrefflichen Sänger miteinander
harmonieren, wie sie gemeinsam schwelgen, bangen und leiden. So bewegt
verließ man lange kein Berliner Opernhaus mehr.
Die
Welt:
Heul doch!
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann sangen. Die Stars konnten die Rollen
unter Live-Bedingungen testen, die Deutsche Oper hatte eine Premiere mehr
und das Publikum durfte zu den Ergüssen dieses Vokaltraumpaars
kontrolliert ausrasten: eine Win-Win-Situation für alle. Bitte mehr davon!
...
Doch auch die glamourösen Protagonisten machten - nach etwas verhalten
flachem Beginn - ihre Sache großartig. Die zweimal Kleid, Schmuck und
Frisur wechselnde Gheorghiu war das Innbild einer eitel emotionalen
Primadonna, nach der dieses Stück unbedingt verlangt. Und Kaufmann ließ es
dunkel leuchten und klar glitzern. Schöner wurde in Berlin lange nicht
operngeschluchzt.
Der Neue
Merker:
Goldener Oktober mit „ADRIANA LECOUVREUR“
05.10. 2010
Doch glücklicherweise singen die
Protagonisten nicht stocksteif in den Saal, sondern verdeutlichen das
Geschehen mit Gesten und Blicken. Und die beiden Superstars in den
Hauptrollen machen ohnehin alles wett....
Doch zunächst Erschrecken im ausverkauften Haus: Jonas Kaufmann leide
unter einer fiebrigen Erkältung, so die Ansage. Er singt trotzdem, bravo!
Doch hoffentlich schadet er damit nicht seiner fabelhaften Stimme, die
mehr und mehr alle Stilrichtungen beherrscht und unterschiedliche Werke
gleichermaßen eindringlich gestaltet...
Krankheitsbedingt setzt er nun die ersten
hohen Töne vorsichtig an, doch alsbald weicht seine Zurückhaltung dem
temperamentvollen Aussingen, wie es diese dramatisch-tragische Oper
erfordert. Mit Phrasierungskunst und wohl kalkuliertem Forte nimmt er den
großen Saal sofort für sich ein. Immer wieder rauscht zwischenzeitlich
kräftiger, wohlverdienter Beifall für ihn auf...
Eine Sternstunde für Berlin und die Deutsche Oper.
Opernglas:
Berlin, Adriana Lecouvreur
Auf halbem Weg nach London, wo am 18. November eine szenische
Neuproduktion von Cileas »Adriana Lecouvreur« ansteht, legten Angela
Gheorghiu und Jonas Kaufmann mit eben dieser vergleichsweise selten
gespielten Oper eine Zwischenstation an der Bismarckstraße ein, zur großen
Begeisterung all derjenigen Glücklichen, denen es gelungen war, sich für
eine der beiden konzertanten Aufführungen rechtzeitig Karten zu sichern.
Nicht allein, dass mit den beiden Sängerstars ein oft vermisster Glamour
einzog, es waren noch viel mehr die phänomenalen gesanglichen Leistungen,
die den Abend in den Rang des Außergewöhnlichen erhoben und das Publikum
zu Jubelstürmen hinrissen....
Kostüme hat deshalb wohl niemand im Zuschauerraum ernsthaft vermisst,
zumal auch Jonas Kaufmann sich darauf einließ, die Handlung mit seiner
Bühnenpartnerin leicht anzuspielen. Nicht nur in seinem lyrisch-schlicht
dargebotenen „Lanima ho stanca" nahm man ihm mühelos ab, wie strapaziös es
sein kann, zwischen die Fronten von zwei um seine Gunst rivalisierenden
Frauen zu geraten. Dank seiner natürlichen Ausstrahlung gelang es Kaufmann
überdies, mehr Sympathiepunkte als gewöhnlich für den wankelmütigen Moritz
von Sachsen zu sammeln. Zeigte sich die Stimme des Strahletenors am Anfang
noch etwas belegt, sang er sich zusehends frei. Und einmal mehr erregte
Bewunderung, wie Kaufmann die Strahlkraft des Wagnertenors mit einer
dezenten Verismo-Träne in der Stimme und der Sensibilität des Liedsängers
vereint. Wenn er zusammen mit Gheorghiu Pianissimo-Phrasen spann, schlug
das Herz jedes Opernliebhabers höher.
Klassik.com:
Die große Angela Gheorghiu-Show in Berlin
Und um das gleich zu sagen: So schön wie Jonas Kaufmann schluchzt derzeit
wohl kein anderer deutscher Tenor!...
Sympathisches Rollendebüt
Ich habe Kaufmann zuletzt vor einem Jahr an der Deutschen Oper als
Cavaradossi in einer Repertoirevorstellung der 'Tosca' gehört und war
verblüfft, wie extrem seine Stimme in so kurzer Zeit gedunkelt ist, als
wäre seine Kehle zwischenzeitlich mit baritonaler Bronze ausgeschlagen
worden, aus der nur mehr mächtig imponierende, fast brünstige Töne hervor
dringen, die mit viel spürbarer Kraft heraus gestemmt werden - was
Eindruck macht, keine Frage. Besonders in einer Partie wie der des
Maurizio, die vergleichsweise tief liegt und somit Kaufmanns
nachgedunkelter Stimme entgegen kommt.
Auch hatte ich Kaufmann vor einem Jahr nicht als besonders
durchschlagkräftigen Heldentenor erlebt, sondern eher als lyrischen Sänger
mit schlanker Stimmführung und mittlerer Strahlkraft. Ob seine in
'Adriana' gehörten Power-Laute einer veränderten Stimmproduktion
geschuldet sind, ob die Stimme seither gewachsen ist in Bayreuth oder ob
vielleicht die vielen an der Rampe installierten Mikros dafür da waren,
Kaufmanns Stimme zu verstärken (am Bühnenrand hingen vier unauffällige
Lautsprecher), kann ich nicht beurteilen. Jedenfalls klang Kaufmann am
Premierenabend wie ein wiedergeborener Mario del Monaco, der den Grafen
von Sachsen in den 1960er Jahren ebenfalls als kraftstrotzenden Heroen
interpretiert hat. Kaufmann überzeugte im konzertanten Kontext mit
natürlicher Ausstrahlung und ebensolchem Spiel und wirkte – wie immer –
sympathisch. Er gab eine ausgeglichene Interpretation der Rolle, die mehr
Nuancen und Feinheiten vertragen würde, die aber vermutlich bei einem
Rollendebütanten nicht zu erwarten sind. Man darf gespannt sein, wie sich
sein Maurizio in London weiterentwickelt und ob Kaufmann demnächst ins
Bass-Fach wechselt, wenn die Stimme weiter so rasant nachdunkelt.
Klassik in Berlin:
Falsche Schlangen, echte Stiefmütterchen
Besser geht's nicht: Eine konzertante Adriana Lecouvreur an der Deutschen
Oper Berlin...
Jonas Kaufmann, als angeschlagen angesagt,
benötigt ein paar Minuten bis sein Tenor warm gelaufen ist, aber dann legt
der Münchner mit seinem Maurizio richtig los: Sein dunkles Timbre, die
lang gehaltenen, groß aufflammenden, geschmeidigen Höhen, ja selbst die
Schluchzer passen perfekt zu dieser Spinto-Partie.
Kultura extra:
ADRIANA LECOUVREUR
Kaufmann: souverän und über alle Eitelkeit
hinaus erhaben!
Opernwelt:
Herzschmerz Doch weil ihr Maurizio
Jonas Kaufmann hieß und in der hier
besprochenen Aufführung obendrein gegen
eine Erkältung ansingen musste, legte sie
ihren Ego-Panzer in den letzten vier
Nummern für den klangschön und nuanciert,
doch mit einigem Druck singenden Startenor
endlich ab. |
|
|
Schubert: "Die schöne Müllerin",
Frankfurt, Alte Oper, 12. Oktober 2010 |
|
Gießener
Allgemeine:
Jonas Kaufmann fasziniert in der Alten Oper
Echo online:
Liebe tönt nicht immer laut
Frankfurter Rundschau:
Romantische Oper für einen Mann
Frankfurter Neue Presse:
Liebespein bis in den Tod
FAZ:
Diese Müllerin ist treulos
|
|
|
Schubert: "Die schöne
Müllerin", Paris, Theatre des Champs-Elysees, 14. Oktober 2010 |
|
Le
Monde:
Jonas Kaufmann, une voix en or toute au
service de Schubert
Operachroniques:
Jonas Kaufmann, Champs-Elysées, 14/10/2010
Qobuz:
Doublé vocal au Théâtre des Champs-Elysées
JDD:
Le ténor des ténors ennuie...
