|
|
|
|
|
Le Devoir, 27 février 2014 |
Christophe Huss |
|
Inépuisable Voyage d’hiver
|
(Teil eines Artikels über verschiedene Aufnahmen) |
...Mais
voici qu’arrive, parue ce mardi, Winterreise de Jonas Kaufmann. Et là, il
faut balayer tous les attendus, tous les codes. Contrairement à Kobow,
Kaufmann ne fait pas semblant d’espérer. Il raconte la descente aux enfers
du Wanderer (voyageur) comme un condamné dans le couloir de la mort revoit
le fil de sa vie. « À quoi bon s’attarder encore »,susurre-t-il dans le 1er
lied. Kaufmann utilise la mi-voix, la voix de tête, le registre barytonnant,
les emportements ténorisants opératiques : c’est tout sauf consensuel, mais
c’est hors-norme et incomparable, comme le furent les relectures des trois
géants de ce cycle, Peter Anders, Hans Hotter et Dietrich Fischer-Dieskau.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|