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Figaroscope, 05/11/2008 |
Jacqueline Thuilleux |
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Jonas Kaufmann
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Opéra.
Les fans sont fébriles, car voici la première vague de l'assaut Kaufmann à
l'Opéra de Paris. Le ténor munichois est désormais dans l'épanouissement
d'un talent longuement mûri. Son récital tout juste paru chez Decca,
Romantic Arias, montre l'habileté avec laquelle il plie son timbre
splendide et l'intelligente projection de sa voix aux univers contrastés
de Puccini, Verdi ou Berlioz. Ici, avant d'être Florestan dans le Fidelio
de Beethoven, le voici sous son autre visage, celui d'un ciseleur de
lieder. On y ajoute un charme et une prestance ravageurs, et voilà la
nouvelle coqueluche du monde lyrique. Il ne se laisse pas griser par le
succès et tente de « s'amuser à faire des choses diverses, pour ne pas
s'appauvrir ».
Faut-il y aller?
Absolument, car ce magnifique artiste, ici accompagné par le subtil piano
de Helmut Deutsch, s'offre le luxe d'ajouter aux traditionnels Strauss des
pièces de Britten et de Liszt. |
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