Altamusica:
Un demi-Kaufmann
Resmusica:
Schubert en a rêvé, Kaufmann l’a fait
Forumopera:
Le beau meunier
ConcertClassic:
Jonas Kaufmann chante Die Schöne Müllerin
- L’ensorceleur
Opéra Magazine:
En récital - JONAS KAUFMANN Helmut Deutsch
(p) |
|
|
Liederabend, Konzerthaus Wien, 20.
Oktober 2010 |
|
Der Neue Merker:
Wien/Konzerthaus: Liederabend Jonas Kaufmann
am 20.10.2010 Tiroler Tageszeitung:
Auf Jonas Kaufmann steht man eben:
Liederabend im Konzerthaus
Kurier:
Der Klassik-Strahlemann glänzt mit leisen
Tönen Kronen-Zeitung:
Ein-Personen Oper der Vokalkunst
Die Presse:
Jonas Kaufmanns tragische Lied-Dramatik
Salzburger Nachrichten:
Ein Kaufladen mit verdüsterten Seelen
Der Standard:
Unter dem Mikroskop
Österreich:
„Echo Klassik“- Gewinner Jonas Kaufmann im
Konzerthaus |
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|
Schubert: Die Schöne Müllerin,
Sevilla, 22. Oktober 2010 |
|
El Correo de
Andalucia:
Viaje de primavera al corazón de Schubert
La Razon:
El deseado Kaufmann
Mundoclasico:
Apasionada Molinera |
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|
Liedmatinée, Zürich, Opernhaus, 24.
Oktober 2010 |
|
Tages-Anzeiger:
Strahlend düsterer Kaufmann
Neue Zürcher Zeitung:
Sternstunde |
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Schubert: Die schöne Müllerin,
London, Wigmore Hall, 31. Oktober 2010 |
|
The
Independent:
Jonas Kaufmann / Helmut Deutsch, Wigmore
Hall, London Standpoint
magazine:
At the feet of Jonas Kaufmann
The
Telegraph:
Jonas Kaufmann
sings Die schöne Müllerin, Wigmore Hall,
review The Times:
Kaufmann/Deutsch - Concert - Wigmore Hall
The Guardian:
Kaufmann/Deutsch – review
Financial Times:
Jonas Kaufmann, Wigmore Hall, London
The Observer:
Jonas Kaufmann - Wigmore Hall
The Independent:
Jonas Kaufmann, Wigmore Hall, London
The Sunday Times:
Jonas Kaufmann - Wigmore Hall
The Spectator:
Spellbound |
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Ciléa: Adriana
Lecouvreur, London, ROH, 18. November 2010 |
|
The
Independent:
First Night: Adriana
Lecouvreur, Royal Opera House, London
Two titanic talents bring star quality to a tale about dangers of fame...
And when these singers first meet amid Charles Edwards's charmingly
naturalistic evocation of backstage life at the Comédie-Française, they do
seem made for each other. .... Kaufmann's answering aria finds him muting
his characteristically burnished tone with a lovely tenderness....
The last thing we hear is Maurizio's grief-stricken cry which – as
Kaufmann delivers it, over the sound of a consoling harp – wrings the
hearts of all who have stayed the emotional course with this sorely
underrated drama.
The
Independent:
Adriana sensitively exhumed
But the evening’s rarest pleasure was in hearing Jonas Kaufmann do what
few of today’s tenors can do – finesse the sound and produce wonderful
colour mixes around the passaggio to produce full bodied pianissimi, not
some weedy falsetto which is so often masquerades as an excuse for mezza
voce. He has it all: he looks dashing, he sounds dashing, and his abundant
musicality puts him into an entirely “other” league.
His extraordinary diminuendo from the cry of “Morte!” at Adriana’s passing
was one such instance. How many tenors today would even attempt it?
The Telegraph:
Adriana Lecouvreur, Royal
Opera House, London, review
A glamorous piece of old-fashioned romantic escapism, beautifully staged
and eloquently sung....
Maurizio was the marvellous Jonas Kaufmann, who sailed through, giving an
object lesson in legato en route.
Musicomh:
Adriana Lecouvreur
The Gheorgians and the Kauffmaniacs were out in force on this first night,
and their idols did not disappoint. Angela Gheorghiu is often presented in
superficial interviews as a daunting diva, and Jonas Kauffman as a
knee-tremble-inducing tenorhunk, but little else; in both cases, these
personae are far from the real story, and this opera revealed them both to
be exactly what they are, which is genuine stars of the stage, masters of
their art and artifice down to the smallest detail....
Kaufmann is the singer Domingo always wanted to be – Walther von Stolzing
with italianità – and he presents a compelling no-good-boyo Maurizio, his
magisterial tones subtly scaled down for a tender ‘La dolcissima effigie’
and pared to a shimmering thread for the final cry. As with all truly
great singers, it’s not the big bow-wow moments which impress, but the
subtlety of the pianissimi and the ability to draw the eye without hogging
it.
Evening Standard:
Drama on and off stage for Adriana
Lecouvreur
The dashing, heroic-voiced Jonas Kaufmann is everybody’s favourite tenor
at the moment and his command of the role of the much-lusted-after
Maurizio is supreme, combining ringing top notes and wonderfully delicate
half-tones.
La
Vanguardia:
Gheorghiou y Kaufmann, dos voces
exquisitas para Adriana Lecouvreur
Difícilmente podría encontrarse entre las estrellas actuales del mundo de
la ópera una pareja tan idónea para "Adriana Lecouvreur" como la que
componen la soprano rumana Anghela Gheorghiou y el tenor alemán Jonas
Kaufmann....
A todos esos nombres famosos hay que añadir ahora la gran pareja
Gheorghiou-Kaufmann, que, como demuestran en esta nueva producción, suman
a un dominio completo del registro vocal, una gran intensidad dramática.
...
Jonas Kaufmann parece a su vez hecho para el papel de ese oficial y
aristócrata capaz de volver locas a las mujeres. Su gran potencia vocal de
tenor dramático con cierto tinte de barítono no le impide llegar cuando es
preciso al más delicado lirismo.
Bachtrack:
Cilea's Adriana Lecouvreur at the Royal
Opera
As Adriana's lover Maurizio, Jonas Kaufmann showed why he is one of the
hottest properties currently on the operatic circuit: he has matinée idol
looks and stage presence by the bucketload, combined with a voice that is
powerful and mellifluous.
The Arts Desk:
Adriana Lecouvreur, Royal Opera House
Fans of tenor Jonas Kaufmann, and they are growing with good reason by the
day, will no doubt tell you that he stole the show. Not exactly. His
character, Maurizio, Count of Saxony - in reality a bit of an
opportunistic shit, who'd already given up on his actress by the time he
wooed the French aristocracy for further promotion - is a soldier and a
lover, nothing more. Ideally that needs the honeyed tones of a true
Italianate tenor rather than what Kaufmann has to offer in the middle
range, a sometimes bottled baritonal timbre. In short, something between
this and veteran Bonaventura Bottone's still-focused cameo of a slimy Abbé
would be ideal. But Kaufmann's undoubtedly tenorial top register is
infallibly strong and ardent, suiting the set-pieces of the second and
third acts better than the gorgeous early lovesong "La dolcissima
effigie". I can't wait to hear his Florestan, Lohengrin and Siegmund.
The Times:
Adriana Lecouvreur at Covent Garden
He was tremendous at full power, a bit fuzzy when quieter.
