1 - Vancouver Sun:
Carmen telecast
grand, and perhaps more accessible
2 - Clarksville, TN Online:
Bizet’s “Carmen”
dazzled viewers
3 - Gramophone.uk:
Carmen keeps the
traditionalists happy while Kaufmann shines as an edgy José
4 - MusicalCriticism.com:
Bizet, Carmen
5 - Forum Opera:
Carmen réinventée
6 - Altamusica:
La fulgurante
ascension de Jonas Kaufmann
7 - Le Monde de la MUSIQUE:
DVD Carmen ****
(4/4)
8 - Die Welt:
Carmen (Decca)
9 - Classica:
DVD DU MOIS
10 - L'opéra:
BIZET: CARMEN
11 - Neue Zürcher Zeitung:
Carmen
12 - Classic Toulouse:
Un Don José de
légende
13 - Opernglas:
Carmen +
Leserbrief
14 - Irish Times:
Carmen
15 - ClassiqueInfo-disque:
Carmen à Covent
Garden
16 - Classical CD review:
Carmen
17 - skyARTS:
Carmen
18 - Diario de Sevilla:
Carmen en su
laberinto
19 - Westdeutsche Zeitung:
Carmen
20 - Rondo Magazin:
Carmen
21 - ResMusica:
La tragédie de
Carmen
22 - Klassik.com:
Lange keinen
solchen Don José gehört
23 - Classics Today:
Reference Recording
24 - Stereoplay:
Carmen
25 - Classics Today, France:
Carmen
26 - Tribune de Genève:
«Carmen» à Londres
27 - Thüringische Landeszeitung:
Farbenprächtige
"Carmen"-Einspielung aus London
28 - El Nuevo Herald:
Carmen
29 - Fanfare:
Carmen
30 - TheStar.com:
Carmen
31 - Opernwelt:
Vehikel für
Gesangsstars
32 - Opera Now:
Carmen
33 - Opera News:
Carmen
34 - Fono Forum:
Fulminanter Tenor
35 - Ostthüringer Zeitung:
Die große
Verführung
36 - Onet.pl:
Carmen odważna
i perwersyjna
37 - ProOpera, Mexico:
Carmen
38 - Abendzeitung:
Jonas Kaufmann als Don José
39 - FAZ:
Bizets Oper "Don
José"
40 - Daily Express:
CARMEN: ROYAL OPERA
HOUSE
41 - operamagazin.nl:
Ongemeen spannend
42 - Operadisc.com:
Carmen
43 - Classic Voice:
Carmen
44 - TUTTI magazine:
Carmen (Antonacci,
Kaufmann) Blu-ray 45 - Diapason:
Les 100 plus
beaux DVD D'OPÉRA des tous les temps (Carmen)
|
1
- Women were fanning themselves down from seeing the German tenor
Jonas Kaufmann as Don Jose and the Italian baritone Ildebrando
D'Arcangelo as Escamillo, and I think a few guys were too...I think
anybody who made a noise would have been killed because nobody wanted
any distraction from this Carmen, which was the best I've ever seen. The
singing! That soft high B-flat in La fleur que tu m'avais jetée? Oh!
2 - Jonas Kaufman is striking as the tormented soldier Don Jose,
a man spiraling downward in a whirlpool of unrequited passion.
3 - The production has a star in Jonas Kaufmann’s José, a
dangerous, lived-in interpretation of the part, sung and acted with a
rare ability to encompass both the emotional delicacies of the duet with
Micaëla and the neurotic heroics of the final acts.
4 - I must confess that it slightly knocks things off balance
that the performance is dominated by Jonas Kaufmann as José, rather than
the title character. I haven't seen Kaufmann in such electric form
before or since, and the DVD's primary value is in preserving a
near-ideal role assumption. The physicality of his performance renders
the sometimes two-dimensional José into a more interesting creation; as
the plot progresses, his appearance becomes more ragged and rough, so
that in the thrillingly-acted José-Escamillo duet there's a palpable
feeling of danger in the air. I've heard more vocally secure and
accomplished renditions of the 'Flower Song', but even as the catch in
his voice causes a moment of uncertainty at the height of the vocal
arch, it's so obviously born of emotion that the performance is still
moving.
