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Le Soir, 16/01/19 |
PAR SERGE MARTIN |
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Damrau, Kaufmann, Deutsch Hugo Wolf, «Italienisches Liederbuch»
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Wolf
travailla à son dernier cycle de lieder de
l’ItalienischesLiederbuch durant ses dernières années d’activité
de 1890 à 1896.
L’œuvre n’est pas un recueil de
poèmes en soi mais plutôt la traduction par Paul Heyse, 30 ans
plus tôt, de chansons italiennes. La parole est donnée tour
à tour à l’homme et la femme, celui-ci s’épanouissant dans les
romances ou les éclats de bravoure, celle-ci s’impliquant
davantage, de la rêverie à la colère en passant par le regret.
Mais toujours l’écriture s’efforce de rester très
instinctive, laissant le chant épouser les accents du texte dans
une sorte de théâtralisation intime où le piano crée et
impose un climat et épouse tous les accents avec un mimétisme
d’autant plus instantané que le tout se joue en un espace de
temps très bref.
Un domaine où Helmut Deutsch se montre
le véritable metteur en scène sonore de l’événement. Ainsi
propulsés, Diana Damrau et Jonas Kaufmann brillent de mille
feux fugitifs. |
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