The Stage:
Adriana Lecouvreur
She is vividly partnered as her lover, the politically ambitious Maurizio,
by Jonas Kaufmann, one of today’s greatest tenors, in ringing voice and
fully engaged dramatically, though the rich Latin tone ideally required is
arguably not his to command.
Classicalsource:
The Royal Opera – Adriana Lecouvreur
[Angela Gheorghiu & Jonas Kaufmann]
Jonas Kaufmann was not as swashbuckling a Maurizio as one might have
expected, but he too sang with generosity of rich tone and subtle use of
volume. The character is a bit of a cad and weak. Kaufmann captured that
side well, largely by dint of not resorting to ‘stand and deliver
singing’. ‘La dolcissima effigie’ was nicely impassioned – but best of all
was the martial ‘Il russo Mèncikoff’, which was superlatively accompanied
by Elder.
WhatsOnStage:
Adriana Lecouvreur
The star-studded line up of principals delivers strong performances, with
the finest coming from Jonas Kaufmann, who yet again proves that he is
peerless in this repertoire. He has the big guns for the role of Maurizio
but it’s his delicately spun mezza-voce phrases that really strike home
and needless to say, he looks the part to perfection.
MusicalCriticism:
Cilea: Adriana Lecouvreur
The undoubted star of the show, however, is Jonas Kaufmann as the
heart-throb Maurizio. His sweeping entrance in Act One, dashing and
handsome, was exciting and strangely relaxing by turns: we know we're in
safe hands and can sit back and enjoy the darkly baritonal strains of his
remarkable voice. And the rare mixture of intelligence, vocal power and
refinement mean there's indeed a great deal to enjoy, but once again it
all seems a little peripheral to the action, with some of the vocalism
sounding calculated when the music to call for no-holds-barred heroics.
McVicar's direction dictates much canoodling and kissing with Gheoghiu,
but at no stage does one believe in their love, or, it has to be said,
particularly care about it.
El Mercurio:
Londres hace un gran homenaje al teatro en
“Adriana Lecouvreur”
Caruso fue el primer Maurizio de la historia. Tras él, importantes tenores
asumieron el rol: Bergonzi, Corelli, Del Monaco, Carreras, Domingo. Se
diría que Jonas Kaufmann pone a los demás en entredicho. Consigue
emocionar con un papel ingrato: el de un amante que compara la belleza de
su amada con la de su bandera, y que para pedirle matrimonio y perdón le
ofrece “il glorioso mio nome”. Como Kaufmann es un actor fuera de la
norma, no actúa las palabras del texto sino la música, dotándola de un
alma que no existe en otras interpretaciones. A la vez, prolonga en los
gestos el sentido que quiere dar a una frase, de manera que el espectador
se convence de que aquello que él dice escénicamente está en la obra. Es
un gran artista, como acaban de confirmar el martes un doble Diapason d’Or
(por “La bella molinera”, de Schubert, para Decca, y como Artista del
Año).
Der Neue Merker:
London /Covent Garden: ADRIANA LECOUVREUR:
Première mit Gheorghiu und Kaufmann am
18.11. 2010
Eine völlig makellose Leistung bot Jonas Kaufmann. Er gab den Maurizio
nicht als eindimensionalen Verismo-Helden, sondern arbeitete prägnant die
negativen Charakterzüge des mit der Liebe Adrianas und der Fürstin
spielenden, durchaus opportunistischen Mannes heraus. Bei Adriana sucht er
offenbar sexuelle Erfüllung und Kaufmann machte sein Interesse an Adriana
schon bei seinem ersten Auftritt sehr handgreiflich deutlich. Von der
Fürstin Bouillon erwartet er Protektion und Unterstützung bei der
Wiedererlangung seines Landes, aus dem er vertrieben wurde. Dabei ist er
kein gewöhnlicher Betrüger denn in der Arie l` anima ho stanca gesteht er
der Fürstin in einem Moment der Ehrlichkeit, dass seine Liebe zu ihr
erloschen ist. Erst im letzten Akt, beim Tod Adrianas, präsentiert er sich
so edel wie man es von einem ordentlichen Operntenor eigentlich gewohnt
ist. Ob er allerdings Adriana die Heirat nicht nur verspricht, weil er
sicher ist, dass sie stirbt ? Wer weiß es? Nach einem Wort Voltaires
erzeugt man Langeweile am besten dadurch, dass man alles ausspricht.
Diesen Fehler vermeidet das Stück und das spricht für seine Qualität.
Stimmlich bot der Künstler alles, war man vom derzeit weltbesten Tenor
erwartet: Herrlich samtiges, ungemein charakteristisches Timbre,
strahlende Spitzentöne, wunderbar tragende Piani, prachtvolles Legato,
messa di di voce …das alles im Dienste dramatischer Wahrheit. Wie er mit
einem technisch meisterhaft bewältigten Decrescendo Stimmung erzeugen
kann- das macht ihm derzeit kein anderer Tenor nach. Ovationen nach seinen
Arien. In der Uraufführung sang Caruso, der bekanntlich ebenfalls ein
baritonales Timbre hatte- er kann als Maurizio kaum besser gewesen sein.
The Independent:
Adriana Lecouvreur, Royal Opera House
Kaufmann's prime-cut Maurizio is a slippery, complex, political figure.
His acting is refined, his singing idiomatically phrased if not idiomatic
of tone. That Latin darkness still has a fake-tan tang, too covered, too
self-conciously burnished, but when he opens his Alpine top register (in
"Il russo Mencikoff") or croons into Gheorghiu's hair it is mesmerising.
The Observer:
Adriana Lecouvreur
A cloudy-voiced start made me fear for tenor-of-the-moment Jonas Kaufmann
as Maurizio but he was soon up in the stratosphere, declaring his love for
Adriana and in thrilling form in "Il russo Mencikoff".
Financial Times:
Adriana Lecouvreur, Royal Opera House,
London
Although Caruso sang at the 1902 premiere, it’s not usually the tenor who
dominates. Kaufmann does. Everything is right – the heroic timbre, the
musicianly refinements, the subtleties of his acting, not to mention
gorgeous looks. He and Gheorghiu radiate a sexiness that would have been
unthinkable when Joan Sutherland, Renata Tebaldi and Mirella Freni used
this opera as a vehicle for their ageing powers.
Bloomberg:
Diva Gheorghiu Whips It Up as `Adriana' at
Covent Garden
With its great arias and extravagant plot culminating in death by violets,
“Adriana Lecouvreur” is the perfect work for stars like Angela Gheorghiu
and Jonas Kaufmann, who thrilled the packed house as a fabled 18th-century
actress and her martial cavalier, Maurizio.
Express:
REVIEW: ADRIANA LECOUVREUR, ROYAL OPERA
HOUSE
Yet to judge from the ecstatic applause at the end of the first night, the
audience vote went not to Gheorghiu but to the German tenor Jonas Kaufmann
who took the role of Maurizio, Count of Saxony and sang it absolutely
beautifully.
Kaufmann is, in the opinion of many, the world's greatest currently
performing tenor and on the basis of this performance, it is difficult to
disagree. The clarity and power of his voice are awe-inspiring, and the
quality of his singing seemed to get better and better as he increased the
volume. His is a truly stunning voice. Gheorghiu and Kaufmann together, as
a pair of lovers, looked the part and sounded divine. When the opera ended
with his heart-rending aria as she died in his arms, the whole audience
must have felt mesmerised and emotionally drained.
Variety:
Adriana Lecouvreur
The same can also largely be said for Jonas Kaufmann, whose ardent ringing
top is catapulting him to the top of every major's house wish. The lower
reaches of his voice, as shown up by Maurizio, don't have the same focus
but it's a small price to pay, particularly his handling of high-lying
pianissimo phrases. His quietly intense duets with Gheorghiu were among
the night's highlights.
Opera Britannia:
Adriana Lecouvreur: The Royal Opera, 18th
November 2010
Which brings us on nicely to the evening’s true vocal honours, Jonas
Kaufmann, albeit in my opinion, it was more of a qualified success than
anything else. His voice, despite its ringing qualities, is rather cold in
timbre. It is seemingly quite large, but it is not a heavyweight – well
not yet at least. The diminuendo he performed near the end of the
performance was proof enough of his tremendous vocal skill, but there is
one fault in his voice, which to my ears, blights his performance, and it
is one which is steadily getting worse. I am of course speaking of his
tendency to cover and bottle up anything remotely approaching piano. The
result is an unattractive sound akin to someone taking an extremely long
yawn. It detracts enormously from what is often truly exceptional singing,
which makes one wish he would learn to sing quietly, without ending up
sounding like a frustrated cow!