5 - Face à ce « diable » irrésistible, Jonas Kaufmann est le plus
prodigieux des Don José. La qualité de sa prestance, son jeu névrotique
autant qu’érotique, s’accorde idéalement à celui de sa consoeur. Soldat
plutôt discret, son Don José se libère peu à peu sous l’emprise de la
passion, passant de la soumission amoureuse, à la détresse avec une
variété d’accents et un timbre de voix inoubliables ; précis et raffiné
jusque dans les récitatifs qu’il cisèle dans un français superbe, sa «
Fleur » suspendue à un fil, est une vraie confession impudique et
pathétique, un moment de théâtre et de musique absolument poignant.
6 - Et puis il y a Jonas Kaufmann, fabuleux à tous égards,
composant un personnage tout en nuances, vaillant et subtil, touchant et
agressif, aussi formidable chanteur que prodigieux comédien, avec ce
physique incroyable de star de cinéma. Un DVD d’anthologie.
7 - Jonas Kaufmann, qui partage avec sa partenaire un sens de la
diction française d'autant mieux venu que c'est la version avec
dialogues parlés qui a été retenue, est lui aussi très juste et bien
chantant en Don José
8 - leben das Anna Caterina Antonacci und Jonas Kaufmann an der
Royal Opera Covent Garden mit Leidenschaft und Unbedingtheit aus, die
selbst am Bildschirm mitreißt. Da sprühen nicht nur vokal die Funken:
Das einstige Traumpaar Carreras/Baltsa hat sein heutiges
Sängerstar-Äquivalent gefunden.
9 - Il est vrai qu’avec le José de Jonas Kaufmann et la Carmen
d’Antonacci elle avait affaire à deux bêtes de théâtre comme il y en a
peu et, en plus, d’une complicité, d’une relance mutuelle
sidérantes...Kaufmann, c’est autre chose, le rôle comporte des moments
vocaux périlleux. Réussir un vérisme vocal et théâtral si à fond engagés
en maintenant une telle pureté bien chantante est une gageure qu’on ne
se souvient d’avoir vue tenue (ni même posée) par personne (un Rosvaenge
a pu le faire). Cette Fleur dramatiquement à la fois révoltée et
résignée, couronnée d’un parfait si bémol viril, diminuendo ; ce Finale
furieux du III ; par-dessus tout la scène ultime, exemple vivant d’une
incarnation scénique et vocale totale — on risque bien de ne revoir cela
que sur ce DVD béni !...Splendide soirée de bout en bout. Des moments
rarissimes. Indispensable.
10 - Cinégénique comme aucun Don José avant lui, Jonas Kaufmann
crève l’écran, avec un visage beau et expressif qui n a rien à envier au
charisme des vedettes du Septième Art. Un atout qui vient s ajouter à
tous les autres naturel, émotion, élégance et perfection du chant,
français impeccable... Rien que pour lui, cette Carmen est
indispensable, quelle que soit l’admiration que l’on conserve, pour s’en
tenir au DVD, pour Jon Vickers (DG), Placido Domingo (Gaumont et TDK) et
José Carreras (DG).
11 - zusammen mit Jonas Kaufmann als Don José entfesselt Anna
Caterina Antonacci ein Drama der Leidenschaftlichkeit, das zu packen
vermag....Jonas Kaufmann steigert sich im Verlauf der Aufführung vom
Lyrischen zu eindringlicher Dramatik, die von einem satten dunklen
Timbre grundiert wird.
12 - Dans une mise en scène sans grand intérêt, voire parfois
triviale, signée Francesca Zambello, l’intelligence de Jonas Kaufmann
illumine d’une noire lumière les amours contrariés de la belle cigarière
et du malheureux soldat. A-t-on déjà entendu chanter Don José de cette
manière ? La diction est parfaite, le style d’une rigueur sans faille,
une infinie musicalité se manifeste derrière chaque note, les couleurs
crépusculaires qu’il donne à sa voix sont bouleversantes. Chez cet
interprète, rien n’est gratuit. C’est là que réside toute l’intelligence
de ce chanteur, dans la pertinence de chaque inflexion, de la moindre
nuance comme de la plus subtile dynamique. On est au bord du vertige.
Comédien engagé doté d’un charisme indiscutable, il nous fait
littéralement redécouvrir un rôle qui pourtant connut des interprètes
prestigieux.
Pour Jonas Kaufmann, à découvrir de toute urgence !
