Le Devoir, 26 juillet 2014
Christophe Huss
 
Grand romantisme
 
Le 21 mai 2013, Christian Thielemann dirigeait le gala pour le bicentenaire de la naissance de Richard Wagner. La programmation, très raffinée, évite la Chevauchée des Walkyries et autres « tubes » pour se recentrer sur la relation (importante) entre Wagner et Dresde, où le compositeur oeuvra entre 1843 et 1849. On y trouve naturellement l’ouverture et l’air Inbrunst im Herzen de Tannhäuser, l’opéra écrit à Dresde, mais aussi la version originale de l’Air du Graal de Lohengrin et la prière de Rienzi, chantés par un Jonas Kaufmann rayonnant, en forme exceptionnelle. C’est le Wagner d’avant le Ring (Vaisseau fantôme, Rienzi, Lohengrin, Tannhäuser) qui est illustré ici par un orchestre d’une grande richesse de timbres mené par une direction détaillée mais jamais ampoulée de Thielemann. Un très noble gala !
 
 






 
 
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