Opera
Today:
Adriana Lecouvreur, Royal Opera
Jonas Kaufmann always seemed on the edge of something spectacular, and the
contained restraint with which he treats his large, dark-coloured voice
would have been massively exciting had it been part of a broad palette. As
it was, he seemed to be trying to demonstrate that a hot-blooded verismo
hero can be sung with subtlety and intelligence, while also showing off
some of his remarkable technical skill (particularly in his legato, and
once, memorably, his impeccable ability to diminuendo on a top note). It
was very, very impressive — but all too careful, too measured. It seemed a
studied effort in avoiding stereotype (or perhaps he was reining himself
in to avoid overpowering Gheorghiu) but I longed for him to let rip.
Die Welt:
So baut man einen sicheren Welterfolg -
Wahres Weib im falschen Opernleben
Angela Gheorghiu und Jonas Kaufmann brillieren in London in "Adriana
Lecouvreur"
Zumal der Rahmen um die glamouröse Protagonistin maßgeschreinert ist.
Jonas Kaufmann ist als Maurizio mit Dreitagebart ein Tenortraum mit feinen
Piani und viriler Attacke. Ein klein wenig ungekünstelter könnte freilich
seine Stimmführung sein.
The Spectator:
Conflicting passions
In ensembles, especially the several love duets with Maurizio, she sang
out more fully, presumably thanks to the confidence that Jonas Kaufmann,
her Maurizio, radiates. He seems to ignite her whenever they perform
together, and he is indeed an incandescent artist, in this case making a
role which wouldn't seem to offer much room for development into something
interestingly complicated, Maurizio trying to find his way through the
tangle of conflicting passions and political
Wall Street Journal:
The Royal Opera's 'Adriana Lecouvreur' Is
a Bonne Spectacle
The opera's première took place in Milan in 1902, with Enrico Caruso
(1873-1921) as the tenor lead, Maurizio. No one now living ever heard
Caruso in his prime, but I'd be surprised if his rendition of the role was
better than Jonas Kaufmann on this opening night. He moves with grace and
acts with the winning economy of a fine film actor. This handsome, young
(and curiously unshaven) German tenor simply soared. His dynamic control
ranged from full-on, open-throated loud to a whispered ppp, which could
still be heard over the conductor Sir Mark Elder's superb orchestra. Mr.
Kaufmann excels at beginning a phrase in a booming chest voice and
finishing on a delicately tender, quiet, floated note in his head
voice—his performance was a master-class in portamento.
The
Telegraph:
Fury in the Covent Garden stalls as Angela
Gheorghiu cancels. Again.
That left a clear field, though, for tenor Jonas Kaufmann to claim the
show, which he did convincingly. As tenors go, it’s a dark (and of course
Germanic) voice for Italian repertory that never quite opens out as far
you’d like. But goodness knows, he delivers in every other way, with
strength, security, intelligence, and lady-killing presence.
Islington Tribune:
Classical and Jazz: Latest News
German tenor Jonas Kaufmann as aristocrat Maurizio, complete with designer
stubble, lived up to his burgeoning reputation as the opera world’s new
Placido Domingo.
The Sunday Times:
It’s good to be back
Even so, this is a glamorous night at Covent Garden. Kaufmann still
attracts carpers who find his dark, gritty tenor insufficiently
Italianate, but it’s hard to think of a real Italian today who could sing
and play this kind of role with more visceral passion and personal
charisma. He looks as good as he sounds — a gift to opera directors of the
DVD/HD cinecast age.
The Jewish Chronicle:
Adriana Lecouvreur
Rare pefection - pity it's rarely seen - Angela Gheorghiu and Jonas
Kaufman: meriting the highest praise...
As her lover, the Count of Saxony, Jonas Kaufman soars with power and
subtlety. His final whispered cry of despair as Lecouvreur succumbs to
poisoning from her rival is haunting. The chemistry between these two star
singers fills the theatre.
Associated Press:
"Adriana" a treat at Covent Garden
Kaufmann had a few hints of hoarseness in his delivery, but for the most
part he used his supple tenor to thrilling effect, whether on his
commanding high notes or his ravishing, extended soft phrases.
Together, they made for such a glorious trio — visually as well as vocally
— that it was easy to overlook a few shortcomings: Gheorghiu's lower
register is barely audible; Borodina sometimes hits her notes slightly
under pitch; and Kaufmann's dark, baritonal coloring won't please those
who want a brighter sound from their tenors.
Daily Mail:
This romantic masterpiece is restored and
back to stay
Kaufmann is a dramatic powerhouse, finding all the Italianate passion in
her lover, Maurizio. He is surely the most charismatic, magnetic,
dark-toned tenor since Domingo and he held the house by the throat.
Concertonet:
Christmas Only Comes Once a Century
A class act as she still is, it does not help that she is partnered by
Jonas Kaufmann as Maurizio, a superb choice individually, as his powerful
Jon Vickers-style tenor is rather overwhelming to her soft-focus
timbre....
The sheer size and baritonal darkness of Kaufmann's instrument tends to
blend in and drown her out. Still, what a pretty picture they make and
both made the most of what the lurid libretto asks of them.
Classicalsource:
Adriana Lecouvreur [Ángeles Blancas Gulín
& Jonas Kaufmann]
Jonas Kaufmann, as Maurizio, Count of Saxony, is the tenor of the moment,
and has impressed greatly in recent years: his opening utterance – ‘La
dolcissima effigie sorridente’ (What sweetness in your smiling face!) –
was a triumphant start, and though his character is one in which events
rule him rather than vice versa he grew in stature and his most
impassioned and arresting singing came at the end, entering at the moment
when all hope is lost (in the greatest of operatic traditions!) and then
caressing the dying Adriana.
MusicWeb International:
Cilea, Adriana Lecouvreur
Maurizio, Count of Saxony, is an unsympathetic part and his character will
woo anyone who will be of advantage to him. The role was first sung by
Enrico Caruso who would have undoubtedly had just the right Italianate
timbre Jonas Kaufmann’s tenor voice now lacks. For me his career is at a
crossroads; he was so interesting as Walther at the Edinburgh Festival,
unforgettable as Don José at Covent Garden, yet disappointing recently at
Bayreuth as Lohengrin. Perhaps he is buying into all the hype that he is
the opera world’s successor to Domingo? There are wonderfully exciting top
notes and some immaculate phrasing but there is also an occluded baritonal
quality to the voice, a tendency to scoop up to and croon the quieter
notes, and his diction was not that great either. It just was not the
right sound for this opera. Hopefully his forthcoming role debut as
Siegmund may show more clearly what the future holds for this German
tenor.
MusiciansWho:
Adriana Lecouvreur a Covent Garden
Operaházban
A másik sztár attrakció Jonas Kaufmann. Valóban jó énekes, szép és erős
tenor hanggal. Magas, jóképű és teljesen hihető, hogy Adriana és szerelmi
riválisa szerelmesek a Kaufmann alakította Maurizioba. Én nem találtam
hangját sokrétűnek. Szépek a felhangjai, teljes hangja lenyűgöző, de nincs
másféle szín hangképzésében. És színészi teljesítménye sem győzött meg
arról, hogy Maurizio szerelmes Adrianaba. A londoni kritikusok kivétel
nélkül magasztalták Kaufmannt hangilag is és színészként is, de
Gheorghiuról megoszlottak a vélemények.