13 - Oper zum Genießen mit einem hinreißenden Don José...Der
international immer stärker gefragte Jonas Kaufmann war zum Zeitpunkt
der Londoner »Carmen« perfekt disponiert und vielleicht auf dem Zenit
seiner sängerischen Potenz. Er sang mit vollem Risiko und aufregender
Intensität, und selbst wenn er den Don José eher dramatisch anlegt und
seinen baritonalen Tenor selten schont, gönnt er sich die Ruhe für
subtil gestaltete Momente und gesangstechnische Meisterstücke —
beispielsweise beim wirkungsvollen Decrescendo-Aufstieg gegen Ende der
Blumenarie oder im Duett mit Micaela. Auch szenisch ist Kaufmann ein
Glücksfall. Er spielt Don Josés Entwicklung glaubhaft und porträtiert
gegen Ende der Oper gerade in den leisen Momenten einen seelisch
zerstörten Menschen, der nicht nur verzweifelt ist, sondern zudem
mittels der Stimme Tränen formt.
14 - The debut of the exciting young German tenor Jonas Kaufmann
as Don Jose was hyped up, and he doesn't disappoint. He has the looks
and the spinto voice required for this role, and is a truly tragic
figure at the climax of the opera.
15 - Un bonheur n’arrivant jamais seul, ces deux tempéraments
d’acteurs – à tendance parfois outrancière chez Kaufmann, que quelques
gros plans importuns viennent surprendre en flagrant délit de mimique
expressionniste sursignifiante - s’incarnent aussi dans une vocalità
enthousiasmante. Rarement on aura à ce point assisté à la fusion du
drame dans le chant, de sorte que le flux de paroles des séquences
dialoguées vers les séquences lyriques semble s’inscrire dans la même
continuité théâtrale – le tout dans un français à la prononciation
irréprochable, sans jamais forcer l’articulation. La voix rauque
d’Antonacci laisse entrevoir ce qu’il faut de failles pour donner de la
densité à son personnage, mais la splendeur absolue reste la performance
vocale de Kaufmann. Chacune de ses interventions est l’occasion de
déployer une palette de nuances maîtrisée à la perfection, osant des
pianissimi d’une texture presque chambriste, avec une apparence de
simplicité qui laisse admiratif. Les réussites les plus marquantes à cet
égard sont sans doute son magnifique duo avec Micaëla à l’Acte I (le
long silence qui accueille la fin de l’air en dit long sur l’intensité
de ce moment) et l’Air de la Fleur de l’Acte II, où Kaufmann dit son
émotion avec une sensibilité de grand chanteur de récital. À l’autre
extrémité du spectre, la voix du ténor se mue en cri dans le Finale,
d’une sauvagerie et d’une nudité portées à l’incandescence par la
baguette inspirée de Pappano – et tant pis s’il a fallu attendre ce
dernier acte pour entendre s’emballer le jusqu’alors trop sage orchestre
de Covent Garden.
16 - The performance is valuable in some ways, particularly the
intense Don José of Jonas Kaufman, beautifully sung with dramatic
intensity. He almost sounds like a baritone, and one can easily imagine
him singing major Wagner roles in the future....The primary interest
here is Jonas Kaufman.
17 - And the star of the show is Jonas Kaufman's intense,
riveting Don José, excellently sung and acted. He sings with great
richness and power, but also with increasing vulnerability (in the
dramatic, rather than technical, sense) as his world collapses in dark
despair around him. Listen to the fabulously delicate ascent at the end
of the flower duet, or his final emotional descent. ...Overall this DVD
is a fine visual spectacle, with an outstanding Don Jose.
18 - En ella se luce también un Jonas Kaufmann de voz ancha y
caudal generoso, pero que sabe recoger con lirismo en su aria de la
flor, en especial en un final fraseado con absoluta delectación y buen
gusto.
19 - Eine starke Ausstrahlung entsteht aber vor allem durch das
Protagonistenpaar Anna Caterina Antonacci und Jonas Kaufmann. Aufwühlend
die Schlussszene, in der Don José die ihn nicht mehr Zurückliebende
ersticht. Tenor Kaufmann besitzt ein baritonales Timbre, erreicht aber
mühelos alle Höhen und beherrscht die ganze Palette zwischen Drama und
Lyra.