Forumopera:
Poveri Castafiore
J’avoue que j’avais des craintes du même ordre concernant le Maurizio de
Jonas Kaufmann, un chanteur dont la puissance n’est pas la principale
qualité. Mais ces inquiétudes sont vite dissipées tant cet artiste utilise
avec intelligence les forces et les faiblesses de son instrument. Le ténor
allemand est tour à tour charmeur dans « La dolcissima effigie »,
pitoyable dans « L’anima ho stanca » ou héroïque dans « Il russo Mencikoff
». A l’occasion de ce dernier air (entre autres), Kaufmann montre
d’ailleurs qu’il dispose de réserves suffisantes en termes de décibels
pour être audible quand l’orchestre est plus présent. Le chanteur ne
cherche pas non plus à surjouer le texte (ce qui arrive chez certains
spécialistes du lied). Finalement, il nous offre, un habile cocktail
d’italianité spontané et de musicalité plus germanique. On pourra sans
doute regretter un timbre un peu engorgé, mais les aigus, dépourvus de
nasalité, ont plutôt gagné en « métal ». Après des débuts exceptionnels en
Werther à Paris, cette nouvelle prise de rôle conclue par un nouveau
sans-faute nous démontre à quel magnifique artiste nous avons affaire.
Diapason:
Adrienne recouvrée
Jonas Kaufmann met évidemment la salle à ses pieds en Maurice de Saxe:
guère solaire de timbre (et quelques notes de passage bien sourdes), mais
l'intensité d'un médium barytonnant, des aigus dardés, l'alliage idéal
entre subtilité et énergie de la ligne s'accordent au charisme sidérant de
l'acteur.
Opera UK:
Adriana Lecouvreur
The star turned out to be Jonas Kaufmann. Blessed with a tireless
publicist and backed by an aggressive recording company, he seems to be
everywhere these days, in the shops, on every new DVD, all over the blogs.
Apparently he can do no wrong. What is surprising is that on this occasion
he could do no wrong, contributing the most thrilling singing of the
night, opening up gloriously in the expansive moments (not as big as
Corelli, perhaps, but big enough), and filing the voice down to a genuine,
honest-to-God pianissimo in tender passages. 'L'anima ho stanca' sounded
appropriately world-weary, and he added muscle to the duets: if only the
soprano had matched him throughout. It is a refreshing change not to have
to wish you were hearing another tenor.
Opernglas:
Adriana Lecouvreur
Diesem magischen Ereignis erfolgreich zu stellen wusste sich auch in
London wieder Jonas Kaufmann als der sich im wahrsten Sinne des Wortes in
sie verbeißende Verliebte, der ewig turtelnde, aber wenig zuverlässige
Moritz von Sachsen. Schloss man die Augen, glaubte man stimmlich fast eine
imposante Eins-zu-eins-Kopie von Plácido Domingo mit noch freierer Höhe zu
hören. Und vielleicht nicht zufällig hat Kaufmanns Stimme gelegentlich mit
einem ähnlichen Problem zu kämpfen: So eindrucksvoll das in der Mittellage
breit und cremig geführte Organ im Ariosen auch klingen mochte, ein wohl
fokussierter Sopranton in dezenter Lautstärke konnte dieser Stimmwucht
mühelos Klangfarbe rauben und sie von einer Sekunde auf die andere wie
heruntergedimmt erscheinen lassen.
Timeout London:
Best of the year 2010: classical concerts
in London
The term ‘stellar cast’ is often bandied about, but in this case it is
definitely justified, with soprano Angela Gheorghiu and tenor Jonas
Kaufmann in the lead roles (as Adriana, the lovestruck diva, and Maurizio,
her dazzling though insincere lover),
Opéra
Magazine:
Adriana Lecouvreur, Londres
Jonas Kaufmann et Olga Borodina se montrent aussi des partenaires
attentifs, mais on ne peut quand même pas leur demander de murmurer pour
épargner une Adriana manifestement sous-dimensionnée! Le ténor allemand
campe un Maurizio de bout en bout irrésistible. L'angoisse dont il
chargeait inutilement «La dolcissima effigie», dans son récent récital
Verismo chez Decca (voir O. M. n° 55,b. 78 d'octobre 2010), est cette fois
complètement absente. Le chant se déploie avec la séduction et l'ardeur
sans complexe que le personnage appelle, sans prise de tête, ni
intellectualisation superflue.
Altamusica:
Un couple charismatique
Aux côtés de la soprano roumaine trouvant
ici un rôle idéalement adapté à sa personnalité et à ses moyens, Jonas
Kaufmann, qui passe allègrement de Werther à Lohengrin et de Florestan à
Cavaradossi avec un idiomatisme confondant, est un Comte de Saxe d’une
séduction vocale et physique superlative ; mieux que crédible, le couple
est d’un irrésistible charisme....
Quant à Kaufmann, qui s’impose comme le meilleur Maurizio depuis Domingo,
on est médusé par le raffinement de son chant, par ses incroyables
pianissimi contrastant avec des aigus insolents. Son portrait très ambigu
de Maurice de Saxe rend perceptible le double jeu politique et amoureux
d’un personnage pas très net.
Opera News:
Adriana
Lecouvreur In a starry cast, Jonas Kaufmann was considerably more
engaged as Adriana's politically ambitious lover, Maurizio. His ardent
singing was as impressive as his bold acting, even if the ideal Latin
timbre for the role (created by Caruso and subsequently most successfully
sung by a string of Italian tenors) is not really where the essential
center of his voice lies, wide-ranging and hugely impressive though his
instrument is. Often, a distinctively baritonal quality was evident.
Classica:
Glamour -
ANGELA, JONAS ET ADRIENNE C 'est l'événement lyrique de la saison.
Voir et entendre Angela Gheorghiu et Jonas Kaufmann, le couple le plus
glamour du moment, a fait courir le monde entier au Covent Garden, et les
six représentations d'Adrienne Lecouvreur affichent complet. ... Face à
elles, Jonas Kaufmann offre un rayonnement vocal incomparable à Maurice de
Saxe : la musique prime chez ce ténor princier qui phrase et nuance à s'en
délecter et lance des aigus claironnants. Triomphe. Et puis le comédien
est engagé : Kaufmann est de ceux qui jouent «juste », emportant de sa
fougue les pudeurs naturelles de sa partenaire.
Opernwelt:
Kitsch as
Kitsch can Anders Jonas Kaufmann, der als wankelmütiger Schurke
Maurizio überzeugte, seine Rolle mit gebührendem Schneid ausstattete und
wie gewohnt durch sängerischen Scharfsinn und tadellose Stimmbeherrschung
bestach.
Crescendo Magazine.be:
Adriana
Lecouvreur C'est dommage car elle était très bien entourée, en premier lieu par Jonas Kaufmann, un Maurizio de rêve, beau garçon et acteur engagé chantant de sa voix riche au timbre de bronze à laquelle il manque parfois un peu de soleil italien. Mais il la conduit avec style, musicalité et beaucoup de nuances, des éclats héroïques aussi bien que des pianissimi de rêve.
Pro Ópera:
Adriana
Lecouvreur en Londres Jonas Kaufmann demostró que es el tenor del
momento: su voz siempre en foco, sumada a una caracterización ardiente con
una mezza voce perfecta. |
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Beethoven: Fidelio, Bayerische Staatsoper, 21. Dezember 2010 |
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KlassikInfo:
Freiheit mit bitteren Nachgeschmack
Ein einziger Ton und alles ist anders an diesem Abend. Wenn Jonas Kaufmann
als Florestan sein "Gott" zu Beginn des zweiten Teils aus der Tiefe des
Herzens und der Unhörbarkeit heraus ins leuchtende Fortissimo steigert,
bekommt man bei der Premiere von Beethovens "Fidelio" in der Bayerischen
Staatsoper das erste Mal eine Gänsehaut. Kaufmann ist es, der mit der
Wandelbarkeit und Ausdruckskraft seines ebenso kernigen, in der Höhe
strahlenden und im Piano der Mittellage und der Tiefe wunderbar
verschatteten Tenors, vor allem aber auch durch sein faszinierendes Spiel
den Abend zum Ereignis werden lässt.
Wie er traumatisiert nach seiner Arie zusammengekauert den Kopf mehrfach
auf den Boden schlägt; wie er sich widerstrebend an Beinen oder den
gefesselten Armen immer wieder singend über die Bühne zerren lässt; wie er
sich zwanghaft wie ein Tier, das sich putzt, die Haare hektisch aus dem
Gesicht kämmt; wie er am Ende scheinbar leblos zusammenbricht, als ein
Schuss fällt - all das ist große Sing-Schauspiel-Kunst.
Westfälische Nachrichten:
Gefängnis im Hirn - Neuer Münchner «Fidelio»
In der seit langem ausverkauften Premiere sang der weltweit gefeierte
Tenor Jonas Kaufmann die Partie des Gefangenen Florestan - und begeisterte
die verwöhnten Staatsopern-Besucher.
dapd:
Buhs für den Dirigenten
Uneingeschränkten Jubel gab es für das Sängerteam, allen voran Startenor
Jonas Kaufmann, der die Rolle des Florestan innig und klangschön
gestaltete,
nmz:
Im Labyrinth der Gefühle: Calixto Bieito und Daniele Gatti versuchen sich
in München an Beethovens „Fidelio“
Und dann das Licht im Dunkel. Jonas Kaufmann ließ Ort und Zeit vergessen.
Er stellte sich den enormen Herausforderungen seiner Florestan-Partie und
überwältigte emotional und intellektuell. Sein Verzweiflungsschrei „Gott!
welch’ Dunkel hier!“ dauert ein unendlich langes Crescendo und sein
baritonal gefärbter Tenor verleiht dem gequälten Opfer existentielle
Realität.
Epoch Times:
Calixto Bietos verrücktes Labyrinth in der Bayerischen Staatsoper
Und dann kam endlich er: Jonas Kaufmann als Florestan. barfuß, in
hellblauem Pyjama. Sein „Gott! Welch Dunkel hier“ begann er als Hilferuf
aus dem Nichts seines Pianissimo heraus. Hüstelte und ächzte zwischendurch
besorgniserregend, aber das war wohl eine Regieanweisung.Dank seiner
Leidenschaft markierte seine Arie einen Höhepunkt des Abends. Er berührte
wie so oft durch künstlerische Selbstbeherrschung und seine Fähigkeit
buchstäblich alles zu geben: Anstelle des besungenen schweren „Steins“
wurde der Ärmste von Rocco und Leonore an den Füßen über die Bühne
geschleift....
Abendzeitung:
Ein Joker zum Schießen
Jonas Kaufmann irrte bereits früher per Double durch das Labyrinth. Das
Original ließ am Beginn seiner Arie den existenziellen Aufschrei aus dem
Nichts aufsteigen und wieder versinken. Selten hat ein Sänger
Gesangskultur und Gottverlassenheit so perfekt versöhnt. Kaufmann traf
auch die von Beethoven geforderte „an Wahnsinn grenzende, jedoch ruhige
Begeisterung“ erstaunlich unforciert.
Deutschlandradio Kultur:
Viele Nebensachen, kein Zentrum
...alle überstrahlt von Jonas Kaufmann, der zunächst im Pyjama und mit
Hospitalismus-Körpersprache alle Piani, aber am Ende in Anzug und Krawatte
auch alle emphatischen Aufschwünge mit etwas gutturalem, aber
kernig-männlichem klingendem Tenor meisterte.
Fränkischer Tag:
Verloren im mentalen Gefängnis
Die Maschinerie, in die Florestan (überragend: Jonas Kaufmann)...
Jonas Kaufmann ist auch als Florestan ein Glücksfall. Darstellerisch kein
Held, sondern ein heillos gebrochener Mann, setzt er mit seinen
berückenden stimmdynamischen Ausdrucksfinessen unerhörte Akzente: ein
Tenor mit viel Strahlkraft, Farbe und Glanz, der endlich den Fokus auch
auf die vielsagenden leisen, delikaten Stellen legt.
FAZ:
Durch das Labyrinth der Brust
Zwar sind die treuliebenden Gatten mit Jonas Kaufmann als Florestan
spektakulär und mit Anja Kampe als Leonore sehr glaubwürdig besetzt, ...
Der Tagesspiegel:
Im Seelengefängnis
Der größte Kranke in der Inszenierung ist Jonas Kaufmann als Florestan,
ein Männlein nur noch im Pyjama, verloren wie Anthony Perkins in der
Verfilmung von Kafkas „Prozess“. Selbst als Leonore ihm in den Anzug
hilft, klammert er sich an Ticks und Zwangshandlungen. Kaufmann wirkt wie
eine verkümmerte Pflanze, nur die anfangs bewusst und gekonnt verschattete
Stimme sprießt noch, ein großer, intelligenter Tenor, auch am Ende in den
Höhen der fast unsingbaren Auftrittsarie.
Kultur Vollzug:
Wir sind Gefangene
Was die Sänger, allen voran Anja Kampe als Leonore, Wolfgang Koch als Don
Pizarro, Franz-Josef Selig als Rocco und der vielbestaunte Jonas Kaufmann
als Florestan leisten, macht den Abend zu einem Erlebnis. Im grandiosen
Bild beweist vor allem Kaufmann die raumbeherrschende Qualität eines
echten Opernstars, die allerdings die leisen, intimen Passagen deutlich
zurücktreten lässt.
Financial Times:
Fidelio, Bavarian State Opera, Munich
Jonas Kaufmann as Florestan is the main drawcard. He does not disappoint,
scaling the main aria’s terrifying heights.
Donaukurier:
Im mentalen Gefängnis
Die Sängerriege wurde eindeutig dominiert durch Jonas Kaufmann, der nach
Lohengrin und Cavaradossi nun seine dritte Partie an der Münchner
Staatsoper singt: Die Höhen in der Florestan-Arie kommen einwandfrei,
wenngleich sein sehr baritonal gefärbter, manchmal etwas eng klingender
Tenor in punkto Timbre Geschmackssache ist. Seine Spezialität – die
Nuancen im Piano auszuloten und sein warmes Mezzavoce – sind allerdings
betörend.
Neue Zürcher Zeitung:
Bitte anschnallen
Das Glanzlicht des Abends bildet indes Jonas Kaufmann als Florestan, der
«Gott», das erste Wort seiner Auftrittsarie, auf dem hohen G in
wunderbarem Piano ansetzt und unter einer eigenwilligen Fermate zu einem
gewaltigen Aufschrei steigert. Der aus München stammende Tenor mit seiner
eigenartig in der Tiefe verankerten Stimme hat hier einen grossen
Auftritt. Nicht nur bei dieser geradezu idealen Auslegung der heimlichen
Titelrolle denkt man an die halbszenische Aufführung anlässlich der
Eröffnung des Lucerne Festival im Sommer 2010 zurück. Sie stand ganz und
gar im Zeichen der Musik.
Passauer Neue Presse:
Liebe im Labyrinth
... brilliert das unschlagbare Opern-Traumpaar Anja Kampe und Jonas
Kaufmann als Leonore und Florestan. Zwei Stimmen, die betören.
Schwäbisches Tagblatt:
Verloren im Leben
...und Jonas Kaufmann, der mit kräftig italienisch gefärbten
Tenorausbrüchen gefiel, aber auch zuweilen schlurig grummelte.
Bayern 2:
Calixto Bieito inszeniert Beethovens Oper
Doch bei aller überwältigend strahlenden
Wärme, die hier Jonas Kaufmann dem Florestan in seiner großen Arie
mitgibt, der Blick, den Regisseur Calixto Bieito mit seiner Inszenierung
in die Tiefe dieser Figur wagt ist ein Blick in den Abgrund. Denn nicht
Leonore steht im Mittelpunkt dieser Aufführung, sondern dieser Florestan.
Ein Florestan, der die ganze Zeit über im Schlafanzug herumirren wird, den
er auch noch dann an sich presst, als er längst gerettet ist und wieder
Anzug und Schlips trägt. Ein Florestan, der sich manisch immer wieder die
Haare kämmt und der nach dem vereitelten Mordanschlag auf ihn selbst zum
Dolch greift um sich zu entleiben und nur an der eigenen Schwäche
scheitert. Auf der Folie seines Unterbewusstseins spielt sich das ganze
Geschehen ab.