20 - Am besten schlägt sich noch Jonas Kaufmann, der seinen José
überzeugend von Treuherzigkeit zur Raserei steigert. Aber für ein
Eifersuchtsdrama ist einer allein leider zu wenig.
21 - Pour réussir une telle gageure, il fallait de solides
acteurs, et avec Anna Caterina Antonacci et Jonas Kaufmann, le pari
était pratiquement gagné d’avance. Physiquement proche de l’idéal, le
couple se déchire du premier acte au dernier dans cette folle et
impossible course à la vie qui, finalement, ne trouve sa résolution que
dans la mort des deux protagonistes. Toutes deux atypiques, les deux
voix se prêtent finalement assez bien aux personnages du drame. Si le
timbre inclassable de la belle Antonacci – davantage un falcon
dramatique que le mezzo attendu – manque quelque peu de sensualité, ce
manque est très largement compensé par le jeu de l’actrice, et surtout
par l’intelligence musicale dont cette dernière fait preuve à tout
moment. Jonas Kaufamnn, quant à lui, sait parfaitement utiliser toute sa
palette de couleurs pour composer un personnage passionnant de bout en
bout, autant dans sa faiblesse et dans sa fragilité que dans ses
emportements.
22 - Neurotischer Sonderling
Der deutsche Latinlover der Opernszene, Jonas Kaufmann, ist für diese
Carmen ein idealer Partner. Kaufmann betont die neurotischen Züge des
Don José und deutet den Sergeanten aus dem fernen Baskenland als einen
Sonderling, dem man den Eifersuchtsmord am Ende der Oper von Anfang an
zutraut. Billige Verismo-Effekte hat Kaufmann jedoch nicht nötig. Er
erweist sich erneut als einfühlsamer und intelligenter Darsteller, der
den musikalischen Anforderungen nichts schuldig bleibt. Kaufmann singt
mit makelloser Technik und gestaltet mit herrlichen Zwischentönen.
Geradezu traumhaft sind die großen Arien mit zwingender Dramatik,
endlosem Legato und schillernden Piani – lange hat man keinen solchen
Don José hören können.
23 - The singing and conducting are knockouts. The doomed couple
is great-looking, intense, young, and believable, and they create a
great deal of heat just by gazing at one another....
Partnering her with great enthusiasm is the heartthrob tenor Jonas
Kaufmann. Tall and handsome, he is comfortable on stage and utterly
musical: he phrases naturally, obeys dynamic markings, and has all of
the notes easily within his grasp. His "Flower Song" is all of a piece,
beautifully formed and filled with feeling, and his final confrontation
with Carmen is the picture of building rage. He is nicely tender with
the mush-mouthed Micaela of Norah Ansellem-
This is the first choice for Carmen on DVD.
24 - Jonas Kaufmann, der deutsche Latinlover der
Opernszene, ist ein idealer Partner: Sein Portrait betont die
neurotischen Züge des Don José, er identifiziert sich restlos mit der
Figur des Loosers – und bleibt doch, wie seine Partnerin, den
musiklischen Anforderungen nichts schuldig; er singt mit makelloser
Technik und gestaltet mit wunderbaren Zwischentönen.
25 - La prise de pouvoir de Carmen sur lui est d'autant plus
palpable que Jonas Kaufmann est tout simplement extraordinaire en Don
José, non seulement sur le plan vocal, mais aussi dramatique.
L'expression de son visage de la Séguedille à la fin de l'acte 1 est un
modèle.
Le "Carmen je t'aime" de Kaufman à la fin de l'air de la fleur est tout
simplement bouleversant.
26 - Jonas Kaufmann lui donne une réplique enflammée en Don José.
27 - Kaum ein Liebespaar lebt sich auf offener Bühne so
extrovertiert körperlich und musikalisch untadelig aus wie diese
feurige, schöne Carmen (Anna Caterina Antonacci) und ihr blendend
aussehender Liebhaber Don José (Jonas Kaufmann).
28 - Si Anna-Caterina Antonacci es una cabal protagonista la
mayor atracción es el Don José del muniqués Jonas Kaufmann, un ''animal
escénico'' como hace tiempo no emergía en las lides tenoriles.
29 - Jonas Kaufmann is the star of the show. He sings a beautiful
Flower Song, but why he is forced to wear a curly wig (!!! :-))
and be dressed in rags in the last two acts is beyond me.