Mannheimer Morgen:
Wenn Regisseure Wirkung in der Ausstattung suchen
Und dass sich Bieito im zweiten Akt endlich zu seinen Figuren
hinunterbeugt, sichert dem Abend starke Minuten: Wenn der panische
Florestan, bekleidet nur mit einem Pyjama, über den Boden geschleift wird,
erzählt das mehr über seine Situation als jede Blut-Schweiß-Tränen-Dosis.
Jonas Kaufmann liefert ein Rollenporträt, wie man es derzeit nicht besser
bekommen kann. Markig in den Ausbrüchen, fast mühelos in der höllischen
Arie, nie manieriert im Lyrischen.
Tiroler Tageszeitung/Wiener Zeitung:
Hinter tausend Stäben keine Welt
Jonas Kaufmann wirkt als Florestan über weite Strecken schlicht
überfordert. Ähnlich wie bei seinen inzwischen zahlreichen Auftritten als
Lohengrin klingt die Mittellage wunderbar, wohlig warm, zum
Dahinschmelzen. Aber der Weg dorthin muss mit gepressten Kantilenen und
viel Kehligkeit bezahlt werden.
Die Welt:
Beethoven, zu Tode gedacht
Der Lichtblick leuchtet im allerdunkelsten Kerker. Wie ein Pfeil schießt
immer heller strahlend und immer lauter Jonas Kaufmanns "Gott", aus
tiefster Tenorkehle bis zur Gaumendecke emporsteigend, ins Münchner
Nationaltheater. Und dann weiter: "Welch Dunkel hier! O grauenvolle
Stille!" Das zieht sich gewaltig, der sehr merkwürdige Dirigent will es
so. Doch der Star ist ein vorbildlicher, atemsatter Florestan mit einem
nicht zu verleugnenden Hang zum Knödeln. Eine gesunde Stimme in einem
theatralisch geschundenen Körper. Die Jahre im Staatsgefängnis liegen ihm
ausdrucksstark im Hals, aber das heldische Aufbegehren hat er sich
standhaft bewahrt. Ansonsten krümmt er sich schön bildhaft im blauen
Pyjama, kämmt als tickhafte Übersprungshaltung die sonst von vielen Damen
wegen ihrer schönen Locken verehrten Haare, zieht sich selbst - "zur
Freiheit ins himmlische Reich" - an einer Stange empor und wird viel
herumgeschleift. In "Fidelio" macht man als männliche Hauptrolle eine
Menge mit.
Jonas Kaufmann singt zwar etwa nur 25 Minuten, aber die immerhin waren es
wert, gehört zu werden, trotz der Torpedos aus dem Orchestergraben.
Rheinische Post:
Jonas Kaufmann in mörderischem "Fidelio"
Als der Regisseur Hans Neuenfels in Bayreuth mit Jonas Kaufmann seinen
rattenfängerischen "Lohengrin" erarbeitete, gab es keine einzige
Regie-Idee, die der Begehrteste aller deutschen Star-Tenöre als Zumutung
hätte empfinden können. Jetzt, fünf Monate später beim neuen Münchner
"Fidelio", gerät Kaufmann an einen anderen für Erregungswellen zuständigen
Inszenator: den Spanier Calixto Bieito, der bisweilen als "Erst ab
18"-Regisseur gehandelt wird.
Im gesangstechnisch heiklen Duett "O namenlose Freude" zum Beispiel muss
der Autist Florestan seinen Fetisch Kamm zur Seite legen, in Windeseile
den Schlafanzug ab- und Abendrobe anlegen, während ihm seine Retterin und
Gemahlin, die warmherzige Anja Kampe, gerade ihre schwarze Unterwäsche
zeigt. Worauf konzentriert man sich da als Sänger? Deutschlands Liebling
Kaufmann begegnet der Herausforderung bravourös.
Frankfurter Rundschau:
Verloren im Labyrinth
Jonas Kaufmann liefert nach einem etwas kehligen Anlauf das erwartete
Florestan-Strahlen.
Verschiedene Zeitungen, dpa:
Verstörender «Fidelio» von Calixto Bieito
Star des Abends sollte in der seit Monaten ausverkauften Münchner
Neuproduktion Jonas Kaufmann werden, doch er hat einen schlechten Tag
erwischt. Sein Tenor bleibt in der «mezza voce» seltsam blass, als
beschwere ein Belag seine Stimmbänder. Nur die dramatischen Forti gelingen
kraftvoll.
Avui:
Bieito, al laberint de Beethoven
Important perquè Bieito ha debutat en un dels grans coliseus mundials, un
teatre de primeríssima línia, amb una obra de gran càrrega filosòfica com
és l'única òpera de Beethoven i treballant amb una de les grans estrelles
del cant actual, el tenor alemany Jonas Kaufmann....
Jonas Kaufmann va ser un Florestan d'una salut vocal insultant i una força
expressiva fora del comú,
El Pais:
Beethoven en el laberinto de Calixto Bieito
...por la que sube y baja el espléndido reparto de cantantes que encabezan
la soprano Anja Kempe -muy creíble en el personaje de Leonora/Fidelio-, y
el mediático tenor Jonas Kaufmann -un deprimido Florestán deambulando en
pijama de hermoso timbre y perfecto estilo-, tratando de encontrarse o
liberarse del laberinto mental en el que están encerrados.
Stuttgarter Nachrichten:
Kerker im Kopf
Ja, und dann ist da noch Jonas Kaufmann.
Leider muss dieser - halb verhungert, wie man zuvor erfuhr - ausgerechnet
mit einem unendlich langen und lautem Einsilber die akustische Bühne
betreten (oder ist er beim "Gott! Welch Dunkel hier!" gar kein Gefangener
der musikalischen Dramaturgie, sondern nur seiner eigenen Ideen.) Doch
dann singt er selbst das Zerdehnte so schön, mit so viel Strahlkraft, Kern
und Glanz, dass man dem Augenblick heimlich sogar ein längeres Verweilen
wünscht.
Klassik.com:
Trostlos
Jonas Kaufmann ist in dieser Rolle darstellerisch wie stimmlich
überzeugend, auch wenn seine Idee, den Einsatz zur großen Arie 'Gott,
welch dunkel hier' (Nr. 11) im Piano zu gestalten und dann zum Forte
anschwellen zu lassen, mehr wie die Demonstration technischen Könnens
wirkt (das überdies nicht ganz bruchlos gelingt) und weniger wie der
glaubhafte Ausdruck eines zutiefst Verzweifelten. Mit beeindruckender
Präsenz und tenoraler Strahlkraft singt Kaufmann dann aber seine Vision
von Leonore, die ihn "zur Freiheit ins himmlischen Reich" führen möge.
Neues Deutschland/und OMM:
Gegen die Wand
Besondere Erwartungen richteten sich an Startenor Jonas Kaufmann, die er
vor allem da, wo er sich in strahlenden Höhen seines Tenors aufschwingt,
auch erfüllte.
Sunday Times:
Opera’s bad boy bored them silly
Kampe and Kaufmann are probably optimum casting for Leonore and Florestan
today, but both sounded stretched in the Nationaltheater (of comparable
size to Covent Garden).
Stuttgarter Zeitung:
Drama der Obsessionen und Alpträume
Jonas Kaufmanns Rollenstudie kann man nicht besser bekommen....
Jonas Kaufmann, der das eröffnende, überlange „Gott!" aus tiefer Stille
und noch tieferem Stimmsitz holt, liefert hier eine Rollenstudie ab, wie
man sie derzeit nicht besser bekommen kann. Markig und imponierend in den
Ausbrüchen, schier mühelos im fast unsingbaren Schluss der Arie, nie
manieriert-schattierend im Lyrischen
Kurier:
Packender Münchner "Fidelio" der anderen Art
Uneingeschränkten Jubel gab es für die Sänger. Mit Anja Kampe
(Leonore/Fidelio) und Jonas (Florestan) steht ein überzeugendes Opern-Paar
auf der Bühne....
Jonas Kaufmanns Florestan fasziniert und erschüttert. Schier unfassbar
bäumt sich seine Stimme bei "Gott! Welch Dunkel hier!" aus dem Nichts zu
einem gewaltigen Fortissimo auf. Was der Mensch aus einem Menschen machen
kann, vermittelt Kaufmann als gedemütigter, geschundener und von Ängsten
Gefangener, gleichermaßen großartig als Sänger und Darsteller. Florestan
bewahrt seine menschliche Würde mit Gesten voll Verzweiflung und dem
unbezwingbaren Glanz seiner Stimme.
Salzburger Nachrichten:
Herbe Enttäuschung über „Fidelio“ in München (gleicher Autor wie
Wiener Zeitung und Tiroler Tageszeitung)
Die vielleicht größte Enttäuschung aber ist Jonas Kaufmann. Er wirkt als
Florestan über weite Strecken überfordert. Die Mittellage klingt
wunderbar, wohlig warm, zum Dahinschmelzen. Aber der Weg dorthin muss mit
gepressten Kantilenen und viel Kehligkeit bezahlt werden.
Der Opernfreund:
Gefangen in eigenen Befindlichkeiten
Zu Recht einen großen Erfolg konnte Jonas Kaufmann in der Rolle des
Florestan für sich verbuchen. Unter die Haut ging bereits zu Beginn das
auf dem hohen ‚g’ zu singende „Gott“, welches er von einem feinsten, kaum
hörbaren Pianissimo zu einem ausgesprochen starken Verzweiflungsschrei zu
steigern vermochte. Auch im Folgenden konnte sein viriler, sehr baritonal
eingefärbter Tenor durch immense Stimmkraft und Ausdrucksintensität
überzeugen. Nur bei den leisen Tönen sollte er ein wenig aufpassen, dass
seine Stimme im Körper verankert bleibt.
Der Opernfreund:
Fidelio in intellektueller Deutung durch Calixto Bieito
Jonas Kaufmann als Florestan beeindruckte mit strahlender Höhe und einer
ekstatischen Vision von Rettung und Befreiung.
Der Standard:
Verloren im Labyrinth (gleicher Autor wie Frankfurter Rundschau)
Sogar Startenor Jonas Kaufmann überzeugte nur in den Höhen Florestans.
Resmusica:
Fidelio sans chef
C’est pourtant sans conteste du côté masculin que viennent les bonheurs de
la soirée : on pouvait s’y attendre avec le Florestan de Jonas Kaufmann,
que les Parisiens avaient déjà pu applaudir en 2008 dans le spectacle de
Johan Simons, présent ce soir dans la salle ; même si une toux discrète au
milieu de son air confirme qu’il n’était peut-être pas au mieux de sa
forme en cette soirée si attendue, l’intelligence de l’interprète, sa
maîtrise technique compensent amplement un petit manque de souplesse qui
ne l’empêche pas de réussir à merveille sa note d’entrée, long crescendo
vibrant d’émotion.
Der Neue Merker:
MÜNCHEN: Bayerische Staatsoper – Der neue „FIDELIO“ – 8.1.11
Da haben wir mit Jonas Kaufmann das Glück einer Florestan-Idealbesetzung
in absolut jeder Beziehung. Er macht alles und lässt alles mit sich machen
in dieser „Spezialregie“, und liefert so ein höchst ergreifendes
Rollenportrait. Seine strahlende Höhe war nach den erkältungsbedingten
zwei Absagen wieder da.
Süddeutsche Zeitung:
Nie hat dein Käfig eine Tür
Kaufmann bildet seine Töne mit viel Druck, aber gleichmäßig dunkel. Auch,
weil die Höhe hier nicht so wichtig ist wie die Mittellage. Unüberhörbar
arbeitet sich Kaufmann derzeit in Richtung Heldentenor vor. Doch die
Partie verlangt auch enorme Agilität, der der heldentenorale Ansatz im Weg
steht. Vor allem am Schluss seiner Arie, diesem Liebesdelirium im
Hungerrausch, den Kaufmann, wie die ganze Partie, zu diesseitig einfarbig,
zu wenig visionär anlegt.
The Times:
Fidelio
Strong contributions from Kaufmann, Wolfgang Koch's black-voiced Don
Pizarro and Franz-Josef Selig's Rocco go on the credit sheet, while
Kampe's Leonore had an unsteady first half but rallied in the second.
Bayernkurier:
Kletterpartie im Abgrund
Für Begeisterung sorgt Jonas Kaufmann....
Für musikalische Streicheleinheiten sorgten auch Chor und Sänger, allen
voran Jonas Kaufmann als in aller Verletzlichkeit raumbeherrschender
Florestan, ...
Bonner Generalanzeiger:
Gefangen im Labyrinth
Irritierend, wenn er die Pistole auf Freund Florestan richtet, ihn
"erschießt"... Ein Schreck-Schuss, der reicht, um diesen gefolterten,
malträtierten Gefangenen niederzustrecken. Jonas Kaufmann gibt ihm eine
schmerzliche Intensität. Das ganz langsam aus dem Nichts anschwellende
"Gott" zu Beginn seiner Arie erschüttert.
Forumopera:
Jonas Kaufmann et les échafaudages
Comme souvent dans ce cas de figure – et c’est le plus rageant – la
distribution n’appelle quasiment que des éloges. Le Florestan de Jonas
Kaufmann est, comme attendu, époustouflant. Déjà remarquable dans le
disque qu’il consacrait en 2009 au répertoire allemand, son « Gott ! welch
Dunkel hier ! » est ici de l’ordre de l’ahurissement : a-t-on souvent vu
un crescendo comme un tsunami, une telle maitrise technique, un tel
engagement au service de la langue ? Il forme avec la Léonore d’Anja Kampe
un couple musical idéal, dans un même souci de compréhension et
d’incarnation du texte.
Opernglas:
Fidelio Der aktuelle Medien-Darling
Jonas Kaufmann erhielt für seinen soliden
Florestan zwar begeisterte, aber nicht
überschäumende Anerkennung. Möglicherweise
war sein Tenor am Premierenabend nicht
optimal disponiert. Zeichnete sich
eventuell bereits eine Verkühlung ab, die
ihn zum Jahreswechsel schließlich zu
Absagen zwang? Die große Kerkerarie gelang
zum Auftakt weitgehend überzeugend. Auch
das geheimnisvoll wie aus dem Nichts
anschwellende „Gott" muss ihm in dieser
Form erst einmal jemand nachsingen und
schließlich brillierte er im „himmlischen
Reich" scheinbar mühelos mit blendend
fokussierten Spitzentönen, wie man sie von
ihm erwartet. Im Passaggio blieben dagegen
Wünsche offen. Oft verfärbte sich das
markant baritonale Timbre des Münchners
auf eigenartige und befremdliche Weise,
bevor es die erlösende Strahlkraft zu
entfalten vermochte.
Opernwelt:
Rampentheater, auseinandergezogen
Jonas Kaufmann spielt Florestan als schwer
Traumatisierten: ein schutzloses Häufchen
Rest-Mann, ein Kranker, der sich ständig
mit dem Kamm durch die fettigen Locken
fährt, sich in die Embryonalhaltung
flüchtet und beim Jubel-Duett abwesend
neben der Gattin sitzt. Vokal ist derzeit
kein besserer Florestan denkbar. Den Ruf
«Gott» am Beginn seiner Szene pegelt er
aus dem Nichts ins Fortissimo, die markige
Dramatik, die Mühelosigkeit im fast
unsingbaren Arien-Schluss, das nie
manierierte Nuancieren - all das sichert
dem Star die Krone des Abends.
Opéra:
Munich: Fidelio Jonas Kaufmann, qui
possède l'exacte couleur de timbre et la
vaillance requises pour Florestan, chante
aussi parfaitement qu'en concert, Bieito
ne lui faisant, de toute façon, rien
accomplir de bien intéressant.
Opera News:
Fidelio - MUNICH, Bavarian State Opera,
1/8/11 Jonas Kaufmann, costumed in
blue pajamas, sang perhaps the best
Florestan I have ever heard. His
monologue, "Gott! Welch Dunkel hier!" was
an object lesson in magnificent singing.
Unexplainably, he was asked to climb
during the treacherous poco allegro climax
of the scene, and this stupid stage demand
took its vocal toll on the tenor. |
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