30 - The main attractions are the charismatic lead duo: mezzo
Anna Caterina Antonacci as Carmen and tenor Jonas Kaufmann as Don José.
They both have distinctive, rich and powerful voices, their singing is
nicely nuanced, they can act and they are both good looking.
31 - Anna Caterina Antonacci und Jonas Kaufmann, die ihre Rollen
sehr behutsam aufbauen und eine auf der Opernbühne nur selten
anzutreffende Synthese von Leidenschaft und kontrollierendem
Kunstverstand zeigen....Kaufmann spielt die schrittweise charakterliche
Demontage des Don José präzise, ohne jede Übertreibung. Der Gesang der
beiden ist so nuancenreich wie ihr Spiel.
32 - Jonas Kaufmann is a fascinating Don José, growing from
repressed soldier to deranged killer, and he sings the role with
seductive subtlety.
33 - This Covent Garden Carmen, with its match-up of the exciting
Italian mezzo Anna Caterina Antonacci and German wonderboy tenor Jonas
Kaufmann, was hotly anticipated in 2006, when this DVD was filmed....As
Don José, Kaufmann easily meets expectations, both vocally and
dramatically. His transformation from a rule-abiding soldier — with
close, controlled facial expression and body movements — into a deserter
obsessed with having Carmen at any cost is magnificent, and he has the
good fortune to have the right sort of face to project desperation
straight into camera close-ups. After Carmen has snared him, you can
watch his helpless agony as Kaufmann's José comprehends that he has just
thrown away everything for her: his regiment sounds the retreat, and he
grasps that he's losing his chance to return with them, but he is
literally trapped by her legs, which she has wrapped around his neck,
cobralike. He is riveting in the lead-up to the final scene of the
opera, with a torn shirt, unshaven and looking like he hasn't slept in
days, roughly grabbing Carmen's face in his hands to prevent her from
leaving. His baritone-ish tenor gives him extra menace and power, but he
still manages to soar beautifully in his big moments; passages in "non,
Carmen, je ne partirai pas" and "laisse-moi te sauver" are so meltingly
beautiful they should have stopped Carmen from defecting to Escamillo.
It is the best Don José I have seen in a long time....All in all, this
was one of those outings where it was tempting to rename the opera Don
José.
34 - Im Mittelpunkt aber steht Carmens verzweifelter Liebhaber in
Jonas Kaufmanns sängerisch und darstellerisch großartiger
Interpretation. Die Oper sollte ohnehin „Don José" heißen. Es ist ja im
Grunde seine Story, die sie erzählt — die Geschichte von einem, der
auszog, das Lieben zu lernen.
35 - Jonas Kaufmann gibt dem Don José ein vielschichtiges,
beeindruckendes Porträt: naiv und verletzlich, ein Macho und ein
zutiefst Verzweifelter. Beide feuern sie das Star-Ensemble und ein
erotisches Spiel an, das sich mit üppigen Bildern und praller Lust als
Thriller und Psychodrama outet.
36 - Na szczęście artystyczny oddech dawała jeszcze rola Don
Jose, a w niej doskonały technicznie Jonas Kaufmann. W arii do Carmen z
II aktu stał się wręcz hipnotyzujący. Najtrudniejsze momenty wykonywał z
zaskakującą łatwością i naturalnością – czy to w momentach, gdy wymagana
była siła i dramatyzm, czy w tych, gdzie śpiew stawał się bardziej
szeptem. A przy okazji – popisał się doskonałym francuskim.
37 - Físicamente atractivo, con un timbre abaritonado y gran
intuición actoral, Kaufmann nos retrata a Don José de manera más apegada
a la visión del personaje de la novela de Merimée. El desarrollo
emocional que hace del personaje es magistral y su aria de la flor (como
mencioné en mi reseña de su CD de solista, publicada en Pro Ópera en
julio-agosto 2008) es más una catarsis de la desesperación de José por
amar a Carmen que un momento en que el tenor quiere lucirse. Él y
Antonacci retratan con crudeza la relación destructiva y enfermiza de
José y Carmen, culminando en un escalofriante dueto final.
38 - Sehens- und hörenswert ist die DVD jedoch vor allem wegen Jonas Kaufmanns hochneurotischem Don José. Bläserhaften französischen Gesang darf man nicht erwarten: Er unterstreicht das tragische Leid und kultiviert den herben Schmerzenston. Eindrucksvoll verkörpert er den psychischen Verfall eines schmucken Leutnants zum wilden, vor Eifersucht rasenden Zausel. Seit Rolando Villazón ist niemand mehr so in Don Josés Passion aufgegangen. Bei Kaufmann muss man aber nicht um die Stimme fürchten.
39 - Jetzt muss also George Bizets berühmte Oper umbenannt
werden. Das liegt daran, dass in dem Sängerdarsteller Jonas Kaufmann
endlich der ideale Don José gefunden worden ist.
.....
Im Mittelpunkt jedoch steht, wie gesagt, Kaufmann als Don José: eine
sängerisch-darstellerische Glanzleistung. Mit der Wandlung des braven
Soldaten und Muttersöhnchens zum sich selbst verlierenden Liebhaber
bietet Jonas Kaufmann ein beklemmendes Persönlichkeitsporträt.
Bestürzend, wie das Bekenntnis am Ende der Blumenarie ("Carmen, je
t'aime") gesanglich wie mimisch zu einem Schmerzensschrei wird, fast
makaber, wie Kaufmann sich bei dem Versuch, in seine geordnete Welt
zurückzukehren, nicht aus den Beinen Carmens, die um seinen Hals gelegt
sind, lösen kann. Und in der Schlussszene bietet er die beängstigende
Studie eines unter Ich-Verlust leidenden Mannes, dessen
Übersprunghandlung ihn zur Amoktat führt. Mit seinem kraftvoll, dunkel
und mit expressiver Energie eingesetzten Tenor erinnert Jonas Kaufmann
zuweilen an den großen Jon Vickers. ...
40 - Jonas Kaufmann brings passionate despair to the role of the
love-battered Jose who is obsessed with Carmen.
41 - Jonas Kaufmann is zonder meer de beste José die ik ooit in
mijn leven heb meegemaakt. Zijn spinto tenor klinkt fenomenaal in alle
registers, nergens gechargeerd en waar nodig lyrisch en fluisterzacht.
Ook als acteur is hij niet te overtreffen, en zijn meer dan
aantrekkelijk uiterlijk nemen we als bonus mee.
42 - Eppure, a fronte di queste perplessità non indifferenti,
ecco il colpo di genio, quello per cui in effetti vale veramente la pena
di prendere questa registrazione: la prestazione maiuscola di Jonas
Kaufmann, ormai definitivamente sul trono del Più Grande Tenore del
Mondo che, come al solito, si ritaglia un personaggio che esce dagli
schemi, che rinuncia a fare la voce grossa, che sussurra invece di
gridare, che smorza e sfuma il suo vocione come non riesce praticamente
a nessun altro al mondo in questo momento. Il si bemolle del “Fiore” è
abbordato in pianissimo, come è prescritto e come dovrebbe essere sempre
(lo fa anche Andrew Richards, ma non così splendidamente), ma non è
l’unico preziosismo giacché di queste bellurie è prodigo sin dal momento
del duetto con Micaela. La scena finale, poi, è un autentico capolavoro
di intuizioni interpretative, a fronte delle quali le scelte di Anna
Caterina Antonacci appaiono più convenzionali. Grande cantante, sempre
più bravo e coinvolgente.
44 - L'allemand
maternel de Jonas Kaufmann reste donc lui aussi aux oubliettes.
Davantage que sa partenaire, ses talents d'acteur explosent. Il sait
faire évoluer son personnage au fil du déroulement de l'action. Du jeune
gradé naïf et fleur bleue, à l'amant défiant l'autorité finissant en
meurtrier éconduit, tout respire la véracité. Le chant puissant et sans
faille donne une réelle intensité et une profonde subtilité à des airs
rebattus tel "La Fleur que tu m'avais jetée" ou plus académiques "Ma
mère, je la vois". Son jeu extérieur lors du combat avec Escamillo et
dans la scène finale, ou intérieur lorsqu'il déclare son amour ou en duo
avec Micaëla, font vivre en permanence le personnage, sauvé du statisme
stérile et des déplacements stéréotypés. Jonas Kaufmann ignore la fixité
infructueuse : si le corps ne bouge pas, le visage prend le relais.
|